j'♥ la vie
J'aime la vie - J'aime la vie - 25/12/2022
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Illustrations de Lioba Brückner
« Amour ou sacrifice ? » – écrit par Mel
Notre Vie est à l’image de l’Amour que l’on ressent pour Soi. En effet, elle se fait le reflet authentique et fidèle de notre volonté à l’appeler à nous pour se faire du bien, et du courage à l’exprimer aux autres pour le partager, c’est-à-dire cette capacité à le donner et le recevoir. La Vie peut donc être belle si l’on s’aime et se respecte, comme cruelle si ce n’est pas le cas. Elle sous-entend cette notion d’équilibre, de justice et d’équité, que tout ce que tu te donnes te sera donné. A toi de voir et de comprendre cela, à travers ton vécu, ton éducation, tes expériences passées, tes croyances, tes peurs… et bien sûr, selon ta volonté à t’aimer ou te sacrifier. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour faire la Lumière sur ses parts d’ombre, et que
« Vivre pour Soi ou pour les autres est un choix qui se présente à nous tous les jours. »
« Amour ou souffrance ? Patience ou sacrifice ? A toi de voir comment passer ton temps de Vie. »
L’aphile qui ne veut pas ressentir ni exprimer sa Vérité d’Amour, est dans le déni de ses sentiments et donc, en mode sacrificiel par abandon ou rejet de Soi. Il ne s’accepte pas lui-même, alors il se montre tel qu’il souhaite paraître pour plaire aux autres, et non tel qu’il est au fond de lui pour vivre de ce qu’il est de façon solitaire et authentique. Ainsi, il s’offre une existence malheureuse à se démener comme un pauvre bougre, la femme ou l’homme à tout faire, le bouffon de sa majesté, le dindon de la farce, le gentil toutou, que sais-je encore… afin de satisfaire et contenter tout ce petit monde autour de lui, sans penser du tout ou trop peu à lui. Ainsi occupé à se nourrir des miettes que les autres veulent bien lui céder en échange de ses petits services, il ne se consacre pas à lui-même. Il ne peut alors se donner ce temps si précieux pour s’accomplir dans ses pleins potentiels et cueillir sa propre abondance en toute indépendance. Une vie cependant riche en hypocrisie, en faux-semblants, en relations toxiques dont il dépend et se fait prisonnier. Il sera entouré de gens fastidieux au plus haut point, parfois extrêmement malveillants, médisants, jaloux, haineux, voire même travailleurs de l’ombre, mais il ne verra pas les manigances ni l'emprise qu'ils exercent sur lui. De ces gens qui arrivent facilement à lui faire croire qu’ils l’aiment pour lui extorquer tout ce qu’ils veulent. Oui, c’est très simple de faire croire à quelqu’un qui ne s’aime pas, qu’on l’aime. Il suffit de l’acheter, de l’appâter par le sexe ou l’argent : un cadeau, une récompense, une belle paire de fesses… et le tour est joué !
« Il n’y a que l’aphile pour tolérer et partager l’absence d’Amour autour de lui, à travers l’acceptation des comportements de jalousie et d’injustice, de mépris et d’humiliation, de traitrise et de lâcheté. »
Une triste réalité qu’il ne voudra pas voir et mettra rapidement sous silence, préférant se convaincre d’être heureux du sort qu’il s’est accordé, d’avoir le contrôle sur la situation et bien sûr, d’être dans l’amour et la bonté ! Ayant trop d’ego malsain, trop de fierté mal placée, pour ouvrir les yeux et se remettre en question, il porte un lourd fardeau de responsabilités, de croyances limitantes, de contraintes, de privations et d’abus, d'interdictions et d'addictions, grignotant chaque jour un peu plus sa liberté, ainsi que sa santé mentale et physique. Une quête permanente de plaisirs faciles et éphémères, sans prise de tête, liés à l’argent, au sexe, aux drogues, aux jeux... Une spirale infernale à la recherche d’un bonheur à l’extérieur de Soi, conduisant à l’enfermement de sa Vérité dans une belle cage dorée. La trahison morbide et l’infidélité sévère, intransigeante envers lui-même, contre l’Amour qu’il devrait se donner, un désamour de Soi qui aboutit aux comportements de destruction et d'auto-sabotage. Cet état d'égarement, ce sentiment accablant d'insécurité, de vulnérabilité de s'être perdu dans ces fameux schémas récurrents et douloureux qu’il va répéter sa vie durant, tant qu’il continuera à se voiler la face et à agir contre lui-même. Hélas,
« L’aphile pense avoir le temps de perdre son temps, mais il ne pourra pas le rattraper, il ne pourra que le regretter. »
En effet, il viendra un temps, peut-être un peu tardif, sur un âge avancé par le vieillissement prématuré, où les souffrances du manque d’Amour vrai prendront le dessus. La peur de mourir ou d’avoir perdu l’Amour pour toujours, se fera oppressante, à tel point que les remises en question, si souvent reportées et dénigrées, seront prises dans l’urgence. Oui, pour ne pas mourir ou ne plus souffrir, l’aphile va devoir prendre conscience qu’il faut s’aimer, se vouloir du bien, pour une fois…
« Vient un moment où tu es tellement mal, que tu n’as pas d’autre choix que de t’écouter et d’agir pour toi. »
A cet instant, il se rendra peut-être compte qu’il est un insatisfait de la vie, jamais contenté, avide et addict du pouvoir malsain qu’il exerce sur les autres, empli de fausse bonté et de bienveillance purement vénale. Un manipulateur qui se prend pour un séducteur, qui se croit important parce que demandé, sollicité, prêt à se donner à n’importe qui et de façon démesurée. L'esclave d’un monde de misère et d’infortune, vampirisé par ses démons intérieurs et ceux qu’il a appelé à lui. Son karma le rattrapera inévitablement pour le mal qu’il aura fait et pour le bien qu’il n’aura pas fait. Pour l’Amour qu’il aura chassé de sa vie, peut-être même blessé.
« Quand tu vois le diable dans ta maison alors que tu le croyais dehors, tu comprends que tu l’as fait entrer pour pactiser avec lui et que fatalement, le mal revient toujours à celui qui le fait. »
Ainsi, l’existence misérable de l’aphile se fait le reflet du désamour qu’il se porte, de son intention volontaire ou non, de refuser tout Amour venant de lui ou des autres, et de sa volonté à se faire mal à travers eux. L’absence d’Amour dans son cœur vide et meurtri par les expériences passées et non dépassées, atteste de son manque d’estime et de confiance, de résilience et de maturité. Sa dépendance aux autres trouve son explication dans le fait qu’il trouve et vole de quoi combler ses manques et besoins affectifs auprès de son entourage, comme il a appris certainement à le faire, étant plus jeune auprès d’un parent. Pourtant, il faut bien se dire que le faux ne pourra jamais remplacer le vrai.
« Rien ne peut compenser le manque d’Amour. Toute compensation autre que l’Amour lui-même ne fait qu’accentuer ce manque. »
Il se voit confiant, valeureux, charismatique, par l’emprise qu’il exerce sur les autres, par la récompense sexuelle, financière qu’il leur octroie, par cette consistance qu’ils lui donnent quand ils le sollicitent tel un bienfaiteur. Mais en réalité, il n’est rien. Il ne se donne lui-même aucune importance, ne s’accorde aucune estime, aucune confiance, aucune compassion, aucune mise en avant, seulement du rejet et de l’abandon de sa Vérité. Certaines situations et relations lui en feront prendre conscience, tellement il sera trahi, délaissé, humilié, maltraité, méprisé, abusé… et qu’il ouvrira enfin les yeux sur toute cette merde dont il s’est entouré pour se maudire. Oui, le peu d’amour propre qui lui restait sera enfin touché, pour engendrer un tsunami d’émotions refoulées depuis bien trop longtemps. Et il tombera de très haut en le réalisant. Dans les rares moments qu’il aura pour lui, il pourra se poser les questions, prémices du changement possible à venir. Pourquoi suis-je tombé si bas ? Pourquoi m’arrive-t-il tout cela ? Pourquoi est-ce que je me sens si seul, si incompris, si vide, si mal ? Pourquoi ne suis-je pas heureux alors que j’ai en apparence, tout pour l’être ? La réponse est ici :
« Quand tout s’écroule dans ta vie, c’est que rien n’a été construit avec Amour. »
Et qu’il est temps d’arrêter de refuser la Vérité, de tomber les masques, et surtout, d’accepter l’idée de s’être trompé. De par son égo démesuré, pas sûr que l’aphile y arrive. Ceci dit, avec l’intervention des foudres karmiques, les mises en lumière et les révélations, de toutes nouvelles compréhensions et prises de conscience auront lieu. Fort possible que de lourds secrets familiaux remontent à la surface, apportant un regard neuf sur les situations et personnes de son passé. Tout cela l’aidera donc à y voir plus clair sur son entourage et sur ses blocages intérieurs. A lui de voir si cette chute se fera avec fracas et souffrances, celles de la pauvre victime qui continue à subir sa vie de dépendance aux autres pour trouver l’amour en dehors d’elle. Ou s’il retombera sur ses pattes, en décidant de changer pour se libérer et s’accorder par lui-même l’Amour qu’il mérite, mais qu’il ne s’était jamais permis jusqu’alors.
« Si tu ne montres pas aux autres que tu existes, que tu as ta place, si tu ne t’affirmes pas dans ce que tu es, aimes et veux, personne ne pourra te voir, te respecter ni t’apprécier pour ta Vérité d’Amour. »
Il réalisera être perdu dans un cloaque, ligoté dans ses travers par ses propres peurs, retenu et contraint dans le labyrinthe de ses liens toxiques, où il finira par s’étouffer et suffoquer de sa perversité. Dans ses instants inévitables de solitude, face à lui-même, il se trouvera bien laid, de voir ce qui se reflète de lui, par sa lâcheté, sa négativité, sa malhonnêteté, sa méchanceté… par la prise de conscience du dégoût et de l’écœurement qu’il peut inspirer.
« Si tu te trouves laid/e, alors ce n’est rien par rapport à ce que tu es de l’intérieur. »
Il en aura marre de sourire, de porter des masques, de baigner dans cette vie d’illusions et de mensonges, de paraître et de faire croire que tout va bien. Pour sûr,
« Il est difficile de se montrer heureux alors qu’on ne l’est pas. »
Marre de se perdre pour les autres, de donner son amour, son affection à droite à gauche, à tout le monde, pour rien finalement. Pour nada, que pouic, ou des faux-semblants, donc de la merde. Marre d’être là pour eux, de ne s’accorder aucun répit pour les contenter, et de voir qu’ils ne sont pas là pour lui. Marre de se soumettre et de se laisser berner, humilier, trahir, diriger. Dégoûté de leur avoir laissé ce pouvoir de décider à sa place, à qui donner son temps, sa confiance, son affection. Il sera déçu et frustré contre lui-même de ne pas avoir eu le courage de prendre ce temps pour lui, incapable de leur dire non et de se prioriser.
« Le principal problème des gens qui ne s’aiment pas est qu’ils ne savent pas se faire priorité. »
Il aura également beaucoup de colère en lui, de comprendre qu’il s’est sacrifié pour de mauvaises personnes, en étant dans le don sincère de son temps et de son affection, mais eux dans la manipulation, le mépris, le contrôle malsain de ses libertés, voire dans l’insensibilité et la cruauté face à ses vulnérabilités et ses peurs. Il apprendra que même la famille et les soi-disant amis peuvent faire partie de cette catégorie des jaloux, haineux et voleurs d’énergie, qu’ils ne sont pas forcément dignes de notre confiance, de notre considération et bien sûr, de notre présence auprès d’eux…
« Les masques finissent toujours par tomber et pour tout le monde. Il faut arrêter de trouver des prétextes et donner du pouvoir à des gens qui se foutent de toi. »
Oui, il faut bien se rendre à l’évidence un jour que tout le monde n’a pas de bonnes intentions vis-à-vis de toi, que l’on a aucune raison de s’y soumettre ni de les subir, de s'oublier et sacrifier son amour pour eux, à moins de vouloir continuer à souffrir de cet asservissement, bien évidemment... Après tout, chacun sa vie.
« Trop con celui qui pense qu’on peut encore s’entendre avec ceux qui nous ont mis à/en terre. »
Ce sera également le manque complètement fou et malade, de tendresse sincère, de bonnes émotions pleinement libérées, exprimées, réciproques. Le manque de cette confiance aveugle et magique en l’autre, celle qui signe l’authenticité durable et complice d’une amitié unique partagée, voire même celle d’un grand Amour, avec à la clé, l’extase charnelle d’une fusion rare et intense. Le manque de la beauté d’un lien reconnu, considéré pour sa vraie valeur, dont on a vu toute l’importance, et que l’on souhaite désormais chérir et rendre pérenne. La peur de perdre la puissance d’un tel Amour, la peur de l’avoir perdu à jamais en l’ayant délaissé, méprisé, confondu avec le mal, étouffé puis tué à l’intérieur de soi.
« L’amour dans ta vie, il ne peut plus y en avoir quand t’as tout fait pour qu’il n’y en ait plus. »
Il faudra du courage à l’aphile pour s’extirper de cette fange où tout est permis sous couvert de « l’amour », pour faire le choix de guérir de ses blessures, de se responsabiliser et de se prioriser enfin pour s’aimer. Le choix de changer, d’arrêter d’attendre, de procrastiner, de tourner le dos et s’éloigner de ceux qui ne l’acceptent pas tel qu’il est, pour se retrouver lui-même. Agir. Faire preuve de courage. Faire place à l’Amour de Soi, au caractère sacré de son existence terrestre, de son importance, de sa valeur. La volonté d’accepter et pardonner celui qu’il a été, de s’apporter la confiance et l’estime indispensables à son épanouissement personnel, qui le sortiront de ses peurs et le porteront vers ce qu’il est amené à devenir. L’envie de plaire, de se savoir attirant, beau de l’extérieur comme de l’intérieur, de séduire pour qui il est vraiment et d’attirer à lui les situations et les relations qui lui correspondent. Amener l’Amour dans tous les aspects de sa Vie, ses relations, son travail, ses loisirs. Avoir le temps et se l’accorder, pour son bien-être, pour méditer et revenir au calme, à la sérénité. S’aimer, en vue de s’accomplir et avoir la pleine maîtrise de son émotionnel et de sa Vie. Briller de sa propre Lumière, se permettre de ressentir son plaisir à exprimer sa Vérité, et non plus rechercher celui de l’autre uniquement.
« Ta vie est belle quand le temps t’appartient, à être qui tu veux être et à aimer qui tu veux aimer. »
C’est retrouver la capacité de se donner l’Amour et le recevoir. Retrouver l’espoir du changement, la possibilité d’une nouvelle Vie qui s’offre à nous pour peu qu’on ait le courage de clôturer dignement l’ancienne. Faire le choix de vivre sa Vie, d’en être enfin le Maître, et de vivre la Vie, d’en être l’élève. Elle a tellement à nous apprendre, à nous faire découvrir, elle est un miracle et un émerveillement de chaque jour. Il est grand temps de prendre conscience de cette chance qui nous est accordée, en étant dans l’humilité, la sincérité et la gratitude, c’est-à-dire dans le respect de notre Vérité d’Amour.
25/12/2022 - Joyeux Noël 🎄🎄🎄🎁
« Vivre c’est te lever pour voir le jour et c’est t'aimer pour le faire tien et bon. » - Mel
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Illustrations de Lioba Brückner
J'aime la vie - J'aime la vie - Âme seule
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Âme seule
Seule à briller de l’Amour qui m’entoure,
Seule à me faire exister, jouer, danser, chanter,
Seule à y croire encore, à vouloir et espérer,
Seule à faire plaisir pour vivre l’instant,
Seule à cueillir joies et peines sur mon chemin,
Seule à savoir aimer, être sincère pour partager et donner,
Seule à nager dans les eaux vives de mes envies contentées,
Seule à ne pas avoir peur de dire plus jamais ou pour toujours.
***
Seule ici-même, à aimer et à m’aimer
Entre acceptation et renonciation
***
Seule dans le rien et le tout, nulle part et partout, à la fois nuit et jour,
Seule dans l'écueil de ma différence de Volonté,
Seule dans le manque de ceux qui sont déjà pardonnés,
Seule dans les ténèbres du désespoir occultant demain,
Seule dans le désir fou d’un nous par tous les temps,
Seule dans l’immensité de ma Vérité libérée,
Seule dans le deuil de mes rêves brisés et de mon existence rejetée,
Seule dans le désamour des gens tout autour.
22 octobre 2021
Rêverie de Mel
« Ce que la vie t’apprend chaque fois que tu souffres ou traverses une période de crise, c’est que tu dois t’en sortir tout/e seul/e en libérant tes volontés. Cela en vue de trouver ta Vérité et de récupérer le pouvoir sur ta Vie et ton Amour. »
Page complète : J'aime la vie #Jaimelavie
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Illustrations de Andrea Hrnjak
J'aime la vie - J'aime la vie - 12/12/2020
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Illustration "Exit" par Helga Helleborus
« Tu perdras la vie en cherchant l’Amour chez d’autres que toi. »
C’est compliqué de chercher à être aimé sans s’aimer et surtout, sans souffrir. C’est même carrément impossible. La peur d’aimer et aimer sont deux opposés, deux extrêmes, deux polarités, qui ne peuvent coexister. Tu es soit dans la peur et la souffrance, soit dans l’amour et la vie. Ceci dit, comme toute chose en ce monde, l’un ne peut exister sans l’autre.
« Le bien ne peut exister que par le mal. Il faut donc accepter le mal pour connaître le bien. »
En effet, tu ne peux connaître l’amour inconditionnel et te sentir vivant et heureux de l’être, que quand tu as accepté puis dépassé tes peurs et tes souffrances d’aimer. Il ne peut y avoir de vie heureuse sans souffrance dépassée, c’est-à-dire sans volonté de ne plus souffrir.
« Si tu souffres alors que tu aimes une personne, c’est que tu ne t’aimes pas et donc que tu ne l'aimes pas. »
L’ego cherche à nous faire croire qu’aimer implique souffrir, que celui des deux qui souffre le plus dans la relation, est celui qui aime le plus. En réalité, il souffre de ne pas s’aimer, c’est-à-dire de sa peur à se retrouver seul à le faire. La peur d’aimer pousse à se faire prisonnier de l’autre pour ne pas être seul et ne pas avoir à s’aimer. Quoi qu’il en soit, dans cette situation, l’amour et le bien sont absents. Et pour cause, quelqu’un qui ne s’aime pas n’a pas d’amour pour lui, et par conséquence, son inaptitude à se donner de l’amour engendre l’incapacité à faire le bien autour de lui. Alors, tôt ou tard, cette peur d’aimer se concrétise dans sa réalité, et le mal se répand, occasionnant d’autres souffrances, physiques et psychologiques, menant parfois jusqu’à la mort, par suicide ou meurtre.
L’acceptation de la souffrance est le reflet de notre volonté par choix libre et personnel de ne plus en souffrir. Accepter c’est aimer. C’est le choix de se libérer de toute relation de dépendance aux autres, pour se retrouver seul et s’aimer, c’est-à-dire vivre. Ceux qui acceptent, ont la volonté de ne plus souffrir, car
« La volonté, c’est déjà de l’Amour. »
Oui, savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus, dans le but de mettre fin à toute souffrance, c’est s’aimer. Sans même évoquer encore le fait de se faire du bien ou de s’accorder ce qui est bon pour être heureux et s'accomplir, c’est vouloir dans un premier temps, faire cesser toute douleur en arrêtant de se tourner vers ce qui nous fait mal et de l’appeler à se renouveler. C’est réaliser l’échec de la situation, puis reconnaître avoir souffert et souffrir encore de son fait et de celui des autres. C’est accepter que cela ait été, et vouloir que cela cesse. C’est se dire Cela a été ainsi, Je me/te pardonne de m’avoir fait souffrir, et J’ai la volonté de lâcher prise pour que cela se termine. Vouloir la fin de toute souffrance, passe, dans un premier temps, par la prise de conscience et le refus dans sa vie, de tout ce qui fait du mal ou rend malheureux, puis dans un second temps, par la volonté et le courage de s’accorder ce qui est bon, dans son seul intérêt, en vue d’être en bonne santé et heureux de sa vie.
« Il faut avoir de l’Amour par la volonté, avant de pouvoir le libérer par le courage. »
C’est donc la volonté de se libérer de ses entraves aux autres et au temps passé par le pardon, et la volonté de vivre l’instant, en s’autorisant à aimer ce que l’on est, ce qui vient à nous, ce qui nous plaît, etc. C’est s’autoriser le changement par l’expression de l’Amour que nous sommes, à travers volontés et courage.
« Le changement, il faut savoir le voir au lieu de le nier par ses peurs, et l’accepter en faisant preuve de volonté et de courage, au lieu de le rejeter par ses excuses. »
« C’est toujours tout seul que tu te révèles, dans la solitude de l’Âme la plus complète, car cela fait suite à beaucoup de souffrances de rejet et/ou d’abandon. »
Ceci m’amène à penser que malheureusement, celui qui persiste à ne pas s’aimer, veut encore souffrir ou n’a certainement pas assez souffert, pour libérer l’amour par la volonté et le courage d’agir dans son intérêt, en se faisant priorité.
« Celui qui n’accepte pas, n’a pas assez souffert pour libérer l’Amour de Soi, par la volonté et le courage. »
En effet, celui qui n’accepte pas, fait le choix de l’inaction, celui de ne pas agir pour se soustraire à la douleur du rejet et de l’abandon de soi. Le choix de ne pas se remettre en question, de ne pas devenir meilleur, de rester bloqué dans le reproche et les excuses, de jouer la victime de sa propre vie, celui d’être dépendant des autres. Il ne veut ni se responsabiliser, ni se trouver méritant, ce qui l’amène à refuser toute amélioration de sa situation sur tous les plans (professionnel, amoureux, financier…). Celui qui n’accepte pas, ne veut pas prendre conscience que
« L’Amour implique responsabilité et maturité, résilience et sagesse, confiance et respect. »
Alors, il renonce au pardon et à l’Amour de Soi. Ne pas pardonner, c’est ne pas vouloir guérir, ni changer, en vue de ne plus souffrir. Il ne veut pas voir que nous avons chacun notre vie, et que l’on ne peut la passer à contenter d’autres que soi, sans en être souffrant et malheureux. Tout refus de ce qui est, le pousse à renoncer un peu plus à lui, c’est-à-dire à sa vie et son amour. Toute situation qui lui rappelle les souffrances passées, renforce sa peur d’aimer. Il s’enfonce alors de plus belle dans le désamour de soi en se faisant prisonnier des autres et en perdant toute estime de soi, en s’identifiant à ce qui lui arrive. Il ne prend pas le temps d’être seul pour s’aimer. Il préfère suivre l’ego et ses peurs, qui le conduisent inexorablement dans les boucles de souffrances. Il revient alors à la source de son mal, avec l’espoir de ne plus en souffrir ou d’arranger les choses par le contrôle, et il en ressort encore plus fou, encore plus égaré, encore plus mourant. En effet, c’est pure folie de se tourner vers les autres pour les aimer, alors qu’on n’est pas foutu de le faire pour soi…
« Tant que tu es dans le contrôle de tout ce qui t’arrive par l’expression de l’égo et de tes peurs, tu ne peux accepter et accueillir ce qui vient à toi avec Amour. »
« Ne pas être aimé fait très mal, mais ne pas s’aimer encore plus. »
Oui, il vaut mieux se retrouver seul pour s’aimer, encaisser la solitude et le manque d’amour inconditionnel, que d’être entouré de gens faux et toxiques qui disent t’aimer, juste pour ne pas se retrouver seul, juste parce qu'ils ont peur. Il vaut mieux attendre la personne qui viendra à toi pour t’aimer et non pour te faire souffrir par le manque d’estime et de confiance qu’elle se porte. En effet,
« A quoi bon vivre ensemble si c’est pour me faire partager la peine de ne pas t’aimer ? »
Il vaut mieux ne plus souffrir du partage des peurs d’aimer des autres et s’accorder soi-même ce qui est bon. Il vaut mieux être seul mais heureux sur son chemin, que perdu et souffrant sur celui d’un autre. Pour aller plus loin, il vaut mieux s’aimer et se réaliser par soi-même que d’être dans l’ombre de celui qui s’accomplit. Et il vaut mieux avoir ses propres envies et désirs, que de devoir se plier à ceux des autres. Oui, car évidemment,
« Quand tu n’exprimes pas tes volontés, tu goûtes à celles des autres. »
Et puis surtout, tu laisses filer les opportunités parce que tu ne t’autorises pas à les vivre. Malheureusement pour toi,
« Ne pas avoir le courage d’aller vers ce que l’on aime et désire dans sa vie, c’est le laisser à d’autres. »
12 décembre 2020
« N’a pas assez souffert, celui qui s’oppose à ce qui est. » - Mel
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« Trouve ton bonheur par toi-même et décide par ta seule volonté avec qui le partager. » - Mel
J'aime la vie - La vie - 24/10/2020
La vie
La vie est une énergie
Une forme de magie
Elle vibre sous mes doigts
Et pulse à travers moi
Pour toute forme de vie
La pérennité est une envie
À chaque naissance
L’occasion d’une réjouissance
***
Le bonheur s’épanouit
Dans chaque goutte d’eau
Dans chaque coin de terre
Dans chaque rayon de lumière
Vivre est une chance inouïe
L’instant est un cadeau
Profitons de l’air avant l’éther
Notre présence est éphémère
***
Petits êtres de chair
Sur notre planète très chère
Unissons-nous dans l’amour
Pour de meilleurs jours
Aimons la vie de tout cœur
Source du bonheur
L’amour en est le chemin
Il mène au divin
.
24 octobre 2020
Amour ∞ Vie
Rêverie de Mel
« La clé du bonheur est d’aimer sa vie. »
« Il faut se préparer à s’aimer les uns les autres car ce n’est que dans l’Amour en pleine conscience que la planète sera sauvée. »
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J'aime la vie - J'aime la vie - 12/09/2020
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Ne pas pouvoir être vrai ou authentique, c’est être contraint à vivre dans le Je n’aime pas. On devrait se poser les questions suivantes plus souvent : Qu’est-ce que je n’aime pas ? Qu’est-ce que j’aime ? Ce qui revient finalement à se demander : Qu’est-ce que je veux / ne veux pas dans ma vie, pour la rendre belle et moi heureux/se ?
« Le secret du bonheur ou d’une vie heureuse est dans le verbe aimer car vivre est le temps d’aimer. »
C’est le temps présent et l’Amour que l’on s’accorde qui nous apportent tous deux, sérénité et quiétude par la satisfaction de nos désirs et aspirations. C’est un état de bien-être qui est très personnel et donc propre à chacun de nous, du fait de notre individualité et unicité. C’est une connaissance de Soi qui vient souvent après la prise de conscience que nous sommes seuls responsables de notre propre bonheur. Ainsi, pose-toi la question, interroge-toi sur ce que tu aimes et accorde-toi le tout simplement. Quand tu sais aimer, tu sais vivre car la Vie est Amour. Tant que tu ne t’aimes pas, tu n’es pas toi et tu ne vis pas. Oui, s’autoriser à s’aimer, c’est s’accorder le droit de vivre.
« Le bonheur est une richesse que l’on tire de soi-même. »
« (Qu’est-ce) qui t’empêche de devenir qui tu veux être, d’aimer qui tu veux aimer ? Si ce n’est toi, c’est-à-dire ce que tu penses de toi et ce que tu crois connaître de toi. »
Derrière, ce sont tes peurs, tes blessures et tes croyances, elles sont à l’opposé même de l’Amour. De quoi as-tu peur si tu fais ça ? Que crois-tu qu’il va t’arriver si tu es comme ça ? Qu’aimerais-tu, voudrais-tu, ferais-tu, oserais-tu si tu n’avais pas cette crainte, ce doute, cette inquiétude ? Identifie-les, reconnais-les, accepte-les pour ne plus t’y soumettre. Accepte, pardonne puis accorde-toi ce que tu aimes être et faire.
« Ne laisse pas tes craintes te définir et te faire souffrir, exprime plutôt l’amour en toi pour te faire vivre. »
Ce n’est pas vraiment un secret car au fond de toi tu sais ce qui est, tu connais ta Vérité. C’est davantage un oubli. Tu as oublié que ta vie est tienne, de te donner ton Amour avant de le donner aux autres, de penser à toi en faisant de toi, ta priorité. Tu as oublié de penser à ce que tu aimes, de vouloir le faire tien, pour le faire apparaître dans ta réalité et le vivre.
« Tu as peur d’aimer et ton existence n’est que souffrance, car tu as oublié qu’il fallait aimer pour vivre en étant heureux. »
Il est normal et humain d’avoir des peurs et des croyances, c’est lié à notre passé, notre vécu, notre éducation, l’amour que l’on a reçu enfant (ou pas), nos blessures liées à de mauvais comportements sur notre personne, etc. Nous avons tous vécu des moments douloureux. Mais il n’est pas normal de continuer à en souffrir dans le temps présent, de vivre constamment dans la peur et d’être prisonnier de nos émotions négatives (vivre dans le stress, l’inquiétude, la tristesse…), de laisser nos croyances ou les autres nous définir en victime ou en bourreau.
Ne pense plus à ce qui a été, pense et exprime l’Amour envers toi et ceux que tu aimes, et fais en sorte d’en faire ta réalité pour vivre heureux dès maintenant. Car n’oublions pas que
« Notre plus grande joie est de faire le bien autour de Soi. »
12 septembre 2020
« J’aime aider les gens dans la quête de ce qu’ils sont. » - Mel
Page complète : J'aime la vie #Jaimelavie
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Illustrations de Gyxycn
J'aime la vie - J'aime la vie - 15/07/2020
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Je ne regrette rien et je ne pense pas avoir mal agi pour avoir des remords. Oui, je me suis trompée, j’ai fait des erreurs, j’ai eu des attentes, des déceptions, des désillusions. J’ai eu mon lot de souffrances liées à la compassion, à l’empathie, au rejet et à l’abandon. Je me suis sentie indésirable, malaimée... Mais j’accepte ce qui est, puisque tout ce que j’ai vécu m’a amené à celle que je suis aujourd’hui. Et j’aime celle que je suis devenue. J’ai donc trébuché et me suis faite mal, pourtant tout dépassement, toute résilience et toute persévérance me fut nécessaire pour être plus sage et plus forte maintenant.
Chaque évènement, chaque rencontre n’est pas un hasard. C’est souvent un apprentissage et nous n’avons pas d’autres choix que de l’accepter, car
« S’obstiner c’est souffrir. Certaines forces dans la vie auront toujours le dessus sur ton mental. Lutter contre le changement ne t’apportera que souffrance. »
J’ai toujours exprimé mes émotions et mes ressentis, même quand cela n’a pas été partagé ou apprécié, et j'ai dû apprendre à me libérer des attachements et des attentes envers les autres. Je pense qu’il faut toujours exprimer ses sentiments. A l’évidence,
« Je préfère exprimer maintenant ce que j’ai sur le cœur et sur la conscience, que de regretter ou ne plus avoir l’occasion de le faire. »
Libérer l’émotionnel et ne pas dépendre des autres est le meilleur moyen pour nous permettre d’avancer dans la vie, en ne souffrant plus de leurs comportements pour se faire mal. C’est cela le changement : s’autoriser l’expression de Soi, de ses émotions et retrouver ses libertés. C’est donc vouloir ne plus souffrir et s’aimer.
« Savoir ce que l’on ressent et l’accepter, c’est apprendre à mieux se connaître, et donc savoir ce qui nous rend heureux dans l’instant. »
La connaissance de ce que nous sommes, liée à l’Amour de Soi, permet de s’accorder ce qui est bon pour nous, d’aller vers ce qui nous est favorable ou de s’éloigner de ce qui nous fait souffrir, que ce soit une situation ou une personne. Ainsi, une occasion ratée ou une situation difficile n’est pas la fin du monde, il faut savoir lâcher prise car assurément, d’autres viendront à nous. De plus, celles-ci nous conviendront davantage car nous avons eu le courage de nous détourner de ce qui ne nous correspond plus. Au fond, il suffit juste d’être patient, prendre le temps de se connaître, de trouver son bonheur tout seul en exprimant qui on est et ce que l’on aime faire. C’est aussi être confiant, fort de sa valeur et de son Amour, pour pouvoir le propager autour de soi, ou au moins ne pas détruire celui des autres. Oui,
« A chacun de gérer ses états d’âme et à veiller qu’ils ne gâchent pas le bonheur des autres. »
Nous avons chacun nos propres peurs, démons intérieurs, souffrances, complexes, regrets et découragements, remords et culpabilités… Tout cela est très personnel comme il est de la responsabilité de chacun de les dépasser, et les empêcher de gâcher le temps à venir ou celui des autres. A chacun de se pardonner et de s’accorder enfin le droit de vivre pleinement sa vie, de prendre son temps pour changer et en devenir le maître.
« On se dirige vers ce que l’on est amené à devenir. Rien ne sert de résister aux changements. »
Après tout, si les choses ne se font pas, cela veut certainement dire qu’elles ne sont pas faites pour nous et si on n’arrive pas à changer, elles ne le seront peut-être jamais. Ou à l’inverse, on peut penser qu’il y a mieux qui est prévu pour nous, pour peu qu’on y croie et qu’on s’autorise à faire de soi sa priorité. On fait de mauvais choix quand on fait passer les autres avant sa personne. Et puis, à quoi bon résister aux choses qui nous appellent ? A quoi bon s’obstiner à vouloir ce qui n’est pas fait pour nous ? Il faut ouvrir les yeux et accepter la réalité aussi dure à avaler qu’elle soit…
« Tout est dans le pardon et l’acceptation, la résilience et la sagesse. »
Pour ne rien regretter, il faut arrêter de se faire mal, apprendre à tourner la page et passer à autre chose. N’aie pas peur de quitter ce qui ne te rend pas heureux ou te blesse. Personne ne vivra ta vie à ta place. Personne ne satisfera tes besoins et tes attentes mieux que toi-même. Par exemple, si une personne ne te veut pas dans sa vie, par ses choix, ses comportements… tout indique qu’elle a trouvé son bonheur ailleurs. La désolation de s’accrocher tout seul à une illusion d’amour va te faire réaliser que tu vaux mieux que ça et qu’il ne faut pas perdre ton temps à courir après les gens qui jouent les indifférents ou t’ignorent. Parce que tu mérites un Amour à la hauteur du tien, parce que tu as le droit d’en rêver et cela sans perdre ta dignité : ni ta valeur ni qui tu es. Oui, cela évitera bien des regrets et des souffrances.
« Les désillusions et les déceptions amoureuses te font réaliser ta valeur et t’apprennent à exiger davantage en matière de respect dans les prochaines relations. »
Il y en a qui ne s’autoriseront jamais à exprimer ce qu’ils ressentent et à se détacher de leurs dépendances affectives. La souffrance est leur quotidien, ils ne veulent pas vraiment s’en sortir car ils ont renoncé à eux.
« Il ne veut abandonner personne mais il s’est abandonné lui-même depuis trop longtemps. »
L’amour de soi ? Être heureux ? Non ils ne connaissent pas ces choses-là, enfin il est plus juste de dire qu’ils ne se l’accordent pas. Ils en souffriront davantage quand les évènements et les personnes seront souvenirs et que leurs actions ou inaction seront devenus remords et regrets, que le manque les rongera. Cette nouvelle prise de conscience sera encore à l’origine du même choix : emprunter le chemin de la souffrance et de la mort ou celui de l’Amour et de la Vie. Continuer à souffrir du passé, à ressasser ses idées noires et négatives, sombrer davantage dans la dépression… ou se libérer afin d’avoir le courage de construire demain à son image, selon ses volontés et son potentiel. Prendre la voie de l’Amour, c’est partir à la quête de son bonheur en étant maître de sa vie. Oui,
« Il n’y a que toi qui peux te mener vers tes objectifs, puisque toi seul sais ce que tu vaux/eux. »
On ne peut se permettre de perdre son temps si précieux à attendre ce genre de personnes. Ils ne sont pas libres ni heureux, et ne vivent pas dans l’instant. C’est une façon de se punir que de ne pas s’accorder ce qui est bon, de se dire malchanceux et victime de sa vie, de se trouver des excuses à sa lâcheté et procrastination, de faire du mal aux autres en les culpabilisant ou en les privant de son amour. Pourtant, il faut savoir que
« L’échec, les remords et les regrets ne sont pas du côté de celui qui aime, mais de celui qui en est incapable. »
La vie est trop courte et trop belle pour la passer en compagnie de personnes qui ne savent pas le voir ni te voir : ta valeur, ton importance… Choisis qui te choisit et ne t’abandonne pas pour d’autres. Choisis qui veut passer son temps de vie avec toi et te parler d’Amour. Choisis qui sait te le montrer et surtout le rester pour en faire quelque chose de beau et durable. Car ce sont les bonnes personnes de ta vie qui méritent une place dans ton cœur.
« Celui qui ne saisit pas sa chance quand il en a l’occasion, la donne à quelqu’un d’autre et s’offre des regrets. »
15 juillet 2020
Mel
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Illustrations de luis Royo
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J'aime la vie - J'aime la vie - 18/06/2020
« Tu ne connaîtras ton bonheur qu’en t’accordant ce qui est bon pour toi, c’est-à-dire en t’aimant. »
Le bonheur est un concept très personnel que l’on ne peut atteindre que lorsqu’on se connaît vraiment et que l’on s’accorde l’Amour de soi. Ce n’est pas auprès des autres, en se mettant à leur service ou en sacrifiant pour eux tout notre temps et tout notre amour, que l’on connaîtra notre joie de vivre.
« Le bonheur est d’abord égoïste, c’est s’accorder ce qui est bon pour nous et faire les choix judicieux, pour nous et seulement nous. »
En effet, toi seul peux savoir ce qui te rend heureux et toi seul pourras te l’autoriser. C’est la base du bonheur : se connaître et s’aimer. On n’attend pas des autres pour être heureux ou pour être aimé.
« Être heureux c’est pouvoir dire non et décider pour soi, tout seul, sans avoir à se justifier. »
Se refuser l’amour de soi peut durer un certain temps puis la souffrance finira par s’installer d’une façon ou d’une autre. L’Âme crie en dedans la volonté d’être et d’exprimer qui elle est vraiment et non ce que les autres attendent d’elle. Elle veut libérer les sentiments et l’amour de soi trop longtemps réprimés. La libération de l’émotionnel c’est arrêter d’ignorer ou de bafouer ce que l’on ressent, même sa vulnérabilité. La souffrance de l’âme s’exprime par la douleur du corps et du mental. Les personnes malheureuses souffrent souvent de tristesse et de dépression, de stress et d’anxiété, ou de crises nerveuses. Elles ressentent un vide, elles errent, elle se sentent perdues, ne maîtrisent plus rien ou au contraire, se persuadent qu’elles ont le contrôle sur tout, mais cela leur coûte tellement… elles sont fatiguées, usées, épuisées. Le lâcher-prise et le changement les appellent mais elles se l’interdisent. Parfois même, elles ajoutent du mal au mal en étant dépendantes à une drogue et/ou en faisant du mal aux autres.
« Si tu te sens malade physiquement et que cela dure, c'est que tu dois guérir ton âme d'abord : accepte l'amour te pénétrer de l'intérieur et de l'extérieur. »
S’obstiner dans cette voie est une impasse. Ne pas vouloir apprendre de tes erreurs, les répéter encore et encore, persister à lutter contre le changement tout en réprimant ton émotionnel, te fera souffrir comme jamais et certainement toucher le fond. Il ne tient qu’à toi de rebrousser chemin et de tout réparer en toi. Cela passe par l’Amour de soi et le pardon : accorde-toi le pardon et pardonne à ceux qui t’ont fait du mal.
« Tout le monde dans sa vie a été brisé, plus ou moins violemment. Mais il ne tient qu’à chacun, de se réparer et se pardonner en se donnant l’Amour de Soi. »
18 juin 2020
« L’Amour de Soi est la clé de la guérison intérieure et de l’éveil. » - Mel
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Illustrations de Bearbrickjia
J'aime la vie - Mamie

Mamie
À toi, Mamé Yvonne,
partie ce jour mais depuis toujours
et pour toujours dans mon cœur.
Tu es mon autre maman
En un peu plus âgée seulement,
C’est ta présence à mes côtés
Toute l’année la chaleur d’un soleil d’été
C’est sortir de la course folle de l’école
Du petit-enfant revenir pour jouer le rôle
C’est apprécier l’instant différemment
Partager la vie qui passe autrement
C’est le temps de l’enfance
Où le bonheur est insouciance
C’est mon jardin fleuri de souvenirs
Le retrouver quand le chagrin est à venir
C’est porter l’amour et la douceur
De ton âme, à tout jamais dans mon cœur.
25 avril 2020
♥ Rêverie de Mel

Illustration de Dadachyo
J'aime la vie - J'aime la vie - 25/04/2020
« Il n’y a aucun obstacle au bonheur du moment qu’on en est l’architecte. »
Nous sommes les architectes de notre propre bonheur. Mais encore faut-il savoir ce qui nous rend heureux et le vouloir. C’est penser à soi et s’aimer suffisamment, cela pour accepter l’idée d’être maître de sa vie et le devenir. Oui, atteindre son bonheur passe par un peu d’égoïsme sain, c’est-à-dire l’attachement à sa propre personne et le détachement aux autres, c’est faire de soi sa priorité. Cela est nécessaire pour savoir ce qui est bon pour nous et se l’accorder enfin. C’est décider, choisir, agir pour soi et cesser de faire bien seulement pour les autres, voire même se sacrifier pour qu’ils soient heureux. Laissez-les seuls pour qu’ils se retrouvent et expriment ce qu’ils sont vraiment ; laissez-les s’aimer eux-mêmes et atteindre aussi leur propre bonheur.
« Créer son bonheur passe par l’Amour de soi et la maîtrise de sa Vie. »
Ce dernier vient donc de nous, de notre moi véritable et peut seulement se partager et être reconnu en tant que tel, qu’entre personnes qui l’ont atteint et l’expriment. Car quand tu donnes de ta personne et de ton amour à d’autres qui ne savent pas en apprécier la valeur ou te le volent, tu seras toujours déçu/e, et cela ne sera jamais suffisant pour eux qui ne s’aiment pas. C’est comme vider une jauge sans possibilité de remplissage en retour. Oui, donner de son amour à des personnes qui ne s’aiment pas, c’est épuiser son potentiel et son réservoir d’amour. A la longue, c’est pencher vers la tristesse, voire s’abandonner à la dépression. On ne devrait pas aimer les gens qui ne s’aiment pas car ils ne savent pas nous aimer en retour…
« Ah bon ! Tu t’aimes pas ? Ben, dis donc ! Moi non plus alors… »
Cette souffrance est là pour nous aider à comprendre et chercher vraiment qui l’on est et ce que l’on veut. Si on se replie sur soi sans arriver à la dépasser ou en y ajoutant des peurs, on ne pourra pas avancer dans son cheminement intérieur menant à l’éveil et à l’accomplissement du Soi. On va alors se perdre ou s’enliser dans les méandres d’une vie aux schémas qui se répètent à l’infini sans en comprendre la leçon ou la morale. Tu vois, c’est cette douloureuse impression de subir sa vie, les évènements et les comportements des gens, d’être malheureux sans trop se l’expliquer, de ne rien maîtriser du tout, ce haut-le-cœur qui te prend parfois et te fait tanguer… Au contraire, si on apprend de cette souffrance et de nos errances, liées aux échecs et aux erreurs, aux traumatismes passés etc., on en ressort plus fort et beaucoup plus lucide. Et avec la volonté du changement de sa personne (résilience) et de ce qui va advenir par ses propres choix et actions, on pourra obtenir tout ce que l’on désire. Il suffit alors de le vouloir et on attire à nous ce que l’on est, fait, pense, rêve et enfin, ce que l’on aime.
« La souffrance fait partie du bonheur. Elle en est l’étape préliminaire sans laquelle on ne saurait l’apprécier à sa juste valeur lorsqu’il frappe à notre porte. »
25 avril 2020
Bonheur = ♥ de soi, Mel
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Illustrations de WLOP
J'aime la vie - J'aime la vie - 10/04/2020 - Ma nouvelle Vie
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Je t’aime... et j’accepte ton bonheur même s’il n’est pas de mon fait. Quand je te dis t’aimer c’est être heureuse de tes choix de vie pour toi. Je ne suis pas toi, je ne peux dicter ta conduite, te dire de faire ceci ou cela, contrôler tes comportements et tes réactions. Je ne peux t’obliger à m’aimer et à me vouloir dans ta vie.
« L’amour ne se force pas et ne se mendie pas, il se donne ouvertement. »
Alors je fais la seule chose pour ne pas me perdre moi aussi : je me libère de toi. Je lâche prise sur ce qui est quand les choses ne dépendent pas de moi. Je ne peux agir que sur la façon dont j’y réagis et je ne compte pas me faire davantage de mal. Tout est dans le pardon et l’acceptation.
Et j’accepte ce qui est. Si ton bonheur passe par les bras d’une autre et aussi la création d’un foyer, d’une famille avec elle, je suis heureuse pour toi. Rien n’est plus beau quand le rêve d’Amour et de Vie devient réalité. Oui je ne suis qu’amour et je comprends cela car c’est mon rêve aussi.
« Aimer, c’est accepter que cet amour ne soit pas réciproque ou partagé. C’est accepter le bonheur de l’être aimé, même s’il ne t’inclut pas. »
C’est ainsi, j’aime tant ce qui est toi et ce qui te définit, que je ne peux qu’accepter tes volontés et tes choix de vie : qui tu gardes près de toi et de ton cœur, qui tu fais entrer dans ta vie et qui tu souhaites à tes côtés pour parcourir ton chemin, qui a de l’importance et de la valeur à tes yeux… qui tu veux chérir tout simplement. Car tu vois, si je n’acceptais ni ne respectais tes choix de vie et ton bonheur dans d’autres bras que les miens, ce ne serait pas de l’amour.
« On ne devrait jamais avoir à forcer l’Amour, car si c’était le cas, ce n’en serait pas. »
Oui, c’est ta liberté de vie et je la respecte énormément car c’est celle qui fait que nous sommes heureux de vivre l’instant présent, en étant maître de sa vie et libre de faire ce qui est bon pour nous.
Décider que tes choix de vie ne doivent pas m’affecter est la seule chose que je peux contrôler. L’amour rend parfois aveugle et on ne veut pas voir ce qui se déroule sous nos yeux. Pourtant toute vérité finit tôt ou tard par nous être révélée. La prise de conscience est très amère au départ. On a envie de s’accrocher, d’y croire tellement, d’attendre… Mais en vrai, c’est le pardon et le véritable Amour de l’autre qui nous libère et nous permet de nous retrouver, ainsi que de continuer d’avancer en paix avec soi-même sur son chemin.
« Ma vie, c’est ma chance, je ne vais pas la passer à attendre celui qui ne me veut pas ou à pleurer celui qui me fait souffrir. »
Je ne vais pas rester à attendre et continuer à souffrir d’être refusée. Puis attendre quoi ? J’ai été suffisamment déçue, triste et malheureuse, du fait d’être toujours la seule à y croire, à vouloir, à espérer, à faire des efforts, etc. Puis, je veux être disponible et ouverte à d’autres opportunités, à de nouvelles rencontres. De celles qui te laissent de bons souvenirs et des frissons de plaisirs rien qu’en y repensant. Oui, c’est ainsi qu’est la vie et c’est ainsi que je l’aime.
« On n’attend pas que les autres nous rendent heureux, le bonheur on se le crée tout seul et on décide avec qui le partager. »
***
Ma nouvelle Vie
Au temps qui se fait présent
C’est ne plus avoir à réprimer mes sentiments
A la fin de ma servitude
C’est la solitude en toute quiétude
A l’aube de ma nouvelle vie
C’est être libre pour vivre de mes envies
A la lumière de mes volontés
C’est avoir confiance en moi et en ma vérité
A la croisée des chemins
C’est ne plus avoir peur de demain
A l’appel de mes rêves de toujours
C’est danser follement la Vie et l’Amour
Au rythme de mon cœur
C’est l’espérance de me trouver ailleurs
10 avril 2020
« Aimer c’est accepter les choix de l’autre même s’ils ne t’incluent pas. » - Rêverie de Mel
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Illustrations de Robin Ruan
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