Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de @melcreativegirl

j'aime la vie

J'aime la vie - J'aime les enfants - 23/02/2021

26 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime les enfants, #J'aime toi

 

« Les enfants, il faut les aimer pour ce qu’ils sont. Mais pour cela, il faut soi-même s’aimer pour ce que l’on est. »

Tu peux remplacer aimer par accepter. Cela revient au même mais permet de mieux comprendre que l’Amour est Acceptation. C’est accepter l’autre, ici l’enfant, pour ce qu’il est, c’est-à-dire respecter ses libertés d’être et devenir qui il veut être, d’aimer qui il veut aimer, et aussi, lui faire confiance.

 

Il ne faut pas avoir peur de donner à son enfant ce que l’on n’a pas eu petit et qui nous a manqué. Parfois, nous n’avons pas conscience que nos besoins d’amour, d’estime, de sécurité, entre autres, n’ont pas été satisfaits. Se poser la question de savoir s’il est heureux, permet souvent la prise de conscience de ces manques qui nous ont fait souffrir, et peut-être nous font souffrir encore. Bien sûr, cela nécessite vouloir aimer son enfant, c’est-à-dire accepter les sentiments d’amour éprouvés pour lui, afin de savoir le lui donner.

« Quand les gens n’arrivent pas à exprimer leurs sentiments aux personnes qu’ils aiment, c’est qu’ils ne les ressentent pas pour eux. »

Malheureusement, s’ils ne les ressentent pas pour eux, cela signifie qu’ils n’acceptent pas de s’aimer, alors,

« Quand il n’y a pas de volonté de faire du bien à l’autre pour s’en faire, il n’y a pas d’Amour. »

En effet, nombreux sont ceux qui disent aimer leurs enfants, mais leurs comportements vis-à-vis d’eux attestent du contraire. D’ailleurs, comment peuvent-ils avoir la volonté de les aimer quand ils ne veulent pas aimer ce qu’ils sont, ou prendre conscience de leurs propres souffrances et peurs pour ne pas les leur transmettre ? Chez certains, la volonté de ne pas s’aimer est tellement tenace et douloureuse, qu’on s’en aperçoit à travers l’enfant, qui est en souffrance très tôt. Cela ne s’invente pas, en effet,

« Faire du bien à son enfant et le rendre heureux, ça n’arrive pas tout seul, mais par la volonté de l’aimer autant que l'on s'aime. »

Oui, c’est une volonté de vivre de l’amour que tu ressens, d’accepter tes beaux sentiments et de les exprimer. Une volonté de rendre authentique ta personne et ton monde, puis de t’entourer de ceux qui savent apprécier ton bonheur, en vue de les rendre heureux.

 

Ce que l’on a vécu dans notre enfance, n’est pas forcément un modèle à perpétuer. Peu de gens se posent la question de savoir s’il est bon de le reproduire. Si cela ne nous a pas rendu heureux ou nous a fait souffrir, il est normal de vouloir changer les choses, en vue de les améliorer et de faire du bien à son enfant, de lui accorder ce que l’on n’a pas eu, et de se l’accorder par la même occasion. Ce n’est que comme cela que l’Amour s’exerce et que l’on brise les boucles de souffrances générationnelles, celles engendrées par les peurs, les préjugés et les inquiétudes… du parent à l’enfant. Il y a plusieurs situations qui perpétuent le mal et qui attestent de l’incapacité à aimer son enfant, liée à l’aphilie. J’en distingue cinq.

Ne pas passer de temps avec lui. Cela occasionne un fort sentiment d’abandon pour l’enfant, une absence de complicité avec le parent, qui ne se fait pas présent pour le connaître et le rendre heureux. C’est ne pas être là quand il le faudrait, lui assurer sa protection quand le besoin s’en fait ressentir, ne pas réaliser ses volontés ni contenter sa demande d'amour, en somme, perdre sa confiance.

« Comment parler à quelqu’un de tes problèmes quand il n’est pas là pour parler avec toi quand tout va bien ? »

Être trop collant, tout lui faire. Cela peut être forcer son affection et ne pas le laisser libre d’aimer qui il veut. Être toujours dans le contrôle, ne pas lui laisser d’espace, de choix, d’autonomie, d’indépendance. L’enfant peut sentir que le parent ne lui fait pas confiance ou ne veut pas que son affection aille à quelqu’un d’autre. Cela peut le priver de sa liberté d’être, de se découvrir, et de devenir qui il veut, mais aussi de se responsabiliser.

« Les gens qui t’aiment, te laissent être et exprimer qui tu es, c’est-à-dire être authentique. »

Ne pas être content de lui, ne faire remarquer que ce qui ne va pas. En ce cas, l’enfant ressentira le rejet, le fait de ne pas être accepté dans ses différences et son unicité. Il pensera ne pas avoir de valeur ni d’importance, ou que les autres valent mieux que lui. Il ne développera pas l’estime et le respect de sa personne. Il fera tout pour être à la hauteur, quitte à sacrifier ce qu’il est amené à devenir, changer pour plaire, ou même s’oublier pour contenter le parent.

« Aimer quelqu’un c’est l’accepter, c’est-à-dire le vouloir tel qu’il est. »

Ne pas être affectueux avec lui. Cela engendre un fort sentiment de rejet de soi. Cette distance froide lui fait penser ne pas être méritant de l’amour et de la tendresse de son parent. Elle contribue au désamour de sa propre personne, de son physique notamment et de la façon très négative dont il se voit.

« Elle/il ne saura pas que tu l’aimes si tu ne lui exprimes pas l’amour que tu ressens. »

Ne pas se donner pareillement à ses enfants. C’est ne pas attribuer la même importance à chacun d’eux, ne pas savoir accorder les mêmes faveurs, privilèges, priorités, etc., c’est-à-dire les mêmes dons de soi et d’amour. C’est passer davantage de temps, affectionner, prendre soin, plus de l’un que de l’autre, et développer la tristesse puis le manque par jalousie ainsi que les sentiments d’injustice et d'abandon.

Quelles que soient nos raisons et nos propres souffrances, il n’est pas normal de faire souffrir son enfant comme on a souffert. Ainsi, se faire résilient et avoir le courage de lui exprimer son Amour sous différentes formes, c’est avoir la possibilité d’être aimé de lui en retour, d'être important et d’exister dans sa vie. En effet, tu ne seras pas aimé de ton enfant si tu ne t’aimes pas.

« Tu ne peux faire tien l’Amour de l’autre quand tu n’as pas d’amour pour toi. »

En ne t’aimant pas, tu lui apprends à ne pas s’aimer, à ne pas s’accorder l’amour de ce qu’il est. Cela revient à le maudire car malheureusement dans la vie,

« Se refuser l’Amour est la pire douleur qui soit. »

Bien peu de parents aiment leur enfant comme ils le devraient, c’est-à-dire comme ils devraient s’aimer eux-mêmes. Nombreux sont ceux qui ont cessé de s’aimer étant petits, suite aux mauvais traitements subis et comportements malsains liés aux peurs de leurs parents. Ce n’est pas l’amour de leurs parents qu’ils perdent, car ils sont tout pour eux, mais leur propre amour. Victime du désamour de son parent et de son incapacité à le donner et le recevoir correctement, l’enfant devient aphile comme lui. Ne recevant pas l’amour et l’affection qu’il devrait recevoir, l’enfant adopte des comportements de sacrifice pour plaire à son parent, dans le seul but d’être aimé. Ainsi, il nourrit par lui-même la peur de ne pas être aimé et les attitudes de privation et d’abus en vue de l’être.

« La peur de ne pas être aimé par son parent rend aphile. Elle développe l’incapacité d’aimer et d’être aimé en retour. »

Commence alors l’existence malheureuse à la recherche d’un amour que l’enfant puis le jeune adulte qu’il devient, n’a pas compris qu’il devait se donner lui-même... Pourtant, pour retrouver sa vie et son présent,

« Chacun doit réparer son cœur brisé avec l’Amour de Soi. Il se brisera encore plus en essayant de le réparer avec l’amour des autres. »

Chaque relation amoureuse qu’il aura, attisera sa peur de ne pas être aimé et il optera pour les comportements qu’il a subi ou auxquels il a eu recours pour l’être (victime ou bourreau). Par exemple, il ne saura pas accorder de son temps, ou à l’inverse être trop collant, ne saura pas accepter l’autre pour ce qu’il est et voudra peut-être le changer, voire même le faire souffrir en le trahissant... On retrouve alors toute la panoplie des ressentiments liés à un relationnel dépourvu de l’expression de l’Amour, mais des peurs d’aimer ressenties. Celles-ci conduisent, le plus souvent inconsciemment, au rejet et à l’abandon de l'autre, de ce qu’il est et de son Amour, à travers indifférence (silence) et/ou contrôle de ses faits et gestes, infidélité, tromperies et trahison de sa confiance (entraînant jalousie et tristesse liées au refus d'amour). A son extrême, cela mène à la suppression de sa liberté d’aimer (destruction psychologique par chantage affectif et manipulation perverse) et/ou de sa liberté d’être (dévalorisation par sacrifice et oubli de Soi).

« En ne l’acceptant pas pour ce qu’il est, un aphile essaie de briser le cœur de l’autre, en lui faisant perdre toute confiance et estime qu’il a de lui-même. »

Oui, ne pas accepter quelqu’un, qu’il soit son enfant ou son partenaire, c’est ne pas le vouloir pour ce qu’il est. C’est ne pas l’aimer et lui faire du mal, même si, au fond, ce n’est certainement pas ce que l’on souhaite pour eux, mais seulement pour soi.

 

Si tu as des enfants et que tu as la volonté de les aimer correctement, il te faut apprendre à t’aimer pour leur montrer l’exemple. Ne leur transmets pas tes peurs et souffrances passées. Accepte-les pour ce qu’ils sont. Donne-leur ce que tu n’as pas eu et qui t’a manqué. Car c’est en voulant leur bien et les rendre heureux que tu guériras aussi. L’altruisme, l’empathie et la compassion sont souvent vus comme des faiblesses, alors que ce sont les voies menant à l’Amour de Soi. Et,

« Il n’y a pas plus grande force en ce monde que celle de s’aimer. »

Ton enfant ne peut te respecter, ni avoir confiance en toi, si toi-même n’y arrives pas. Ne pense pas pouvoir ne rien y faire. Brise les boucles de souffrances générationnelles. Offre-lui l’Amour que tu n’as pas eu, offre-lui ce foyer que tu as toujours rêvé d’avoir, en t’accordant toi-même, tes libertés d’aimer et d’être qui tu veux.

 

23 février 2021

« Si tu veux que ton enfant soit heureux, tu dois l’être aussi, c’est-à-dire t’aimer pour montrer l’exemple. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimelesenfants

 

Illustrations de 南栀子

 

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime l'amour - 20/02/2021

22 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime l'amour, #J'aime toi

 

« On ne peut parler d’Amour seulement quand il est voulu dans sa vie, c’est-à-dire quand il est accepté et exprimé pour le faire sien. »

Pour savoir donner et recevoir l’Amour, aimer et être aimé, il faut l’accueillir pour en faire l’Amour de Soi. C’est alors accepter de le ressentir en vue de te l’approprier, d’en faire ton présent et ta vie, en le rendant authentique et inconditionnel.

 

Quand tu ressens de l’amour pour quelqu’un, cela affecte le trio cœur – corps – esprit. Tu ne peux rien y faire, c’est une vague émotionnelle qui te submerge. C’est quelque chose qui te prend aux tripes et te fait battre le cœur très fort. Il accapare ton esprit et devient parfois ton obsession, il peut te faire perdre tous tes moyens et attiser avec intensité tous tes désirs. Où que tu ailles, tu cherches l’être aimé, et quand tu le vois, le temps semble suspendu…

« L’amour que tu ressens, soit tu l’exprimes et tu vis, soit tu le réprimes et tu meurs. »

Cet amour ressenti, tu as effectivement la possibilité de le faire tien ou de le rejeter. Dans le premier cas, tu l’acceptes et tu as le courage de l’exprimer, car tu veux le vivre et te rendre heureux. Il est vrai que tu peux très bien refuser, renier voire t’opposer à tes sentiments. En ce second cas, tu renonces à aimer et donc à être aimé, en acceptant une existence dénuée d’amour, en croyant et faisant semblant d’en éprouver. Tu te soumets alors à ta peur d’aimer, que tu rends concrète dans ta vie et tu en souffres. Si tu fais le choix d'exprimer l’amour que tu ressens, tu le fais tien et démontres ta volonté à le vivre, ton courage à le partager, en vue de te faire du bien ainsi qu’à l’autre.

 

L’Amour devient authentique, immuable et inconditionnel, avec la volonté de l’accepter et de l’exprimer pour en faire ton présent et ta vie. C’est ma volonté d’accueillir mon émotionnel, le bon comme le mauvais et d’en garder le meilleur. Cela me permet d’aimer celle que je suis, par l’acceptation de ce qui me définit, de ma sensibilité et de ma vulnérabilité à l’être. J‘aime mes parfaites imperfections, c’est-à-dire autant mes faiblesses que mes qualités, et j’aime ces belles valeurs que je fais miennes par volonté. Cela contribue à développer la connaissance que j’ai de moi-même et la maîtrise que j’ai sur ma personne ainsi que sur ma vie. C’est s’aimer que de connaître ses volontés, puis de faire preuve de courage pour les rendre concrètes dans sa vie, en vue de se rendre heureux.

« Aimer c’est vouloir. Quand j’aime, je veux ; quand je n’aime pas, je ne veux pas. »

Forte de m’aimer, je suis en capacité de communiquer et de partager mon Amour avec ceux que je veux aimer. Je n’ai pas peur de sortir de ma vie ceux qui ne me rendent pas heureuse, ne m’expriment pas leur respect ni leur confiance, ou encore, me font du mal. En effet, il m’arrive d’être déçue et blessée. J’encaisse alors la souffrance liée au manque de ce que je ne peux pas faire mien, mais aussi à la jalousie et à la solitude qui en découlent. Comme beaucoup, j’en suis triste et j’en pleure. A ce moment-là, il est essentiel de ne pas s’identifier à ce qui nous arrive, de ne pas sombrer dans le désamour de sa personne. Il est important de ne pas se placer en victime qui subit sa vie, en se disant ne pas avoir le choix ou ne pas mériter. Car on a toujours le choix, le mien est de m’en relever et de continuer à m’aimer. En effet, j’estime avoir assez souffert de l’absence de réciprocité d’amour et de volonté d’aimer, assez subi leurs mauvais comportements, assez partagé leurs souffrances à ne pas s’aimer.

« J’ai conscience de ne pas avoir ton amour. De fait, rien ne m’intéresse en toi. »

Oui, je suis lasse d’être la seule à donner dans la relation, de me sentir indésirable, rejetée ou délaissée. Je ne suis qu’Amour, alors, il n’y a que l’Amour qui me nourrit et me fait exister. En conséquence, n’existent à mes yeux et n'ont de valeur, que ceux qui l’expriment à travers volonté et courage, respect et confiance. Cette force qui me définit est peut-être celle de savoir me détacher de ceux que j’aime quand ils me font plus de mal que de bien. Celle de savoir lâcher prise puis d’accepter la solitude liée au besoin non satisfait d’aimer et de l’être en retour. Celle de continuer à y croire alors que tout t’abandonne ou te rejette, quand tu n’existes que par toi…

« Quand tu réalises à quel point les gens ne s’aiment pas et donc ne peuvent t’aimer, tu réalises aussi à quel point tu n’es rien pour eux. »

 

Pour moi, quand tu aimes vraiment quelqu’un, tu veux le faire tien. Alors, tu te rends libre d’exprimer cette volonté pour lui faire sa place dans ta vie et lui montrer toute l’importance qu’il a pour toi. Tu as le courage d’agir pour le faire exister et tout faire pour le garder heureux près de toi. Si tu n’y arrives pas, c’est que tu ne le veux pas, c’est-à-dire que tu ne veux pas lui faire du bien, peut-être même, que tu veux lui faire du mal. Dans les deux cas, il y a absence de volonté de l’aimer. Et pour cause,

« L’amour ressenti ne suffit pas. Ce qui nous manque, c’est la volonté de l’exprimer et le courage de le faire sien. Et ce manque se fait perte de temps en souffrance. »

Ceci dit, il y en a qui aiment perdre leur temps en souffrant. Ceux-là sont pauvres de cœur car ils refusent de se donner l’amour. Du coup, ils ne veulent pas non plus recevoir l’amour. Quand tu as la volonté d’aimer, il n’y a pas d’excuses à ne pas pouvoir exprimer ni donner ton Amour, pas de raisons de refuser celui qui s’offre toi. Il n’y a pas de blocage, pas d’impossibilité à ne pas pouvoir se rendre libre d’aimer. Si tu en vois, c’est que tu es dans la peur, ce qui veut dire que tu vis dans la négativité de tes doutes et inquiétudes. En ce cas, c’est ton ego qui dicte ta conduite et non ton cœur. Aimer ne fait pas partie de ton vocabulaire.

« Quand tu crois fortement en quelque chose ou que tu l’exprimes, que ce soit l’Amour ou la peur, tu le fais tien et il devient réalité. »

Les peurs se matérialisent sous des formes diverses et variées, qui sont toutes sources de souffrances, pour toi bien sûr, mais aussi pour ton entourage. Elles attestent de ton incapacité à te donner l’amour par toi-même et développent la crainte de perdre celui des autres. Cette absence d’Amour pour soi engendre et fortifie les privations et les abus, les limites et impossibilités, les croyances et préjugés, la duplicité et la perversité du faux-moi, mais aussi, un mal-être global sur tous les plans. Tu es malade et souffrant, en gros, tu es en train de mourir. Tu sais que tu n’es pas en phase avec toi, avec ton cœur, ton instinct et ton intuition. Tu ressens un manque, une solitude, une lassitude, une absence totale de joie et d’espoir. Ce manque que tu ressens est celui de l’amour que tu ne te donnes pas. Tu n’es pas toi et la vie t’abandonne, malheureusement tu ne peux en vouloir à personne d’autre qu’à toi, car

« Celui qui a peur d’aimer, a fait le choix de souffrir de ses peurs en refusant de vivre de son Amour. »

Mais il n’est jamais trop tard pour s’accorder l’Amour de Soi. Quand tu acceptes et libères l’Amour ressenti et non plus tes peurs, voici ce que tu retrouves. Tes volontés d’être et d’aimer. Le courage de s’affranchir des autres, en vue de libérer pleinement et sans retenue, cet Amour qui te définit, la force de le faire tien en agissant dans ton intérêt et en te faisant priorité. La maîtrise de ta personne et de ta vie, en retrouvant les pleins pouvoirs sur tes décisions et tes choix, qui sont le reflet direct de tes volontés : Voici ce que je veux être, voici ce(ux) que je veux aimer. Ton authenticité, par l’expression de ton moi véritable, de ton potentiel d’Amour, c’est-à-dire de ta valeur, en conscience de tes forces et vulnérabilités.

« Ta valeur réside dans le respect et la confiance que tu t’accordes, c’est-à-dire ta capacité à t‘aimer. »

Le bien-être de l’instant présent, la sérénité et la paix intérieure liées à la conscience de Soi et le pouvoir d’aimer, avec les joies et les plaisirs retrouvés de vivre heureux et d’être en bonne santé.

« Il n’est jamais trop tard ou trop tôt pour l’Amour, car quand il est exprimé, il se fait présent. »

Donner du sens à ta vie, en visualisant ton chemin et les buts à ton existence terrestre, tes réussites, ton accomplissement… en somme, tout ce que tu veux. Enfin, ton bonheur est tien par la libération totale de l’Amour que tu es, par la réalisation de tes volontés et de tout ce qui te fait aimer ta vie. A l'évidence,

« Ta vie est belle quand tu y fais entrer ce(ux) que tu aimes. »

Tu peux le partager pour l’amplifier, mais tu ne dois jamais le perdre ou le sacrifier. Oui, Ne mets pas la clé de ton bonheur dans la poche de quelqu’un d’autre. En effet, tu pourrais à nouveau avoir le cœur brisé et perdre l’Amour de toi si ton bonheur dépendait entièrement de l’amour d’une autre personne et non du tien. Après tout rejet ou abandon amoureux, après tout manque de respect et toute confiance brisée, il est important de continuer à s’aimer. Oui, c’est une force de pouvoir se dire,

« C’est ma volonté de ne plus t’aimer pour pouvoir continuer à m’aimer. »

Cela permet de lâcher prise sur ce qui a été et qui (a) fait souffrir, d’affirmer tes volontés, c’est-à-dire ce que tu veux et ne veux plus dans une relation, afin de t’ouvrir à autre chose de bien meilleur, qui correspond à ta capacité d’aimer (ta valeur). Faire le choix de toujours se relever, c’est récupérer son bonheur et partir vers l’inconnu, en solitaire, le partager avec qui en voudra, avec qui en présentera. L’Amour c’est donc cette force qui mêle la volonté et le courage de se détacher du passé et des autres, puis d’aller à la rencontre de ce qui sera et de ce qui t’est destiné.

Ainsi, s’aimer est un pouvoir, celui de croire en soi et en son Amour, celui qui permet à tes volontés et tes rêves de devenir réalité.

 

« Après son acceptation pour le faire sien, l’Amour est une force que rien ne peut altérer. »

L’Amour devient Amour de Soi quand il se fait présent et vie pour toi, c’est-à-dire quand tu l’acceptes et le fais tien par ta volonté. Quand il est accepté, l’Amour est constant, il se ressent en permanence, pas seulement quand un besoin ou une occasion se manifeste, qu’une peur ou une attente s’exerce sur nous. Il ne s’en va pas pour revenir quand ça nous chante, quand on se dispute ou quand tout va bien. Sans acceptation ni volonté de le faire sien, l’amour ressenti ne devient pas authentique ni inconditionnel, il ne peut pas non plus se faire présent ni vie. A l’inverse, l’Amour en conscience est le liant originel qui permet de tout partager et tout surmonter. Il est une force qui nous donne le courage d’agir pour faire le bien et devenir meilleur par sagesse et résilience. Il permet d’améliorer les situations et non les envenimer, de résoudre les problèmes et non d’en créer.

« Quand on a le courage de l’exprimer, l’Amour se fait solution à tout. »

C’est une énergie qui fait du bien, qui peut guérir de tous les maux, engendrer les miracles. Une vibration qui nous fait voir la vie positivement en nous donnant l’espoir, l’envie d’y croire encore, la détermination et la motivation pour se dépasser et réaliser ses rêves. S’autoriser l’Amour de Soi revient à l’accepter pour le faire sien (s’aimer) et pour le libérer (aimer). En résumé,

« Celui qui veut aimer et être aimé doit s’aimer. »

De fait, savoir donner de soi et de son Amour, c’est avoir la possibilité de l’être en retour et d’en vivre. C’est en faisant sien son Amour que l’on peut faire sien celui que les autres nous offrent. En effet, on ne peut partager c’est-à-dire donner et trouver chez les autres, que ce que l’on possède soi-même. Et c’est en continuant à l’exprimer qu’on le fait durer autant qu’on le veut. La peur de perdre l’Amour de l’autre recule alors jusqu’à s’effacer complètement quand on s’évertue à le faire sien chaque jour de sa vie. Et plus on l’exprime en faisant preuve de courage et plus on est puissant d’aimer.

« Tant que tu exprimes ton Amour pour le faire tien, tu n’as aucune raison d’avoir peur de le perdre. »

 

L’amour si tu le ressens, tu dois d’abord l’accepter pour l’exprimer. Si tu ne le fais pas et que tu le réprimes, tu en souffres. Si tu n’as ni la volonté, ni le courage de le faire tien, ce sera douloureux jusqu’à ce que tu y arrives. Peut-être jamais, c’est toi qui vois car cela ne tient qu’à toi, ce sont tes souffrances, pas les miennes. En effet, quand tu as assez souffert du manque d’être aimé pour qui tu es vraiment, tu ressens l’envie de te le donner toi-même pour te rendre libre et heureux de vivre. Et la bonne nouvelle, c’est que

« Quand tu en auras assez de te regarder souffrir, tu verras les autres avec Amour. »

Si tu as la chance de ressentir de l’amour pour une personne, il te faut les accepter et les accueillir pour ne plus souffrir de ton propre désamour lié à ta peur d’aimer. Pour ne plus en souffrir, il faut se confronter à ce qui nous fait peur, pas le fuir. Car si tu l’aimes, cette personne va t’aider à te faire aimer aussi qui tu es et à ne plus avoir peur.

« L’Amour authentique est celui qui te révèle de façon insoupçonnée et surprenante, la meilleure version de toi-même. »

Dans la vie, toute réussite dépend du temps passé et du courage exercé à exprimer son Amour pour la faire sienne. D’où l’expression Cela me tient à cœur…, pour désigner ce qui a de l’importance et qui sait nous toucher émotionnellement parlant, suffisamment pour vouloir le faire entrer dans sa vie et le garder.

 

« L’Amour accepté se fait Vérité, Présent et Vie. »

Là où l’Amour pour l’autre commence et finit, là où il se fait partage à court ou à long terme, n’est que dans la volonté de l’accepter, puis de le faire sien dans sa vie, par l’expression de ses sentiments sous toutes les formes possibles et imaginables.

 

20 février 2021

« Ne dure que l’Amour authentique, exprimé et réciproque. »  - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimelamour

 

Illustrations de 梨瓜酥

J'aime la vie - J'aime l'amour - 20/02/2021J'aime la vie - J'aime l'amour - 20/02/2021
Lire la suite

J'aime la vie - J'aime vivre - 14/02/2021

17 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi

Illustration de Jungmin Jin / Dospi

 

« La force d’acceptation du lâcher-prise » – écrit par Mel

« Il y en a pour qui le changement fait trop peur pour tomber le masque du faux-moi et se sortir d'une existence malheureuse. Et d’autres qui aiment les remises en question permettant une vie heureuse en accord avec qui ils sont vraiment. Ces deux personnalités ne sont pas faites pour s’entendre. »

Effectivement, il y a ceux qui ont compris qu’il fallait aimer pour vivre, ils en ont fait leur quotidien, leur credo. Ils ressentent et expriment leur Amour pour la Vie, la leur et celle des autres, pour en tirer toutes les joies et réjouissances possibles. Et il y en a tout autant, si ce n’est plus malheureusement, qui se les interdisent car ils sont davantage dans la peur et le rejet de soi. Ils ont peur de manquer d’Amour, alors ils sont dans l’attente d’être aimés, au lieu de s’aimer d’abord eux-mêmes. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que

« Le temps peut se faire très long à attendre son Amour sans se le donner d’abord. »

Cette attente de l’amour des autres, les bloque dans les souffrances passées et les relations d’attachement malsain. Cela les empêche de se tourner vers tout changement bénéfique de leur vie, en étant confiants et méritants. Ils ne donnent leur amour que dans le but d’en avoir en retour, et dépendent donc des autres pour être aimés tant qu’ils ne s’accordent pas le leur. Ainsi, toute relation avec eux part bancale et caduque dès le départ, car ils refusent tout changement et remise en question pour se donner l’Amour par eux-mêmes. Pourtant, il faut bien qu’ils se disent que

« La peur d’aimer est la peur de ne pas l’être. Elle est effective et douloureuse tant que tu ne t’aimes pas toi-même. »

De fait, certains attachent plus d’importance à recevoir l’amour qu’à le donner, et d’autres à le donner plus qu’à le recevoir. D’ailleurs, c’est pour cela que ces opposés s’attirent au départ pour se compléter, puis finissent par se repousser par la trop grande différence de volonté d’aimer. Quoi qu’il en soit, les uns comme les autres ne savent pas mettre fin aux situations de dépendance qui ne les rendent pas vraiment heureux ou qui les font carrément souffrir. Assurément, ces relations ne les rendent pas libres d’exprimer qui ils sont, en leur prenant tout leur temps de vie et leur santé. C’est en cela que ce n’est pas de l’Amour et qu’ils se trompent s’ils pensent le contraire. De plus, ils ont vraiment des raisons de craindre de ne pas être aimés, étant donné que c’est réellement le cas, puisqu’ils ne savent pas aimer ce qu’ils sont eux-mêmes. Et oui, pourquoi serais-tu aimé/e alors que tu ne t’aimes pas toi-même ?

« Pour être aimé, il faut d'abord savoir aimer ce que l’on est. »

Quelqu’un qui ne sait pas satisfaire ses propres besoins d’amour, ne saura pas non plus contenter les tiens. Forcer un aphile à t’aimer revient donc à vouloir souffrir avec lui de son désamour. Partant de là, il est compréhensible qu’ils soient beaucoup dans le contrôle de l’autre et de la relation, avec les extrêmes douloureux, toxiques voire pervers, dont tout le monde a fait plus ou moins l’expérience. En effet, dans toute relation, chaque partenaire autorise l’autre à exercer un certain pouvoir sur sa vie, sur ce qu’il est, ainsi que sur l’amour qu’il peut donner. Ce pouvoir est intimement lié à la capacité et à la volonté d’aimer l’autre autant que l’on s’aime. Autrement dit,

« Celui qui veut t’aimer ou te faire souffrir, va chercher à connaître tes volontés et gagner en pouvoir sur toi, en vue de te faire du bien ou du mal. »

Les aphiles dans l’incapacité de s’aimer, créent alors un relationnel malsain, où se développent les souffrances liées aux abus et privations de toutes sortes. De ces souffrances basées sur une variété de ressentiments tels que déception, culpabilité, jalousie, rancune, honte, regret et autres, dont ils ont souffert par le passé et qu’ils n’ont pas la volonté ni le courage de faire cesser. Ils souffrent alors de la peur inconsciente de manquer d’Amour et de le perdre, parce qu’ils sont impuissants à se le donner eux-mêmes. Et c’est ce qui advient.

« Celui qui ne se donne pas l’Amour de Soi, est dans l’attente d’être aimé par d’autres, et dans la peur constante de perdre cet amour. »

Cela joue directement sur tous les aspects de leur vie. Ils ne peuvent pas être heureux tout seuls car ils dépendent des autres pour être aimés. De fait, ils ne peuvent proposer à l’autre que les souffrances de leur désamour, ce qui fait que la relation elle-même, ne peut rien apporter de bon.

« Les aphiles partagent entre eux leur incapacité à se rendre heureux tout seuls. Mais ils n'en sont pas heureux pour autant. »

En conséquence, ils ne savent pas non plus lâcher prise pour accepter tout changement important de leur vie, qui pourrait leur permettre de se donner cet Amour dont ils se privent.

 

Rien d’étonnant que lâcher prise soit alors la chose la plus difficile pour eux. Ce sont des gens faux et changeants, des fuyards égocentriques, dépourvus de volonté propre et de buts. Ils en souffrent et en font souffrir mais ne veulent pas le reconnaître. Ils n’ont de toutes façons, ni la volonté ni l’intellect émotionnel de voir la Vérité en face, encore moins de l’accepter. Ils préfèrent continuer à s’accrocher à ce qui leur fait mal, à encaisser les déceptions et les remords, que se laisser gagner par les beaux sentiments. Ils se bercent d’illusions en pensant être aimés, plutôt que d’avoir le courage de ne plus se mentir. Ils ne se permettent pas d’exposer leurs vulnérabilités liées au besoin d’Amour, se refusant de le ressentir en eux, de l’accueillir lorsqu’il se présente, de l’exprimer quand il le faudrait, en vue de le partager avec ceux qui leur importent et qu’ils voudraient retenir dans leur vie.

« Tu ne peux emprunter le chemin de l’Amour si tu le rejettes quand il s’offre à toi, si tu l’abandonnes quand il te faudrait le donner. »

Ils n’arrivent pas à se laisser porter par ce qu’ils éprouvent de bon venant du cœur, par ce qu’ils ont de plus sensible en eux, par tout ce qui les rendrait heureux. Ils ne savent pas laisser partir et venir ce qui doit être, se délester de ce qui ne leur convient plus, pour s’ouvrir à ce qui les attire follement et leur correspond. Ils repoussent donc tout changement parce qu’ils ne veulent pas s’aimer : ils ressentent l’Amour mais n'ont pas la volonté de l’exprimer pour le vivre et le faire leur. Ils en deviennent mauvais et indignes d’être aimés.

« Tout le monde éprouve de l’amour et de la peur. Mais seulement ce que nous choisissons d’exprimer fera de nous de bonnes ou de mauvaises personnes. »

La communication en toute franchise, l’empathie, les excuses, le pardon, les prises de conscience et les remises en question ? Non, très peu pour eux, car ils ne connaissent pas le respect. C’est ce qui explique qu’ils refusent de changer et devenir meilleurs. Ils s’inventent des raisons, des excuses, pour résister ou s’opposer, et restent ainsi bloqués dans les limites de leur ego et de celui des autres. Ils ne veulent pas lâcher prise en acceptant la Vérité, c’est-à-dire l’Amour de ce qu’ils sont.

 

« Tu ne peux pas résoudre les problèmes à la place des autres, tu ne peux que laisser les responsabilités à qui doit les prendre. »

Nous n’avons pas à porter les responsabilités des autres ni régler les problèmes à leur place. Nous pouvons seulement faire remarquer, soulever les interrogations, aider à la prise de conscience des peurs, des souffrances, des croyances, des injustices, des manques, etc. Il s’agit bien de lâcher prise, c’est-à-dire de faire ce que l’on juge bon de faire au maximum de nos possibilités et compétences, puis de laisser les responsabilités à qui doit les prendre. Nous avons chacun notre vie, même nos enfants ont la leur. Ceux qui n’y arrivent pas, sont souvent dans l’inquiétude, stressés et angoissés, pour tout et pour rien, dans la peur constante de ce qui pourrait arriver. Ils croient souvent que s’inquiéter pour l’autre, c’est l’aimer. Mais pas du tout. Au contraire, c’est lui faire porter ses peurs et souffrances, c’est partager avec lui ses pensées négatives et les préjugés débiles de son ego blessé, liés à un passé douloureux et non dépassé.

« L’inquiétude est nuisible car elle fait revivre le passé, pourrit l’instant présent et n’améliore en aucune façon le futur. »

Il vient un moment où il faut apprendre à se détacher des problèmes des autres, à ne pas toujours vouloir être fort pour eux ou tout leur faire… Agir pour Soi et se rendre heureux tout seul doit être notre priorité, pour savoir par la suite, aider les autres à agir pour eux.

« Lâcher prise : on s’en fout et ça fait du bien. »

Car avant tout,

 « Vivre c’est savoir lâcher prise. »

Nous devons laisser les décisions à qui doit les prendre, les changements à qui doit les mettre en œuvre. L’aimer ce n’est pas tout lui faire. Au contraire, l’aimer, c’est aller vers lui, s’y intéresser, vouloir le connaître, l’écouter, le regarder, lui parler. C’est montrer l’exemple, faire preuve d’Amour sous diverses formes, le lui communiquer et le partager. C’est aussi lui faire comprendre qu’il n’est pas seul dans son cas, éventuellement le conseiller et lui donner des solutions pour l’aider. C’est faire preuve d’empathie, de logique et d’intellect comme on pourrait le faire pour nous dans une telle situation, juste pour son bien. Oui je peux t’aider à aller mieux et si j’y arrive, tant mieux. Par contre, je ne vais pas agir ou changer à ta place. Si je n’ai pas de retour d’Amour de ta part ou que tu refuses ce que j'ai à t'offrir, tant pis pour toi… ce sera pour un autre qui saura l'apprécier à sa juste valeur. Mais peut-être sais-tu comment aider les gens qui ne veulent pas de ton Amour ? Moi non, alors

« Quand les gens ne veulent pas saisir la main tendue, c’est qu’il faut les laisser se casser la gueule. »

J’ai donc appris qu’il ne faut pas avoir peur de s’éloigner de ces gens froids, désagréables voire méchants, les laisser seuls goûter à la noirceur de leur désamour, à l’amertume de leurs regrets et culpabilités, ainsi qu’au manque douloureux de l’Amour qu’ils croyaient acquis. C’est même leur rendre service, et pour nous, c’est se libérer d’eux. On s’y habitue et on n’y pense plus avec le temps, mais il ne faut pas oublier que

« Quand tu donnes l’Amour pour de vrai, tu prends le risque qu’il ne te revienne pas. »

Le don d’Amour ne fait pas souffrir quand tu sais lâcher prise, c’est-à-dire quand tu sais arrêter de le donner. La capacité d’aimer est dans cet équilibre délicat de savoir quand être généreux et quand ne plus l’être. Car savoir donner c’est aussi savoir se respecter et éviter ainsi, le sacrifice de Soi.

« Se respecter, c’est savoir arrêter de donner de son temps et de son Amour à ceux qui n’en veulent pas ou ne savent pas te le rendre. »

C’est donc savoir dire non aux autres et oui à Soi, comme savoir prendre des décisions dans son seul intérêt. C’est avoir le courage de mettre fin à ces relations qui nous privent de nos libertés, celles d’exprimer qui on est et l’Amour à ceux que l’on aime. En effet, il y a des limites à la compassion, ce sont celles qui mettent en péril notre vie par le sacrifice de Soi pour d’autres, les mêmes qui nous piègent dans la dépendance affective et toxique. Seul le lâcher-prise peut mettre un frein à la souffrance ressentie par compassion. Il permet effectivement de ne pas se donner démesurément ou pour rien, de ne pas être dans l’attente de quoi que ce soit vis-à-vis des autres, mais aussi et surtout, de savoir s’en détacher pour garder intactes nos libertés. Il faut bien le dire, cela évite pas mal de déceptions, de désillusions et beaucoup de souffrances.

« Quand les gens ne viennent pas à toi ou que les choses ne se font pas, c’est qu’ils ne t’apporteraient rien de bon. Aie confiance en l’Univers car ce qui t’est destiné te trouvera. »

Il est bien vrai que dans la vie, peu de gens sont capables de t’aimer comme toi tu les aimes, dans la réciprocité de volonté d’aimer, à travers le respect et la confiance que tu te portes. Alors, rien ne sert de forcer les choses ou de les attendre. Elles se font ou ne se font pas, il faut savoir les laisser partir quand elles s’en vont, les accueillir quand elles viennent. Ce n’est pas accepter, de vouloir tout contrôler, de les forcer ou les rejeter.

« Accepter c’est aimer, car si tu refuses ce qui est, il n’y a pas de confiance et si tu le forces, il n’y a pas de respect. »

Ainsi,

« Celui qui s’aime et qui accepte la Vérité de ce qui est, n’a pas peur de ne pas être aimé, ni de perdre ce qu’il ne peut faire sien. »

 

Nous ne pouvons aimer ni changer pour eux, ni faire preuve de volonté et de courage pour résoudre les problèmes ou se sortir de situations délicates à leur place. C’est à eux d’exprimer leurs désirs d’être et d’avoir, à eux de se valoriser et de se respecter suffisamment pour se libérer et rendre concrets leurs rêves et volontés. A eux de comprendre que

« Il faut aimer pour vivre et s’aimer pour vivre sa vie. »

Lâcher prise c’est donc retrouver la liberté d’agir dans son intérêt, dans le but toujours bienveillant de se faire du bien puis d’en faire autour de soi. Cela nécessite d’être en paix et en Amour avec ce que nous sommes vraiment, d’accepter notre Vérité et avoir le courage de la sincérité envers Soi. C’est récupérer l‘instant présent, se dépouiller de son passé, c’est-à-dire savoir se pardonner d’avoir été, et s’autoriser à se tourner vers ce que l’on veut être et devenir.

« Se dépouiller de ce qui a été et de ce que l’on a été par le pardon, est l’étape initiale, indispensable et extrêmement libératrice de tout changement. »

C’est accepter ses ressentis, mêmes les plus douloureux, les transformer en volontés, en optimisme, en art… pour continuer son chemin, tout seul mais en s’aimant. C’est accepter l’Amour venant de Soi, que l’on ressent pour tout ce qui nous plaît, puis l’exprimer sous toutes les formes possibles, en vue de le vivre et de le faire sien. C’est retrouver du temps pour Soi, pour se faire plaisir, s’accorder sans honte les douceurs et les bienfaits de la vie, exprimer son potentiel créatif, réaliser ses rêves, donner du sens et des objectifs à son existence.

« S’aimer c’est se donner le temps et la liberté de faire connaissance avec Soi, puis de ressentir et d’exprimer l’Amour que nous sommes. »

C’est vouloir se connaître par soi-même et non plus à travers ce que pensent les autres de nous, c’est les laisser penser et exprimer ce qu’ils veulent, sans en être affecté. Se libérer de leurs avis, c’est se libérer de leur vie et du contrôle qu’ils exercent sur la nôtre.

« Décider que l’avis / la vie des autres ne t’affecte plus, c’est être libre de tes choix et atteindre ton propre bonheur. »

Ainsi, lâcher prise, c’est récupérer le pouvoir sur sa vie, en devenir le maître, en étant libre d’être et d’aimer selon ses volontés et ses envies. C’est aussi libérer les autres de notre emprise sur eux, en les laissant se débrouiller seuls, en les aidant à développer leur autonomie et leurs potentiels. C’est leur permettre de se voir eux-mêmes, de s’épanouir dans leurs savoir-être et savoir-faire, de s’estimer et de se faire confiance, c’est-à-dire les laisser libres de s’aimer.

 

Peut-être faut-il juste savoir profiter de l'amour de l'autre tant qu’il est exprimé, au lieu d’essayer de le forcer s’il ne l’est pas, de le faire durer par sa seule volonté s'il ne l'est plus, ou de s’y accrocher démesurément au risque de perdre son propre Amour. Oui, le lâcher-prise est force d’acceptation, source de libération, liée directement à la capacité d’aimer. Il est l’allié de l’Amour de Soi, en le rendant fort et pérenne.

« Accepter que tu ne sois plus, pour me tourner vers demain avec Amour et optimisme, est ma force de vivre. »

Lâcher prise, c’est saisir l’instant et pouvoir en profiter dans l’authenticité de notre Vérité. C’est atteindre la paix intérieure en ayant pleinement conscience de Soi. C’est avoir bonne conscience par l’acceptation de ce qui est, et d’avoir fait de son mieux, en toute bienveillance pour l’autre. C’est ne rien attendre de lui, ne rien forcer et surtout, avoir agi en bien pour ne rien regretter. C’est se donner le temps de renaître, de faire peau neuve, de clore un chapitre pour tourner la page, ou carrément changer de livre. C’est continuer à espérer et rêver, croire en l’Amour et en la Vie qui sont en nous. C’est pouvoir exprimer librement nos belles valeurs, dans le but de faire le bien autour de Soi, en montrant l’exemple et en faisant confiance aux autres pour qu’ils gagnent eux-mêmes en pouvoir d’aimer. Oui, à l’évidence, l’Amour appelle l’Amour.

 

14 février 2021

« Nous devons exprimer l’Amour pour vivre, et vivre pour ressentir pleinement l’Amour. L’un ne se fait jamais sans l’autre. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations de Jungmin Jin / Dospi

 

Lire la suite

J'aime la vie - Haïku Mel - 14/02/2021

14 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Haïku Mel, #J'aime toi

 

Ne perds pas espoir

Quelqu’un fera de ses bras

Ton plus doux foyer

 

Pour me retrouver

Dans l’Amour de qui tu es

 Tu dois te trouver

 

La Vie et l’Amour

Dans son esprit seulement

L’être malheureux

 

***

 

Que sera demain

Que tu sois présent ou pas

Pourquoi y penser

 

Finies déceptions

Envie de penser à moi

Pour m’aimer plus fort

 

Mais pourquoi attendre

Que tu veuilles bien de moi

Peut-être jamais

 

Chagrins oubliés

Compte sur toi Crois en toi

Tu t’aimes et c’est tout

 

***

 

 

***

 

Vouloir qu’il me tombe un Ange

Touchée en plein cœur

Juste pour voir à mon tour

Le bien que ça fait

Être frappée par l’Amour

 

***

 

 

***

 

Apprécier le temps

Vivre d’Amour en conscience

Savourer l’instant

 

Par-delà les cieux

Bien plus loin que l’invisible

Sais-tu que je t’aime

 

Ne pas me vouloir

C’est ne pas vouloir aimer

Seulement souffrir

 

Oublier le mal

Quand le présent se fait vie

Libérant le bien

 

***

 

D’aimer et de vivre

La volonté le courage

La liberté d’être

 

Laisse-moi rêver

J’aime ressentir ton cœur

Frissons de bonheur

 

Accepter Agir

Ne pas se laisser abattre

Refuser Souffrir

 

***

 

« Toute personne aimée doit être chérie, pour lui donner l’envie de rester dans ta vie. »

 

Février 2021

Mel

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de @银色骐骥/绘

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime moi - 07/02/2021

10 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime moi, #J'aime toi

 

« Je suis peut-être trop, mais c’est ce trop qui me définit. Et si tu ne l’apprécies pas, c’est que tu es trop peu pour moi. »

Trop sensible, trop gentille… Oui je suis peut-être trop, mais si je le suis, c’est dans l’Amour. Et cela ne me dérange pas de l’être, bien au contraire. Je m’aime, j’ai ma vie et mes libertés, d’être qui je veux être, d’aimer qui je veux aimer. Je profite de tout cela dans l’instant, je m’accapare du présent pour exprimer pleinement qui je suis, et m’accomplir en toute quiétude. Chaque jour qui se lève est un bonheur à vivre que je partage avec ceux qui tiennent à moi et me le font savoir, ceux qui sont présents même quand je ne les sollicite pas, ou que je ne vais pas bien. Ceux qui m’aiment comme je les aime.

« Les gens pour qui tu comptes vraiment, pour qui tu es important/e savent être présent pour toi d’une façon ou d’une autre. Ils te font exister dans leur vie. »

 

Ceux qui ne sont pas dans l’amour, même si tu les aimes, même s’ils sont de ta famille, s’éloignent de toi en te rejetant ou en n’étant pas là pour toi. Et c’est mieux ainsi, car si tu les forçais à être ton présent ou si tu étais dans l’attente de leur amour, tu souffrirais du fait qu’ils ne s’aiment pas eux-mêmes, c’est-à-dire de leur aphilie. Tu souffrirais avec eux de leurs comportements toxiques et malsains pour se faire du mal, de leur limites et impossibilités qu’ils s’imposent pour ne pas se faire libre et maître de leur vie, mais notamment, de leurs impuissances et incapacités à aimer ce que tu es. Ils pourraient te faire du mal intentionnellement en te dévalorisant ou en trahissant ta confiance, et en arriver même à prendre ta vie si tu persistais à les aimer alors qu’eux-mêmes en sont incapables. Quoi qu’il en soit, sois fort/e de t’aimer et surtout

« Ne t’adapte jamais à ce(lui) qui te fait mal. »

 

Nous n’avons pas à aimer les gens à leur place, ni à attendre ou forcer leur présence. Ils sont libres d’être et d’aimer qui ils veulent. Respecter leurs libertés, c’est les aimer. Et il est bien normal qu’ils te traitent de la même façon si tu comptes vraiment pour eux.

« L’Amour ne s’épanouit qu’en toute réciprocité, dans la volonté d’aimer l’autre autant que l’on s’aime. Il n’y a rien à espérer si la personne que tu aimes n’est pas prête ou en capacité de t’aimer comme toi tu l’es… »

Par contre, nous avons à nous aimer nous-mêmes et à nous faire priorité pour ressentir et exprimer ce que nous sommes. Car c’est seulement ainsi, en libérant l’Amour qui nous définit, que nous devenons l’architecte de notre bonheur et de notre vie. Rien n’arrive par hasard. Les gens vont et viennent, s’ils ne veulent pas rester dans ta vie et s’ils ne veulent pas de ta confiance, il faut accepter cela.

« Après tout, si tu arrives à te passer de moi, c’est que je peux moi aussi, me passer de toi. »

En effet, ils sont responsables de qui ils sont, de ce qu’ils veulent et de ce qu’ils décident. Il n’y a rien de bon à essayer de forcer leurs avis, de t’imposer dans leur vie, ou de les faire changer selon tes envies. Oui, il est des forces qui nous dépassent, lutter contre elles en s’y opposant ou en repoussant ce qui doit être, ne sera que douloureux.

« Ce qui est, soit tu l'acceptes soit tu y résistes. L'acceptation libère l'Amour, la résistance t'enfonce dans la souffrance. »

 

L’Amour que je libère, s’exerce par-delà la distance et l’indifférence. Le rejet et l’abandon n’empêchent pas un amour authentique. Certains peuvent bien me refuser le leur ou m’exclure de leur vie, cela n’y change rien. L’Amour que j’éprouve se fait présent et le sera tant que je l’exprimerai. Oui car s’aimer est un pouvoir, celui de faire le bien à ceux que l’on veut aimer. Rien ne peut l’altérer, le diminuer, le contraindre, si ce n’est moi-même par ma simple volonté. Il est immuable, puissant et inconditionnel. Les autres ne peuvent s’opposer à ton pouvoir d’aimer. Ceux qui tentent de s’y confronter, finissent par l’éviter et le fuir, bien conscients au final, de ne pas être à la hauteur pour accueillir un tel Amour dans leur vie. Ils ne sont que violence, fuite ou résignation, les trois faiblesses ou lâchetés, caractéristiques des aphiles. Oui, je suis peut-être trop dans l’Amour, mais eux, sont trop dans la souffrance. Et je n’aime pas les personnes qui se retiennent d’aimer, elles ne savent que souffrir. Elles sont tellement à l’opposé de ce que je suis…

« J’aime ce que tu ne veux pas être, c’est-à-dire quelqu’un de bien. J’aime donc ce que tu n’es pas. »

 

« Toute personne mérite le respect. Toute mise à nu émotionnelle mérite considération. »

Quand on exprime son Amour, on s’expose, on se met à nu émotionnellement parlant. On s’affiche dans toute la vulnérabilité et l’authenticité de son Être, en faisant preuve de courage. On prend le risque d’être déçu et même blessé. En effet, on peut se faire des illusions sur des gens que l’on pensait aimables et dignes de confiance. Mais cela ne dure que le temps de constater l’absence de réciprocité d’Amour et de belles valeurs. Le temps de les connaître un peu plus, de les voir se comporter et les entendre parler des autres. Tu sais alors qui ils font gagner, du cœur ou de l’ego, dans leur petite guerre intérieure, et s’ils agissent par peur ou par amour. Généralement, on ne me déçoit pas deux fois. Et pour cause, la confiance est un don d’Amour. Il faut savoir que

« On ne peut donner son Amour à tout le monde, car même ceux que l’on voudrait chérir sont capables de nous faire mal. »

Et aussi

« Il est fortement décevant et lassant de se donner à qui ne sait que recevoir. »

C’est là que tu comprends qu’il y a des gens qui méritent ton Amour, ta gentillesse et ta générosité, et d’autres non. Il y a des bonnes et des mauvaises personnes, mais toutes pourront t’enseigner quelque chose pour te faire avancer vers qui tu dois être. Ce n’est pas très grave au fond, car cela prouve que l’on a des rêves et que l’on a aimé. Et puis, pour tout échec, pour toute souffrance,

« On ne peut apprendre à se relever si on n’accepte pas de tomber. »

 

Pour moi, la vie ne prend de sens que dans l’Amour. Même si cela ne dure pas, je prends ce qui est bon dans l’instant sans me soucier de ce qui a été, ni de ce qui sera. La vie est bien trop courte, bien trop fragile, pour ne pas croquer ce qui se présente à toi avec Amour.

« L’Amour, il y en a tellement qui le répriment ou qui te le refusent, que quand tu tombes sur quelqu’un qui en a pour toi, tu prends. »

Il arrive que l’amour ne soit plus exprimé dans la relation. Il se peut que l’on ne ressente plus l’amour de l’autre ou que l’on en éprouve pour quelqu’un d’autre. Sans la volonté réciproque d’aimer l’autre autant que soi, la relation n’a plus lieu d’être. Pour être solide, pérenne et durable, la relation a besoin de l’authenticité des deux partenaires. Il faut savoir que la faire durer malgré tout, en ignorant ou en réprimant la Vérité de ce qui est, n’apportera que souffrance supplémentaire. En ce cas, il ne faut pas avoir peur d’y mettre fin pour se trouver Soi, c’est-à-dire récupérer ses libertés d’être et d’aimer.

« Les séparations et les ruptures sont parfois douloureuses mais sont nécessaires à toute rencontre avec Soi. »

Il est inutile de s’opposer à ce qui doit être, de se bloquer dans une situation qui ne nous rend pas ou plus heureux. Pourtant, nombreux sont ceux qui tolèrent cette souffrance par peur de ne plus être aimé. Certains se soumettent et sacrifient qui ils sont pour rester avec l’autre ; pour faire cela, ils taisent leurs vrais sentiments. Ils sont prêts à s’interdire d’aimer et donc de vivre, juste pour éviter la séparation, puis la solitude et enfin, l’Amour de Soi.

« Ne pas se permettre d’aimer qui on est et qui on veut, c’est ne pas vouloir vivre ou aimer souffrir ou les deux… »

La vie, on est là pour la vivre et non seulement la rêver dans son esprit. Nous ne sommes pas là pour contenter les autres en se sacrifiant et en restant piégé dans une existence malheureuse. Il ne faut pas avoir peur de changer, de quitter ce qui ne nous convient plus. Il faut toujours se libérer de toute contrainte qui nous empêche d’être qui on veut être, et d’aimer qui on veut aimer. Oui car il est bien vrai que

« Le plus malheureux et le plus souffrant est celui qui (se) refuse l’Amour de ce qu'il est. »

Vouloir être aimé sans s’aimer est source des pires souffrances de ce monde. Si on veut vivre et ne plus souffrir, il faut donc travailler sur sa peur d’aimer, l’identifier et l’accepter, afin de satisfaire ce besoin d’Amour de qui on est, par soi-même. Car ce n’est qu’ainsi, en sachant libérer l’Amour de Soi, que l’on saura le reconnaître et l’aimer aussi chez l’autre. Oui, c’est en s’aimant que l’on sait aimer et vivre. Alors après toute déception, désillusion, souffrance, après tout rejet et abandon, dis-toi bien que

« L’essentiel est d’avoir aimé et de continuer à s’aimer. »

Ce que tu as perdu, ce que tu ressens, même si c’est douloureux au début, est nécessaire pour te retrouver et t’aimer plus fort, pour connaître ce que tu veux et ce que tu ne veux plus. Il y a tellement de choses bien meilleures que la compagnie de quelqu’un qui ne t’aime pas. Oui, tout petit plaisir du quotidien, même solitaire, vaut bien mieux que la présence d’un aphile à tes côtés. Il te ferait oublier qui tu es et ce qui fait la beauté de la vie, puis ce qui fait que tu te sens vivant et heureux de l’être.

 

Tu es l’unique personne en qui tu peux avoir une confiance absolue, sur laquelle tu peux vraiment compter, et qui ne te décevra jamais. La seule qui peut te connaître avec autant de véracité et d’authenticité, dans tes forces comme dans tes faiblesses. La plus avisée et la plus prompte à agir avec courage pour te contenter, avec panache pour t’accomplir, comme personne d’autre ne le fera pour toi de toute ta vie. Alors

« Respecte-toi, crois en toi et aime-toi. Tu seras respectable, confiant/e et digne d’être aimé/e. »

Visualise ton propre chemin, éclaire-le de ta lumière, avance seul/e dans l’Amour que tu te portes et exprime-le pour faire ton bonheur. Il n’y a que comme cela que tu pourras aimer et que tu pourras savoir ce qu’est être aimé en toute réciprocité et authenticité.

« Ce n’est pas égoïste de se rendre heureux, car faire son bonheur en s’aimant, c’est avoir la possibilité de faire celui des autres en sachant les aimer. »

7 février 2021

« Celui qui ne veut pas connaître l’Amour, ne le connaîtra pas. »  - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimemoi

 

Illustrations de Yuumei

Lire la suite

J'aime la vie - Je n'aime pas - 31/01/2021 - L'Amour de Soi retrouvé

5 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi, #Rêverie Mel

 

« L’Amour exprimé se fait Vie. »

Les aphiles sont caractérisés par l’absence d’amour et donc de vie. Sans Amour, il n’y a pas de volonté de faire du bien à soi et à l’autre, il n’y a que la peur de ne pas être aimé. Malheureusement, ils rejettent ou abandonnent ce qui est bon pour eux. Ils souffrent de ne pas s’aimer en s’imposant une existence dénuée d’Amour.

« Les gens en souffrance se donnent des raisons de l’être. En refusant dans leur vie ce(ux) qu’ils aiment, ils s’empêchent de vivre. »

Ils ne sont que lâcheté et faiblesse, ils manquent de courage, ne serait-ce que pour communiquer, incapable de s’exprimer et encore moins de libérer ce qu’ils ressentent. Cette incapacité vient d’une part, du fait qu’ils ne se l’autorisent pas et d’autre part, parce qu’ils rejettent et renoncent à tout ce qui est beau et bon en eux. Alors ils se forcent à être ce qu’ils ne sont pas, à endosser le rôle d’une personne forte qui ne connaît pas la sensibilité ni la vulnérabilité à l’être. Pourtant

« Continuer à vouloir souffrir pour paraître fort, c’est ne pas accepter être vulnérable, mais c'est le devenir encore plus. »

Ils veulent passer pour de gros durs à qui tout réussi. Ils se cachent derrière différents masques en fonction des personnes qu’ils côtoient. Ils se piègent eux-mêmes et se perdent dans les mensonges qu’ils s’imposent, dans la négativité de leur monde d’illusions. Un monde faux et bien laid, un monde-prison, où il n’y a ni sincérité ni authenticité, où le temps se fait mort, perdu à jamais car il n’est ni présent ni vérité. Oui, être faux est franchement épuisant car c’est perdre son temps de vie à faire semblant d’être ce que l’on n’est pas.

« Le temps d’aimer se fait présent et vie, le temps passé à refuser ce qui est, se fait souffrance et se perd à jamais. »

Pour se sortir de là, ce n’est pas seulement de la volonté et du courage qu’il faut, c’est aussi un minimum de jugeote. C’est être assez aguerri et avisé pour se relever des déceptions et désillusions, mais aussi pour savoir se donner et être aimable envers les personnes qui méritent cette bienveillance et cette gentillesse. C’est être expérimenté et fort de ses souffrances dépassées, pour ne pas tomber à nouveau dans les relations de dépendance affective et de sacrifice de sa personne. C’est avoir suffisamment de raisonnement pour se faire meilleur par la résilience et devenir plus sage. Se faire moins dupe et moins naïf, plus instinctif et plus intuitif, face aux situations douloureuses qui se renouvellent, appelées par nos peurs et craintes. C’est réfléchir sur ce que l’on veut et ne veut plus pour se connaître et vouloir arrêter enfin d’en souffrir. Se faire plus calme et plus responsable, c’est se pardonner en acceptant d’avoir été, et en voulant devenir meilleur.

« La prise de conscience de ses propres souffrances et peurs doit être accompagnée d’intellect, de responsabilité et de maturité. »

On ne peut devenir maître de soi en demeurant idiot, en n’apprenant pas de ses erreurs, en restant bloqué dans son passé et défini par ce que pensent les autres. Cela sous-entend de changer en s’améliorant, d’évoluer vers une meilleure version de soi. Malheureusement, la plupart vivent dans la crainte que l’on dise du mal sur eux et ne se rendent pas compte qu’ils l’entretiennent en y pensant sans relâche, et en ayant déjà par eux-mêmes, une image bien dégradante du point de vue de leur amour-propre.

« Contre la bêtise et l’ignorance des autres, on ne peut rien. Mais contre les nôtres, une prise de conscience et la volonté de changer suffisent, enfin, généralement… »

On ne peut se faire libre sans un minimum de raisonnement et d’intelligence. La réflexion sur ce qui est et sur ce que l’on ressent, en bien comme en mal, nous rend plus matures et plus responsables. Cela nous mène à prendre conscience et à accepter ce qui est et ce que l’on est, et développe ainsi la confiance et l’estime de soi.

« Il y en a qui se disent intelligents alors qu'ils ne se connaissent pas et n'essaient même pas de se comprendre. »

 

Ils n’ont pas le cœur ouvert à l’Amour car ils ne sont que souffrances et peur de ne pas être aimés. Ils n’ont même pas la volonté de se le donner, ils le cherchent en dehors d’eux ou repoussent celui qui vient, s’y opposent franchement ou nient carrément le ressentir. Ils l’abandonnent ou le martyrisent, de la même façon qu’ils se délaissent et se rejettent. Ils ne veulent que souffrir de ne pas s’aimer. Oui, ils en sont bêtes et égoïstes. Pourtant,

« La peur d’aimer est celle de ne pas l’être et elle est effective tant que tu ne te donnes pas cet Amour. »

Ils ne veulent pas changer pour devenir meilleur par l’Amour, c’est-à-dire être de bonnes personnes tournées vers le bien. Ils ne veulent pas croire en eux et en leur capacité à s’aimer. Ils se sentent finis, vieux, périmés, anéantis par les regrets et les remords, rongés certainement aussi par le manque et la nostalgie, peut-être même la jalousie. Sur leurs vieux jours, que leur restera-t-il de beau, auront-ils vécu leurs rêves ? Auront-ils fait le bien autour d’eux ? A qui manqueront-ils ? Auront-ils ce sentiment de plénitude et de sérénité d’une vie accomplie, du bien-être atteint avec l’authenticité de ce qu’ils sont, dans leurs pleins potentiels de vie et d’amour ?

« Si tu ne te vois pas réussir, il n’y a aucune raison que tu y parviennes. C’est toute l’importance de croire en Soi. »

Ils ne sont pas prêts à accepter de vivre, à accueillir les choses comme elles viennent, à lâcher prise sur ce qu’ils ne peuvent contrôler. Ils s’épuisent même à s’y opposer et perdent beaucoup en santé physique et mentale. Je suppose que certains se pensent complètement fous, car le bien et le mal s’affrontent en eux. C’est la bataille de l’ego blessé qui cherche à tout contrôler et du cœur qui veut lâcher prise et libérer l’Amour. Cette dualité, nous l’avons chacun en nous. Mais c’est nous qui décidons qui nous cautionnons et qui nous faisons gagner. Agir par peur ou par Amour ? Ils ne se permettent pas de libérer l’amour parce qu’ils ont très peur. Et ils préfèrent rejeter ou nier en bloc leurs peurs, que d’avoir à les identifier et devoir s’y confronter une bonne fois pour toutes. Elles les maintiennent alors dans la souffrance passée, les privent de leur présent en supprimant leurs libertés et leur santé.

« Le temps en l’absence d’Amour, n’est que souffrance et abandon, prémices de mort. »

Ils n’arrivent pas à se débarrasser de leurs croyances et préjugés débiles entretenus pas d’autres aphiles en mal-être, ce qui les soumet à leurs avis et jugements et les entraîne à les craindre davantage. Seulement, tant qu’ils ne sont pas prêts à s’aimer, ils ne feront que souffrir. Oui car s’aimer c’est se libérer de ses peurs et des comportements égocentriques malsains qui y sont liés. C’est s’affranchir de ses propres limites et insécurités pour agir dans son intérêt en se faisant priorité et exclusivité. C’est exprimer son authenticité, dans ce que l’on a de plus beau venant du cœur, de l’esprit et du corps : pensées, Amour, tendresse. Mais parfois je me dis qu’ils doivent aimer souffrir, pour moi, c’est bien la seule explication. Il doit être plus simple pour eux de rejeter, s’opposer, délaisser ce qui est vie et amour, pour en retirer de la souffrance, plutôt que d’aimer pour en retirer du plaisir. Ils ne sont pas prêts à vivre mais en attendant, leur temps de vie se consume tout doucement. Ils passent donc à côté de la vie car ils ne peuvent l’apprécier sans l’Amour de Soi retrouvé. Un jour peut-être se diront-ils

« La vie est trop courte pour se passer de ce(ux) que l’on aime. »

Oui, le temps perdu à ne pas s’aimer et à repousser ce qui est, est perdu à jamais, c’est du temps sans amour et sans vie, c’est du temps mort. Et à l’inverse

« L’Amour exprimé se fait présent et ne peut être perdu tant qu’il le reste. »

 

Leur incapacité à communiquer, les conduit à penser et parler à la place de l’autre. Spécialistes du « J’ai pensé que tu… », ils se font les questions et les réponses tout seuls. Ils ont cette lâcheté de penser et décider à ta place au lieu de te consacrer un peu de temps pour te le demander tout simplement. Ils expriment tout haut les regrets liés à tes refus et rejets inventés de toute pièce. Aller vers l’autre pour lui parler nécessite effectivement du courage. C’est ressentir suffisamment d’Amour, pour être capable de se détourner de ses peurs pour ne plus se faire du mal, et de se tourner vers lui pour lui faire du bien. C’est lui donner de son attention et de son temps pour le voir, le connaître, l’approfondir et partager l’instant. C’est le faire exister dans sa vie donc l’aimer.  

« La communication se fait Amour quand il s’agit d’apporter à l’autre, son attention (amour) et son temps (vie), dans le but de lui faire du bien. »

Les gens qui sont tournés vers l’amour et les plaisirs d’aimer, sont altruistes, soucieux de faire le bien autour d’eux, c’est-à-dire de rendre les autres heureux, à travers le partage et les réjouissances, l’empathie et la compassion. Ils sont en capacité de donner aux autres l’Amour qu’ils se portent. Oui,

« Celui qui veut se faire du bien/mal, en fait à ceux qu’il aime. »

A l’inverse, les aphiles ressentent toute la panoplie des émotions négatives. Incapables de maîtriser le courant du feu noir qui s’empare d’eux, qui les envahit totalement et les submerge, ils font alors du mal aux autres pour s’en faire, surtout à ceux qu’ils aiment ou qui ne veulent que leur bien. Ils sont en colère contre eux. En colère d’être si lâches, si impuissants, si vulnérables, même s’ils ne veulent pas le reconnaître. D’être inaptes à ressentir et à exprimer ce qui les définit. Frustrés de ne pas savoir s’accorder ce qui est bon, de ne pas savoir aimer ce qu’ils sont, ce qu’ils ont, de ne pas savoir en prendre soin et le faire durer. Égoïstes et jaloux de le voir chez les autres. Déçus d’eux-mêmes, de leur incapacité à accepter l’Amour qui s’offre à eux et de leur absence de courage à le faire leur. Dégoûtés d’avoir trop attendu pour agir, persuadés ensuite que c’est trop tard. Ils laissent filer de belles opportunités, à attendre puis regretter, sans se remettre en question ni se sortir de l’inaction. A l’évidence,

« Les gens qui pensent que c’est trop tard, aiment souffrir. »

Ils sont dépassés par la peur de perdre ce qui leur est cher, inconscients de l’avoir déjà gâché et blessé, ou alors bien conscients de cette autodestruction. Ils ne s’en doutent certainement pas mais les peurs, c’est comme les rêves et les vœux, plus tu y crois et plus il y a de chance qu’ils se réalisent.

« Si tu as peur d’avoir perdu quelqu’un dans ta vie, c’est que c’est le cas. En fait, sois rassuré/e, toutes tes peurs deviendront réalité parce que tu crois fortement en elles. »

Quand vient la prise de conscience, ils sont dévorés par les regrets, les remords et la culpabilité, la tristesse et le manque de l’amour éprouvé, qu’ils ont rejeté puis abandonné. Noyés dans le chagrin et la mélancolie liée aux souvenirs d’un bonheur révolu, dont ils n’ont pas su estimer la valeur ni l’importance de le chérir pour le rendre pérenne et solide. Certains de l’avoir perdu à tout jamais, alors qu’ils n’ont fait aucun effort pour le faire entrer dans leur vie, lui faire du bien, ni eu le courage de le faire leur. Aveugles au fait qu’il ne tient qu’à eux de retrouver ce bonheur en libérant et exprimant l’Amour qu’ils ressentent et qu’ils ont en eux.

« Ceux qui se disent qu’ils ont tout perdu, ne voient pas qu’il suffit qu’ils s’aiment pour tout retrouver. »

Et comme l’Amour exprimé se fait présent et vie, ils perdent donc leur temps de vie en restant dans les souffrances passées.

 

***

L’Amour de Soi retrouvé

 

Sous le coup de son ego blessé et de sa colère,

Avec hargne, il jette à l'eau son caillou porte-bonheur.

Tout au fond, jusqu’à ne plus le voir, il le regarde tomber dans la douleur.

Là, englouti par les eaux sombres, il pense avoir enseveli son chagrin.

 

Ne plus s’aimer, c’est se rejeter et ne pas se pardonner.

En prendre conscience c’est réaliser être le caillou jeté et abandonné.

Guérir c’est vouloir refaire surface, quitter les abysses du faux moi,

Vivre en exprimant à nouveau l’Amour de Soi.

 

Il brave les ténèbres et la peur de ce que sera demain,

Il plonge se chercher avec le courage du sauveur.

Conscient d’être responsable de sa douleur et de son malheur,

Pour retrouver sa Vie, son Amour et sa Lumière.

***

 

« La Vie est pour ceux qui ont le courage d’exprimer leur Amour. »

Souffrir est la conséquence à ne pas vouloir s’aimer, voire à s’y opposer franchement en se rejetant.

« Que peut-on espérer de ces personnes qui font leurs choix de vie pour (faire) souffrir et non aimer ? »

A l’évidence, à part aimer souffrir comme elles, il n’y a rien d’autre à faire que de s’en éloigner ou de les laisser partir de ta vie. Elles ont beaucoup de colère et de haine envers elles, ce qui les mène à la souffrance de ne pas savoir aimer ni pardonner, renouvelée en boucles infernales et incessantes. Une douleur auto-entretenue par l’absence flagrante de volonté d’aimer en se faisant confiance, de remise en question et de bon sens pour ne plus faire les mêmes erreurs par la prise de conscience et l’intellect.

« L’aphile peut être très endurant à la souffrance. Il préfèrera tendre l’autre joue plutôt que de se remettre en question en faisant preuve d’intellect et de maturité. »

De cette absence d’amour pour améliorer les choses, pour vivre de ce que l’on est dans ses potentiels de vie et d’Amour, en vue de faire son bonheur et le bien en partant de Soi.

Ceux qui sont dans la souffrance savent qu’il existe bien des façons de souffrir et de se sentir mourant, peuvent-ils imaginer qu’à l’opposé, il y a bien des façons d’aimer, qui apportent des plaisirs, des joies et un bonheur à vivre qu’ils ne connaîtront certainement jamais ?

31 janvier 2021

« Que vaut l’amour ressenti s’il n’est pas exprimé ? Il ne vaut rien du tout, mais le réprimer te coûtera la vie. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de Valentina Remenar

 

Lire la suite

J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021

26 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi

 

« Tu es soit dans la peur, soit dans l’Amour, donc si tu veux aimer, tu ne dois plus avoir peur. »

Les aphiles sont des personnes incapables de s’aimer et donc d’aimer, car elles sont dans la peur et non dans l’amour. Pour autant, la plupart n’aiment pas ce qui leur arrive et elles en souffrent. En effet, elles font ce qu’elles peuvent pour éviter cette souffrance et c’est justement ce qui fait qu’elles la renouvellent dans leur réalité. Mais elles ne font rien non plus pour s’en sortir, et parfois même, elles s’enfoncent davantage dans leurs malheurs, en sabotant par elles-mêmes, leur chance de succès.

« L’Univers nous renvoie toujours à ce que nous sommes et ce que nous exprimons, que ce soit amour ou souffrance. »

 

Les souffrances sont propres à chacun, personne ne peut les comprendre ni te comprendre dans les tiennes. Ce sont tes démons, ou si tu veux, la part sombre de toi. Elles sont la matérialisation de tes peurs. Elles te sont personnelles dans le sens où elles sont arrivées à toi et où tu y as réagi, à ta façon. Certaines viennent de très loin, du temps de ton enfance, de situations douloureuses et traumatisantes, de besoins de vie et d’amour non satisfaits, notamment par le(s) parent(s). D’autres sont plus récentes dans ta vie d’adulte, fondées sur les échecs subis, les erreurs commises, de toutes sortes et dans tous les domaines. C’est ton ego blessé et la peur d’en souffrir à nouveau, qui forgent tes croyances et l’image que tu as de toi, avec les limites, blocages, complications et impossibilités qui y sont liées. Et c’est parce que personne ne peut te comprendre dans tes souffrances et dans tes raisons, que tu es le seul à pouvoir le faire pour les dépasser, comme tu as été le seul à les générer. Oui,

« La guérison par l’Amour de Soi, doit émaner du plus profond de notre Être, et commence par la volonté de ne plus souffrir de nos peurs. »

 

Les gens aphiles érigent tout seuls les murs de leurs prisons. Par le refus de l’amour dans leur vie, ils sont en incapacité d’aimer, certains mêmes ne veulent pas aimer, ni être aimés. Ils s’empêchent de satisfaire par eux-mêmes leurs volontés et besoins de Vie et d’Amour. Pour cela, ils ne se rendent pas libres de les exprimer. Il y a deux manières de supprimer ses libertés à exprimer sa Vérité et à être authentique, c’est-à-dire à être et aimer qui tu veux.

« Tu as deux façons de supprimer ta liberté à exprimer tes volontés. Soit tu les sacrifies pour satisfaire celles des autres, soit tu ne t’accordes pas le temps d’exprimer les tiennes. »

Oui, ce sont des prisonniers des autres et du temps… De fait, ils se laissent définir par les évènements et par l’avis des autres. Ils s’imaginent beaucoup de choses qui ne sont pas, ils s’illusionnent. Ils ne veulent pas ouvrir les yeux sur leur souffrance, préférant la tolérer, plutôt que d’affronter ce qui la génère. Ils ne prennent pas le temps de voir puis d’apprécier la Vérité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Pourtant,

« Tu ne vis pas tant que tu n’acceptes pas la réalité et la Vérité de ce qui est, toi compris. »

Ils s’identifient à ce qui leur arrive, à ce que les gens pensent d’eux et surtout, à ce qu’ils veulent d’eux. Ils créent des relations de dépendance, en répondant aux besoins et volontés des autres, tout en sacrifiant les leurs ; sacrifice accentué par le manque de temps à pouvoir les exprimer par eux-mêmes. Dès lors, ils se placent dans l’attente d’un retour de leur part. Et seront forcément déçus et tristes, de constater l’absence de réciprocité de volonté d’aimer. Ils goûteront donc aux déceptions et frustrations, dans la douleur des blessures de rejet et d’abandon des autres. Oui, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. En conséquence, on ne pourra s’accomplir qu’en réalisant ses propres objectifs.

C’est ainsi qu’ils se rendent prisonniers, en donnant leur temps de vie et d’amour. Ce temps qu’ils devraient consacrer à s’aimer, c’est-à-dire se contenter par eux-mêmes. Ils perdent la vue et la vie en s’opposant et en refusant la vérité de ce qui est et de ce qu’ils sont.

« C’est souvent de son fait que l’on souffre, et ceux qui n’acceptent pas cette vérité, ne sont malheureusement pas prêts à ne plus en souffrir. »

Le fait qu’ils en souffrent, appelle ces situations à se renouveler, et les amène aussi à les partager puis les transmettre à leur entourage, en créant ou perpétuant les boucles de souffrances générationnelles. A son extrême, la peur d’aimer mène à l’autodestruction, c’est-à-dire saboter ses chances de réussite, s’empêcher d’éprouver ce qui est bon, se faire mal en perdant son temps en mauvaise compagnie, ou encore, en faire à ceux qui nous veulent du bien.

« Quelqu’un qui prend plaisir à te voir souffrir ou n’a aucune compassion pour toi, n’est pas dans l’Amour. »

C’est être incapable d’aimer pour faire son bonheur donc celui des autres, ou pire encore, gâcher le leur, en essayant de briser leur amour pour eux, par le manque de respect ou le refus de leur confiance. Tout cela en conscience ou dans l’inconscience de faire du mal, mais quoi qu’il en soit, cela revient au même, car c’est maudire et non bénir son entourage.

« Les aphiles s’imposent de vivre avec le manque de ce(ux) qu’ils aiment. »

Ils s’imposent des situations qui les privent de leur liberté d’être et d’aimer, comme devoir se passer de ce(ux) qu’ils aiment, et souffrir en conséquence du manque et de la jalousie qui en découlent. Évidemment, ce n’est pas la souffrance qui manque, mais bien l’amour que l’autre nous a fait éprouver en sa présence. Cet amour qui nous manque est également présent en nous. Il faut se l’accorder c’est-à-dire se permettre de le trouver en nous dans un premier temps, pour savoir le recevoir et le donner à l’autre dans un second temps. Oui, retrouver l’Amour de Soi, c’est retrouver la capacité d’aimer.

« Se permettre d’aimer, c’est s’accorder ce qui est bon et en retirer le plaisir de le faire sien. »

Tant qu’on se le refuse, il n’y a pas de possibilité de le vivre avec l’autre. Il n’y aura alors que souffrance à partager, en croyant aimer. Malheureusement, il faudra réaliser tôt ou tard que bien et mal ne coexistent pas, c’est l’un ou l’autre, tu aimes ou tu souffres. Et oui, tu peux te persuader du contraire si tu veux, mais

« Les opposés ne peuvent coexister car il n’y a de partage qu’en toute réciprocité. »

Les gens qui sont dans la peur, confondent amour et souffrance. Ils te disent peut-être tous les jours qu’ils t’aiment, mais ce Je t’aime n’a aucune valeur s’il n’est pas accompagné de comportements affables et aimables en vue de te faire du bien. Ils ne savent pas exprimer ce qu’ils ressentent pour toi, souvent parce qu’ils n’en ont pas connaissance eux-mêmes ou n’éprouvent tout simplement rien. Ils ne t’estiment pas et ne voient pas la chance qu’ils ont de t’avoir dans leur vie. Ils ne veulent pas être aimés, ils rejettent ton Amour car ils se le refusent.

« Les aphiles t’imposent de te passer d’eux ou de souffrir avec eux. Ils ne te font aucun bien, que ce soit en conscience ou non, mais ils vont quand-même appeler ça de l’amour… »

De fait, ils ne chérissent pas la confiance que tu leur accordes. Peut-être prennent-ils même un malin plaisir à la trahir ? Ils te considèrent acquis/e et ne renouvellent pas leurs efforts pour te garder près d’eux ou te rendre heureux/se en leur compagnie. Tout doucement, tu perds de la valeur et de l’importance et ils passent moins de temps avec toi. Oui, c’est à ce moment que tu te dis

« Il vaut mieux s’aimer et être seul que ne pas s’aimer et combler ce manque avec les mauvaises personnes. »

Ainsi, celui qui accepte ses émotions venant du cœur, qui les ressent et les exprime par l’esprit et le corps, est apte à libérer l’Amour de ce qu’il est, et de le trouver chez les autres. Et à l’inverse,

« Celui qui a peur d’exprimer l’Amour de son cœur sur les plans de l’esprit et du corps, s’empêche de (le) vivre. »

Ceux qui ont peur d’aimer, ont des comportements pour se faire mal, directement sur eux, comme se détruire la santé par l’addiction, une mauvaise alimentation, ou en broyant du noir et de la négativité à longueur de temps, accentuant ainsi leurs faibles estime et confiance en eux. D’autres font mal aux autres, par le manque de respect (rejet par manipulation, contrôle et pouvoir sur l’autre) ou le manque de confiance par refus de recevoir l’amour et de le donner (abandon par refus de donner de sa présence, trahir la confiance).

Oui et pourtant, pour l’avoir expérimenté plus d’une fois, je pense que dans la vie,

« Rien ne fait plus mal que l’absence ou le refus de respect et de confiance envers toi. »

 

Quelqu’un qui n’est pas libre d’aimer, ne peut pas aimer.

« Aimer n’est pas aimer sans se donner la liberté de le faire pleinement. »

Il le voudrait qu’il ne le pourrait. Vouloir n’est effectivement pas suffisant. Il faut avoir le courage de se libérer pour réaliser ses volontés d’aimer, les appeler à soi dans sa réalité, comme on le fait de nos peurs et croyances. Cela fonctionne pareil et c’est très simple : tu y crois et cela advient.

« Si tu te sens malheureux et souffrant, nul et inutile, pourquoi as-tu si peur de la mort ou de ne manquer à personne puisque c’est déjà le cas ? Oui, ce que tu crains se réalise parce que tu y crois. »

Rendre concrètes ses volontés d’être et d’aimer, c’est avoir le courage d’être maître de soi et de sa vie, c’est-à-dire se libérer de ses chaînes qui nous lient au passé et aux autres, pour ressentir et exprimer pleinement ses émotions afin de vivre d’amour.

 

Les aphiles ne savent pas chérir les bonnes personnes car

« Aimer c’est chérir ce que l'on trouve beau et bon chez l’autre car on l’a aussi en nous. »

Et malheureusement, ils ne trouvent rien de beau en eux dont ils pourraient prendre soin. Ils ne s’aiment pas assez pour se faire du bien, alors comment pourraient-ils en faire aux autres ? Tournés vers leurs peurs et non vers les plaisirs d’aimer, ils ne savent pas donner l’Amour, qu’ils n’éprouvent et n’expriment déjà pas pour eux, ni entretenir durablement une relation heureuse.

« Quand il y a peur d’aimer, on n’est pas doué pour donner du plaisir à l’autre, car on est davantage préoccupé par ses doutes et ses craintes de ne pas y arriver. »

Ils croient en leurs peurs bien plus qu’en eux et en leur capacité d’aimer. De fait, ce sont les peurs et les souffrances qui y sont liées qui s’expriment dans leur réalité et non l’amour et les plaisirs qui y sont rattachés. Ils font donc leurs choix en fonction des autres, pour les contenter dans leurs besoins et non les leurs, parce qu’ils ont peur de ne pas être aimés, appréciés ou encore, pour éviter la critique. Ils préfèrent avoir bonne réputation en étant dans le mensonge, que bonne conscience en étant vrais. Ils affectionnent davantage les fiertés hypocrites de l’ego en agissant avec duplicité pour faire plaisir aux autres, que le courage solitaire de l’authenticité révélée, menant à la liberté d’être et d’aimer (agir par instinct et intuition venant de Soi).

« Ceux qui souffrent de situations qu’ils s’imposent, perdent leur temps de vie en mauvaise compagnie. »

Ils sont entourés mais quand ils y regardent de plus près ou qu’ils sont réellement dans le besoin, ce qui arrive tôt ou tard, il n’y a plus personne. Ils apprennent parfois durement et tardivement, que l’on ne peut compter que sur soi, que nous sommes seuls à pouvoir faire notre bonheur, pour peu qu’on le veuille, bien sûr. Car il faut savoir que

« La plupart des gens ne veulent pas s’affranchir. Cela leur va bien d’en souffrir. »

Mais en ce cas, cela est loin d’être terminé pour eux. Effectivement,

« Quand le courage fait défaut, le manque et la jalousie peuvent durer toute la vie. »

 

Quand tu t’aimes, tu te fous royalement de ce que pensent les autres, de leurs avis et critiques, des rumeurs et de ta réputation. De toute façon, les gens qui parlent mal des autres n’aiment rien car ils sont aphiles. Essayer de les contenter ne t’apportera que souffrance, étant donné qu’ils n’ont que cela à te donner ou partager avec toi. En ce cas, il est bon de ne pas être dans le besoin auprès d’eux ou d’attendre un quelconque retour d’amour de leur part. Quand tu ne suis plus la négativité de l’ego, ton monde de valeurs s’inverse. Tu estimes alors ce que tu es plus que ce que tu possèdes, ainsi, tu n’as pas peur de perdre un bien matériel pour trouver une personne. Tu as la main sur le cœur et non plus sur le portefeuille, car tu sais que donner de ton temps et de ton amour est la vraie générosité, source de bien-être et d’élévation. Et si tu l’aimes vraiment, la réussite de la relation que tu as avec elle, ainsi que son bien-être, t’importent bien davantage que ton ego blessé.

« On arrive à s’excuser et à changer de comportement quand on respecte l’autre et que la relation avec lui nous importe plus que notre ego. »

Bourrés de regrets et de culpabilités, ils pensent qu’il faut se donner, se sacrifier pour rendre les autres heureux. Mais cela ne marche que quand on sait soi-même se rendre heureux, de vivre et d’aimer ce que l’on est.

« Quand tu fais passer les besoins des autres avant les tiens, ne t’étonne pas de perdre tes essentiels, en faisant les mauvais choix pour toi. »

Mais savent-ils seulement ce qui les rend joyeux ? Se connaissent-ils ? Ont-ils seulement des volontés ? Désirent-ils ? Souhaitent-ils ? Espèrent-ils ? Rêvent-ils ? Ou sont-ils de simples larbins, des individus serviles qui se croient aimables et gentils en suivant le troupeau sans se poser de questions ?

« Il y en a qui n’auront jamais de volontés, de rêves, d’espoir, de vœux d’amour, d’envies, de désirs... Et s’ils en ont, ils n’auront pas davantage de courage pour les réaliser. »

Ils ne sont pas capables d’exprimer ce qu’ils veulent, ils ne savent pas dire non ou le faire sans se justifier, voire se rabaisser. Ils tolèrent d’être exploités, utilisés, abusés, malaimés… du moment qu’ils ne se retrouvent pas tout seuls avec leurs peurs. Ils sont inaptes à se passer de ce qui ne leur convient pas ou plus, à se défaire de ce qui leur fait du mal ou les asservit. Ils ne sont pas prêts à se faire priorité, à s’accorder ce qui est bon c’est-à-dire à ne plus souffrir de leurs peurs, en vue d’être libre d’aimer. Ils laissent filer le temps et leurs belles années, en étant dans l’inaction ou en faisant les mauvais choix, parfois en conscience de cette autodestruction. L’absence de courage pour agir en se faisant priorité, se manifeste par l’indécision et la perte de temps à refuser le changement salvateur. En effet, si tu fais durer la situation avant la prise de décision en vue d’agir dans ton intérêt (s’il doit y en avoir une…), c’est que tu n’as pas encore assez souffert du manque d’amour pour toi, et que tu devras subir encore les déceptions et désillusions liées aux attentes vis-à-vis des autres. Car il est bien vrai que

« Quand tu as assez souffert, tu sais accueillir, accepter et surtout apprécier ce qui vient à toi, avec Amour. »

Mais peut-être n’as-tu pas assez souffert ou prends-tu plaisir à te voir mourir à petit feu ? Oui, si tu n’as pas le courage d’agir, c’est que tu n’es pas dans l’amour mais encore dans la peur et l’autodestruction. Par exemple, celui qui a peur d’être rejeté en déclarant sa flamme, se soucie davantage de son ego blessé donc de lui-même, que de l’être aimé. Cela le conduira forcément à le rejeter pour se rejeter lui-même parce qu’il pense et croit qu’il le sera. Je ne vois pas comment cela peut faire peur de donner tout l’amour que l’on ressent à la personne aimée. C’est certainement que tu te préoccupes trop de tes propres souffrances et peurs non dépassées, et que tu es dans l’attente d’être aimé, plus que de l’aimer et de la chérir. Être dans la peur et non dans l'amour, en somme, c'est s'éloigner de ceux que l'on aime, c’est ne pas vouloir vivre en aimant, mais s’éteindre tout doucement en souffrant. Oui, assurément,

« Quand tu perds de vue ce qui te fait vibrer et t’illumine, tu t’éteins tout doucement. »

De même, penser à quelqu’un nuit et jour n’est pas l’aimer, mais souffrir de sa peur d’aimer.

« Aimer en secret n’est pas aimer, mais souffrir en silence de son manque d’amour pour soi, c’est-à-dire de son incapacité à s’accorder et donc obtenir ce que l’on aime. »

 

L’aimer vraiment, c’est agir maintenant pour lui faire du bien et s’en faire, pas seulement en rêver ou l’envisager dans un futur incertain, en se donnant toutes les raisons pour procrastiner. On ne peut reporter d'aimer à demain car l’Amour est présent et il ne peut en être autrement. Dans la vie, tout ce qui est bon, tout ce qui te rend heureux, fait ton bonheur, ta réussite et ta joie de vivre, à tous les niveaux, est lié à l’Amour que tu te portes. Et plus tu t’aimes, plus tu as d’estime et de confiance pour toi, plus tu as de volonté et surtout de courage, pour t’accomplir et faire le bien dans ton entourage.

« Le courage est le reflet de l’Amour de Soi, qui s’exprime à travers la volonté de se faire priorité et la fermeté de l’action ou de la prise de décision, en vue de se rendre heureux. »

23 janvier 2021

« Il nous manque souvent ce que l’on ne se donne pas, à commencer par l’Amour. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de Sandra Winther

J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021
J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021
Lire la suite

J'aime la vie - J'aime vivre - 16/01/2021

19 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi, #J'aime la musique

 

« Vivre c’est saisir l’instant dans l’Amour de ce qui est et de ce que l’on est. »

S’aimer et aimer sa vie, c’est aimer vivre, mais c’est aussi prendre le risque de se retrouver seul à le faire. Vivre nécessite les deux forces d’amour que sont volonté et courage. En effet, être maître de sa vie et de soi, engendre respectivement liberté et solitude, et il faut savoir ce que l’on veut puis être suffisamment courageux, c’est-à-dire fort d’aimer et de s’aimer, pour les maîtriser toutes deux. Cette liberté, c’est un peu comme avoir accès à toutes les destinations et à tout ce que la vie peut nous offrir de bon, et cette solitude, comme une sensation d’être perdu, de ne pas faire partie de ce monde, de n’exister que par soi. Oui,

« Être seul, c’est n’exister que par soi-même. »

 

C’est se faire spectateur de la vie qui passe et pouvoir goûter à toutes les opportunités qui se présentent à nous. C'est être libre de choisir et de décider ce qui nous convient le mieux et nous rendra le plus heureux. Libre de devenir qui l'on veut par la connaissance de soi et la maîtrise de ses émotions. Libre d’agir et d’obtenir par l’expression de ses volontés et de sa force d’aimer, autrement dit son courage.

« Se sentir libre vient avec la capacité d’aimer pleinement exprimée, c’est-à-dire la liberté d’aimer. »

C’est avoir la possibilité de donner de soi et de son amour, à sa guise, en toute bienveillance, compassion et générosité, accompagner et aider ceux dans le besoin ou dans la souffrance. C’est aussi savoir se réjouir pour les autres et partager ainsi un peu de leur bonheur.

C’est avancer sur son chemin, dans l’espoir de rencontrer un jour quelqu’un comme nous, qui nous verra et nous acceptera dans ce que l’on est, en nous offrant respect et sincérité, en se montrant digne de notre confiance, et cela, en toute réciprocité.

« Être seul, c’est avoir devant soi toutes les directions possibles, et en même temps, avoir nulle part où aller. C’est être à la fois, libre et perdu. »

 

Vivre c’est savoir aimer car, forts du pouvoir d’aimer, nous sommes libres d’exprimer, de ressentir l’Amour, et de faire le bien autour de nous. C’est aussi éprouver ce sentiment si pesant de solitude, lié au besoin d’être aimé non satisfait. Ce besoin si important de vivre ensemble pour partager l’amour de l’autre et non ses souffrances. Il y a tellement de personnes qui n’aiment pas ce qu’elles sont, qui sont dans la peur d’aimer. Et malheureusement,

« Les gens qui ne savent pas aimer, ne savent pas à quel point ils font souffrir les autres. »

En effet, c’est se sentir inexistant à leurs yeux, que ce soit par l’abandon ou par le rejet de ce qu’ils sont à travers nous. C’est se voir extérieur à toute situation, parfois invisible ou carrément non désiré. Être seul, à la croisée des chemins, c’est heurter les gens, qui regardent leurs pieds, le dos voûté et le cœur froid, qui n’ont le temps de rien, ni d’un regard, ni d’un sourire. Les yeux secs, le teint pâle, l’esprit vide ou encombré de négativité, ils passent à côté de l’amour ou le piétinent avec mépris. C’est se sentir mal aimé, car c’est donner de soi, de sa vie et de son amour, sans en avoir le retour, parfois même, sans un merci.

« La tristesse accompagne la prise de conscience de n’avoir jamais vraiment été aimé/e, ainsi que le lourd sentiment de solitude qui en découle. »

 

C’est ne pas pouvoir se projeter ou ne pas le vouloir. Plus aucune certitude assurément, mais aucune incertitude non plus. Car, à l’évidence,

« Si cela doit être, cela sera. »

Mais quoi qu’il en soit, c’est ne plus avoir peur de ce qui sera. Quand on est seul, est-ce intéressant ou utile de savoir de quoi sera fait demain ? Peut-on se surprendre soi-même ? L’inattendu peut-il venir de soi ? C’est donc accueillir le présent à bras ouverts, en profiter en aimant ce qui est, faire son bonheur de ce que l’on est et de ce que l’on a, ici et maintenant. Pour autant, chérir cette indépendance et cette liberté d’être, ne veut pas dire que l’on a toujours plaisir à être seul. En effet, il y a le besoin et la volonté de partager ce bonheur d’aimer qui nous définit et de s’ouvrir à l’inconnu, au surprenant et à l’inattendu de celui des autres, au gré des voyages et des rencontres.

 

« Les gens en souffrance ne savent pas aimer ; quand bien même ils éprouveraient de l’amour, ils ne pourraient que le gâcher. »

C’est prendre conscience que peu de personnes dans ton entourage te font exister dans leur vie, et parfois tristement, même pas celles de ta famille. C’est garder tout pour toi, tes peines comme tes joies, et préférer être seul/e plutôt que d’être avec quelqu’un qui ne t’apporte que ses peurs d’aimer et ses problèmes d’ego, ou qui ne ressent aucune empathie pour toi. C’est être libéré de ce qui a été par le pardon, que ce soit ton passé douloureux ou l’attachement malsain à une personne. C’est vouloir se tourner vers les plaisirs d’aimer et non les souffrances liées à ses peurs non dépassées, ou encore devoir l’aimer à sa place, en supportant sa négativité, ses doutes et ses craintes. Être libre d’être et d’aimer, c’est vivre, et vouloir ne plus souffrir de tes peurs ni de celles des autres. C’est être patient, acquérir cette sagesse pour attendre la bonne personne qui saura t’aimer comme toi tu en es capable, en toute réciprocité de volonté et de courage, pour faire de la relation, quelque chose de beau et de durable. Oui car assurément,

« Il vaut mieux être seul que se précipiter pour un semblant d’amour. »

Concevoir que cela peut prendre du temps ou que cela n’aura peut-être pas lieu. Envisager que tu ne manques pas, que personne ne s’intéresse à toi ou désire te connaître, sans même parler de prendre de tes nouvelles ou soin de toi, en te faisant entrer dans sa vie. Accepter l’indifférence et l’absence, pardonner le manque de respect envers toi et de confiance de la part des autres, en s’éloignant d’eux et de leurs souffrances. Oui, à l’évidence, pour ne pas se perdre soi,

« Il faut apprendre à couper les liens avec ces personnes qui ne t’acceptent pas tel/le que tu es (rejet) ou ne t'accordent pas de leur temps (abandon). »

C’est être suffisamment fort pour les sortir de ta vie et ne pas changer ou se sacrifier pour être accepté/e par ces mauvaises personnes. En effet, à quoi bon être accompagné, si c’est pour ne pas être libre d’être et d’aimer en toute authenticité ? Personnellement, je préfère être seule et pouvoir exprimer celle que je suis, dans mes potentiels de vie et d’amour, quitte à n’exister que par moi-même, plutôt que de souffrir pour d’autres, incapables de s’aimer déjà eux-mêmes.

« Continue de croire en toi et en la force de ton Amour. Laisse s’éloigner ceux qui veulent continuer à souffrir de leur passé, pour accueillir ceux qui veulent aimer de ton présent. »

 

Vivre c’est ne plus vouloir refaire les mêmes erreurs, c'est donc être résilient pour ne garder et ne prendre que le meilleur, profiter avec gratitude, humilité et altruisme, de ce que la vie nous apporte. C’est éprouver cette sensation de se connaître soi mais d’être totalement étranger aux yeux des autres ; ce vide ou ce manque ressenti de savoir que personne ne te connaîtra et t’aimera autant ou mieux que toi. Vivre c’est faire le choix d’aimer et non plus souffrir.

« S’aimer c’est ne plus avoir peur d’aimer ni de ne pas être aimé/e des autres, car tu te donnes cet Amour. »

C’est leur pardonner et accepter qu’ils te quittent ou les sortir de ta vie s’ils ne te rendent pas heureux ou te font souffrir.

« Quand tu t’aimes, tu n’as pas peur de quitter ou perdre quelqu’un qui refuse de donner son amour ou de recevoir le tien, par manque de respect ou de confiance envers toi. »

C’est savoir ce que l’on veut et avoir la patience pour l’obtenir. Ne pas perdre l’espoir et continuer d’y croire tant qu’il s’agit de nous. C’est ne plus se faire d’illusions sur les autres, ne plus rien attendre d’eux ou de retour d’amour de leur part. C’est savoir tourner la page, éviter les souffrances et les déceptions futures, en ne comptant que sur soi, sur son amour immuable et inconditionnel.

« Quand tu as assez souffert des déceptions et désillusions liées aux mauvais comportements des autres, tu apprends à t’aimer et te faire confiance, pour pouvoir compter au moins sur toi. »

C’est éprouver le manque et la tristesse liés au départ de personnes que tu aimes, parties de ta vie et pourtant, encore fortement ancrées en toi. Oui, vivre c’est de l’acceptation. Accepter qu’elles ne soient pas ou plus ton présent. Accepter leurs libertés d’être et d’aimer à leur guise, à travers le respect de leurs choix de vie. Accepter ne pas faire partie de leur vie, mais que d’autres aient ce bonheur dans la leur, et les rendent heureuses à notre place.

« Tôt ou tard, forcé ou non, il faut apprendre à vivre sans ceux qu’on aime. »

 

Vivre nécessite beaucoup de courage car c’est prendre le risque de se retrouver seul et de se sentir isolé, exposé, vulnérable dans son authenticité, même dans les moments de liberté absolue. Car c’est n’avoir que soi d’horizon, pouvoir se faire priorité, devenir maître de sa vie, et, en ce qui nous concerne, être le créateur de ce qui est et de ce qui sera. C’est avoir du temps pour se réaliser dans l’Amour de Soi, pour croire en soi et s’accomplir. Du temps pour rêver et espérer, un jour, avoir la chance de se trouver totalement en l’autre et partager ce bonheur de vivre.

« Notre capacité à nous aimer en étant résilient et courageux, nous offre la liberté de s'accomplir, c'est à dire notre bonheur de vivre. »

16 janvier 2021

« On ne vit rien sans amour. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations par Olivier Ledroit

Cara al viento Lento y contento

Lire la suite

J'aime la vie - Haïku Mel - 10/01/2021

15 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

Le plus important

De tout ce que nous avons

C’est d’aimer l’instant

 

Moitié endormi

Toi entre rêve et magie

Toi que j’aime tant

 

Ne te voit personne

A la croisée des chemins

Comme toi personne

 

***

 

Te voilà pour moi

L’amour de ce que nous sommes

Comme moi pour toi

 

Ils ne sont pas toi

Tout me fait penser à toi

Mon cœur bat pour toi

 

***

 

De s’appartenir

Plus belle chose qui soit

Mais seule à y croire

 

Guides protecteurs

Du plus haut dans la lumière

Veillez sur nos vies

 

***

 

C’est savoir aimer

De se réjouir pour les autres

Bonheur partagé

 

L’amour est présent

D’être exprimé il attend

Pour vivre l’instant

 

***

 

Partager l’amour

Donne du sens à sa vie

Prendre soin aussi

 

Être seul sans toi

A la fois libre et perdu

D’aller nulle part

 

J’ai envie de toi

Au plus profond de mon âme

Tout en moi t’appelle

 

Hiver 2020

Mel

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de Dimitra Milan

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime aimer - Aimer

1 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime aimer, #J'aime toi, #Rêverie Mel

 

Aimer

 

Ce n’est pas aimer

de se lever pour souffrir de ses peurs et non vivre pour donner de Soi,

de ne pas accueillir l’imprévu, l’inattendu ou le mystérieux,

de ne pas accepter ce qui est, de le forcer ou de s’y opposer,

de ne pas respecter ni prendre soin de notre Terre et de sa vie,

de ne pas être gratitude ni humilité au quotidien,

et de ne pas vouloir le bien à travers l’Amour.

 

Ce n’est pas m’aimer

de me dévaloriser ou de me déresponsabiliser,

de ne pas devenir meilleur/e ni m’accomplir dans mes potentiels de vie,

de bafouer mes besoins ou de satisfaire uniquement les tiens,

de ne pas vouloir me connaître et de me refuser ce qui est bon,

de ne pas appeler dans ma réalité ce que j’aime et qui me correspond,

de suivre mes peurs attisées par l’ego plutôt que l’intuition de mon cœur,

de ne pas croire en moi, en ma chance et en mon Dieu intérieur,

mais aussi, de confondre souffrance et Amour.

 

Ce n’est pas t’aimer

de ne pas faire preuve de compassion envers toi ni de courage impérieux,

de ne pas respecter tes libertés d’être et d’aimer selon tes volontés,

de te refuser ce que je suis, mon bonheur et ma générosité,

de ne pas te faire exister dans ma vie ou trahir ta confiance,

de te faire partager mes peurs et mes souffrances,

de ne pas t’accorder ma considération ni chérir ton Amour.

 

Ce n’est tout simplement pas de l’Amour

sans la réciprocité d’aimer l’autre autant que Soi.

 

31 décembre 2020

Rêverie de Mel

 

« Bien pauvre, d’un manque d’âme et de cœur, celui qui pense n’avoir rien à offrir parce que ses mains sont vides. »

 

Illustrations d'Annie Stegg

J'aime la vie - J'aime aimer - AimerJ'aime la vie - J'aime aimer - Aimer
Lire la suite

J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020

27 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime écrire, #J'aime toi, #J'aime la musique

J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020

Tourner la page, c’est exprimer sa volonté à se défaire de ce qui a été et à aller de l’avant. C’est déposer les armes à travers le lâcher-prise et le pardon. C’est libérer son bagage de l’émotionnel, bien trop souvent enseveli, enfoui tout au fond du sac, et trop longtemps refoulé, rejeté. C’est se redonner une chance de se sentir vivant et heureux de s’accomplir, en faisant preuve de courage, pour se diriger vers ce qui nous appelle et ce que l’on est amené à devenir.

« Il faut souvent prendre conscience de ce que l’on a perdu pour vouloir le garder. Mais cela ne se fait pas sans le courage de le faire sien et de se défaire de ce qui ne nous convient plus. »

 

Mettre une fin à une histoire en prenant une nouvelle encre, se fait sous la force de l’acceptation. Clore le chapitre, c’est accepter ce qui a été, le bon comme le mauvais, et s’autoriser à commencer une autre étape, peut-être même un livre entièrement neuf pour une toute nouvelle vie. C’est se dépouiller de ce qui ne nous correspond plus, ne nous rend pas heureux dans l’instant, ou nous (a) fait souffrir. C’est s’accorder de laisser le passé et les souffrants derrière nous. Ce n’est pas oublier, non, mais c’est permettre de se détacher d’eux ou qu’ils s’éloignent de nous, car, il est bien vrai que

« Les personnes en capacité de t’aimer savent rester dans ta vie et te faire exister dans la leur. »

Par leur inaptitude à t’aimer et à exprimer leurs sentiments, les aphiles se sortent eux-mêmes de tes aventures, en ne prenant pas part aux écrits de ta vie. Ils partent battus d’avance, défaitistes et lâches, ils voudraient réussir et étonner tout le monde, mais ils n’ont pas assez d’amour pour y arriver. Ils ne se donnent pas la peine ni les moyens d’aimer, à travers ce qu’ils sont, par l’expression de ce qui les définit sur les trois plans de l’existence, celui du cœur, de l’esprit et du corps. Ils ne sont que fiertés de l’ego, orgueil et suffisance, manque et jalousie, mensonges et traîtrises, privations et abus. Alors, ils ne savent pas se réjouir pour toi, contribuer à ton bonheur en t’accordant de l’importance et en acceptant ton amour pour te faire exister. Ils renoncent à toi par le rejet et l’abandon.

« Celui qui renonce à toi sans même avoir essayé est juste aphile, c’est-à-dire un froussard souffreteux qui n’a aucune volonté propre. »

De ces gens qui croient t’aimer mais qui sont juste en train de souffrir de ne pas s’aimer eux-mêmes. Ils préfèrent subir plutôt qu’agir. Ils ne font pas ce qu’ils aiment, ne se le permettent pas ou ne savent pas ce qu’ils veulent. Ils ne font pas les choses par amour mais parce qu’on les leur demande ou qu’ils y sont contraints. Il faut leur pardonner d’être ainsi et s’autoriser également leur deuil par la réciprocité de ce qui est, c’est-à-dire accepter qu'ils ne te rendent pas heureux/se ou qu’ils ne te veulent pas dans leur vie, et les sortir en conséquence de la tienne. Ils veulent souffrir alors que toi tu veux aimer. C’est donc lâcher prise, ne plus revenir sur les écrits précédents, ne plus s’attarder pour relire en boucle les dernières pages, c’est tremper sa plume dans l’encre du pardon.

 

« On s’autorise à ne plus vivre dans le passé et à tourner enfin la page quand on fait de soi sa priorité. »

Tourner la page, c’est se permettre d’avoir un présent, un recueil rien que pour nous, pour notre histoire, à notre image, celle que l’on veut plus que tout. Ainsi, c’est avoir la possibilité de se tourner vers Soi et de se trouver, totalement. C’est se saisir d’une nouvelle plume et d’une encre que l’on peut enfin choisir pour se créer un avenir. C’est avoir le temps présent pour n’avoir que soi et son accomplissement en tête. C’est l’opportunité de tout reprendre à zéro, avec un plan tout neuf, de vrais objectifs, selon nos propres volontés et envies. Tout reprendre mais en bien mieux, ne dépendre que de soi et refuser d’être le personnage non joueur d’une autre histoire. C’est porter le Soi en mode héros, devenir le personnage principal et non plus celui que l’on peut sacrifier, celui qui se fait buter dans une ruelle sombre ou qu’on délaisse au fond d’une oubliette à la fin du scénario. C’est vouloir changer par soi-même et non plus pour faire plaisir aux autres. C’est en avoir assez de perdre son temps en se donnant aux mauvaises personnes.

« Il vaut mieux initier son propre changement que d’avoir à subir les conséquences de celui des autres. »

C’est s’autoriser à être qui on est, ressentir et exprimer son émotionnel, libre d’aimer ce(ux) qu’on aime, quitte à déplaire à certains. C’est se mettre en avant, sortir de l’ombre, se faire priorité et réussir ce qu’on entreprend. Vivre des aventures extraordinaires, les mettre enfin à notre portée, accessibles à notre réalité.

« Ceux qui réussissent, s’autorisent à ressentir et exprimer ce qu’ils sont, c’est-à-dire à libérer l’Amour qui les définit. »

 

C’est ressortir plus aguerri des péripéties antérieures. C’est être fort de ce que l’on a laissé derrière nous, en ne laissant plus les gens ou les évènements nous affecter ou nous définir. Forts de nos souffrances passées et dépassées. Meilleurs et plus expérimentés. Moins cons aussi, il faut bien l’avouer. C’est avoir gagné en niveaux de sagesse et de résilience, de responsabilité et de maturité, de confiance et d’estime de soi, de santé physique et mentale. C’est également vouloir. Vouloir colorer de détermination, d’assurance, de persévérance… son nouveau phrasé. Vouloir y ajouter la gratitude et l’humilité pour cette vie qui nous est offerte et ce monde qui nous est prêté, en se permettant de les aimer en s'aimant. Vouloir s’accorder, en se trouvant méritant, ce que l’on n’a jamais eu ou seulement tenté d’avoir, se donner la possibilité, la chance d’obtenir enfin ce que l’on a toujours rêvé.

« Ce que tu n’as pas réussi à avoir hier, tu dois persévérer pour l’obtenir aujourd’hui. »

C’est s’étonner soi-même de sa force d’aimer, jusqu’alors inconnue et tapie en nous. C’est vouloir son bonheur et tout faire pour le rendre pérenne. C’est écrire ses volontés, les graver dans le substrat, avec son sang s’il le faut. C’est l’appel à vivre, enfin libre de pouvoir profiter en étant maître de sa vie, en compagnie de ceux qui nous importent vraiment. C’est faire revenir dans son histoire ceux qui ont compté pour nous, ceux dont l’affection et l’intéressement ne sont pas feints, et chérir leur authenticité pour pouvoir les garder dans nos vies. Se construire un foyer, être digne de sa confiance pour assurer sa protection. C’est dicter son histoire, avoir le courage de la coucher sur le papier et la faire sienne.

 

C’est se permettre d’imaginer, concevoir, rêver sa vie. Caresser l’idée d’un nouveau départ, s’autoriser à se sentir vivant, en bonne santé, découvrir l’étendue de ses possibilités de création de sa propre réalité. Se retrouver seul devant la page immaculée pour laisser libre cours à l’expression de son potentiel d’être et de créer. Changer de paysage, d’horizon, de destination, se détourner du connu malheureux, du manque douloureux et de la routine mortelle, pour s’ouvrir à l’inconnu qui nous appelle, par le courage d’aimer. Donner du sens à sa vie en se dirigeant vers d’autres situations et rencontres, qui sauront davantage nous satisfaire dans nos besoins de vie et d’amour.

« Tu n’oublies pas, tu tournes juste la page en pensant à autre chose ou à quelqu’un d’autre. »

Rêver à de nouvelles opportunités de voyage, de découverte et de rencontre. Rechercher des personnes comme nous, charismatiques, valeureuses, courageuses, qui n’ont pas peur d’aimer. Désirer le partage chaleureux d’idées, de moments, de contacts et de passion qui nous font vibrer et frissonner de plaisir.

 

Tourner la page, c’est accepter. L’acceptation par le pardon permet de se libérer des autres et de son passé douloureux, de s’approprier le présent et d’exprimer ses volontés par le courage d’aimer. La plume entre ses doigts, prendre sa vie en main, en garder le contrôle et la jouissance par sa pleine maîtrise, vers l’inattendu mystérieux, l’inconnu risqué et l’infini magique de l’au-delà.

26 décembre 2020

« On rêve, on exprime, on cherche et on attire ce que nous pensons que nous sommes. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeécrire

 

Illustrations de Dadachyo

J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020

But you still have... All of me

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020

26 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime les enfants, #J'aime toi

 

J’aime enseigner. Oui, apprendre aux enfants, quelle que soit la discipline maîtrisée, est un beau métier. Et pour cause, il repose sur de belles valeurs, toujours les mêmes, celles qui caractérisent la vie et l’amour. En effet, enseigner c’est donner de soi (vie) en transmettant ses connaissances dans un climat de respect et de confiance (amour). Pour moi, c’est cela l’éducation. Par elle, se développent et sont formés nos élèves, ainsi que nos propres enfants, si nous avons ce bonheur d'être parent.

Le professeur enseigne une discipline qu’il a (normalement) choisie et pour laquelle il éprouve de l’intérêt. Pour ma part, ce sont les SVT. La Vie, la Terre, deux sciences merveilleuses, auxquelles vient se greffer l’Amour, puisque toute vie est Amour. Ceci forme un tout indissociable, où finalement la vie n’est permise que par la réunion des deux autres. En effet, la vie est portée par la Terre et engendrée par l’Amour.

« La Vie pousse telle la graine, sur une Terre arrosée d’Amour. »

Personnellement, j’aurais pu étudier toute ma vie. Toute connaissance m’attire, notamment dans les sciences et les arts, ainsi que toute réflexion philosophique concernant le monde et sa biodiversité, permettant leur compréhension, que ce soit par une approche métaphysique ou spirituelle. C’est vaste… D’ailleurs, aujourd’hui, je me vois davantage comme professeur de la vie en général, assez touche-à-tout mais qui sait approfondir et se spécialiser à l’occasion, en autodidacte. Je me suis retrouvée totalement dans la description du philo-cognitif (Les Philo-cognitifs lls n'aiment que penser et penser autrement... - Fanny Nusbaum – éditions Odile Jacob), concernant l’hyperspéculation, l’hyperacuité et l’hyperlatence qui le définissent. Je me dirais à 70/80% philo-laminaire et à 20/30% philo-complexe.

« L’intellect émotionnel du philo-cognitif lui apporte compréhension et solitude. »

 

Le professeur se maintient à jour dans ses connaissances. Ses séances sont élaborées sur des supports variés, que la diversité actuelle des technologies peut offrir, en lien avec sa matière et les programmes établis. C’est ainsi que sont permises une meilleure implication, une vive curiosité et une réelle progression des élèves. C’est aussi par ce biais que des liens sont créés entre les disciplines et que ce décloisonnement amène l’ouverture d’esprit avec de nouveaux questionnements. J’ai toujours plaisir à créer mes séances. Comme pour toute création, l’intérêt, l’idée, le défi et la motivation m’envahissent. J’aime cette liberté pédagogique d’être et de créer. Je peux y passer des heures sans trop m’en rendre compte. C’est d’abord faire les recherches sur le thème abordé, les notions essentielles à faire passer : connaissances et compétences à solliciter ou à acquérir. Maîtriser son sujet est indispensable. C’est ensuite trouver la démarche qui va amener les élèves à construire et assimiler les attendus. C’est un peu comme un jeu où le but est de réunir les indices à travers les différents supports donnés (documents, vidéos, manipulations…) qui leur permettront d’en tirer la compréhension puis les savoirs et compétences visés.

Ceci dit, il y a bien un certain mal-être dans l’éducation nationale. En collège, devant une trentaine d’élèves, le professeur n’a qu’une à deux minutes à accorder à chaque élève durant sa séance. Il en a encore moins en lycée, où les effectifs des classes sont plus importants. De plus, nous accueillons de plus en plus d’élèves avec des besoins spécifiques, qui sont très demandeurs en aide et en temps. En ce cas, il est difficile d’avoir un œil sur les productions de tous, d’être en capacité d’assurer un suivi personnalisé, et encore moins de fournir une aide individualisée à chacun. Finalement, l’enseignement d’aujourd’hui serait bien plus porteur, efficace, productif, si les effectifs étaient réduits de moitié. En effet, prolonger le temps de présence du professeur devant chaque élève afin de répondre à ses besoins, est la condition indispensable à son implication et sa réussite. Du point de vue des enseignants, c’est souvent démoralisant de voir qu’on nous demande toujours plus sans nous donner les moyens d'y parvenir. Lors de la séance, le professeur n’est pas juste là pour les élèves qui ont le plus besoin d’aide. Chaque élève a besoin d’être écouté, aidé, conseillé, d’être amené à s’améliorer et progresser. Il y a un souci d’équité, d’égalité à respecter, mais on ne peut le satisfaire dans ces conditions d’effectif chargé. En effet, il faut pouvoir passer du temps avec chacun d’eux pour prendre connaissance de leurs besoins et spécificités, leur donner les enseignements et adaptations qui correspondent, mais aussi les laisser exprimer qui ils sont, ce qu’ils aiment faire ou le découvrir.

« Réussir l’éducation des enfants ne peut se faire que par le temps passé avec chacun d’eux et le don de Soi que l’on est en mesure de leur offrir. »

On ne peut s’interrompre, regarder sa montre et dire à l’élève : Désolé, je n’ai pas plus de temps à t’accorder aujourd’hui, car tu sais, dans notre société, le temps c’est de l’argent et là, tu vois, elle n’en a plus pour toi… Comment signifier cette insatisfaction de ne pouvoir exprimer pleinement ce pour quoi nous avons été formés, ce que nous sommes et aimons faire, à savoir enseigner ?

25 décembre 2020

« Tout jardin physique ou spirituel, se doit d’être soigneusement entretenu pour une récolte pleine de vie et d’amour. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimelesenfants

 

Illustrations de Victoria Rivero

J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020
J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020J'aime la vie - J'aime enseigner - 25/12/2020
Lire la suite

J'aime la vie - Haïku Mel - 21/12/2020

24 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel, #J'aime la musique

 

Si tu n’agis pas

Qu’importe que tu le veuilles

Qu’importe le rêve

 

Ne t’inquiète pas

Amour et bonheur de vivre

Oui tout reviendra

 

***

 

Cruel de devoir

Se passer des gens qu’on aime

Sans eux se réjouir

 

Je rêve d’amour

Seul ton bien-être m’importe

Et ta compagnie

 

***

 

 

***

 

Ci-présent nous sommes

Pour accepter ce qui est

Et ne pas s’en faire

 

Volonté d’aimer

Éprouver et exprimer

Courage d’aimer

 

Le plus beau présent

Offrir son Amour de Soi

Sa vie tout du long

 

***

 

Les cœurs brisés souffrent

Car depuis la nuit des temps

Bien et mal s’emmêlent

Courage to change / I’m unstoppable today / I’m so confident

 

Mais quoi qu’il en soit

Dans la peur ou dans l’amour

Ça reste la vie

 

***

 

Le rêve d’amour

Être prêt à l’accueillir

L’appeler à soi

 

Me voilà perdue

Car nulle part dans ta vie

Chemin solitaire

 

Où aller sans toi

Quand mes larmes t’indiffèrent

Et ma peine aussi

 

***

 

 

***

 

Dans tes bras rêver

M’endormir tout contre toi

M’éveiller pour vivre

 

L’amour n’en est pas

Qu’il soit forcé ou mendié

La peur déguisée

 

***

 

Si un jour je pars

En toi tu me trouveras

Là depuis toujours

 

Ta vie prend du sens

Quand elle a de l’importance

Pour d’autres que toi

Hiver 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de Daniel Kordek Daekazu

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime vivre - 16/12/2020

19 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi

 

« Celui qui veut sans avoir le courage d’agir et d’obtenir, n’a pas encore assez souffert de son manque d’amour pour lui. »

La souffrance provient de l’incapacité à s’aimer, c’est-à-dire de l’absence d’Amour pour Soi. Elle s’exprime par les blessures de rejet ou d’abandon, en jouant sur les deux valeurs qui définissent l’Amour, c’est à dire le respect et la confiance. Elle se ressent dans toute relation avec l’autre, où elle est appelée à se renouveler de façon récurrente, tant qu’elle n’est pas acceptée. L’acceptation commence par la prise de conscience de toute réalité et vérité de ce qui est, et de qui l’on est. Elle permet de retrouver la capacité de s’aimer.

« Ceux qui n’ont pas assez souffert pour s’ouvrir à l’Amour de Soi dans cette vie, reviendront dans d’autres jusqu’à ce qu’ils arrivent à s’aimer. »

Tout comme l’Amour envahit le cœur, l’esprit et le corps, occasionnant une vie heureuse via paix intérieure et santé, la souffrance s’installe et engendre une existence malheureuse par le biais de maladies diverses et de relations toxiques de dépendance aux autres, qui répandent le mal.

« Incapable de m’aimer pour faire de ta vie mon paradis, je te ferai vivre mon enfer. »

L’Amour fait vivre, là où la souffrance fait mourir. Mais tout mal est nécessaire et se doit d’être accepté, pour connaître le bien par libération de l’Amour de Soi. En effet,

« Accepter et dépasser ses peurs et souffrances d’aimer, c’est éclairer par l’Amour, le chemin de la guérison et de l’accomplissement de Soi. »

 

Prendre conscience de la souffrance, avoir la volonté de la faire cesser et agir en conséquence pour ne plus la subir, sont les trois étapes de l’acceptation par libération de l’Amour de Soi. C’est éprouver de l’Amour pour soi à travers compassion et pardon, puis le libérer par la volonté et le courage d’aimer. Toute souffrance acceptée et dépassée marque à jamais l’Être que nous sommes, car elle est le tremplin permettant l’accès à tout éveil, puis à toute illumination. Comme une cicatrice, elle se rappelle à nous de temps en temps. Mais il faut plutôt la voir comme une expérience, une épreuve ou une guerre que nous avons gagnée, et qui nous a permis de développer confiance et estime de soi.

 

« Toute acceptation est enseignement, car elle nous apprend à nous aimer et donc, à vivre. »

En effet, elle nous aide à identifier nos peurs d’aimer, en développant le pardon, le lâcher-prise, ainsi que la volonté de ne plus souffrir. Cela passe par la prise de conscience que nous avons fait souffrir comme nous avons souffert, mais aussi par la volonté que cela se termine. Vouloir mettre un terme à la souffrance et cesser de répandre le mal, par compassion pour soi et pour les autres, c’est guérir par le pardon. Elle nous libère du contrôle, en nous apprenant à accepter que certaines choses ne dépendent pas de nous, qu’elles doivent avoir une fin ou un commencement, c’est-à-dire à ne pas s’opposer ou rejeter ce qui est. C’est une étape extrêmement libératrice car elle permet de nous affranchir de l’emprise du temps. En effet, l’instant est précieux, il est tout ce que nous avons. Il ne faut pas le gâcher avec nos peurs d’hier, nos doutes et inquiétudes pour demain. Il faut juste le savourer tel qu’il se présente, sans se poser de question. Il s’agit bien de toujours l’apprécier pour qu’il reste un présent d’Amour. Oui,

« L’acceptation par le pardon et le lâcher-prise, mène à la paix intérieure, dans l’instant présent. »

 

Il y a ceux qui sont lents à comprendre qu’ils ne doivent pas s’identifier et se laisser définir par ce qui leur arrive ou ce qu’ils ressentent, et ceux qui s’en servent pour décider ce qu’ils veulent et ne veulent plus dans leur vie.

« Tu es qui tu dois être et personne ne pourra te changer, si ce n’est toi par ta propre volonté. »

De fait, toute acceptation contribue à nous connaître, c’est à dire identifier nos volontés, ainsi que nos besoins de vie et d’amour. Elle nous permet de faire la distinction entre souffrance et amour, peur et besoin, douleur et joie, malheur et bonheur, bien et mal. Parce que c’est seulement quand tu as connu l’un en souffrant, que tu peux pleinement apprécier l’autre en aimant. La souffrance dépassée t’apprend ce qu’est vouloir. Vouloir être en bonne santé et en paix, vouloir être heureux, libre d’être et d’aimer, vouloir réussir sa vie et s’accomplir, mais aussi, vouloir être aimé pour qui on est vraiment, dans son authenticité la plus totale. Elle forge tes motivations et ta détermination, aiguise tes désirs, tes espoirs et tes rêves, affûte tes volontés. Oui, s’autoriser à se connaître, c’est s’aimer. C’est prendre conscience et pouvoir rendre concrète l’idée que

« Tu es cette personne que tu veux être. »

 

Toute douleur acceptée t’aide à accueillir ton émotionnel, à ne plus le fuir ou l’intérioriser, à te responsabiliser, à te rendre mature vis-à-vis de tes sentiments et de tes réactions face aux situations rencontrées. Elle t’apprend à te connaître et non plus te rejeter, en faisant tiennes tes émotions, à t’accepter tel que tu es, dans tes forces et vulnérabilités. A retenir et explorer toute émotion, tout ressentiment, toute bonne et mauvaise chose venant de toi. Elle t’aide à extérioriser ta souffrance, ne plus l’enfouir et la craindre, en vue de te tourner vers toi pour t’aimer, à reconnaître le bien et le mal pour ne plus souffrir et t’accorder ce qui est bon.

« C’est en libérant ce que je suis par l’expression de mon émotionnel que je m’autorise à vivre l’instant et à le savourer. »

Elle t’apporte confiance en toi, par l’expression de ton authenticité, c’est-à-dire à te montrer tel que tu es, en toute sincérité et honnêteté, vis-à-vis de toi mais aussi des autres. Elle dissipe les illusions ainsi que l’hypocrisie du faux-moi, en te libérant du rôle douloureux d’être ou de paraître autre que toi. Vouloir ne plus souffrir pour t’aimer en toute quiétude, c’est devenir responsable de ta personne, s’accorder et libérer l’Amour de Soi pour accéder à la Vérité de ce que tu es, dans tes potentiels de vie et d’amour. C’est une source de sérénité et de bien-être absolu de ne pas avoir à mentir sur ce que nous sommes et ce que nous éprouvons.

 

« Aimer passe par la volonté de satisfaire nos besoins de vie par l’expression de l’Amour que nous sommes. »

L’acceptation t’apprend à te tourner vers toi, à te faire priorité, pour satisfaire tes propres besoins, en t’accordant ce qui est bon. Elle te fait voir que tu ne peux compter que sur toi pour te contenter. Et en effet, qui peut te connaître aussi bien que toi ? Qui s’intéresse seulement à qui tu es ou encore à tes volontés ? Qui d’autre peut te satisfaire dans tes besoins de vie et d’amour ? Qui peut réaliser tes vœux et désirs les plus personnels, les plus secrets ? Car tu sais bien que

« Si tu ne réalises pas tes rêves, personne ne le fera à ta place. »

Toute souffrance à travers émotions et ressentiments négatifs, peut disparaître, après identification et acceptation. Celle-ci passe par le fait de t’autoriser à satisfaire par toi-même, tes besoins ainsi révélés, notamment ceux de respect et de confiance, et contribue ainsi à t’aimer. La jalousie te montre chez les autres ce qui te fait envie et que tu devrais te donner.

« Le manque se fait ressentir pour prendre conscience de ce qui est bon pour toi et devient douloureux quand tu ne te l’accordes plus. »

La colère, la déception, la culpabilité, la honte, les regrets..., t’apprennent à mieux faire la prochaine fois, à être plus prudent, à te remettre en question et t’améliorer, à ne compter que sur toi ou à voir et apprécier les personnes authentiques. Et ainsi de suite. Assurément,

« Nous avons toujours quelque chose à apprendre des autres, dans la joie comme dans la souffrance. »

Tout ce qui est en ce monde, existe avec son contraire, pour te signifier ou t’inculquer quelque chose ; à toi d’accepter et non résister si tu ne veux pas en souffrir. Mais quoi qu’il en soit, refuser la vérité de ce qui est, n’est que partie remise, car elle se rappellera à toi jusqu’à l’acceptation ou la mort… si tu es trop lent à t’accorder l’Amour de toi. Ainsi, même un mauvais ressentiment peut te donner l’envie, la motivation, le courage, de t’aimer, de t’affirmer et de satisfaire tes besoins par ce que tu es, et ta propre connaissance de toi.

 

La souffrance acceptée t’enseigne à ne plus faire les mêmes erreurs. Elle développe l’intellect par l’expérience, la sagesse par la patience, la résilience par la compassion et le courage d’agir pour faire le bien ou au moins, ne plus (faire) souffrir.

« Chez une personne résiliente, toute souffrance dépassée libère le bien par l’Amour afin de combattre le mal. »

Elle modère l’impulsivité de l’égo qui aurait tendance à agir promptement et négativement, par la colère et les ressentiments. Elle concourt au calme et à la maîtrise de Soi par une meilleure gestion de son émotionnel négatif. Si certaines situations t’affectent et te blessent, si tu es dans les excuses et les reproches, si tu trouves des impossibilités ou des limites, c’est qu’il y a encore des choses à améliorer et que tu dois faire des efforts dans ce sens. Elle t’aide à relativiser, à ne pas t’emporter inutilement, à ne pas toujours chercher le fautif, car cela ne résout rien, mais plutôt à trouver une solution pour y remédier. Elle t’apprend à te valoriser, à ne plus te laisser marcher sur les pieds, en développant assurance et détermination, à ne plus te sous-estimer ou gâcher par toi-même tes chances de réussite. Elle te donne le courage d’être et d’agir, de persévérer, en te faisant priorité, maître de tes choix de vie, libre de vouloir être et avoir. Se respecter, c’est aussi obtenir la capacité de rendre les situations pérennes, savoir les faire durer, en sachant prendre soin et sauvegarder ce qui nous est cher, nous contente, et nous rend heureux.

« La patience est une sagesse de vie qui laisse le temps à l’impossible de devenir possible. »

La patience est acceptation, c’est une qualité que tu développes quand tu prends conscience que certaines choses ne dépendent pas de toi et qu’il est vain de les forcer ou de les refuser. Il est vrai que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et qu’il est bon de se libérer autant que possible des attentes et espoirs vis-à-vis des autres. Oui, cela évite bien des déceptions et des désillusions. Pour autant, nous avons des besoins de vie et d’amour auprès des autres. Être patient, c’est accepter que certaines personnes et situations mettront plus de temps que prévu pour se manifester. Oui car s’opposer à ce qui est ou le forcer, c’est en souffrir. Puis de toute façon,

« Quelque chose que tu dois forcer pour obtenir, n’est pas prêt dans l’instant et ne te correspondra pas. »

La patience est amour, c’est du temps pour trouver puis exprimer l’authenticité du Soi. C’est également offrir à l’autre ce présent d’amour pour qu’il s’éveille, c’est prendre soin de lui par compassion, le guider sur le chemin de la guérison, en somme, l’aider à vivre et non plus souffrir. L’aimer, c’est donc lui laisser le temps de réaliser seul et par lui-même qu’il est vain de chercher l’amour près des autres, de prendre conscience que ce qu’il recherche, il doit le trouver en lui. C’est le laisser faire ses choix, subir ses erreurs et ses échecs, le laisser seul affronter et se relever de ses doutes et de ses craintes, liés à sa peur d’aimer. C’est le voir souffrir de chercher à être aimé sans d’abord s’aimer.

Patienter, c’est s’accorder la réflexion menant à la connaissance de soi et de ses volontés. C’est éprouver la force d’aimer à travers persévérance et détermination à obtenir ce que l’on désire plus que tout. C’est aussi devoir endurer la solitude et le manque, se sentir seul, vulnérable et exposé. Ceci dit, il est bon de ne pas perdre espoir et de se rassurer car Tout vient à point à qui sait attendre. Oui

« Sois patient/e, l’Amour que tu es et exprimes, finira par te trouver. »

 

« Le bonheur est liberté car il est présent quand tu es libéré de tes peurs et souffrances, et enfin libre d’exprimer l’Amour de toi. »

Il est extrêmement jouissif de s’affranchir des autres. Se libérer de la contrainte de devoir les aimer plus que soi, c'est ne plus être dans l’attente d’être aimé plutôt que de s’aimer soi-même. C'est pouvoir s’accorder tout ce qu’on leur accorde, se faire priorité, ne serait-ce qu’un peu de temps pour prendre soin de soi et devenir qui on veut être, et non plus ce qu’ils veulent que l'on soit.

« Vivre c’est aussi s’accorder du temps pour se réaliser dans l’Amour de Soi. »

Oui se libérer des autres et du temps passé, c’est se retrouver seul pour s’aimer et croire en soi, c’est pouvoir profiter de l’instant, c’est n’avoir que soi et son propre bonheur en tête, c’est être maître de sa vie. C’est ne plus dépendre d’eux pour exister, pour satisfaire ses besoins, pour se créer un présent et un avenir, selon ses propres choix et envies. C’est ne plus avoir à changer pour leur plaire, à leur prouver quoi que ce soit, bien conscient de sa valeur de vie (respectable) et de son potentiel d’amour (digne de confiance). C’est justement la possibilité de le libérer, de l’exprimer pleinement, à travers sa créativité, sa spiritualité, sa générosité… C’est le pouvoir d’être et de créer, c’est-à-dire s’accomplir par l'expression de sa lumière (illumination).

 

« Vivre c’est être libre de ressentir l’Amour à travers ses volontés et de l’exprimer à travers le courage d’aimer. »

C’est pouvoir apprécier l’amour, la joie, les petits plaisirs et les douceurs de l’inattendu quand ils se présentent et s’offrent à nous. L’air frais du matin, l’énergie du corps en bonne santé, la caresse du soleil, le frisson de la surprise, le plaisir du partage de l’instant, l’odeur du café après l’amour, la douceur du chat qui ronronne à tes côtés… La gratitude pour cette vie et l’amour que nous sommes.

« C’est le cœur qui bat, c’est l’air qui est bon, c’est l’esprit en paix… le bien-être de l’âme fleurit dans l’instant. »

Toute souffrance dépassée permet d’apprécier te donner l’Amour pour mieux savoir le donner. C’est retrouver la capacité d’aimer, l’équilibre très important du Je sais donner et je sais recevoir, le tout sans souffrir, évidemment. Elle t’apprend à aimer correctement l’autre, en lui accordant comme à toi, tous les bénéfices de l’acceptation précédemment cités. Si tu aimes vraiment une personne, c’est ce que tu es prêt à lui accorder, par sa considération, c’est-à-dire le respect de ce qu’elle est et de ce qu’elle représente à tes yeux, tout en devenant digne de sa confiance. C’est chérir par ta présence et ton amour pleinement exprimé, ses libertés d’être ce qu’elle est et d’aimer sa vie. Car ce n’est qu’ainsi que tu sauras vraiment rendre heureux ceux que tu veux aimer, et non les faire souffrir de tes peurs par une relation d’attachement. En outre, l’acceptation mène à l’empathie, développe la compassion et la générosité, tout en éprouvant la joie et la réjouissance, liées au plaisir de donner, ainsi qu'à la capacité d’aimer pleinement exprimée.

« Le plaisir d’aimer c’est montrer à l’autre combien il compte pour nous. »

 

Accepter c’est apprendre à te tourner vers toi et seulement toi, pour te libérer de ces situations qui t’oppriment et pour te contenter par l’Amour de toi. Il y a vraiment plein de choses dans la vie qui répriment qui tu es, oui, il y a vraiment beaucoup de souffrances. Mais même si cela fait mal de ne pas être aimé, d’être délaissé, déçu, triste, incompris, dévalorisé, trahi, ignoré, rejeté… il faut toujours faire le choix de se relever et d’avancer, seul par nécessité, pour ne pas se perdre ni oublier qui on est. Car s’abandonner, c’est perdre l’amour de soi et donc sa vie, alors que s’aimer c’est justement reprendre le pouvoir sur sa personne et sur sa vie.

« Toute souffrance dépassée et remplacée par la joie, renforce l’Amour de vivre. »

Seuls ceux qui se permettent d’aimer ce qu’ils sont, sont les plus heureux. Ce n’est que quand tu sais lâcher prise sur ce que tu ne peux contrôler, quand tu apprends à ne plus être affecté et accepter tout ce qui t’arrive, que tu vis vraiment en étant heureux, en paix dans l’instant. Il est également bon de savoir que plus tu as souffert et accepté, plus tu as la volonté de ne plus souffrir et plus tu as d’Amour pour toi et les autres, à travers volonté et courage. Oui,

« Il faut accepter ce qui est, sans s’y soumettre pour ne pas souffrir. C’est tout l’art de vivre, c’est aimer. »

 

16 décembre 2020

« Si tu veux vivre heureux demain, fais le bien dans ton présent et commence par toi. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

Illustrations de Lulybot
Illustrations de LulybotIllustrations de Lulybot
Illustrations de Lulybot

Illustrations de Lulybot

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime la vie - 12/12/2020

12 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'♥ la vie, #J'aime toi, #J'aime la musique

Illustration "Exit" par Helga Helleborus

« Tu perdras la vie en cherchant l’Amour chez d’autres que toi. »

C’est compliqué de chercher à être aimé sans s’aimer et surtout, sans souffrir. C’est même carrément impossible. La peur d’aimer et aimer sont deux opposés, deux extrêmes, deux polarités, qui ne peuvent coexister. Tu es soit dans la peur et la souffrance, soit dans l’amour et la vie. Ceci dit, comme toute chose en ce monde, l’un ne peut exister sans l’autre.

« Le bien ne peut exister que par le mal. Il faut donc accepter le mal pour connaître le bien. »

En effet, tu ne peux connaître l’amour inconditionnel et te sentir vivant et heureux de l’être, que quand tu as accepté puis dépassé tes peurs et tes souffrances d’aimer. Il ne peut y avoir de vie heureuse sans souffrance dépassée, c’est-à-dire sans volonté de ne plus souffrir.

 

« Si tu souffres alors que tu aimes une personne, c’est que tu ne t’aimes pas et donc que tu ne l'aimes pas. »

L’ego cherche à nous faire croire qu’aimer implique souffrir, que celui des deux qui souffre le plus dans la relation, est celui qui aime le plus. En réalité, il souffre de ne pas s’aimer, c’est-à-dire de sa peur à se retrouver seul à le faire. La peur d’aimer pousse à se faire prisonnier de l’autre pour ne pas être seul et ne pas avoir à s’aimer. Quoi qu’il en soit, dans cette situation, l’amour et le bien sont absents. Et pour cause, quelqu’un qui ne s’aime pas n’a pas d’amour pour lui, et par conséquence, son inaptitude à se donner de l’amour engendre l’incapacité à faire le bien autour de lui. Alors, tôt ou tard, cette peur d’aimer se concrétise dans sa réalité, et le mal se répand, occasionnant d’autres souffrances, physiques et psychologiques, menant parfois jusqu’à la mort, par suicide ou meurtre.

L’acceptation de la souffrance est le reflet de notre volonté par choix libre et personnel de ne plus en souffrir. Accepter c’est aimer. C’est le choix de se libérer de toute relation de dépendance aux autres, pour se retrouver seul et s’aimer, c’est-à-dire vivre. Ceux qui acceptent, ont la volonté de ne plus souffrir, car

« La volonté, c’est déjà de l’Amour. »

Oui, savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus, dans le but de mettre fin à toute souffrance, c’est s’aimer. Sans même évoquer encore le fait de se faire du bien ou de s’accorder ce qui est bon pour être heureux et s'accomplir, c’est vouloir dans un premier temps, faire cesser toute douleur en arrêtant de se tourner vers ce qui nous fait mal et de l’appeler à se renouveler. C’est réaliser l’échec de la situation, puis reconnaître avoir souffert et souffrir encore de son fait et de celui des autres. C’est accepter que cela ait été, et vouloir que cela cesse. C’est se dire Cela a été ainsi, Je me/te pardonne de m’avoir fait souffrir, et J’ai la volonté de lâcher prise pour que cela se termine. Vouloir la fin de toute souffrance, passe, dans un premier temps, par la prise de conscience et le refus dans sa vie, de tout ce qui fait du mal ou rend malheureux, puis dans un second temps, par la volonté et le courage de s’accorder ce qui est bon, dans son seul intérêt, en vue d’être en bonne santé et heureux de sa vie.

« Il faut avoir de l’Amour par la volonté, avant de pouvoir le libérer par le courage. »

C’est donc la volonté de se libérer de ses entraves aux autres et au temps passé par le pardon, et la volonté de vivre l’instant, en s’autorisant à aimer ce que l’on est, ce qui vient à nous, ce qui nous plaît, etc. C’est s’autoriser le changement par l’expression de l’Amour que nous sommes, à travers volontés et courage.

« Le changement, il faut savoir le voir au lieu de le nier par ses peurs, et l’accepter en faisant preuve de volonté et de courage, au lieu de le rejeter par ses excuses. »

 

« C’est toujours tout seul que tu te révèles, dans la solitude de l’Âme la plus complète, car cela fait suite à beaucoup de souffrances de rejet et/ou d’abandon. »

Ceci m’amène à penser que malheureusement, celui qui persiste à ne pas s’aimer, veut encore souffrir ou n’a certainement pas assez souffert, pour libérer l’amour par la volonté et le courage d’agir dans son intérêt, en se faisant priorité.

« Celui qui n’accepte pas, n’a pas assez souffert pour libérer l’Amour de Soi, par la volonté et le courage. »

En effet, celui qui n’accepte pas, fait le choix de l’inaction, celui de ne pas agir pour se soustraire à la douleur du rejet et de l’abandon de soi. Le choix de ne pas se remettre en question, de ne pas devenir meilleur, de rester bloqué dans le reproche et les excuses, de jouer la victime de sa propre vie, celui d’être dépendant des autres. Il ne veut ni se responsabiliser, ni se trouver méritant, ce qui l’amène à refuser toute amélioration de sa situation sur tous les plans (professionnel, amoureux, financier…). Celui qui n’accepte pas, ne veut pas prendre conscience que

« L’Amour implique responsabilité et maturité, résilience et sagesse, confiance et respect. »

Alors, il renonce au pardon et à l’Amour de Soi. Ne pas pardonner, c’est ne pas vouloir guérir, ni changer, en vue de ne plus souffrir. Il ne veut pas voir que nous avons chacun notre vie, et que l’on ne peut la passer à contenter d’autres que soi, sans en être souffrant et malheureux. Tout refus de ce qui est, le pousse à renoncer un peu plus à lui, c’est-à-dire à sa vie et son amour. Toute situation qui lui rappelle les souffrances passées, renforce sa peur d’aimer. Il s’enfonce alors de plus belle dans le désamour de soi en se faisant prisonnier des autres et en perdant toute estime de soi, en s’identifiant à ce qui lui arrive. Il ne prend pas le temps d’être seul pour s’aimer. Il préfère suivre l’ego et ses peurs, qui le conduisent inexorablement dans les boucles de souffrances. Il revient alors à la source de son mal, avec l’espoir de ne plus en souffrir ou d’arranger les choses par le contrôle, et il en ressort encore plus fou, encore plus égaré, encore plus mourant. En effet, c’est pure folie de se tourner vers les autres pour les aimer, alors qu’on n’est pas foutu de le faire pour soi…

« Tant que tu es dans le contrôle de tout ce qui t’arrive par l’expression de l’égo et de tes peurs, tu ne peux accepter et accueillir ce qui vient à toi avec Amour. »

 

« Ne pas être aimé fait très mal, mais ne pas s’aimer encore plus. »

Oui, il vaut mieux se retrouver seul pour s’aimer, encaisser la solitude et le manque d’amour inconditionnel, que d’être entouré de gens faux et toxiques qui disent t’aimer, juste pour ne pas se retrouver seul, juste parce qu'ils ont peur. Il vaut mieux attendre la personne qui viendra à toi pour t’aimer et non pour te faire souffrir par le manque d’estime et de confiance qu’elle se porte. En effet,

« A quoi bon vivre ensemble si c’est pour me faire partager la peine de ne pas t’aimer ? »

Il vaut mieux ne plus souffrir du partage des peurs d’aimer des autres et s’accorder soi-même ce qui est bon. Il vaut mieux être seul mais heureux sur son chemin, que perdu et souffrant sur celui d’un autre. Pour aller plus loin, il vaut mieux s’aimer et se réaliser par soi-même que d’être dans l’ombre de celui qui s’accomplit. Et il vaut mieux avoir ses propres envies et désirs, que de devoir se plier à ceux des autres. Oui, car évidemment,

« Quand tu n’exprimes pas tes volontés, tu goûtes à celles des autres. »

Et puis surtout, tu laisses filer les opportunités parce que tu ne t’autorises pas à les vivre. Malheureusement pour toi,

« Ne pas avoir le courage d’aller vers ce que l’on aime et désire dans sa vie, c’est le laisser à d’autres. »

12 décembre 2020

« N’a pas assez souffert, celui qui s’oppose à ce qui est. » - Mel

Page complète : J'aime la vie #Jaimelavie

« Trouve ton bonheur par toi-même et décide par ta seule volonté avec qui le partager. » - Mel

Illustrations par Helga Helleborus

Illustrations par Helga Helleborus

J'aime la vie - J'aime la vie - 12/12/2020J'aime la vie - J'aime la vie - 12/12/2020J'aime la vie - J'aime la vie - 12/12/2020
Lire la suite

J'aime la vie - J'aime aimer - 06/12/2020

8 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime aimer, #J'aime toi

Illustrations de Guangjian Huang

 

« Exprime ta force d’aimer » – écrit par Mel

« L’Amour ne se force pas et ne se mendie pas. Celui qui ne voit pas ou ne veut pas comprendre que tu as besoin de son Amour, n’en a pas pour toi. »

Aimer l’autre, c’est se tourner vers lui pour lui accorder confiance et respect. Respectivement, c’est le faire exister dans sa Vie en lui donnant de l’importance, et l’accepter tel quel, en le laissant libre d’exprimer ce qu’il est, ce qu’il aime. Quand il y a peur d’aimer, il n’y a ni confiance ni respect qui ne lui soit offert ou alors seulement par contrainte ou sacrifice, c’est-à-dire en faisant semblant d’aimer. En effet, l’expression de l’Amour de façon authentique est quelque chose de naturel et d’inconditionnel. Elle ne doit pas être source d’abus ou de privation, car elle doit être libre et respectée par l’autre. En conséquence, l’incapacité d’aimer que j’appelle aphilie, est l’inaptitude à se donner l’Amour et donc à le recevoir, de soi et des autres. Elle est forcément source de souffrances, car en ce monde, savoir

« Aimer est la seule chose qui fait du bien. »

 

Ainsi l’aphile fait semblant d’aimer. Il peut avoir une forte volonté à ne pas s’aimer, à travers un refus total de l’Amour provenant de lui et de l’autre. Néanmoins, pour ne pas être seul, il est capable de lui accorder son amour, qu’à la condition d’en avoir le retour, c’est-à-dire d’avoir du pouvoir sur ce qu’il est et sur ce qu’il peut lui donner. Ce jeu de pouvoir est malsain et ne peut rien amener de bon…

« Persister à ne pas s’aimer, mais vouloir quand même l’amour de l’autre, rend la relation compliquée et malheureuse. »

Cette résistance à s’aimer va le conduire inexorablement à se rendre prisonnier de la relation avec l’autre. Le temps passé avec lui, à lui donner l’amour dans l’attente du sien, est perdu et vain comme une peine de prison sans remise en question. En effet, s’engager dans une relation d’attachement où l’on attend que l’autre nous aime et nous rende heureux à notre place, ne peut durer sans souffrance. C’est compter sur lui pour se sentir aimé, en lui accordant tout ce qu’on devrait se donner : c’est du sacrifice de ses volontés pour les siennes, tout l’opposé de l’Amour de Soi.

La dépendance à l’autre supprime progressivement nos libertés d’être et d’aimer, parce qu’on pense tout lui devoir et n’exister que par et pour lui.

« Difficile d’être heureux sur la durée, quand on pense qu’on ne peut l’être que grâce à l’autre, qu’en se donnant à lui. »

Et si par malheur, il se libère de nous en récupérant l’Amour de ce qu’il est, c’est tout notre monde qui s’écroule. On ne comprend pas qu’il n’est pas responsable, que ce n’est pas sa faute car il est libre de donner l’amour à qui il veut et que nous n’avons aucun contrôle là-dessus. De fait, nous sommes les seuls responsables de ce qui nous arrive, par la façon dont on y réagit et surtout par notre propre infidélité.

« Quelqu’un qui ne s’aime pas est d’abord infidèle envers lui-même, en donnant son Amour à d’autres plutôt qu’à lui. »

Quand on ne s’aime pas, les évènements nous affectent plus souvent en mal qu’en bien. C’est lié à notre vision des choses, elle-même fonction de nos peurs. Cela dépend de nos manques et besoins reconnus, mais aussi de nos croyances et souffrances passées. Le tout nous limite dans notre capacité et force d’aimer (volonté et courage), nous bloque dans l’inaction ou nous pousse à mal agir. Parfois, on s’identifie à l’échec, c’est-à-dire que l’on devient l’échec lui-même. On essaie par tous les moyens de retrouver cet amour, on se dévalorise, on ne se croit plus méritant. Mais on perd encore plus sa dignité quand on réalise que c’est peine perdue. On peut alors chercher à se faire encore plus de mal par les maux psychosomatiques, par l’addiction, ou à le blesser pour se venger de ne plus avoir son amour et le pouvoir sur sa personne. Quoi qu’il en soit,

« Par ses comportements blessants, l’aphile ne se rend pas digne d’être aimé de l'autre. S’il agit ainsi, c’est parce qu’il se rejette lui-même et ne se donne aucune valeur, le plus souvent inconsciemment. »

Rejeter la faute sur l’autre, le culpabiliser, lui reprocher des choses, le rendre jaloux…, ne fait que retarder les remises en question et la prise de responsabilités, pour ne pas avoir à s’aimer par soi-même. Assurément, cela dégrade davantage l’image que l’on a de nous, on se trouve bien laid et sans valeur. Malheureusement, il y a une part de vrai dans ce désamour, car

« Celui qui pense ne pas mériter l’Amour, ne fera pas d’efforts pour se rendre digne d’être aimé. »

Oui, ne pas s’accorder l’Amour de Soi nous fait devenir une mauvaise personne qui n’a plus rien d’aimable ni de séduisant car son affection est jouée et son amour est faux. De ces personnes très jalouses et possessives, qui sont sous l’influence de l’ego et de leurs peurs. Elles agissent par immaturité et imbécillité, ou par excès d’orgueil et de fausse modestie, pour cacher leur lâcheté et leur bassesse. Le tout n’est que le reflet du peu d’estime et de confiance qu’elles se portent et le résultat du mal qu’elles s'infligent. On ne peut compter sur elles car elles se font menteuses, fuyantes, par l’absence de volonté de reconnaître ce qui est, ce qu’elles sont et ce qu’elles ressentent. Aucun médicament ne peut venir à bout de ce mal qu’elles s’imposent. En effet, si l’aide est extérieure en faisant la lumière sur l’Amour qui est enfoui en nous, la guérison est seulement intérieure, par notre propre volonté de le libérer pour ne plus souffrir.

« La volonté de s’aimer se perd par le rejet et l’abandon de Soi, mais elle se gagne par le respect et la confiance que l’on se porte. »

Le seul remède est de s’aimer c’est-à-dire s’autoriser l’Amour de Soi. Et c’est en se le donnant qu’on se permet de le recevoir. Ainsi,

« Aimer c’est donner dans l’acte de recevoir. »

En conséquence, tant que tu ne libères pas l’Amour de toi pour faire la connexion entre ton cœur, ton corps et ton esprit, tu empêches ta guérison et bloques ta capacité d’aimer. C’est ton temps de souffrance, tes années de peine dans ta propre prison, où tu ne te sens pas vivant/e, où tu n’arrives pas à retirer de plaisir ni de motivation dans tout ce que tu entreprends. Ton mal disparaîtra quand tu t’autoriseras enfin à libérer l’Amour pour en vivre. Ceci dit, cet éveil est parfois bien tardif et source de regrets très amers.

 

* * *

« Aimer s’apprend ou se réapprend, à tout âge, mais il faut en avoir la Volonté. »

Il est bon de se rappeler que l’on est seul et que l’on ne peut compter que sur Soi. En effet, nous avons chacun notre Vérité, notre Vie, et notre destinée n’attend que nous. Et ce sera toujours ainsi. Accepte cette vérité d’être seul à t’aimer. Sois courageux/se pour exprimer ta force d’aimer, celle de vivre comme bon te semble. Récupère ta liberté, redeviens maître de ta Vie, certes en étant seul/e, mais dans le bien-être d’un cycle de souffrance enfin terminé et l’opportunité d’un nouveau départ. Aie confiance en ce que tu es, crois en toi et en tes capacités, tu peux y arriver. Garde espoir car c’est le seul chemin vers l’Amour véritable.

« Celui qui se trouve est seul dans sa Vérité, mais c’est le passage obligé pour pouvoir se trouver aussi en l’autre de façon authentique et sincère. »

Assurément, ces libertés d’être qui tu veux être, d’aimer qui tu veux aimer, ont le goût de la solitude, car elles nécessitent de savoir se détacher des autres pour se donner l’Amour de Soi et devenir une personne digne d’être aimée. Mais s’aimer restaure la capacité d’aimer, en permettant de l’exprimer et de le recevoir de façon authentique. Oui,

« S’aimer est la garantie d’être aimé pour de vrai et de ne plus avoir à faire semblant pour l’être. »

☼ * * *

 

« Tu attires à toi ce que tu es, à travers pensées et comportements, en bien comme en mal. »

L’interaction avec les autres et notre environnement se fait le miroir de ce que nous pensons que nous sommes. Ainsi, nous attirons les personnes et les situations qui correspondent à nos peurs, volontés et besoins exprimés. Si nous sommes aphiles, viennent à nous les gens en souffrance de ne pas s’aimer, qui cherchent la dépendance pour gagner en pouvoir de (se) faire mal sur l’autre. Certains se complaisent à l’exercer et d’autres à s’y soumettre. Bien souvent, ils contentent leurs besoins par la satisfaction des fiertés de l’égo et des dictats de la société, c’est-à-dire par le travail et l’argent. De fait, ils accordent plus d’importance à posséder des biens que de partager un moment heureux avec toi. Ils ne te respectent pas parce qu’ils ne font pas de l’Amour leur priorité. Même s'ils te disent le contraire, ils te font passer au second plan, t'oublient, ou te prennent pour acquis/e. Et malheureusement, s'ils ont peur de te perdre, ce n'est pas pour ce que tu es, mais pour ce que tu possèdes.

D’un autre côté, si nous avons accepté nos peurs et avons la volonté de ne plus en souffrir, nous sommes en capacité de pardonner et de nous libérer de nos dépendances aux autres, pour évoluer librement vers qui nous souhaitons être. En ce cas,

« L’expression du courage à s’accomplir est celle de l’Amour en nous. »

Ta force d’aimer est ton courage. Plus tu te permets d’aimer, plus ton amour libéré est puissant et plus tu es courageux/se.

« Aimer c’est tenter sa chance de se trouver en l’autre par l’expression du courage et de sa liberté à le faire. Et si cela échoue, c’est se trouver Soi pour s’aimer. On a donc tout à y gagner. »

Oui le seul risque est de se retrouver seul à s’aimer. Mais c’est aussi ta chance d’attirer une personne de même volonté d’aimer que la tienne et d’être totalement libre de partager cet Amour. C’est en ayant confiance en Soi et en se sachant méritant que l’on s’aime. Et c’est en s’aimant que l’on peut aller vers l’autre en lui accordant ces deux valeurs. Il doit donc y avoir une volonté de libérer et de satisfaire nos besoins par l’Amour de Soi. A ce moment-là, tout ce que je m’accorde de bon, tout ce que je fais mien dans mon intérêt, tout ce qui me définit, je vais pouvoir le voir et le trouver en l’autre, puis le lui accorder sans souffrir. Cela nécessite évidemment, une volonté de se connaître et de se faire priorité pour identifier et contenter ses besoins, ses désirs et espoirs de toutes sortes. Mais de toute façon, dis-toi bien que

« Celui qui ne passe pas de temps à se connaître pour s’aimer, ne saura pas t’en accorder non plus. »

Ainsi, une personne qui s’aime, propose de la joie, de l’Amour, du bonheur, à partager avec l’autre. Elle est également libre de l’exprimer et de le vivre avec qui elle veut, avec qui saura l’apprécier. Et si l’autre ne sait pas le voir ou lui en donner le retour, elle ne lui en voudra pas. En effet, la capacité à s’/aimer permet de comprendre l’autre dans la possibilité qu’il ait trouvé son bonheur ailleurs, ou dans celle qu’il soit en souffrance de ne pas savoir s’aimer, c’est-à-dire de ne pas s’autoriser à exprimer ses propres volontés pour se faire du bien.

« L’Amour véritable n’est ni égoïste ni jaloux. Il faut parfois renoncer à ceux que l’on aime et les laisser quitter notre vie, pour qu'ils trouvent leur bonheur ou leurs volontés. »

Quoi qu’il en soit, dans ces deux situations, il n’y a pas réciprocité de volonté d’aimer. De fait, aimer c’est aussi savoir renoncer pour ne pas se perdre dans la tristesse d’un amour à sens unique, c’est-à-dire continuer à s’aimer tout seul.

 

L’Amour vrai est inconditionnel, il se donne ouvertement car il est le reflet de nos volontés et libertés à l’exprimer en toute authenticité. Il sous-entend nos désirs, nos choix libres et notre courage à les révéler. En conséquence, un amour donné par sacrifice ou contrainte, n’en est pas. Pour certains, montrer leur amour, c’est être vulnérable, alors ils perdent beaucoup d’énergie à le réprimer, le cacher, le taire, à contrôler leurs émotions. Ils sont rigides et froids comme des glaçons. Ils te diront peut-être qu’être ému, avoir la larme facile et se montrer dans sa sensibilité, c’est pour les faibles. Pourtant, je ne connais rien de plus décevant ni

« Rien de plus laid qu’une personne qui ne veut pas admettre son amour pour toi. »

Même si donner l’Amour a l’apparence de la faiblesse, c’est en réalité une vraie force. C’est d’ailleurs la seule vraie force en ce monde, celle qui donne la Vie et rend vivant.

« L’Amour apporte santé et liberté, les deux ailes de la Vie. »

Une personne qui s’aime, sait bien que la vie est trop courte pour la passer dans la souffrance de l’illusion d’être aimée. Elle n’accorde à l’autre que le pouvoir de lui faire du bien et si ce n’est pas le cas, elle sait se libérer de toute situation par le lâcher-prise et l’expression de l’Amour qu’elle a pour elle. Et effectivement, être dans l’attente des autres ou ne vivre que pour eux, c’est se bloquer à d’autres opportunités bien meilleures, mais c’est aussi s’empêcher de prendre le temps d’être Soi et de se réaliser. Sacrifier son Amour pour d’autres, c’est abandonner ses libertés et son pouvoir de se faire du bien, c’est donc s’interdire tout simplement de vivre.

« Chacun a sa Vie et ses volontés d'Amour. Et si tu ne te permets pas d’avoir les tiennes, tu subis celles des autres comme un esclave ou un gentil toutou. »

En somme, recevoir un amour forcé ou mendié n’est rien d’autre que de la souffrance déguisée, du faux, du vide ou du partage de peurs, en tous cas, rien qui ne saurait contenter et rendre heureux durablement. Oui, une perte de temps assurément…

« Peu m’importe que tu m’aimes si tu n’es pas capable de me rendre heureux/se. »

Lui dire Je t’aime n’est pas suffisant. Il faut aussi que les comportements en sa présence, attestent de cet Amour, de tout ce bien qu’on veut lui faire pour s’en faire. Il faut savoir exprimer sa force d’aimer à travers tout ce que l’on est et aimons en nous. Les actes, les attitudes, les regards, les gestes, sont parfois bien plus révélateurs et évocateurs des beaux sentiments que la simple parole. Certains ne trouvent pas les mots pour exprimer la profondeur ni la puissance de leurs ressentis. Le corps prend alors le dessus sur l’esprit, pour libérer l’Amour venant du cœur, en exprimant le langage sensuel du désir, les figures de style de la tendresse, le lexique affectueux du regard… Un langage intense et bien plus authentique qu’un alignement de quelques mots. Avant d’aimer quelqu’un et vouloir être aimé de lui, il faut se donner cet Amour et devenir la personne que l’on aime pour la retrouver en lui et savoir la chérir.

« Ce n’est pas moi que tu aimes, c’est toi à travers moi. Donc si tu ne veux pas t’aimer, tu ne peux pas m’aimer. »

Ce n’est que comme cela que l’on pourra correctement l’aimer, en lui accordant tout ce qui est bon, comme on le fait déjà pour soi.

« S’aimer est force de vie qui fait du bien. S’aimer est un pouvoir qui permet de vivre libre, heureux d’être et d’aimer. »

S’aimer c’est être capable de (se) donner l’amour et de le recevoir sur une même mesure. Cet équilibre est très important. En effet, tout déséquilibre dans la capacité d’aimer, par privation ou abus, va être source de souffrance. Il y en a beaucoup qui donnent à ceux qui ne savent que recevoir. Ils en souffrent pendant des années jusqu’à ce qu’ils comprennent que cet Amour n’est pas pour les autres, mais pour eux. De fait, on ne peut être satisfait, contenté dans ses propres besoins d’amour et d’estime, quand on traite l’autre comme un roi, alors que lui nous voit comme un bouffon. Celui qui se donne peu, souffre de son incapacité à recevoir l’Amour, et montre aux autres comment le faire souffrir. Il leur accorde le pouvoir de lui faire mal, et malheureusement pour lui,

« Celui qui se contente des miettes ne connaîtra jamais le goût du pain. »

Et à l’inverse, celui qui s’aime et s’accorde ce qui est bon, montre aux autres comment l’aimer et le rendre heureux. De la sorte, il les autorise à lui faire du bien.

« Montre comment tu as besoin d’être aimé/e en t’aimant toi-même. »

 

On ne devrait pas avoir peur de perdre celui qui ne nous respecte pas, mais plutôt celui qui nous fait éprouver l’Amour de ce que nous sommes et nous rend meilleur. Oui, on devrait craindre de ne pas être en capacité de l’aimer correctement, de le perdre ainsi bêtement, en lui manquant de respect ou en lui refusant notre confiance. On devrait avoir peur de ne pas savoir le retenir dans notre vie, par absence de volonté de lui faire du bien pour s’en faire. Pour sûr,

« Ne t’étonne pas de perdre les gens que tu n’as pas la volonté d’aimer. »

Se refuser l’Amour qui vient à soi ou réprimer ses sentiments, sont à l’origine des blessures les plus douloureuses qui soient. De ces blessures de l’Âme qui nous marquent à vie, en bafouant et sabotant nos besoins d’appartenance, d'estime et d’amour. Celles des regrets et des manques, de ne pas avoir su donner et recevoir l’Amour quand on en avait l’occasion.

« Tu souffres de regrets par le manque du bien que tu n’as pas fait, de remords, par le mal que tu as fait, à toi comme aux autres. »

De celles qui blessent ceux que l’on voudrait aimer, comme par exemple, nos propres enfants. Si tu n’arrives pas à te relever de tes souffrances et les perpétues sur eux, que peut-on dire de ceux qui acceptent d’être blessés pour t’aider à les dépasser ? Ainsi, l’empathie et la compassion mènent au pardon et à la libération d’Amour pour les autres comme pour Soi. Et si tu n’es pas assez courageux/se pour accepter l’Amour qui vient à toi, sois-le au moins pour ceux que tu aimes et ne veux plus voir souffrir par ta faute. Car assurément,

« C’est en faisant du bien aux autres que l’on se fait du bien ; c’est aimer. »

6 décembre 2020

« Il est important de s’aimer pour espérer être aimé. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeaimer

 

Illustrations de Guangjian Huang

Lire la suite

J'aime aimer - Quelqu'un qui t'aime

5 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime aimer, #J'aime toi, #Rêverie Mel

Quelqu’un qui t’aime…

Quelqu’un qui t’aime…

« Quelqu’un qui t’aime n’a pas peur que tu ne l’aimes plus parce qu’il s’accorde déjà l’Amour de Soi… Il veut simplement partager ce bonheur avec toi. »

02/12/2020

Rêverie de Mel

Page complète : J'aime la vie #Jaimeaimer

Lire la suite

J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020

29 Novembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime moi, #J'aime toi, #J'aime la musique

J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020

« Tout changement est dans l'acceptation, la volonté et surtout, le courage. »

La résistance à l’acceptation par l’expression de l’ego et des peurs, c’est moche, et c’est bien la seule chose au monde qui génère autant de souffrances. De ces douleurs solitaires que tu tais, que tu caches et qui te brûlent de l’intérieur. Et si cela fait encore plus mal qu’avant, c’est parce qu’à ce stade, tu es conscient de ta souffrance. La mise en lumière a eu lieu et tu as compris qu’elle était de ton fait. Mais tu n’acceptes pas ta responsabilité à la renouveler, ou pire encore, tu l’acceptes, mais tu veux continuer à en souffrir en t’y soumettant. C’est donc persister en état de conscience, à ne pas libérer l’amour, c’est se le refuser encore, l’opprimer, l’enfouir… pour (se) faire mal en s’empêchant d’être soi-même. S’opposer à l’acceptation, c’est renoncer au changement libérateur, en donnant un autre tour de clé à notre prison, c’est enfermer à double tour ce que nous sommes, en se privant de notre temps de vie et de l’expression de notre amour.

Autant la résistance est destructrice, autant l’acceptation est libératrice. Et pour cause, il n’y a qu’aimer qui fait du bien en ce monde. Assurément, cela fait un bien fou de pouvoir aimer à nouveau, après plusieurs années d’enfermement, de sacrifice, d’oubli, de privations et d’abandon de Soi.

« Accepter c’est vouloir ne plus souffrir en libérant l’Amour par la volonté de (se) pardonner. »

Donc si tout va si mal pour toi, c’est parce que tu refuses volontairement d’exprimer ton amour et que tu t’imposes d’en souffrir encore. En gros, tu ne veux pas t’aimer. Et pour aller plus loin, si tu aimes une personne mais que tu ne lui exprimes pas ton amour, c’est que tu ne veux pas l’accepter pour ce qu’elle est, et que tu refuses de la faire exister dans ta vie, comme tu te refuses toi-même le droit d’aimer et de vivre. C’est du rejet et de l’abandon, directs et bruts, de soi et de l’autre, une absence totale de volonté à aimer et être aimé. Alors, cette personne n’a aucune raison d’espérer quoi que ce soit venant de ta part, car tu peux très bien persister à réprimer ton amour, ne jamais (te) pardonner et vouloir en souffrir toute ta vie. S’il y a bien quelque chose de très difficile à accepter, mais que tout le monde devrait assimiler parce que c’est une vérité absolue et une vraie sagesse de vie, c’est de

« Ne jamais rien attendre ni espérer de personne d’autre que toi, car il n’y a bien que sur soi que l’on peut compter. »

« Attendre quelque chose ou quelqu’un pour être heureux est le meilleur moyen de ne jamais l’être. »

En effet, pourquoi continuer à désirer ou attendre cette personne qui ne veut pas t’aimer et ne veut pas te garder dans sa vie ? Tu sais, si elle voulait passer du temps avec toi, tu n’aurais pas à l’attendre, car elle serait déjà là, en ta présence, pour exprimer et partager son amour. Elle se serait libérée de ses propres entraves, de ses liens aux autres et au temps passé, pour te le prouver, pour faire de toi sa priorité, son présent et son avenir. Et oui,

« Quelqu’un qui te veut vraiment dans sa vie pour t’aimer, se rend libre de pouvoir le faire. »

C’est triste à dire mais si elle n’est pas là dans ton présent pour t’aimer, c’est qu’elle vit encore dans son passé pour souffrir. C’est qu'elle se laisse encore affecter et définir par les autres, qu’elle s’identifie fortement à ce qui lui arrive, en se complaisant certainement dans un rôle de victime. C’est qu’elle persiste à se dévaloriser, à se rendre malade, se trouver des excuses ou faire des reproches, à se déresponsabiliser. Peut-être même prend-elle plaisir à te trahir, te rejeter, etc. En somme, elle ne veut pas se remettre en question ni changer, même pas pour toi. Elle veut continuer à souffrir d’une existence malheureuse, plutôt que de se tourner vers toi, pour t’aimer et vivre une vie d’amour. Oui, elle ne veut pas ton bonheur, mais tu n’as pas à attendre cela d’elle. En effet,

« A quoi cela sert de courir après les autres pour trouver un bonheur que toi seul/e peut créer en aimant ce que tu es et la vie que tu as ? »

 

J’ai mis du temps moi aussi, à accepter l’impasse et l’échec de ma relation. J’ai même essayé de la faire durer et de la sauver par ma seule volonté. Mais c’était peine perdue, car il faut être deux à vouloir la réussir et la rendre pérenne. J’en connaissais l’issue, et je savais bien que c’était la seule possible. Repousser le moment du changement n’était que souffrance supplémentaire. Ce chemin nouveau qui t’appelle est celui du cœur et de l’intuition. Toi seul/e peux le voir car il est tien ; toi seul/e l’empruntes quand tu en as le courage, c’est-à-dire quand tu as accepté et surmonté ta peur de le faire en étant seul/e. Personne ne peut le faire à ta place. Pour avoir le courage de le suivre, il faut t’accorder le droit d’aimer ce que tu es et te faire priorité. Mais l’égo s’y oppose franchement, en te faisant craindre l’inconnu et la perte du connu, en te faisant croire ne pas y arriver (perte de confiance) et ne pas mériter (perte d’estime).

« L’ego nous tire vers les ténèbres de nos peurs tout en refoulant notre Amour, c’est-à-dire en réprimant nos volontés et notre courage à les accomplir. »

Pourtant, dis-toi bien que

« À tout moment de ta vie, tu as le droit d’emprunter le chemin prévu pour toi, en t’accordant le pouvoir d’aimer, qui nécessite volonté à travers pardon et courage. »

Pour ma part, la peur de ne jamais plus connaître une vie heureuse et l’amour réciproque, a eu le dessus sur celle de me retrouver seule à parcourir mon chemin. De toute façon, il était évident que je ne pouvais pas rester toute ma vie avec une personne incapable de me rendre le respect et la confiance, c’est-à-dire l’Amour que moi je pouvais lui donner.

« La pire déception en amour est l’absence de réciprocité dans la capacité d’aimer l’autre autant que soi. »

Elle disait m’aimer et ne pas vouloir me perdre, mais ne savait pas prendre soin de moi, elle faisait même tout le contraire. Les mots des promesses ne sont que maux qui blessent. On dit souvent que l’espoir fait vivre. Mais il n’y a rien à espérer ni attendre des autres. La guérison par le pardon et le changement par le courage, sont propres à chacun de nous et ne dépendent que de notre volonté à les exercer, pas celle des autres. Alors,

« Il ne faut pas s’attacher à ces gens qui pourraient être mais qui ne sont pas. »

Je voulais tellement me libérer d’elle pour pouvoir exprimer l’Amour que je suis, et m’ouvrir à la possibilité de le trouver également en d’autres personnes. De ces bonnes personnes qui savent te voir, qui t’apprécient à ta juste valeur, qui font tout pour te faire exister et te garder dans leur vie. De celles qui viennent à toi par choix pour t’aimer et par envie de faire ton bonheur, à travers le partage en toute réciprocité d’amour et des belles valeurs. De celles qui t’offrent de leur temps de vie en présence pour t’aimer. Cette présence qui ne souhaite que ton bien, celle qui définit l’amitié ou davantage, celle que les aphiles te refusent ou ne t’accordent que pour te faire souffrir.

Il faut donc continuer à croire en soi et en sa destinée, persévérer à exprimer l’Amour que nous sommes, et ne pas perdre l’espoir de le trouver en d’autres personnes.

« Croire au grand Amour, c’est s’ouvrir à la possibilité d’aimer et être aimé autant que Soi. »

Je ne veux plus jamais être dévalorisée, rejetée par manque de respect, trahie ou encore oubliée par abandon. Oui, c’est vrai, je préfère être seule plutôt que d’avoir à revivre cela. Je ne veux plus avoir à partager les souffrances et les peurs non acceptées de l’autre. Je ne veux plus être confrontée au problème de ne rien pouvoir y faire, de ne pas pouvoir le rendre heureux et d’en souffrir aussi. Je ne veux plus que l’amour que j’offre, soit encore refusé, bafoué, trahi. Je ne veux plus être contrainte à rester avec quelqu’un qui ne sait pas où il en est avec moi, qui ne voit pas la chance de m’avoir dans sa vie, qui ne veut pas être aimé. Je ne veux plus être seule à vouloir que les choses fonctionnent et je veux pouvoir lâcher prise sur ce que je ne peux contrôler. J’avais peur de devoir rester dans cette existence misérable, entourée d’aphiles incapables de m’aimer, de m’estimer, ou seulement de me voir et de m’accepter comme je suis. De ces personnes négatives, toxiques, qui passent leur vie à se plaindre, à te culpabiliser, à te mentir, à te faire souffrir, inconsciemment ou pire encore : consciemment. De celles qui te font perdre ton temps de vie et ton amour, qui t’empêchent de te réaliser et de t’accomplir en te dévalorisant ou en te délaissant.

Il faut donc trouver le courage de les sortir de ta vie. L’absence d’amour en elles, ne peut que te nuire et te blesser dans ton estime et ta confiance en toi. Elles ne pourront jamais te faire du bien. Assurément,

« Persister dans ses mauvais comportements en état de conscience, c’est préférer souffrir et faire du mal, que prendre soin et faire du bien. »

Se libérer d’elles, permet alors de retrouver les pleins pouvoirs sur ton temps de vie et l’expression de ton potentiel. Tu retrouves ainsi du temps pour t’aimer, t’accorder ce qui est bon, te faire plaisir, du temps pour exprimer ta créativité, te valoriser et reprendre confiance en toi. Tu vis à nouveau parce que tu peux enfin libérer l’amour de ce que tu es, car bien sûr, aimer c’est vivre. Malheureusement, il faut bien se dire que

« Les gens non libérés de leur attachement et dépendance à l’autre, ne connaîtrons jamais leur véritable potentiel ni leur grand amour. »

 

Il y a deux ans, je t’ai rencontré. Tu as été une de ces rencontres qui t’insufflent ce petit plus d’énergie qui te manque pour te sortir de l’enlisement. De celles qui t’apportent la motivation pour mettre fin à une relation qui ne te convient plus, qui te permettent de te dépouiller totalement de ce qui a été, de tourner la page et de clore le chapitre, après l’acceptation et le pardon. De celles qui te donnent le courage d’agir, et non plus seulement espérer, pour t’ouvrir à l’inconnu et l’inattendu d’une nouvelle vie et à d’autres opportunités, bien meilleures pour toi. De celles qui te permettent d’exprimer qui tu es vraiment et de prendre le temps de libérer l’Amour de toi, sous toutes les formes désirées et rêvées.

« Ce ne sera peut-être pas à travers la personne imaginée ou désirée, mais l’Amour que tu es et exprimes, se présentera forcément à toi. Ce sera alors l’évidence et pas seulement pour toi, car il y aura réciprocité totale. »

Je ne suis pas ton évidence et je ne l’ai jamais été. Mais j’étais prête à me redonner ma chance, à croire en moi pour croire à un nous. C’est bien cela qui m’a donné le courage de me tourner vers moi, de m’affirmer dans mes sentiments et de me réaliser dans l’Amour. J’avais la volonté de me libérer depuis de si longues années, mais il me manquait la motivation pour agir et concrétiser mes volontés afin de retrouver la maîtrise de ma vie. Grâce à toi, je suis devenue celle que je suis aujourd’hui, et c’est en cela que tu es une des choses les plus merveilleuses qui me soit arrivée. Car elle m’a redonnée vie, elle m’a éveillée, en me permettant de retrouver l’Amour de moi et la liberté de m’accomplir.

 

« Ceux qui sont enfin libres d’être et devenir, ne retourneront jamais se faire prisonnier des autres ou du temps. »

Oui, jamais plus je ne renoncerai à celle que je suis, jamais plus je ne permettrai à quelqu’un de me dévaloriser ou de me trahir. Je m’aime et j’aime ma vie. C’est bien là, tout mon bonheur, tout mon amour, toute ma vie, c’est à dire tout ce que j’ai à offrir et partager, avec celui qui saura le voir.

26 novembre 2020

« Il est plus que temps de croire en l’Amour qui est en nous. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimemoi

 

Illustrations de Bearbrickjia

J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020

Si je m'aime pas, si je t'aime pas, ça sert à quoi ? Sans amour nos vies sont dérisoires...

Lire la suite

J'aime la vie - Amour de soi - 24/11/2020

25 Novembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Amour de soi, #J'aime toi

J'aime la vie - Amour de soi - 24/11/2020

« A quoi bon apporter un peu de Lumière, quand les gens ne veulent pas ouvrir les yeux ? »

 

Nous avons tous des besoins de vie et d’amour. Savoir les satisfaire est nécessaire pour vivre heureux et en bonne santé. Outre les besoins physiologiques qui nous maintiennent en vie, nous avons besoin d’Amour à travers respect et confiance, d’estime et de reconnaissance, d’appartenance et d’identité, de sécurité et de protection, de connaissance par la recherche de la Vérité et de l’authenticité… Il y a aussi le besoin d’accomplissement de Soi, c’est-à-dire celui de se réaliser par l’acceptation et l’expression de l’Amour, libre de trouver du sens à sa vie et d’atteindre son propre bonheur. Tous ces besoins concernent l’Être que nous sommes, et permettent par leur satisfaction, d’accéder à ce sentiment de plénitude et de paix intérieure, en conscience et en présence, dans l’instant. Ce genre de bien-être lié à la liberté d’être et d’aimer, d’avoir trouvé sa place, d’être aimé de personnes sur lesquelles on peut compter, de celles qui nous apportent une identité, la sécurité d’un foyer, l’estime et l’Amour qui nous épanouissent et nous élèvent.

« L’Amour de Soi libéré éclaire ton chemin menant à l’expression de ton potentiel, en pleine conscience de ton authenticité, dans l’instant présent. »

Les peurs sont liées aux besoins. En effet, elles s’élaborent et se fondent sur les souffrances et les manques occasionnés par la non satisfaction des besoins. L’apparition de la peur de manquer de l’un d’entre eux, génère les craintes, les incertitudes, les croyances et les doutes, qui mèneront à la négativité par privation, abus, dévalorisation, jusqu’au rejet et abandon de soi (désamour). De ces souffrances toutes dictées par l’ego, qui nous empêcheront d’être et d’exprimer la Vie et l’Amour que nous sommes en nous faisant prisonniers du temps et/ou des autres.

« Ne pas s’aimer c’est souffrir de ne pas être Soi. C’est ne pas arriver à se rendre libre de ressentir et d’exprimer l’Amour de qui on est vraiment. »

Il faudra alors faire preuve de volonté et de courage pour dépasser ses souffrances et identifier les peurs originelles, pour pouvoir retrouver l’Amour de soi (s’éveiller), l’exprimer pour satisfaire ses besoins et désirs, afin d’évoluer vers qui on doit être, en étant maître de sa Vie (s’accomplir).

« S’aimer c’est être libre d’exprimer qui on est, et devenir qui on veut. »

 

S’éveiller & S’accomplir

Les trois étapes primordiales

* Lumière, conscience puis acceptation des souffrances et des peurs liées aux besoins non satisfaits, par le pardon et la volonté de ne plus en souffrir.

* Volonté de se connaître pour établir ce que l’on veut, ce que l’on ne veut pas ou plus et volonté de s’aimer par libération de l’Amour en nous, sous forme de respect et de confiance, pour satisfaire ses besoins de vie et d’amour, pour croire en Soi et en sa destinée.

* Expression du courage pour récupérer ses libertés d’être et aimer qui on veut, c’est-à-dire être maître de sa Vie en vue de s’accomplir.

La rencontre de certaines personnes te permettra de faire la lumière sur tes ténèbres par l’apport d’Amour. Tu deviendras alors conscient de tes souffrances. Ce sera à toi de les accepter, pour identifier et affronter tes peurs qui les génèrent. L’acceptation passe par la prise de conscience que tu es responsable de tes propres souffrances, ainsi que par la volonté de ne plus en souffrir. Du moment que tu fais encore des reproches aux autres, et que tu te trouves des excuses ou des raisons à tes blocages pour ne pas agir, c’est qu’il te reste des peurs à identifier. Quand tu acceptes, tu ne trouves plus rien à reprocher aux autres, donc à toi, parce que tu (te) pardonnes, et tu ne vois aucune impossibilité, aucune excuse à ne pas exprimer tes volontés, car tu te permets de libérer l’Amour de ce que tu es.

« Tant que tu fais des reproches aux gens autour de toi ou que le changement te paraît impossible ou inaccessible, c’est que tu n’as pas réussi à franchir tes propres barricades faites de peurs. »

On dit parfois qu’un reproche est une demande d’amour non formulée. Moi je dirais plutôt que c’est une demande d’amour indélicate et mal formulée et je rajouterais que c’est une demande d’amour de soi par l’intermédiaire de l’autre. Oui car

« Tout reproche que tu me fais est en réalité adressé à toi-même. Cela sous-entend de te remettre en question pour t’aimer, donc m’aimer. »

Quand tu acceptes cet effet miroir, c’est-à-dire de te voir en l’autre et qu’il se voit en toi, tu peux alors comprendre que la personne qui te fait des reproches, en a en réalité contre elle, et non vraiment contre toi. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas être affecté plus que ça par ce que les gens disent, en mal surtout. Les gens qui médisent sont aphiles, malheureux et en souffrance, ils n’ont que tristesse et douleur de rejet ou d’abandon à te proposer. En effet,

« De l’autre, tu ne peux voir, comprendre, connaître ou encore partager, que ce que tu possèdes toi-même. »

Certains s’opposent plus que d’autres et plus longtemps à l’acceptation. La résistance à l’acceptation c’est ne pas vouloir voir la vérité en face, celle qui te dit que ton mal est de ton fait, parce que tu as peur. Ne pas accepter ta responsabilité et la reporter sur les autres par le reproche et les excuses, te maintient dans tes souffrances et t’en apporte de nouvelles, avec cette impression douloureuse de toucher le fond et que s’en est fini de toi. C’est parce que tu es encore dans l’attente des autres pour t’aimer alors que tu dois t’aimer, toi et toi seul. Si cela fait encore plus mal, c’est parce que tu as pris conscience de tes souffrances mais que tu refuses volontairement de libérer ton Amour, tu persistes à le réprimer et à repousser le changement qui est bon pour toi. L’acceptation est libératrice mais sa résistance est destructrice. L’éveil par l’Amour de Soi retrouvé, s’il a lieu, sera alors une renaissance exceptionnelle et puissante.

« L’Amour est ce que tu arrives à exprimer quand tu ne veux plus souffrir de tes peurs. L’Amour est donc volonté et acceptation à travers pardon et courage. »

Nous vivons chacun pour nous, donc on ne peut reprocher aux autres, ce que l’on a été, ce que l’on est et ce que l’on devient. C’est pour cela que nous devons nous libérer d’eux, pour évoluer sereinement vers ce que nous voulons être. Nous n’avons pas à vivre pour eux et ils n’ont pas à vivre pour nous. Nous n’avons pas à attendre qu’ils nous aiment, car c’est à nous de nous aimer. De même, nous n’avons pas à leur faire partager nos peurs et nos souffrances. Et pour aller plus loin dans l’accomplissement de Soi, je dirais que nous avons le devoir de nous libérer de nos craintes et inquiétudes pour ne plus les leur faire subir.

« Aie la volonté d’accepter toutes tes peurs et souffrances si tu ne veux pas les faire subir aux personnes que tu aimes. »

Ainsi, se libérer de la dépendance malsaine aux autres et des souffrances qui nous lient à eux, c’est du pardon en toute réciprocité.

« S’affranchir des autres, c’est aussi leur permettre de se libérer de nous. »

Oui car les laisser libres de devenir et de se diriger vers ce qu’ils veulent, c’est les aimer. S’aimer, c’est retrouver la liberté d’aller vers ce que l’on veut, lâcher prise sur ses attachements et son passé douloureux, pour pouvoir se tourner vers l’avenir. Pardonner, c’est tourner la page de ce qui a été, pour s’autoriser à aller vers ce qui sera. C’est s’accorder la possibilité de profiter de l’instant et se permettre de regarder vers demain, de s’ouvrir à l’inconnu et à l’inattendu, sans en avoir peur. C’est se dépouiller de ce qui nous empêche d’être nous-même, c’est-à-dire ressentir et exprimer l’Amour que nous sommes, et donc, accéder à la paix intérieure.

« Profiter de l’instant présent en se tournant vers l’avenir, n’est possible qu’avec le pardon et la liberté d’être soi-même en toute authenticité. »

Finis le sacrifice, l’oubli, le rejet ou encore l’abandon de (l’Amour de) Soi. Car ce que nous sommes est à nous. Et c’est bien la seule chose que nous devons constamment désirer, garder, chérir pour ne jamais perdre. Car perdre l’amour de soi, c’est souffrir et perdre la vie. Ainsi donc,

« Le bonheur est de toujours désirer ce que l’on est et ce que l’on a, à savoir notre vie et notre amour. »

Avoir la maîtrise de soi et de sa vie, c’est avoir la possibilité d’être et devenir, mais surtout celle de passer du temps dans ce que nous aimons être et faire, avec les personnes que nous voulons près de nous. Cela nécessite donc de se connaître et de s’aimer pour savoir le reconnaître chez d’autres et les aimer. En effet, c’est quand je m’aime, que je me donne ce qui est bon, et que je peux aussi te l’accorder, sans en souffrir ou en attendre forcément un retour.

« Exprimer notre Amour nous rend heureux car c’est le reflet direct de nos libertés et volontés à pouvoir le faire. »

Les gens aphiles sont trop occupés à se rejeter et s’abandonner, c’est-à-dire à se détruire et ne pas exister. Alors, ils ne peuvent pas se valoriser et se responsabiliser pour se construire et devenir. C’est pour cela que n’étant pas conscients de leur valeur ni de leur potentiel, et n’ayant pas confiance en eux pour l’exprimer, ils ne peuvent s’accomplir. En effet,

« Se réaliser nécessite de croire en Soi en s’apportant respect et confiance, et d’être libre, non seulement de le vouloir, mais aussi de le pouvoir. »

C’est la volonté d’évoluer, de s’élever vers sa lumière, et non plus sombrer, chuter vers ses ténèbres ; c’est donc accepter de changer en bien, et avoir la volonté de ne plus souffrir en se donnant l’Amour de Soi.

« Pour s’aimer, il faut vouloir ne plus souffrir et accepter les changements qui le permettent. »

Cela nécessite dans un premier temps, d’avoir identifié ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas ou plus. C’est arrêter de se trouver des excuses, arrêter de se voiler la face, arrêter de s’illusionner. C’est accepter la vérité de ce que nous sommes, être sincère, honnête avec soi-même. C’est vouloir se connaître pour apparaître en toute authenticité. C’est tomber le masque, avoir l’audace d’être différent, anticonformiste, pour s’autoriser à exprimer son unicité, c’est-à-dire ce que l’on est, et ses volontés. C’est se faire confiance et avoir foi en Soi. C’est se dire Je peux y arriver ! C’est également réaliser ce que l’on ne veut plus et vouloir s’en détacher pour retrouver son bien-être. C’est identifier ses défenses, ses dépendances aux autres, ses peurs et souffrances, les accepter pour s’en débarrasser, s’en libérer. C’est faire preuve d’intellect et de maturité, pour prendre conscience de ce qui est, et se responsabiliser, dans le but de s’accomplir et non plus de se détruire. C’est savoir ce qui nous fait du mal et ne nous convient plus, en nous empêchant d’être nous-même, pour se diriger vers ce qui nous rend heureux, nous appelle, nous fait envie, nous séduit, nous fait rêver... C’est réfléchir pour ne plus faire les mêmes erreurs, pour identifier ce qui n’a pas marché ou ce qui a fait souffrir, se faire résilient.

« Être libre, c’est quand ce que tu veux être et avoir, tu peux le devenir et l’obtenir ; c’est donc être heureux de vivre. »

C’est aller vers ce qui réussira et sera source de bien-être, par le biais de l’intellect, de la maturité et de la sagesse. Vouloir connaître ses volontés, sa valeur, son potentiel, c’est se donner son droit d’exister et satisfaire son besoin de reconnaissance. C’est du respect de soi, c’est s’estimer et se valoriser. C’est se dire Je mérite ! C’est aller vers la réflexion et la conscience, actionner son mental en mode positif, être optimiste, pour trouver sa place, sa valeur, un but à sa vie, donner du sens à ce que l’on est et à ce que l’on veut devenir, c’est-à-dire croire en Soi (être) et en sa Destinée (devenir).

 

Vouloir n’est qu’en pensée. Tu peux penser très fort à quelqu’un, mais ne jamais vivre avec, tant que tu n’agis pas ou que tu ne t’es pas rendu/e libre de le faire. La volonté n’est rien sans le courage de l’exprimer, c’est à dire le pouvoir de la concrétiser par l’action.

« Toute chose désirée en pensée ne peut être obtenue que par l’action ; il faut agir pour obtenir ce que l'on veut. »

Oui, tu peux en avoir l’envie, le rêve, l’espoir, autant que tu veux, tout cela est inutile tant que tu n’es pas libre d’agir à ta guise, d’exprimer ton Amour pour le vivre, le faire tien dans ta réalité. Le pouvoir d’agir dans ton intérêt est donc la récompense à l’expression de ton courage, pour s’affranchir de tout ce qui t’empêche d’être toi. C’est la volonté d’agir pour Soi, de se faire du bien, de faire ses propres choix, en vue de réussir et de s’accomplir. C’est être libre d’aller vers ce qui nous attire et nous correspond, vers ce qui nous rendra plus heureux. C’est devenir maître de sa vie.

« S’accomplir nécessite la volonté de suivre son intuition et non son ego, pour satisfaire ses besoins de vie et d’amour par ce que l’on est, et non par ce que l’on a. »

24 novembre 2020

« Les besoins de l’Être ne peuvent être satisfaits que par la volonté et la liberté d’être. »  - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Amourdesoi

Illustrations de Guangjian Huang

Illustrations de Guangjian Huang

Lire la suite

J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020

21 Novembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi

J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020

« Tu n’iras nulle part dans ta vie sans respect ni confiance, pour toi bien sûr. Car si tu en as pour toi tu en auras pour les autres, et ils en auront pour toi en retour. »

Tu ne sais pas aimer quand tu n’as pas d’amour pour toi. L’Amour de Soi passe par la confiance et le respect de sa personne. D’ailleurs, dans la vie, toute relation est basée sur ces deux valeurs du cœur. Quand tu ne t’aimes pas, elles te font défaut et tu blesses ceux que tu voudrais aimer, en leur manquant soit de respect, soit de confiance, soit des deux. Quoi qu’il en soit, au final, cela se traduit par un manque d’amour, qui occasionne souffrances et rupture. Beaucoup de gens tolèrent une vie malheureuse et le manque d’amour, parce que la rupture leur fait peur. Pour être plus précise, se tourner vers soi pour s’aimer dans la solitude fait peur. Derrière tout cela, est la peur de s’aimer, car ils en ont souffert avec leur(s) parent(s), ils ont appris à ne pas s’aimer à leur contact. Pour une personne aphile (incapable d’aimer), toute tentative d’aimer l’autre échouera tant qu’elle n’aura pas fait sienne ces deux qualités, que sont le respect et la confiance en soi. En effet, elles sont nécessaires pour savoir aimer, c’est-à-dire être en capacité de (se) donner et recevoir l’amour. Qui ne s’aime pas, ne se donne pas d’amour, et ne saura le donner ou le recevoir vis-à-vis des autres, que pour éviter de souffrir encore de ses peurs. Mais en ce cas, ce n’est pas de l’amour.

« Quelqu’un qui ne s’aime pas, fait semblant de donner et de faire l’amour, dans son incapacité à le reconnaître et d'en éprouver pour lui-même. »

 

Manque de respect de soi – Blessure de rejet par dévalorisation, partagée avec le parent de même sexe.

La personne qui souffre de la blessure de rejet ne sait pas t’aimer, à cause du manque de respect qu’elle s’/t’accorde. Elle donne de l’amour à l’autre pour éviter d’être rejetée, elle a peur de ne pas être acceptée. Son principal problème est qu’elle se dévalorise. Comme j’ai l’habitude de dire, elle se voit nulle, comme une merde qui ne réussit pas. De fait, elle pense ne pas mériter parce qu’elle ne sait pas s’estimer ou s’estime très peu, surtout par rapport aux autres.

« Tu ne sauras jamais ce que tu vaux si tu ne t’aimes pas. »

Elle ne se croit pas capable ou à la hauteur, et même, quoi qu’elle fasse, elle se dit qu’elle va décevoir. Elle ne se connaît pas dans ses besoins et désirs, et ne se le permet pas, car elle pense ne pas avoir le droit d’exister. Elle manque d’assurance, de volonté et de foi en elle. Elle ne croit pas en ses capacités et en sa chance. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, elle hésite, elle est indécise. Elle se considère comme une erreur, quelque chose de non désiré et méprisable. Elle se fait invisible, voudrait disparaître ; elle pense n’être rien, inexistante et ne manquer à personne. Elle se donne peu d’importance, peu de valeur, elle ne fait pas d’elle sa priorité.

« Ne pas accepter l’Amour, de soi et des autres, c’est se rejeter. »

Dans son relationnel aux autres, cette personne ne s’affirme pas et ne s’impose pas. Elle ne veut pas déranger, ne pas occuper beaucoup d’espace. Quand certains lui coupent la parole, elle les laisse parler, pensant que son avis importe moins que le leur, ou se sentant incomprise. Elle se plie souvent à leurs volontés, donc à leurs choix, en sacrifiant les siens.

« L’aphile ne vit pas pour lui et trouve cela normal. Qu’il ne s’étonne pas non plus de ne pas réussir sa vie et de n’être important pour personne. »

Elle se laisse affecter par la critique et les rumeurs, ne voulant surtout pas déplaire ou paraître égoïste. Elle est plutôt lâche, toujours prête à s’esquiver, préférant fuir le conflit ou la confrontation. Elle est du genre à changer pour se faire accepter. Elle se prive et se sacrifie, en faisant passer les besoins des autres avant les siens, et en veillant à ne pas être injuste. Le rejet de soi passe par la dévalorisation et les privations. Elle est incapable de recevoir l’Amour des autres, cela reviendrait à accepter de se le donner, de s’en trouver méritante, ce qui n’est pas du tout son cas. La personne qui se rejette, peut en arriver à saboter elle-même ses chances de réussite. En ne s’accordant aucune valeur, et en ne s’autorisant pas ce qui est bon, elle ne peut s’accomplir dans ses potentiels et ses savoir-faire. Elle ne comprend pas que les autres puissent avoir besoin de sa présence et de son amour, car elle est trop occupée à se rejeter.

« Il y a des gens qui s’aiment tellement peu qu’ils ne comprennent pas que leur présence enchante et leur absence peine. »

D’ailleurs, il se peut même qu'elle ne donne aucun amour à l'autre. En ce cas, la personne aphile exprimera seulement le mal, par l’absence totale de respect dans la relation qu’elle a avec lui. Ce sera alors des comportements méprisants, discriminatoires, humiliants, signifiants la volonté à le faire souffrir par l’indifférence à sa douleur, la haine, l’injustice et le harcèlement. L’autre se sentira forcément rejeté, repoussé, indésirable et déprécié, comme un objet défectueux, sans valeur, juste bon à être jeté.

« Rien de mieux que l’irrespect par le silence (indifférence) ou la médisance (mépris) pour blesser l’autre dans son estime de soi. »

 

Manque de confiance en soi – Blessure d’abandon par déresponsabilisation, partagée avec le parent de sexe opposé.

La personne qui souffre de la blessure d’abandon ne sait pas t’aimer à cause du manque de confiance qu’elle s’/t’accorde. Elle reçoit l’amour de l’autre pour éviter d’être abandonnée, elle a peur de ne pas être aimée. Son principal problème est qu’elle se déresponsabilise. Elle a besoin d’être rassurée, confortée dans ses prises de décision, de se sentir aimée, entourée, soutenue. Elle se place en situation de victime quoi qu’il se passe. Soumise à ce qui lui arrive, elle pense ne pas y arriver seule. Elle ne se sent pas digne de confiance, elle doute énormément d’elle. Elle s’inquiète souvent inutilement et cherche alors parfois à tout contrôler.

« Les gens comptent sur les autres pour qu’on les aime, ce qui leur permet de ne pas le faire eux-mêmes. Mais cela conduit inévitablement aux dépendances et souffrances qui y sont liées. »

Dans son relationnel aux autres, elle ne s’affiche pas sous son vrai jour en réprimant son émotionnel. Elle ne se permet pas d’être authentique et cela conduit à la malhonnêteté. De fait, elle n’est pas sincère et en premier lieu envers elle-même. En effet, elle se berce d’illusions, se ment, se fait passer pour ce qu’elle n’est pas. Elle doute d’elle et se méfie des autres. Demain lui fait peur, la rend anxieuse, stressée, à l’idée de se retrouver seule.

« Un aphile fait semblant d’aimer parce qu’il a peur de ne pas l’être, et fait semblant d’être ce qu’il n’est pas, parce qu’il a peur d’être seul. »

Elle ne sait pas se sortir d’une situation qui la rend malheureuse, ou encore quitter une personne qui ne lui correspond plus, ou la fait souffrir. Elle a donc tendance à reporter au lendemain, à repousser les problèmes, mais surtout elle s’empêche de se tourner vers l’inconnu et s’interdit le changement. Elle a recours au mensonge et à la duplicité, elle se cache derrière un masque. Elle ne se remet pas en question, ce n’est jamais sa faute ; elle reproche aux autres ce qu’elle devrait se reprocher. Pour elle, l’hypocrisie est un art, car elle est prête à tout pour être acceptée et aimée, quitte à s’oublier, se délaisser soi-même. Elle se rend malade, de ces maladies qui font peur parce qu’incurables ou chroniques, et qui demandent une attention particulière, comme la dépression, l’anxiété, les migraines, les crises de panique… Elle se plaint souvent et fait tout pour attirer l’attention, pour recevoir l’amour des autres. Elle reçoit l’amour mais n’en est jamais satisfaite, elle est toujours avide d’affection ; elle en devient même égoïste et égocentrique. Elle peut être extrêmement jalouse ou possessive, s’emporter facilement, exprimer colère, vengeance, tristesse… Tout un mélodrame, le grand numéro de sa vie, orchestré par son ego et non par l’intellect, qui fait malheureusement défaut chez ce genre de personnes capricieuses.

« Avoir un ego démesuré, c’est vivre dans un monde d’illusions, basées sur nos peurs et souffrances, dissimulées derrière un masque d’hypocrisie et de déloyauté. »

De ces personnes incapables de donner l’amour, ou seulement suffisamment pour s’attacher quelqu’un à elles, de ces relations de parasitisme affectif qui ne sont que souffrances, mais dont elles se rendent prisonnières.

Il est possible qu’elle refuse l’Amour qui s’offre à elle. En ce cas, la personne aphile exprimera seulement le mal, en brisant la confiance et donc l’amour que l’autre lui porte. Ce sera alors des comportements de trahison avec tromperies et traîtrises, malhonnêteté et infidélité, jusqu'à l'abus psychologique par manipulation perverse. Elle cherchera à se mettre dans des situations où elle pourra démontrer qu’il ne peut pas lui faire confiance. Par exemple, s’engager avec d’autres personnes pour le trahir, puis lui reprocher ce qu’elle lui a fait pour le culpabiliser. Ce dernier sera alors blessé, par le refus de son Amour, ainsi que par la confiance brisée. Il se sentira délaissé en n’étant pas choisi, inexistant, oublié dans le silence, la distance puis l’incompréhension, et pour finir, abandonné.

 

« Celui qui meurt n’est pas toujours celui qui s’en va, mais parfois celui qui se retrouve seul par abandon ou rejet. Contraint à renaître par l’Amour de Soi, il ne sera plus jamais le même. »

Nous avons chacun nos blessures, et de nouvelles se créent par le manque et l'absence d'amour réciproque et partagé. Elles continuent à nous faire souffrir, même après les avoir acceptées et dépassées, même après avoir identifié les peurs qui en sont à l’origine. Parfois, nous avons dû nous éloigner de certaines personnes auxquelles nous tenions vraiment, pour ne pas nous perdre nous-même. Elles peuvent être nos propres parents.

« Dans un amour à sens unique, il y a plus à perdre que l’être aimé, il y a soi. Ne donne pas ton amour à qui peut se passer de toi, te fait souffrir ou ne sait pas te rendre heureux/se. »

C’est très douloureux de devoir se passer de ceux que l’on aime, se faire à l’idée de ne plus les voir, de renoncer à eux, de leur vivant. C’est aimer sans être aimé/e par autre que soi, en apprenant par les blessures de rejet et d’abandon, à se donner l’Amour. C’est ne pouvoir compter que sur soi, car cet Amour que l’on se porte est authentique, alors que celui des autres ne l’est pas. En effet, l’amour des aphiles est faux. Il est joué en réponse à leurs peurs, c’est de la souffrance déguisée en amour. C’est comprendre qu’ils ne nous aiment pas, qu’ils nous font juste mal et devoir accepter s’éloigner d’eux pour notre bien. Sinon, ce serait pure folie. En effet,

« La folie c’est retourner à la source de son mal en espérant ne plus en souffrir. C’est pour cela que guérir nécessite souvent de s’éloigner définitivement de certaines personnes, parfois même de sa famille… »

C’est prendre conscience qu’ils ne changeront pas, c’est-à-dire qu’ils ne se tourneront peut-être jamais vers eux, pour s’aimer et t’aimer. C’est les voir se refuser l’amour et en souffrir. C’est comprendre qu’ils n’ont pas la volonté de te respecter, ni le courage d’agir pour gagner ta confiance. C’est accepter dans la tristesse, qu’il n’y aura pas de partage de temps de Vie et d’Amour avec eux.

« Respecter l’autre, c’est ne pas le faire attendre ; accepter sa confiance, c’est ne pas l’abandonner. »

C’est se faire à l’idée de ne pas pouvoir les rendre heureux. C’est apprendre à se détacher d’eux pour rester maître de sa vie en gardant nos libertés à exprimer nos volontés. C’est continuer à être résilient, patient et suffisamment sage, pour leur pardonner. Se dire que ce n’est pas de notre faute, que nous ne sommes pas responsables de la façon dont ils agissent avec nous. C’est montrer l’exemple, en se relevant encore une fois, encore debout malgré tout ce qui nous arrive. Leur prouver qu’il n’y a qu’une force en ce monde, source d’espoir, de pérennité de vie, de renouveau à travers magie et miracle. Cette puissance faite de respect et confiance, de pardon et courage…

« Ce pouvoir qui mêle force et volonté et qui te permet d’avancer même quand tout te met à terre, s’appelle l’Amour de Soi. »

 

« Ceux qui tolèrent leurs souffrances sont en train de mourir car ils n’ont rien compris à la vie. »

Tu les vois rester dans leur souffrance, la tolérer. Ils ont une maison, des enfants, ils font comme tout le monde, et essaient de se convaincre qu’ils sont heureux. Pourtant ils ne peuvent l’être, car ils ne s’aiment pas, et ne savent pas aimer. Certains éprouvent même davantage d’affection pour leur animal de compagnie. D’autres restent dans la relation de dépendance juste pour des questions d’argent, ou pour ne pas finir seul, ou parce qu’ils pensent ne pas mériter mieux..., c'est à dire par besoin ou nécessité, et non par choix libre. Ils n’ont pas le courage de se sortir de ces situations, même si elles ne les contentent pas, même si elles les font souffrir. Ils ont leurs raisons et leurs excuses toutes prêtes et ils y croient, bien plus qu’en eux et en leur chance de réussite. Ils ont satisfaction de ce qu’ils ont, mais sont malheureux de ce qu’ils sont. Mais voilà,

« Les gens ne peuvent pas apprécier ce qu’ils ont quand ils n’apprécient pas ce qu’ils sont. »

C’est en cela qu’ils n’ont rien compris à la vie. Car vivre c’est être et devenir, non avoir et posséder toujours plus, comme la société et l’égo leur font croire.

« Vivre c’est satisfaire nos besoins par l’expression de ce que nous sommes, c'est à dire les valeurs du cœur, et non par l’étalage de nos richesses matérielles et autres fiertés de l’égo. »

Ils ont tout mais ils n’ont pas l’amour, et sans amour, il n’y a pas de vie. Il faut donc d’abord vouloir aimer ce que l’on est, pour aimer ce que l’on a. Il faut ensuite apprendre à s’en contenter, à être dans la gratitude, pour enfin voir ce qui vient à nous et l’apprécier à sa juste valeur. Et ils s’étonnent d’être malheureux, que leur vie soit vide de sens, alors que pour qu’elle en ait, il suffit de la remplir d’Amour et non de peurs. Il n’y a rien de beau chez eux, rien qui ne fasse rêver. De toute façon, ils se mettent hors-jeu tout seuls. En effet,

« Les personnes aphiles ne recherchent ta compagnie que pour partager leurs souffrances parce qu’elles ont peur, et non l’amour parce qu’elles t’aiment et veulent ton bonheur. »

De ces personnes qui ne te voient pas, dans tous les sens du terme. Quoi qu’il en soit,

« Quand une personne ne fait rien pour mériter l’Amour que quelqu’un lui porte, elle perd les deux dans sa vie. »

20 novembre 2020

« Un jour, tu te rendras compte que tu as perdu ceux qui t’aiment parce que tu ne les as pas aimés, et qu'ils ne t'aiment plus parce que tu ne veux pas l'être. » - Mel

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

Illustrations de Jyundee

Illustrations de Jyundee

J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020
J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020
Lire la suite
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>