je n'aime pas
J'aime la vie - Je n'aime pas - "La peur de te perdre"
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Illustrations de Kalisami (Karla Ortega)
« La peur de te perdre » - écrit par Mel
« Aimer n’est pas posséder l’autre et ce n’est pas non plus avoir peur de le perdre, mais au contraire, lui donner toutes les raisons de rester près de Soi, dans sa Vie. »
Je ne veux pas perdre celle que je suis en étant avec toi et en souffrir. Je ne suis pas à toi, je ne t’appartiens pas, tu ne me possèdes pas. Je ne suis pas là pour répondre à toutes tes envies ni te donner tout mon temps. Si je m’engage avec toi, ce n’est pas pour être mise en cage ou emprisonnée dans un rôle que je ne veux pas, être étouffée dans une routine ou être prise pour acquise. Ce n’est pas pour que tu supprimes mes libertés en voulant me contrôler et que je sacrifie mes volontés pour les tiennes. J’aime celle que je suis et je veux pouvoir avoir du temps pour l’exprimer, prendre soin de moi, être créative et libre de m’accomplir. Parce que tu comprends, je ne t’ai pas attendu pour le faire (de m’aimer) et je ne t’obligerai jamais à m’estimer si tu ne le veux pas. Si tu m’aimes, tu respectes et acceptes tout de moi. Je ne vois pas pourquoi j’aurais à mendier ou forcer ta présence à mes côtés, ton affection, ta tendresse… Tout comme je n’ai pas à changer pour te plaire ni à me contraindre pour te donner et te faire l’Amour si je n’en ai pas le désir. D’ailleurs, tu as toi-même tes propres volontés à te réaliser, et je les respecte autant que les miennes.
« Nous avons le droit d’être et d’aimer qui on veut. Et nous avons le devoir de respecter ces libertés de chacun. »
Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas réellement ce qu’ils donnent à voir d’eux. Ceux-là peuvent mettre grandement en péril tes libertés, parce qu’ils n’ont pas la volonté de t’aimer. On le voit souvent par leurs comportements blessants qui sont en désaccord avec leurs belles paroles. Ils se plaisent à te créer des problèmes, à parler mal dans ton dos, ou à t’ignorer, en ne sachant pas te parler, demander, remercier, être là pour toi, etc. En fait, vient un moment où tu réalises qu’ils ne te veulent aucun bien. Malheureusement, on met parfois pas mal de temps à les cerner et à comprendre qu’ils ne méritent pas notre estime et notre Amour. Mais c’est ainsi, il faut connaître le mal pour accéder au bien. Oui, ces souffrances sont nécessaires pour se trouver et se donner enfin la confiance et la considération que l’on sait mériter…
« Dans ta Vie, tu as une place pour toi et pour tous ceux qui te veulent du bien. Le reste doit sortir. »
Si je te laisse entrer dans ma vie, ce n’est pas non plus pour que tu me prennes pour acquise et me délaisses, parce qu’en ce cas, que faisons-nous ensemble, que partageons-nous ? Tu peux alors comprendre que je veuille partir pour me donner ma chance de vivre plus heureuse ailleurs.
« Si je m’en fous, c’est que je sais que ce n’est pas de l’Amour... et je me passe très bien de ce qui est faux, absent ou merdique. »
La seule chose que nous pourrions attendre l’un de l’autre est cette volonté réciproque de rendre l’autre heureux en chérissant tout ce qu’il est et tout ce qu’il a à donner. Est-ce trop demander de désirer le partage de ce que nous sommes en toute authenticité ? Est-ce impossible de vouloir uniquement le bien de l’autre ? Est-ce si compliqué de prendre soin de celui ou celle qui nous offre son Amour et que l’on veut garder dans sa Vie ? Est-ce trop douloureux de s’éloigner de ceux qui ne nous font aucun bien pour s’en accorder soi-même ?
« S’aimer c’est savoir garder sa liberté d’aimer pour quelqu’un qui saura la voir, l’estimer et la chérir autant que la sienne. Aimer l’autre et être aimé de lui, implique donc cette réciprocité de respect. »
D’autre part, si je veux partir de la relation c’est que j’ai mes raisons. Accepter mes choix de Vie, c’est me respecter et donc m’aimer. On ne peut retenir l'autre s'il n'a pas envie de rester, parce que l'on ne peut forcer l’Amour. C’est me laisser la liberté de partir si tu ne me rends pas heureuse et inversement bien sûr. C’est aussi ne pas oublier d’être capable de trouver ton bonheur par toi-même, car si tu crées une dépendance à l’autre, tu te places dans l’attente d’un retour. Et dans ce cas, tu génères tout seul tes souffrances et peurs liées aux attachements malsains. En effet,
« Tu ne peux lui reprocher de ne pas être heureux/se, car tu dois être capable de l’être tout/e seul/e. »
Je ne suis surement pas la seule à avoir galéré pour arriver à celle que je suis. J’ai pleuré pour des gens qui ne pensaient pas à moi et qui, par leur indifférence, ne méritaient pas mon Amour, tout juste mon respect. J’ai espéré en vain la présence et le soutien de certains. J’ai vécu de nombreuses déceptions et désillusions. J’ai partagé les souffrances pour valoriser et donné ma confiance pour encourager. J’ai toujours été gentille, généreuse, altruiste. Il est vrai que sur ce point je ne changerai pas, car j’aime aimer, c’est même essentiel à ma Vie.
« Pour t’aider, je ne sais pas faire autre chose que t’aimer. »
Depuis mon enfance, l’absence de retour, par rejet et/ou abandon de ma personne, ne m’a pas affectée plus que ça. Si j’ai su faire la part des choses, c’est que j’ai compris assez rapidement que ce désamour est leur, pas mien. Cependant, il m’a toujours laissée dans une immense solitude, face à moi-même, dans ma Vérité nue. Il me forçait à la résilience mais jamais à renoncer à moi-même.
« Si personne ne veut de toi dans sa vie, cela ne change rien à ce que tu es, ni à l’Amour que tu te portes. »
Oui, chaque étape fut difficile et j’ai dû me relever seule bien souvent. Mais c’est ma force de vivre, celle de continuer à avancer sur mon chemin, de croire que ma vie vaut la peine d’être vécue, d’y donner du sens, et d’espérer qu’elle a peut-être de l’importance aussi pour d’autres que moi. C’est ma force d’aimer, celle d’accepter de ne pas attendre des autres pour trouver mon bonheur et me rendre heureuse. C’est mon courage à m’accomplir, à ne compter que sur moi et me faire priorité pour libérer mes volontés.
« Quand tu ne peux compter sur personne, tu apprends à t’aimer pour pouvoir compter au moins sur toi. »
« S’aimer est force de vie qui permet de te détourner de ceux que tu aimes quand ils te font du mal en te rejetant ou t’abandonnant. »
Je suppose que tout le monde en a fait l’expérience un jour ou l’autre, que toi aussi, tu as connu la douleur cuisante de la déception, liée aux dépendances toxiques et aux attentes non satisfaites. La souffrance de l’hypocrisie et des faux-semblants, de ceux qui se donnent pour de faux, qui mentent sur ce qu’ils sont, cachent leurs sentiments et leurs mauvais comportements. Tu vois, c’est cette tristesse qui te serre le cœur, cette perte d’espoir et de confiance en l’autre, face au manque de respect et d’estime qu’il te porte. Cette affligeante prise de conscience que tu n’es pas aimé/e, qu’il est inutile d’y croire seul/e, dérisoire de toujours lui pardonner, vain de penser qu’il changera. Oui, assurément,
« L’erreur que bien des gens font, est de perdre leur temps de vie à espérer ou attendre des autres qu’ils agissent comme eux. »
Il faut donc garder à l’esprit que ton chemin est tien, et que tu vas le parcourir seul/e pour sa plus grande partie. Ces périodes de solitude sont indispensables pour t’aimer et te révéler, c’est-à-dire trouver ta Vérité (ton Amour pour toi) et le courage de l’exprimer. C’est le temps nécessaire pour te défaire de ta peur de perdre l’autre et son amour, en te retrouvant toi-même.
« La solitude n’est pas faite pour durer, mais pour s’assurer de ce que tu veux. Garde espoir car tôt ou tard, tu rencontreras la personne qui veut aimer comme toi. »
Sur ta route, il y aura effectivement des rencontres. Une personne pourra peut-être t’accompagner et t’apporter un bonheur différent par le partage de l’Amour vrai et réciproque. Mais cela n’est possible que si tu le désires autant qu’elle et que tu fais tout pour le vivre, notamment te rendre disponible et libre d’exprimer pleinement cet Amour. Puis, si tu veux qu’elle reste dans ta vie, il faudra savoir l’aimer en retour, en chérissant sa présence, sa confiance et son importance à tes yeux. Ce n’est donc pas avoir peur de la perdre, mais plutôt reconnaître ton besoin de l’avoir près de toi et de faire attention à elle, en prendre soin, comme tu le fais déjà pour toi. Cependant, si tu ne sais pas la voir, que tu ne l’aimes pas pour ce qu’elle est, ou que tu exprimes davantage ta peur que ta volonté de l’aimer, elle s’éloignera de toi. Ainsi, tu ne peux pas perdre ce que tu n’as pas fait tien. Mais ce qui est certain, c’est que tu le perds forcément en ne le voulant pas dans l’instant, ou en ne lui faisant pas de bien sur la durée.
« Si la personne de ton cœur s’en va, c’est que tu ne lui exprimes pas ta volonté de lui faire du bien (= ton Amour) pour la retenir dans ta vie. »
Pour sûr, ta peur de perdre l’autre est contraire à ta volonté de l’aimer. Elle te pousse à agir dans les extrêmes de contrôle et d’abandon, ce qui fait que tu agis mal ou que tu n’agis pas (ou les deux). Cette perte devient concrète, quand ses libertés d’être et d’aimer sont bafouées ou que tu refuses son amour en l’excluant de ta vie. Elle n’est alors que le reflet de ton propre refus à te donner l’Amour, et à te rendre libre de le recevoir.
« Les gens qui ont peur de te perdre n’ont rien compris, car c’est cette peur qui va s’exprimer dans leur réalité et non l’Amour qu’ils te portent. »
Si tu aimes cette personne mais que tu as peur de la perdre, c’est que tu ne t’estimes pas assez pour penser mériter son Amour, et que tu n’as pas assez confiance en toi pour agir dans ton intérêt. C’est que tu ne penses pas être à la hauteur et ne crois pas en tes chances de réussite, en ta capacité de l’aimer, celle de lui faire du bien pour t’en faire. C’est que ta peur a le dessus sur ta volonté. Dans cet état des faits, tu ne lui as certainement pas déclaré ta flamme. Et si tu as eu la chance d’être aimé/e d’elle, tu n’as surement rien fait pour vivre et faire durer cette relation. Alors pourquoi avoir peur de perdre ce que tu n’as jamais eu ou seulement tenté d’avoir ? Oui, la question ne se poserait pas si tu accordais plus d’importance à ta volonté de l’aimer qu’à ta peur de la perdre. La bonne nouvelle, c’est que
« On devient conscient de ses peurs quand on réalise qu’on les vit déjà. »
Cependant, une fois révélées, tes peurs ne vont pas disparaître d’un coup de baguette magique. La prise de conscience ou la mise en lumière n’est que la première étape du processus de guérison. Tu dois faire preuve de volonté pour y faire face, les identifier et accepter qu’elles fassent partie de toi (te pardonner). Puis avoir le courage de les affronter seul/e, en prenant les décisions qui permettront les changements bénéfiques de ta Vie. Assurément,
« L’Amour est pour ceux qui ont le courage de le libérer, pas pour ceux qui ont peur de le vivre. »
20 mars 2020
« Retenir quelqu’un dans sa vie, ce n’est pas juste lui dire avoir besoin de lui, c’est aussi savoir prendre soin de lui et de ses volontés. » - Mel
Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas
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Illustrations de Kalisami (Karla Ortega)
J'aime la vie - Je n'aime pas - 19/08/2021
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« L’aphile n’aime rien et s’il aime, il le cache bien. »
Comme il a fait le choix in/conscient de refuser l’Amour de sa Vie, il s’impose de se passer de ce qu’il aime et de ce qu’il veut ; il le sabote ou le fuit. De toute façon, il n’aurait pas le courage de l’obtenir pour le chérir, ni la confiance et l’estime de lui-même pour savoir le garder. Il passe donc son temps à faire semblant d’aimer et de vivre. Pas étonnant qu’il soit souvent en dépression ou en plein burn out…
« L’aphile ne croit pas en lui. Bêtement, il perd son temps à regarder, suivre et se comparer aux autres, au lieu de développer ses propres capacités et différences. »
Oui, il y a bien une chose qu’il réussit mieux que tout le monde, c’est mettre en scène sa propre mort (Vie) et son propre désamour (Amour), en jouant le rôle de victime qui subit sa vie. Certainement qu’il n’a pas assez souffert de dépendre des autres pour se sentir exister, de faire semblant d’aimer et de ne récolter qu’hypocrisie. Il n’en a pas encore assez de les faire passer avant lui, d’être piétiné, rabaissé, utilisé, exploité… et surtout, de se plier à leurs volontés.
« Satisfaire les volontés des autres au détriment des tiennes, c’est leur donner du pouvoir sur tes libertés d'être et d'aimer qui tu veux. »
Il n’est pas assez malheureux et épuisé sur tous les plans, pour vouloir se rendre libre d’être qui il veut, mais aussi se faire priorité en vue de s’accorder du temps et faire ce qu’il aime. En somme, il n’a pas assez morflé pour se mettre enfin à s’aimer par lui-même...
***☼
« Les aphiles n’ont le courage de rien tenter, ils ne font juste que se lamenter et se désolent de le rester. »
L’aphile manque d’honnêteté et de sincérité pour reconnaître ses erreurs, de détermination pour persévérer suite à l’échec, ou ne serait-ce que pour tenter sa chance. Il ne se donne pas assez de valeur pour respecter l’autre, de confiance pour lui être fidèle. Parfois ce n’est pas tant qu’il n’a pas d’imagination ou d’idées, d’envies ou de rêves, mais c’est qu’il manque cruellement de confiance en lui, c’est-à-dire de courage (force d’aimer) pour passer à l’action.
« L’aphile est souvent le spectateur secret de la vie de la personne qu’il aime, et perd son temps à se lamenter sur lui-même de ne pas avoir le courage d’en faire partie. »
Comme l’Amour est absent de sa vie, l’aphile ne connaît que ressentiments et souffrances de l’ego blessé, notamment remords et regrets, manque et jalousie, colère et rancune. Mais il ne voudra jamais reconnaître cet état des faits pour arriver à se remettre en question par la suite. C’est tellement plus simple de retourner la faute contre les autres, de les culpabiliser en restant dans le contrôle, le reproche et le jugement… Parce qu’on lui a fait du mal par le passé, il arrive même qu’il leur en fasse ou abuse de leur confiance, et partage ainsi la souffrance de son désamour. Oui, l’aphile te blesse et attend que tu agisses pareillement avec lui. C’est pour mieux camoufler sa peur d’être seul à s’aimer. Si tu veux l’aider, tu dois donc le laisser seul dans ses souffrances et ses craintes, pour qu’il y parvienne (ou pas...). Mais si tu peux l’éclairer sur ce qui ne va pas, tu ne le changeras pas pour autant. Et malheureusement,
« L’aphilie conduit à être con, malade et nul parce qu’on a peur. Et quand on en devient conscient, on l’est encore plus si on n’y change rien. »
***☼
« L’aphile n’a pas la capacité de s’exprimer sur ce qu’il est, sur ce qu’il aime et sur ce qu’il veut. Il ne peut donc pas charmer, plaire ni séduire. »
Peut-être pense-t-il ne pas mériter ou être à la hauteur pour obtenir ce qui l’attire et l’appelle. Comment croire en quelque chose que tu ne fais pas tien, à commencer par ce que tu es ? Comment vivre l’Amour quand tu ne t’autorises pas à le ressentir ? Comment réussir et t’accomplir quand tu ne crois pas en ta chance, en tes forces, en ton propre potentiel ? Quand tu ne cherches pas à t’améliorer ? Comment accepter l’autre en lui accordant respect et confiance, quand tu ne te les accordes pas ?
« Quelqu’un qui ne s’aime pas, ne peut te séduire pour ce qu’il est. »
En conséquence,
« Aime-toi pour savoir séduire. »
L’aphile ne le peut car en ne s’aimant pas, il ne sait pas prendre de temps pour lui, pour accepter et développer ses qualités, ses valeurs, tout ce qui définit sa personne. Il n’a pas la volonté de se connaître, de devenir meilleur ou quelqu’un d'aimable, avec qui on peut parler et sur qui on peut compter. Son plus gros problème est qu’il ne sait pas s’exprimer, sur ce qu’il est et pense vraiment, sur ce qu’il désire et ressent réellement. S’ensuit alors une mauvaise communication ou carrément, l’absence totale de relation. Pourtant,
« Être Soi et sincère dans l’Amour que l’on se porte, est la base de tout charme et de toute séduction. »
Et en effet, on n’aime pas les gens faux, qui font semblant d’aimer et d’être ce qu’ils ne sont pas, encore moins ceux qui nous blessent, nous ignorent ou nous dévalorisent. Oui, assurément, celui qui se met à nu émotionnellement, et qui a le courage de se montrer sous son vrai jour, est confiant et vraiment attirant.
« Quelqu’un qui s’aime est charismatique. Il sait séduire et charmer car il sait aimer. »
L’aphile aura peur d’exprimer sa Vérité et son authenticité, sa sensibilité et sa vulnérabilité. Il ne prendra pas le risque de se faire rejeter comme il se rejette. Trop occupé à ne pas s’aimer, il ne sera pas en capacité de t’aimer correctement, en te donnant le respect et la confiance que tu mérites. Alors que celui qui s’aime, verra sa chance de trouver en l’autre, la réciprocité et la complicité nécessaires à toute bonne relation et joie de vivre. A l’évidence, chercher à plaire, est l’expression d’une volonté d’aimer, précisément celle de s’aimer à travers l’autre, mais aussi d’un désir, celui de partager sa Vie et tout ce que l’on est.
« Celui qui t’aime tient à te montrer ce que tu peux aimer en lui ; il se fait séduisant. »
19 août 2021
« Quand tu aimes quelqu’un, tu as envie de le revoir parce qu’il te fait du bien. Et si t’es pas trop con/ne, tu lui en fais aussi pour pouvoir le garder dans ta vie. » - Lightshot Mel
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Illustrations by Irakli Nadar
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 13/04/2021
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« L’attachement dans la relation atteste du pouvoir donné à l’autre sur soi. Et ce pouvoir dépend de la volonté à l’aimer ou le faire souffrir, selon si l’on s’aime ou non soi-même. »
L’attachement révèle le pouvoir que les partenaires se donnent l’un sur l’autre. Il est en rapport direct avec leur volonté et leur capacité à s’aimer, et donc à l’Amour de Soi que chacun se porte.
« L’Amour authentique dans un couple est l’expression de deux volontés d’aimer, en vue de se faire du bien et de connaître un bonheur exalté. »
Quand la volonté d’aimer est exprimée des deux côtés et ainsi partagée, l’attachement est Amour, il est alors libre, source d’un bien-être jamais égalé tout seul. A l’inverse, l’aphilie rend l’attachement toxique par la dépendance malsaine qui s’établit entre les deux partenaires, suite aux privations ou aux abus, sur l’autre ou sur soi, liés directement à l’incapacité d’aimer de l’un ou des deux. L’attachement est sain quand le pouvoir donné à l’autre est celui de lui faire du bien pour s’en faire, et il est malsain quand ce pouvoir est celui de lui faire du mal pour s’en faire. De fait,
« L’aphile qui te dit Je t’aime, te fait l’aveu de sa souffrance à s’aimer et te propose de la partager avec lui. »
Si tu ne t’aimes pas, tu n’auras pas plus la volonté de t’aimer à travers la relation et c’est ainsi que tu la rendras malheureuse. Sans la volonté de faire du bien à l’autre pour t’en faire, la relation deviendra toxique car l’attachement sera malsain par volonté de te faire du mal à travers lui. Dans la mesure où tu ne cherches que le bien de l’autre et non à te faire mal (comme lui faire partager tes souffrances et tes peurs), la relation durera autant que durera cette volonté d’aimer en toute réciprocité. En effet, l’attachement né de l’Amour entre deux personnes, prend soin, préserve et fait durer les libertés d’être et d’aimer de chacune d’elle.
« Celui qui s’aime choisit à qui donner sa vie par amour, l’aphile, à qui la sacrifier par peur. »
L’aphile ne s’aime pas. Il n’a pas la volonté de se faire du bien, ni la capacité de s’en faire. Il se refuse l’Amour, rejette les beaux sentiments, ne veut pas les faire siens. Partant de là, il est également impuissant d’aimer l’autre en lui accordant le respect et la confiance qu’il devrait se donner de base. Et même si cette décision est inconsciente, en rejetant ainsi l’Amour de sa vie, il fait le choix de vivre et de partager son mal, lié à ses souffrances et peurs passées, mais non dépassées.
« Le mal en toi, c’est tes peurs et tes souffrances non acceptées. »
Les plus gentils d’entre eux, peuvent s’illusionner pour un temps, en se donnant corps et âme aux autres. Ils disent oui à tout le monde, et se disent non. Ils donnent leur temps et leur amour aux autres, et ne prennent pas soin d’eux. Ils peuvent se croire en capacité d’aimer et être aimés en retour.
« Tu te crois aimé/e parce que tu ne sais pas t’aimer et que tu fais toi-même semblant d’aimer. »
Mais la réalité est bien différente, car ils sont victimes de leur propre désamour. Cela les rend aveugles à ce qui se trame autour d’eux. Les autres les utilisent, les avilissent, médisent sur eux, et ils ne s’en rendent même pas compte. Ils s’estiment tellement peu, qu’ils ne voient pas qu’ils sont méprisés, exploités, sous-estimés, trahis, etc.
« Quand tu estimes les autres plus que toi-même, tu deviens comme le PQ… tout le monde t’utilise et s’essuie sur toi. »
Par ce besoin de se sentir aimé et par crainte de ne pas l’être, l’aphile se sacrifie. Il donne à l’autre le pouvoir de lui faire mal, il se fait son prisonnier, sa victime, il s’empêche même d’être et d’aimer qui il veut, il se saborde lui-même. Certains ont tellement peur de l’abandon ou du rejet qu’ils sont prêts à faire n’importe quoi pour l’autre, quitte à s’oublier, accepter d’en souffrir ou encore, perdre leur dignité. Il faut vraiment ne pas s’aimer pour en arriver là, et ne pas les aimer pour les laisser se diminuer de la sorte. Oui, les gens souffrent de ne pas s’aimer, et donc, font souffrir, parfois très longtemps avant de se trouver. Certains mettront beaucoup de temps à le voir, puis à se remettre en question pour devenir meilleurs en s’accordant l’Amour. D’autres n’y arriveront pas, de toute leur vie.
« En ne t’aimant pas, tu perds ton temps de vie et ta santé. Et quand tu en prendras conscience, il sera certainement trop tard. »
De plus, l’absence d’amour pour eux se manifeste par l’addiction (tabac, alcool, sexe…). Il n’est pas étonnant de voir les aphiles dépendants d’une ou plusieurs drogue(s), de les voir se lamenter ou se cacher, et galérer pour s’en passer, par manque de volonté à s’aimer. Pourtant, cette vérité finira par leur être révélée, d’une façon ou d’une autre. Le corps exprime le mal-être par la maladie, l’épuisement physique et le déséquilibre émotionnel, conduisant à la psychopathie. Pour s’en sortir, ils doivent vouloir s’écouter et prendre soin d’eux, pour pouvoir s’éloigner progressivement de la négativité, car
« S’aimer commence par vouloir ne plus souffrir. »
Un jour, la lumière se fera alors sur leurs souffrances. A ce moment-là, ils auront peut-être le courage de l’acceptation, c’est-à-dire la force de se sortir de ces situations d’asservissement et d’avilissement, et de récupérer enfin par eux-mêmes, le pouvoir sur leur vie. Peut-être, peut-être pas… car il faut avoir beaucoup souffert pour connaître ses volontés, puis trouver le courage de les exprimer et gagner ses libertés dans le pardon.
« Rien ne se fera en ta faveur, sans ta volonté que cela ait lieu, que cela soit tien ou que ta souffrance cesse. »
Il y a aussi l’aphile qui paraît gentil avec tout le monde mais qui fait souffrir en cachette et en silence, par abus ou privation affective et psychologique, sur l’autre. Parce qu’il en a souffert lui-même et en a fait les frais par le passé, il ne sait que trop bien que
« Les blessures psychiques marquent bien plus que les cicatrices physiques, bien qu'elles ne se voient pas. »
Ces blessures ne sont pas visibles mais sont les plus douloureuses qui soient pour la victime, car elle n’ose généralement pas en parler ou les dépasser, à cause de son désamour, c’est-à-dire sa propre fragilité à ne pas s’aimer. L’aphile qui se fait bourreau est faux, il est fort en duplicité, en hypocrisie, à faire semblant d’aimer. Il choisit ses proies plus vulnérables que lui. Il se croit malin et manipulateur, en agissant différemment selon les personnes, en décidant d’être bon ou méchant pour gagner en pouvoir sur elles. Il se joue des sentiments de l’autre, pour mieux briser sa confiance et son estime de soi, à savoir l’Amour qu’il se porte. Mais en réalité, il se piège tout seul dans ces relations malsaines, dans cette vie de simulacres, de trahisons et de faux-semblants. Il est coincé dans cette existence malheureuse, élaborée uniquement sur ces liens de pouvoir et de contrôle qu’il exerce sur les autres. Oui,
« Celui qui ment s’impose de vivre dans ses mensonges. »
En étant lui-même en souffrance de ne pas s’aimer, il dépend beaucoup des autres pour trouver cet amour qu’il ne se donne pas. Qu’est-il sans les autres ? Il se leurre parce que sa vie ne se construit pas autour de ses propres volontés et objectifs de vie, qui l’amèneraient à réussir dans ce qu’il aime être et faire, puis à s’accomplir tout seul, s’il acceptait d’aimer ce qu’il est. Ainsi, en faisant du mal aux autres et en ne s’aimant pas, il ne se permet pas de vivre heureux par lui-même, et passe à côté de l’amour véritable. En conséquence, il est fort possible que le manque et la jalousie soient ses meilleurs amis pour la vie.
Le problème principal de l’aphile est qu’il n’a pas de volonté propre. Comment pourrait-il en avoir d’ailleurs ? Puisque
« Aimer, c’est vouloir, c’est-à-dire faire sien par Amour. »
L’amour, il peut le ressentir, oui, mais la seule volonté ou détermination qu’il a, est celle de le repousser aussitôt. Il se refuse de l’accueillir pour se l'approprier, en faire quelque chose de beau, à l’image rêvée qui le définit, et aussi pour le partager, (se) faire du bien et le faire durer en sachant l’estimer. Il le rejette en brisant la confiance et le respect de l’autre, ce qui met fin assez promptement à la réciprocité d’amour, de considération et du désir de s’approfondir pour se rendre heureux en couple. Cette absence de réciprocité d’amour et d’estime, entraîne un déséquilibre qui rend la relation instable et malheureuse. Elle ne dure qu’un temps, celui de la prise de conscience de ses souffrances et de développer la volonté du pardon. C’est le temps d’accepter de couper ce lien qui repose sur le partage de la souffrance et non de l’Amour, de se détacher et s’éloigner de cette dépendance toxique à l’autre.
Ainsi, l’aphile n’a pas de volonté d’aimer et donc de vivre. Pour tout, et surtout, pour les choses essentielles de la vie comme (s') accepter, (se) respecter, (s’) estimer, (se) faire confiance, (se) pardonner, (se) vouloir, guérir, (se) chérir, (se) protéger, changer, se remettre en question, se donner le courage d’agir, d’obtenir, de devenir, de s’améliorer, de conquérir, de s’accomplir, de consolider et faire durer ce qui le contente, etc. Et sans volonté, il n’est rien, puis rien n'a d'importance ou de valeur, ce qui rejoint certainement ce qu’il pense de lui. Et malheureusement,
« Quelqu’un qui n’exprime pas l’amour de ce qu’il est, ne vaut rien. Et il a raison de le penser. »
Si tu penses que tu n’es rien, c’est que tu ne veux pas t’accorder l’importance ni la valeur qui te correspondent, à travers le respect et la confiance que tu te dois. C’est que tu ne veux pas t’aimer. Et que tu n'as pas fini d'en souffrir.
L’aphile, qu’il soit bourreau ou victime, n’apporte que le mal dans la relation. Il crée le déséquilibre qui rend l’attachement toxique, la dépendance malsaine, en ayant trop de pouvoir sur l’autre (abus et perversité) ou en lui en accordant trop sur lui-même (privations et sacrifice).
« Moins / Plus tu t’aimes et plus tu donnes aux autres le pouvoir de te faire du mal / bien. »
Tout relationnel est attachement et aussi un jeu de pouvoir, qui n’est autre que l’expression de la volonté à faire du bien ou du mal à l’autre. En conscience ou non, l’aphile va donc se faire du mal à travers privation ou abus vis-à-vis de soi ou de l’autre, alors que celui qui s’aime saura lui accorder le respect et la confiance, pour chérir ses libertés et faire durer la relation. L’un sera source d’attente de l’amour de l’autre, dans la souffrance des déceptions et des frustrations à ne pas pouvoir se l’accorder soi-même. L’autre sera source de joie dans l’authenticité et l’accomplissement de sa propre vérité, et dans le partage d’un temps passé à s’aimer.
« Selon si tu es dans la peur ou dans l’Amour, la vie n’est qu’attente ou réalisation de Soi. »
Ne te fie pas aux apparences et aux belles paroles. Si tu trouves difficile ou douloureux, compliqué ou impossible de rendre l’autre heureux, c’est que ce n’est pas le bon, ni une bonne personne. N’oublie pas,
« Quand cet amour te fait mal, c’est que ce n’en est pas, et que tu ne dois pas avoir peur de t’en détourner. »
Qui veut d’une relation où rendre l’autre heureux est mission impossible parce qu’il ne s’aime pas ? Qui peut tolérer être le seul à vouloir le bien de l’autre, à croire en lui, au nous et à le faire vivre ? Qui est prêt à sacrifier ses volontés et ses libertés, pour une existence malheureuse en compagnie d’un aphile ? Qui veut passer sa vie à partager les peurs de l’autre, à subir ses souffrances, en essayant de se convaincre que c’est cela l’amour ?
Les bonnes personnes se manifestent à travers le temps qu’elles passent à se faire présentes pour toi, en vue de te faire du bien ; à travers leurs comportements désintéressés et leurs actions bienveillantes auprès des autres, notamment des enfants et des personnes âgées ; à travers la gratitude et le respect qu’elles accordent à la vie en général ainsi qu’à l’environnement.
« Avant de te donner à quelqu’un, vérifie par ses dires et ses comportements vis-à-vis des autres, qu’il mérite bien ton Amour. »
Il n’y a bien que le respect et la volonté d’aimer qui rendent durables les belles relations, quelle que soit la nature de ce lien et celle des partenaires. L’Amour s’exprime donc par le respect, cette force du cœur qui consolide la confiance, fait durer les bénéfices du partage et de l’attachement. Oui
« Il n’y a qu’une seule façon de faire durer ce qui est et nous contente. C’est de le respecter. »
13 avril 2021
« Il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle, il y a les peurs aussi. » - Mel
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Illustrations de 南栀子
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Amel Bent ☼ Hatik - 1,2,3
J'aime la vie - Je n'aime pas - 31/01/2021 - L'Amour de Soi retrouvé
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« L’Amour exprimé se fait Vie. »
Les aphiles sont caractérisés par l’absence d’amour et donc de vie. Sans Amour, il n’y a pas de volonté de faire du bien à soi et à l’autre, il n’y a que la peur de ne pas être aimé. Malheureusement, ils rejettent ou abandonnent ce qui est bon pour eux. Ils souffrent de ne pas s’aimer en s’imposant une existence dénuée d’Amour.
« Les gens en souffrance se donnent des raisons de l’être. En refusant dans leur vie ce(ux) qu’ils aiment, ils s’empêchent de vivre. »
Ils ne sont que lâcheté et faiblesse, ils manquent de courage, ne serait-ce que pour communiquer, incapable de s’exprimer et encore moins de libérer ce qu’ils ressentent. Cette incapacité vient d’une part, du fait qu’ils ne se l’autorisent pas et d’autre part, parce qu’ils rejettent et renoncent à tout ce qui est beau et bon en eux. Alors ils se forcent à être ce qu’ils ne sont pas, à endosser le rôle d’une personne forte qui ne connaît pas la sensibilité ni la vulnérabilité à l’être. Pourtant
« Continuer à vouloir souffrir pour paraître fort, c’est ne pas accepter être vulnérable, mais c'est le devenir encore plus. »
Ils veulent passer pour de gros durs à qui tout réussi. Ils se cachent derrière différents masques en fonction des personnes qu’ils côtoient. Ils se piègent eux-mêmes et se perdent dans les mensonges qu’ils s’imposent, dans la négativité de leur monde d’illusions. Un monde faux et bien laid, un monde-prison, où il n’y a ni sincérité ni authenticité, où le temps se fait mort, perdu à jamais car il n’est ni présent ni vérité. Oui, être faux est franchement épuisant car c’est perdre son temps de vie à faire semblant d’être ce que l’on n’est pas.
« Le temps d’aimer se fait présent et vie, le temps passé à refuser ce qui est, se fait souffrance et se perd à jamais. »
Pour se sortir de là, ce n’est pas seulement de la volonté et du courage qu’il faut, c’est aussi un minimum de jugeote. C’est être assez aguerri et avisé pour se relever des déceptions et désillusions, mais aussi pour savoir se donner et être aimable envers les personnes qui méritent cette bienveillance et cette gentillesse. C’est être expérimenté et fort de ses souffrances dépassées, pour ne pas tomber à nouveau dans les relations de dépendance affective et de sacrifice de sa personne. C’est avoir suffisamment de raisonnement pour se faire meilleur par la résilience et devenir plus sage. Se faire moins dupe et moins naïf, plus instinctif et plus intuitif, face aux situations douloureuses qui se renouvellent, appelées par nos peurs et craintes. C’est réfléchir sur ce que l’on veut et ne veut plus pour se connaître et vouloir arrêter enfin d’en souffrir. Se faire plus calme et plus responsable, c’est se pardonner en acceptant d’avoir été, et en voulant devenir meilleur.
« La prise de conscience de ses propres souffrances et peurs doit être accompagnée d’intellect, de responsabilité et de maturité. »
On ne peut devenir maître de soi en demeurant idiot, en n’apprenant pas de ses erreurs, en restant bloqué dans son passé et défini par ce que pensent les autres. Cela sous-entend de changer en s’améliorant, d’évoluer vers une meilleure version de soi. Malheureusement, la plupart vivent dans la crainte que l’on dise du mal sur eux et ne se rendent pas compte qu’ils l’entretiennent en y pensant sans relâche, et en ayant déjà par eux-mêmes, une image bien dégradante du point de vue de leur amour-propre.
« Contre la bêtise et l’ignorance des autres, on ne peut rien. Mais contre les nôtres, une prise de conscience et la volonté de changer suffisent, enfin, généralement… »
On ne peut se faire libre sans un minimum de raisonnement et d’intelligence. La réflexion sur ce qui est et sur ce que l’on ressent, en bien comme en mal, nous rend plus matures et plus responsables. Cela nous mène à prendre conscience et à accepter ce qui est et ce que l’on est, et développe ainsi la confiance et l’estime de soi.
« Il y en a qui se disent intelligents alors qu'ils ne se connaissent pas et n'essaient même pas de se comprendre. »
Ils n’ont pas le cœur ouvert à l’Amour car ils ne sont que souffrances et peur de ne pas être aimés. Ils n’ont même pas la volonté de se le donner, ils le cherchent en dehors d’eux ou repoussent celui qui vient, s’y opposent franchement ou nient carrément le ressentir. Ils l’abandonnent ou le martyrisent, de la même façon qu’ils se délaissent et se rejettent. Ils ne veulent que souffrir de ne pas s’aimer. Oui, ils en sont bêtes et égoïstes. Pourtant,
« La peur d’aimer est celle de ne pas l’être et elle est effective tant que tu ne te donnes pas cet Amour. »
Ils ne veulent pas changer pour devenir meilleur par l’Amour, c’est-à-dire être de bonnes personnes tournées vers le bien. Ils ne veulent pas croire en eux et en leur capacité à s’aimer. Ils se sentent finis, vieux, périmés, anéantis par les regrets et les remords, rongés certainement aussi par le manque et la nostalgie, peut-être même la jalousie. Sur leurs vieux jours, que leur restera-t-il de beau, auront-ils vécu leurs rêves ? Auront-ils fait le bien autour d’eux ? A qui manqueront-ils ? Auront-ils ce sentiment de plénitude et de sérénité d’une vie accomplie, du bien-être atteint avec l’authenticité de ce qu’ils sont, dans leurs pleins potentiels de vie et d’amour ?
« Si tu ne te vois pas réussir, il n’y a aucune raison que tu y parviennes. C’est toute l’importance de croire en Soi. »
Ils ne sont pas prêts à accepter de vivre, à accueillir les choses comme elles viennent, à lâcher prise sur ce qu’ils ne peuvent contrôler. Ils s’épuisent même à s’y opposer et perdent beaucoup en santé physique et mentale. Je suppose que certains se pensent complètement fous, car le bien et le mal s’affrontent en eux. C’est la bataille de l’ego blessé qui cherche à tout contrôler et du cœur qui veut lâcher prise et libérer l’Amour. Cette dualité, nous l’avons chacun en nous. Mais c’est nous qui décidons qui nous cautionnons et qui nous faisons gagner. Agir par peur ou par Amour ? Ils ne se permettent pas de libérer l’amour parce qu’ils ont très peur. Et ils préfèrent rejeter ou nier en bloc leurs peurs, que d’avoir à les identifier et devoir s’y confronter une bonne fois pour toutes. Elles les maintiennent alors dans la souffrance passée, les privent de leur présent en supprimant leurs libertés et leur santé.
« Le temps en l’absence d’Amour, n’est que souffrance et abandon, prémices de mort. »
Ils n’arrivent pas à se débarrasser de leurs croyances et préjugés débiles entretenus pas d’autres aphiles en mal-être, ce qui les soumet à leurs avis et jugements et les entraîne à les craindre davantage. Seulement, tant qu’ils ne sont pas prêts à s’aimer, ils ne feront que souffrir. Oui car s’aimer c’est se libérer de ses peurs et des comportements égocentriques malsains qui y sont liés. C’est s’affranchir de ses propres limites et insécurités pour agir dans son intérêt en se faisant priorité et exclusivité. C’est exprimer son authenticité, dans ce que l’on a de plus beau venant du cœur, de l’esprit et du corps : pensées, Amour, tendresse. Mais parfois je me dis qu’ils doivent aimer souffrir, pour moi, c’est bien la seule explication. Il doit être plus simple pour eux de rejeter, s’opposer, délaisser ce qui est vie et amour, pour en retirer de la souffrance, plutôt que d’aimer pour en retirer du plaisir. Ils ne sont pas prêts à vivre mais en attendant, leur temps de vie se consume tout doucement. Ils passent donc à côté de la vie car ils ne peuvent l’apprécier sans l’Amour de Soi retrouvé. Un jour peut-être se diront-ils
« La vie est trop courte pour se passer de ce(ux) que l’on aime. »
Oui, le temps perdu à ne pas s’aimer et à repousser ce qui est, est perdu à jamais, c’est du temps sans amour et sans vie, c’est du temps mort. Et à l’inverse
« L’Amour exprimé se fait présent et ne peut être perdu tant qu’il le reste. »
Leur incapacité à communiquer, les conduit à penser et parler à la place de l’autre. Spécialistes du « J’ai pensé que tu… », ils se font les questions et les réponses tout seuls. Ils ont cette lâcheté de penser et décider à ta place au lieu de te consacrer un peu de temps pour te le demander tout simplement. Ils expriment tout haut les regrets liés à tes refus et rejets inventés de toute pièce. Aller vers l’autre pour lui parler nécessite effectivement du courage. C’est ressentir suffisamment d’Amour, pour être capable de se détourner de ses peurs pour ne plus se faire du mal, et de se tourner vers lui pour lui faire du bien. C’est lui donner de son attention et de son temps pour le voir, le connaître, l’approfondir et partager l’instant. C’est le faire exister dans sa vie donc l’aimer.
« La communication se fait Amour quand il s’agit d’apporter à l’autre, son attention (amour) et son temps (vie), dans le but de lui faire du bien. »
Les gens qui sont tournés vers l’amour et les plaisirs d’aimer, sont altruistes, soucieux de faire le bien autour d’eux, c’est-à-dire de rendre les autres heureux, à travers le partage et les réjouissances, l’empathie et la compassion. Ils sont en capacité de donner aux autres l’Amour qu’ils se portent. Oui,
« Celui qui veut se faire du bien/mal, en fait à ceux qu’il aime. »
A l’inverse, les aphiles ressentent toute la panoplie des émotions négatives. Incapables de maîtriser le courant du feu noir qui s’empare d’eux, qui les envahit totalement et les submerge, ils font alors du mal aux autres pour s’en faire, surtout à ceux qu’ils aiment ou qui ne veulent que leur bien. Ils sont en colère contre eux. En colère d’être si lâches, si impuissants, si vulnérables, même s’ils ne veulent pas le reconnaître. D’être inaptes à ressentir et à exprimer ce qui les définit. Frustrés de ne pas savoir s’accorder ce qui est bon, de ne pas savoir aimer ce qu’ils sont, ce qu’ils ont, de ne pas savoir en prendre soin et le faire durer. Égoïstes et jaloux de le voir chez les autres. Déçus d’eux-mêmes, de leur incapacité à accepter l’Amour qui s’offre à eux et de leur absence de courage à le faire leur. Dégoûtés d’avoir trop attendu pour agir, persuadés ensuite que c’est trop tard. Ils laissent filer de belles opportunités, à attendre puis regretter, sans se remettre en question ni se sortir de l’inaction. A l’évidence,
« Les gens qui pensent que c’est trop tard, aiment souffrir. »
Ils sont dépassés par la peur de perdre ce qui leur est cher, inconscients de l’avoir déjà gâché et blessé, ou alors bien conscients de cette autodestruction. Ils ne s’en doutent certainement pas mais les peurs, c’est comme les rêves et les vœux, plus tu y crois et plus il y a de chance qu’ils se réalisent.
« Si tu as peur d’avoir perdu quelqu’un dans ta vie, c’est que c’est le cas. En fait, sois rassuré/e, toutes tes peurs deviendront réalité parce que tu crois fortement en elles. »
Quand vient la prise de conscience, ils sont dévorés par les regrets, les remords et la culpabilité, la tristesse et le manque de l’amour éprouvé, qu’ils ont rejeté puis abandonné. Noyés dans le chagrin et la mélancolie liée aux souvenirs d’un bonheur révolu, dont ils n’ont pas su estimer la valeur ni l’importance de le chérir pour le rendre pérenne et solide. Certains de l’avoir perdu à tout jamais, alors qu’ils n’ont fait aucun effort pour le faire entrer dans leur vie, lui faire du bien, ni eu le courage de le faire leur. Aveugles au fait qu’il ne tient qu’à eux de retrouver ce bonheur en libérant et exprimant l’Amour qu’ils ressentent et qu’ils ont en eux.
« Ceux qui se disent qu’ils ont tout perdu, ne voient pas qu’il suffit qu’ils s’aiment pour tout retrouver. »
Et comme l’Amour exprimé se fait présent et vie, ils perdent donc leur temps de vie en restant dans les souffrances passées.
***
L’Amour de Soi retrouvé
Sous le coup de son ego blessé et de sa colère,
Avec hargne, il jette à l'eau son caillou porte-bonheur.
Tout au fond, jusqu’à ne plus le voir, il le regarde tomber dans la douleur.
Là, englouti par les eaux sombres, il pense avoir enseveli son chagrin.
Ne plus s’aimer, c’est se rejeter et ne pas se pardonner.
En prendre conscience c’est réaliser être le caillou jeté et abandonné.
Guérir c’est vouloir refaire surface, quitter les abysses du faux moi,
Vivre en exprimant à nouveau l’Amour de Soi.
Il brave les ténèbres et la peur de ce que sera demain,
Il plonge se chercher avec le courage du sauveur.
Conscient d’être responsable de sa douleur et de son malheur,
Pour retrouver sa Vie, son Amour et sa Lumière.
***
« La Vie est pour ceux qui ont le courage d’exprimer leur Amour. »
Souffrir est la conséquence à ne pas vouloir s’aimer, voire à s’y opposer franchement en se rejetant.
« Que peut-on espérer de ces personnes qui font leurs choix de vie pour (faire) souffrir et non aimer ? »
A l’évidence, à part aimer souffrir comme elles, il n’y a rien d’autre à faire que de s’en éloigner ou de les laisser partir de ta vie. Elles ont beaucoup de colère et de haine envers elles, ce qui les mène à la souffrance de ne pas savoir aimer ni pardonner, renouvelée en boucles infernales et incessantes. Une douleur auto-entretenue par l’absence flagrante de volonté d’aimer en se faisant confiance, de remise en question et de bon sens pour ne plus faire les mêmes erreurs par la prise de conscience et l’intellect.
« L’aphile peut être très endurant à la souffrance. Il préfèrera tendre l’autre joue plutôt que de se remettre en question en faisant preuve d’intellect et de maturité. »
De cette absence d’amour pour améliorer les choses, pour vivre de ce que l’on est dans ses potentiels de vie et d’Amour, en vue de faire son bonheur et le bien en partant de Soi.
Ceux qui sont dans la souffrance savent qu’il existe bien des façons de souffrir et de se sentir mourant, peuvent-ils imaginer qu’à l’opposé, il y a bien des façons d’aimer, qui apportent des plaisirs, des joies et un bonheur à vivre qu’ils ne connaîtront certainement jamais ?
31 janvier 2021
« Que vaut l’amour ressenti s’il n’est pas exprimé ? Il ne vaut rien du tout, mais le réprimer te coûtera la vie. » - Mel
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Illustrations de Valentina Remenar
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021
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« Tu es soit dans la peur, soit dans l’Amour, donc si tu veux aimer, tu ne dois plus avoir peur. »
Les aphiles sont des personnes incapables de s’aimer et donc d’aimer, car elles sont dans la peur et non dans l’amour. Pour autant, la plupart n’aiment pas ce qui leur arrive et elles en souffrent. En effet, elles font ce qu’elles peuvent pour éviter cette souffrance et c’est justement ce qui fait qu’elles la renouvellent dans leur réalité. Mais elles ne font rien non plus pour s’en sortir, et parfois même, elles s’enfoncent davantage dans leurs malheurs, en sabotant par elles-mêmes, leur chance de succès.
« L’Univers nous renvoie toujours à ce que nous sommes et ce que nous exprimons, que ce soit amour ou souffrance. »
Les souffrances sont propres à chacun, personne ne peut les comprendre ni te comprendre dans les tiennes. Ce sont tes démons, ou si tu veux, la part sombre de toi. Elles sont la matérialisation de tes peurs. Elles te sont personnelles dans le sens où elles sont arrivées à toi et où tu y as réagi, à ta façon. Certaines viennent de très loin, du temps de ton enfance, de situations douloureuses et traumatisantes, de besoins de vie et d’amour non satisfaits, notamment par le(s) parent(s). D’autres sont plus récentes dans ta vie d’adulte, fondées sur les échecs subis, les erreurs commises, de toutes sortes et dans tous les domaines. C’est ton ego blessé et la peur d’en souffrir à nouveau, qui forgent tes croyances et l’image que tu as de toi, avec les limites, blocages, complications et impossibilités qui y sont liées. Et c’est parce que personne ne peut te comprendre dans tes souffrances et dans tes raisons, que tu es le seul à pouvoir le faire pour les dépasser, comme tu as été le seul à les générer. Oui,
« La guérison par l’Amour de Soi, doit émaner du plus profond de notre Être, et commence par la volonté de ne plus souffrir de nos peurs. »
Les gens aphiles érigent tout seuls les murs de leurs prisons. Par le refus de l’amour dans leur vie, ils sont en incapacité d’aimer, certains mêmes ne veulent pas aimer, ni être aimés. Ils s’empêchent de satisfaire par eux-mêmes leurs volontés et besoins de Vie et d’Amour. Pour cela, ils ne se rendent pas libres de les exprimer. Il y a deux manières de supprimer ses libertés à exprimer sa Vérité et à être authentique, c’est-à-dire à être et aimer qui tu veux.
« Tu as deux façons de supprimer ta liberté à exprimer tes volontés. Soit tu les sacrifies pour satisfaire celles des autres, soit tu ne t’accordes pas le temps d’exprimer les tiennes. »
Oui, ce sont des prisonniers des autres et du temps… De fait, ils se laissent définir par les évènements et par l’avis des autres. Ils s’imaginent beaucoup de choses qui ne sont pas, ils s’illusionnent. Ils ne veulent pas ouvrir les yeux sur leur souffrance, préférant la tolérer, plutôt que d’affronter ce qui la génère. Ils ne prennent pas le temps de voir puis d’apprécier la Vérité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Pourtant,
« Tu ne vis pas tant que tu n’acceptes pas la réalité et la Vérité de ce qui est, toi compris. »
Ils s’identifient à ce qui leur arrive, à ce que les gens pensent d’eux et surtout, à ce qu’ils veulent d’eux. Ils créent des relations de dépendance, en répondant aux besoins et volontés des autres, tout en sacrifiant les leurs ; sacrifice accentué par le manque de temps à pouvoir les exprimer par eux-mêmes. Dès lors, ils se placent dans l’attente d’un retour de leur part. Et seront forcément déçus et tristes, de constater l’absence de réciprocité de volonté d’aimer. Ils goûteront donc aux déceptions et frustrations, dans la douleur des blessures de rejet et d’abandon des autres. Oui, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. En conséquence, on ne pourra s’accomplir qu’en réalisant ses propres objectifs.
C’est ainsi qu’ils se rendent prisonniers, en donnant leur temps de vie et d’amour. Ce temps qu’ils devraient consacrer à s’aimer, c’est-à-dire se contenter par eux-mêmes. Ils perdent la vue et la vie en s’opposant et en refusant la vérité de ce qui est et de ce qu’ils sont.
« C’est souvent de son fait que l’on souffre, et ceux qui n’acceptent pas cette vérité, ne sont malheureusement pas prêts à ne plus en souffrir. »
Le fait qu’ils en souffrent, appelle ces situations à se renouveler, et les amène aussi à les partager puis les transmettre à leur entourage, en créant ou perpétuant les boucles de souffrances générationnelles. A son extrême, la peur d’aimer mène à l’autodestruction, c’est-à-dire saboter ses chances de réussite, s’empêcher d’éprouver ce qui est bon, se faire mal en perdant son temps en mauvaise compagnie, ou encore, en faire à ceux qui nous veulent du bien.
« Quelqu’un qui prend plaisir à te voir souffrir ou n’a aucune compassion pour toi, n’est pas dans l’Amour. »
C’est être incapable d’aimer pour faire son bonheur donc celui des autres, ou pire encore, gâcher le leur, en essayant de briser leur amour pour eux, par le manque de respect ou le refus de leur confiance. Tout cela en conscience ou dans l’inconscience de faire du mal, mais quoi qu’il en soit, cela revient au même, car c’est maudire et non bénir son entourage.
« Les aphiles s’imposent de vivre avec le manque de ce(ux) qu’ils aiment. »
Ils s’imposent des situations qui les privent de leur liberté d’être et d’aimer, comme devoir se passer de ce(ux) qu’ils aiment, et souffrir en conséquence du manque et de la jalousie qui en découlent. Évidemment, ce n’est pas la souffrance qui manque, mais bien l’amour que l’autre nous a fait éprouver en sa présence. Cet amour qui nous manque est également présent en nous. Il faut se l’accorder c’est-à-dire se permettre de le trouver en nous dans un premier temps, pour savoir le recevoir et le donner à l’autre dans un second temps. Oui, retrouver l’Amour de Soi, c’est retrouver la capacité d’aimer.
« Se permettre d’aimer, c’est s’accorder ce qui est bon et en retirer le plaisir de le faire sien. »
Tant qu’on se le refuse, il n’y a pas de possibilité de le vivre avec l’autre. Il n’y aura alors que souffrance à partager, en croyant aimer. Malheureusement, il faudra réaliser tôt ou tard que bien et mal ne coexistent pas, c’est l’un ou l’autre, tu aimes ou tu souffres. Et oui, tu peux te persuader du contraire si tu veux, mais
« Les opposés ne peuvent coexister car il n’y a de partage qu’en toute réciprocité. »
Les gens qui sont dans la peur, confondent amour et souffrance. Ils te disent peut-être tous les jours qu’ils t’aiment, mais ce Je t’aime n’a aucune valeur s’il n’est pas accompagné de comportements affables et aimables en vue de te faire du bien. Ils ne savent pas exprimer ce qu’ils ressentent pour toi, souvent parce qu’ils n’en ont pas connaissance eux-mêmes ou n’éprouvent tout simplement rien. Ils ne t’estiment pas et ne voient pas la chance qu’ils ont de t’avoir dans leur vie. Ils ne veulent pas être aimés, ils rejettent ton Amour car ils se le refusent.
« Les aphiles t’imposent de te passer d’eux ou de souffrir avec eux. Ils ne te font aucun bien, que ce soit en conscience ou non, mais ils vont quand-même appeler ça de l’amour… »
De fait, ils ne chérissent pas la confiance que tu leur accordes. Peut-être prennent-ils même un malin plaisir à la trahir ? Ils te considèrent acquis/e et ne renouvellent pas leurs efforts pour te garder près d’eux ou te rendre heureux/se en leur compagnie. Tout doucement, tu perds de la valeur et de l’importance et ils passent moins de temps avec toi. Oui, c’est à ce moment que tu te dis
« Il vaut mieux s’aimer et être seul que ne pas s’aimer et combler ce manque avec les mauvaises personnes. »
Ainsi, celui qui accepte ses émotions venant du cœur, qui les ressent et les exprime par l’esprit et le corps, est apte à libérer l’Amour de ce qu’il est, et de le trouver chez les autres. Et à l’inverse,
« Celui qui a peur d’exprimer l’Amour de son cœur sur les plans de l’esprit et du corps, s’empêche de (le) vivre. »
Ceux qui ont peur d’aimer, ont des comportements pour se faire mal, directement sur eux, comme se détruire la santé par l’addiction, une mauvaise alimentation, ou en broyant du noir et de la négativité à longueur de temps, accentuant ainsi leurs faibles estime et confiance en eux. D’autres font mal aux autres, par le manque de respect (rejet par manipulation, contrôle et pouvoir sur l’autre) ou le manque de confiance par refus de recevoir l’amour et de le donner (abandon par refus de donner de sa présence, trahir la confiance).
Oui et pourtant, pour l’avoir expérimenté plus d’une fois, je pense que dans la vie,
« Rien ne fait plus mal que l’absence ou le refus de respect et de confiance envers toi. »
Quelqu’un qui n’est pas libre d’aimer, ne peut pas aimer.
« Aimer n’est pas aimer sans se donner la liberté de le faire pleinement. »
Il le voudrait qu’il ne le pourrait. Vouloir n’est effectivement pas suffisant. Il faut avoir le courage de se libérer pour réaliser ses volontés d’aimer, les appeler à soi dans sa réalité, comme on le fait de nos peurs et croyances. Cela fonctionne pareil et c’est très simple : tu y crois et cela advient.
« Si tu te sens malheureux et souffrant, nul et inutile, pourquoi as-tu si peur de la mort ou de ne manquer à personne puisque c’est déjà le cas ? Oui, ce que tu crains se réalise parce que tu y crois. »
Rendre concrètes ses volontés d’être et d’aimer, c’est avoir le courage d’être maître de soi et de sa vie, c’est-à-dire se libérer de ses chaînes qui nous lient au passé et aux autres, pour ressentir et exprimer pleinement ses émotions afin de vivre d’amour.
Les aphiles ne savent pas chérir les bonnes personnes car
« Aimer c’est chérir ce que l'on trouve beau et bon chez l’autre car on l’a aussi en nous. »
Et malheureusement, ils ne trouvent rien de beau en eux dont ils pourraient prendre soin. Ils ne s’aiment pas assez pour se faire du bien, alors comment pourraient-ils en faire aux autres ? Tournés vers leurs peurs et non vers les plaisirs d’aimer, ils ne savent pas donner l’Amour, qu’ils n’éprouvent et n’expriment déjà pas pour eux, ni entretenir durablement une relation heureuse.
« Quand il y a peur d’aimer, on n’est pas doué pour donner du plaisir à l’autre, car on est davantage préoccupé par ses doutes et ses craintes de ne pas y arriver. »
Ils croient en leurs peurs bien plus qu’en eux et en leur capacité d’aimer. De fait, ce sont les peurs et les souffrances qui y sont liées qui s’expriment dans leur réalité et non l’amour et les plaisirs qui y sont rattachés. Ils font donc leurs choix en fonction des autres, pour les contenter dans leurs besoins et non les leurs, parce qu’ils ont peur de ne pas être aimés, appréciés ou encore, pour éviter la critique. Ils préfèrent avoir bonne réputation en étant dans le mensonge, que bonne conscience en étant vrais. Ils affectionnent davantage les fiertés hypocrites de l’ego en agissant avec duplicité pour faire plaisir aux autres, que le courage solitaire de l’authenticité révélée, menant à la liberté d’être et d’aimer (agir par instinct et intuition venant de Soi).
« Ceux qui souffrent de situations qu’ils s’imposent, perdent leur temps de vie en mauvaise compagnie. »
Ils sont entourés mais quand ils y regardent de plus près ou qu’ils sont réellement dans le besoin, ce qui arrive tôt ou tard, il n’y a plus personne. Ils apprennent parfois durement et tardivement, que l’on ne peut compter que sur soi, que nous sommes seuls à pouvoir faire notre bonheur, pour peu qu’on le veuille, bien sûr. Car il faut savoir que
« La plupart des gens ne veulent pas s’affranchir. Cela leur va bien d’en souffrir. »
Mais en ce cas, cela est loin d’être terminé pour eux. Effectivement,
« Quand le courage fait défaut, le manque et la jalousie peuvent durer toute la vie. »
Quand tu t’aimes, tu te fous royalement de ce que pensent les autres, de leurs avis et critiques, des rumeurs et de ta réputation. De toute façon, les gens qui parlent mal des autres n’aiment rien car ils sont aphiles. Essayer de les contenter ne t’apportera que souffrance, étant donné qu’ils n’ont que cela à te donner ou partager avec toi. En ce cas, il est bon de ne pas être dans le besoin auprès d’eux ou d’attendre un quelconque retour d’amour de leur part. Quand tu ne suis plus la négativité de l’ego, ton monde de valeurs s’inverse. Tu estimes alors ce que tu es plus que ce que tu possèdes, ainsi, tu n’as pas peur de perdre un bien matériel pour trouver une personne. Tu as la main sur le cœur et non plus sur le portefeuille, car tu sais que donner de ton temps et de ton amour est la vraie générosité, source de bien-être et d’élévation. Et si tu l’aimes vraiment, la réussite de la relation que tu as avec elle, ainsi que son bien-être, t’importent bien davantage que ton ego blessé.
« On arrive à s’excuser et à changer de comportement quand on respecte l’autre et que la relation avec lui nous importe plus que notre ego. »
Bourrés de regrets et de culpabilités, ils pensent qu’il faut se donner, se sacrifier pour rendre les autres heureux. Mais cela ne marche que quand on sait soi-même se rendre heureux, de vivre et d’aimer ce que l’on est.
« Quand tu fais passer les besoins des autres avant les tiens, ne t’étonne pas de perdre tes essentiels, en faisant les mauvais choix pour toi. »
Mais savent-ils seulement ce qui les rend joyeux ? Se connaissent-ils ? Ont-ils seulement des volontés ? Désirent-ils ? Souhaitent-ils ? Espèrent-ils ? Rêvent-ils ? Ou sont-ils de simples larbins, des individus serviles qui se croient aimables et gentils en suivant le troupeau sans se poser de questions ?
« Il y en a qui n’auront jamais de volontés, de rêves, d’espoir, de vœux d’amour, d’envies, de désirs... Et s’ils en ont, ils n’auront pas davantage de courage pour les réaliser. »
Ils ne sont pas capables d’exprimer ce qu’ils veulent, ils ne savent pas dire non ou le faire sans se justifier, voire se rabaisser. Ils tolèrent d’être exploités, utilisés, abusés, malaimés… du moment qu’ils ne se retrouvent pas tout seuls avec leurs peurs. Ils sont inaptes à se passer de ce qui ne leur convient pas ou plus, à se défaire de ce qui leur fait du mal ou les asservit. Ils ne sont pas prêts à se faire priorité, à s’accorder ce qui est bon c’est-à-dire à ne plus souffrir de leurs peurs, en vue d’être libre d’aimer. Ils laissent filer le temps et leurs belles années, en étant dans l’inaction ou en faisant les mauvais choix, parfois en conscience de cette autodestruction. L’absence de courage pour agir en se faisant priorité, se manifeste par l’indécision et la perte de temps à refuser le changement salvateur. En effet, si tu fais durer la situation avant la prise de décision en vue d’agir dans ton intérêt (s’il doit y en avoir une…), c’est que tu n’as pas encore assez souffert du manque d’amour pour toi, et que tu devras subir encore les déceptions et désillusions liées aux attentes vis-à-vis des autres. Car il est bien vrai que
« Quand tu as assez souffert, tu sais accueillir, accepter et surtout apprécier ce qui vient à toi, avec Amour. »
Mais peut-être n’as-tu pas assez souffert ou prends-tu plaisir à te voir mourir à petit feu ? Oui, si tu n’as pas le courage d’agir, c’est que tu n’es pas dans l’amour mais encore dans la peur et l’autodestruction. Par exemple, celui qui a peur d’être rejeté en déclarant sa flamme, se soucie davantage de son ego blessé donc de lui-même, que de l’être aimé. Cela le conduira forcément à le rejeter pour se rejeter lui-même parce qu’il pense et croit qu’il le sera. Je ne vois pas comment cela peut faire peur de donner tout l’amour que l’on ressent à la personne aimée. C’est certainement que tu te préoccupes trop de tes propres souffrances et peurs non dépassées, et que tu es dans l’attente d’être aimé, plus que de l’aimer et de la chérir. Être dans la peur et non dans l'amour, en somme, c'est s'éloigner de ceux que l'on aime, c’est ne pas vouloir vivre en aimant, mais s’éteindre tout doucement en souffrant. Oui, assurément,
« Quand tu perds de vue ce qui te fait vibrer et t’illumine, tu t’éteins tout doucement. »
De même, penser à quelqu’un nuit et jour n’est pas l’aimer, mais souffrir de sa peur d’aimer.
« Aimer en secret n’est pas aimer, mais souffrir en silence de son manque d’amour pour soi, c’est-à-dire de son incapacité à s’accorder et donc obtenir ce que l’on aime. »
L’aimer vraiment, c’est agir maintenant pour lui faire du bien et s’en faire, pas seulement en rêver ou l’envisager dans un futur incertain, en se donnant toutes les raisons pour procrastiner. On ne peut reporter d'aimer à demain car l’Amour est présent et il ne peut en être autrement. Dans la vie, tout ce qui est bon, tout ce qui te rend heureux, fait ton bonheur, ta réussite et ta joie de vivre, à tous les niveaux, est lié à l’Amour que tu te portes. Et plus tu t’aimes, plus tu as d’estime et de confiance pour toi, plus tu as de volonté et surtout de courage, pour t’accomplir et faire le bien dans ton entourage.
« Le courage est le reflet de l’Amour de Soi, qui s’exprime à travers la volonté de se faire priorité et la fermeté de l’action ou de la prise de décision, en vue de se rendre heureux. »
23 janvier 2021
« Il nous manque souvent ce que l’on ne se donne pas, à commencer par l’Amour. » - Mel
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Illustrations de Sandra Winther
J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020
« Tu n’iras nulle part dans ta vie sans respect ni confiance, pour toi bien sûr. Car si tu en as pour toi tu en auras pour les autres, et ils en auront pour toi en retour. »
Tu ne sais pas aimer quand tu n’as pas d’amour pour toi. L’Amour de Soi passe par la confiance et le respect de sa personne. D’ailleurs, dans la vie, toute relation est basée sur ces deux valeurs du cœur. Quand tu ne t’aimes pas, elles te font défaut et tu blesses ceux que tu voudrais aimer, en leur manquant soit de respect, soit de confiance, soit des deux. Quoi qu’il en soit, au final, cela se traduit par un manque d’amour, qui occasionne souffrances et rupture. Beaucoup de gens tolèrent une vie malheureuse et le manque d’amour, parce que la rupture leur fait peur. Pour être plus précise, se tourner vers soi pour s’aimer dans la solitude fait peur. Derrière tout cela, est la peur de s’aimer, car ils en ont souffert avec leur(s) parent(s), ils ont appris à ne pas s’aimer à leur contact. Pour une personne aphile (incapable d’aimer), toute tentative d’aimer l’autre échouera tant qu’elle n’aura pas fait sienne ces deux qualités, que sont le respect et la confiance en soi. En effet, elles sont nécessaires pour savoir aimer, c’est-à-dire être en capacité de (se) donner et recevoir l’amour. Qui ne s’aime pas, ne se donne pas d’amour, et ne saura le donner ou le recevoir vis-à-vis des autres, que pour éviter de souffrir encore de ses peurs. Mais en ce cas, ce n’est pas de l’amour.
« Quelqu’un qui ne s’aime pas, fait semblant de donner et de faire l’amour, dans son incapacité à le reconnaître et d'en éprouver pour lui-même. »
Manque de respect de soi – Blessure de rejet par dévalorisation, partagée avec le parent de même sexe.
La personne qui souffre de la blessure de rejet ne sait pas t’aimer, à cause du manque de respect qu’elle s’/t’accorde. Elle donne de l’amour à l’autre pour éviter d’être rejetée, elle a peur de ne pas être acceptée. Son principal problème est qu’elle se dévalorise. Comme j’ai l’habitude de dire, elle se voit nulle, comme une merde qui ne réussit pas. De fait, elle pense ne pas mériter parce qu’elle ne sait pas s’estimer ou s’estime très peu, surtout par rapport aux autres.
« Tu ne sauras jamais ce que tu vaux si tu ne t’aimes pas. »
Elle ne se croit pas capable ou à la hauteur, et même, quoi qu’elle fasse, elle se dit qu’elle va décevoir. Elle ne se connaît pas dans ses besoins et désirs, et ne se le permet pas, car elle pense ne pas avoir le droit d’exister. Elle manque d’assurance, de volonté et de foi en elle. Elle ne croit pas en ses capacités et en sa chance. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, elle hésite, elle est indécise. Elle se considère comme une erreur, quelque chose de non désiré et méprisable. Elle se fait invisible, voudrait disparaître ; elle pense n’être rien, inexistante et ne manquer à personne. Elle se donne peu d’importance, peu de valeur, elle ne fait pas d’elle sa priorité.
« Ne pas accepter l’Amour, de soi et des autres, c’est se rejeter. »
Dans son relationnel aux autres, cette personne ne s’affirme pas et ne s’impose pas. Elle ne veut pas déranger, ne pas occuper beaucoup d’espace. Quand certains lui coupent la parole, elle les laisse parler, pensant que son avis importe moins que le leur, ou se sentant incomprise. Elle se plie souvent à leurs volontés, donc à leurs choix, en sacrifiant les siens.
« L’aphile ne vit pas pour lui et trouve cela normal. Qu’il ne s’étonne pas non plus de ne pas réussir sa vie et de n’être important pour personne. »
Elle se laisse affecter par la critique et les rumeurs, ne voulant surtout pas déplaire ou paraître égoïste. Elle est plutôt lâche, toujours prête à s’esquiver, préférant fuir le conflit ou la confrontation. Elle est du genre à changer pour se faire accepter. Elle se prive et se sacrifie, en faisant passer les besoins des autres avant les siens, et en veillant à ne pas être injuste. Le rejet de soi passe par la dévalorisation et les privations. Elle est incapable de recevoir l’Amour des autres, cela reviendrait à accepter de se le donner, de s’en trouver méritante, ce qui n’est pas du tout son cas. La personne qui se rejette, peut en arriver à saboter elle-même ses chances de réussite. En ne s’accordant aucune valeur, et en ne s’autorisant pas ce qui est bon, elle ne peut s’accomplir dans ses potentiels et ses savoir-faire. Elle ne comprend pas que les autres puissent avoir besoin de sa présence et de son amour, car elle est trop occupée à se rejeter.
« Il y a des gens qui s’aiment tellement peu qu’ils ne comprennent pas que leur présence enchante et leur absence peine. »
D’ailleurs, il se peut même qu'elle ne donne aucun amour à l'autre. En ce cas, la personne aphile exprimera seulement le mal, par l’absence totale de respect dans la relation qu’elle a avec lui. Ce sera alors des comportements méprisants, discriminatoires, humiliants, signifiants la volonté à le faire souffrir par l’indifférence à sa douleur, la haine, l’injustice et le harcèlement. L’autre se sentira forcément rejeté, repoussé, indésirable et déprécié, comme un objet défectueux, sans valeur, juste bon à être jeté.
« Rien de mieux que l’irrespect par le silence (indifférence) ou la médisance (mépris) pour blesser l’autre dans son estime de soi. »
Manque de confiance en soi – Blessure d’abandon par déresponsabilisation, partagée avec le parent de sexe opposé.
La personne qui souffre de la blessure d’abandon ne sait pas t’aimer à cause du manque de confiance qu’elle s’/t’accorde. Elle reçoit l’amour de l’autre pour éviter d’être abandonnée, elle a peur de ne pas être aimée. Son principal problème est qu’elle se déresponsabilise. Elle a besoin d’être rassurée, confortée dans ses prises de décision, de se sentir aimée, entourée, soutenue. Elle se place en situation de victime quoi qu’il se passe. Soumise à ce qui lui arrive, elle pense ne pas y arriver seule. Elle ne se sent pas digne de confiance, elle doute énormément d’elle. Elle s’inquiète souvent inutilement et cherche alors parfois à tout contrôler.
« Les gens comptent sur les autres pour qu’on les aime, ce qui leur permet de ne pas le faire eux-mêmes. Mais cela conduit inévitablement aux dépendances et souffrances qui y sont liées. »
Dans son relationnel aux autres, elle ne s’affiche pas sous son vrai jour en réprimant son émotionnel. Elle ne se permet pas d’être authentique et cela conduit à la malhonnêteté. De fait, elle n’est pas sincère et en premier lieu envers elle-même. En effet, elle se berce d’illusions, se ment, se fait passer pour ce qu’elle n’est pas. Elle doute d’elle et se méfie des autres. Demain lui fait peur, la rend anxieuse, stressée, à l’idée de se retrouver seule.
« Un aphile fait semblant d’aimer parce qu’il a peur de ne pas l’être, et fait semblant d’être ce qu’il n’est pas, parce qu’il a peur d’être seul. »
Elle ne sait pas se sortir d’une situation qui la rend malheureuse, ou encore quitter une personne qui ne lui correspond plus, ou la fait souffrir. Elle a donc tendance à reporter au lendemain, à repousser les problèmes, mais surtout elle s’empêche de se tourner vers l’inconnu et s’interdit le changement. Elle a recours au mensonge et à la duplicité, elle se cache derrière un masque. Elle ne se remet pas en question, ce n’est jamais sa faute ; elle reproche aux autres ce qu’elle devrait se reprocher. Pour elle, l’hypocrisie est un art, car elle est prête à tout pour être acceptée et aimée, quitte à s’oublier, se délaisser soi-même. Elle se rend malade, de ces maladies qui font peur parce qu’incurables ou chroniques, et qui demandent une attention particulière, comme la dépression, l’anxiété, les migraines, les crises de panique… Elle se plaint souvent et fait tout pour attirer l’attention, pour recevoir l’amour des autres. Elle reçoit l’amour mais n’en est jamais satisfaite, elle est toujours avide d’affection ; elle en devient même égoïste et égocentrique. Elle peut être extrêmement jalouse ou possessive, s’emporter facilement, exprimer colère, vengeance, tristesse… Tout un mélodrame, le grand numéro de sa vie, orchestré par son ego et non par l’intellect, qui fait malheureusement défaut chez ce genre de personnes capricieuses.
« Avoir un ego démesuré, c’est vivre dans un monde d’illusions, basées sur nos peurs et souffrances, dissimulées derrière un masque d’hypocrisie et de déloyauté. »
De ces personnes incapables de donner l’amour, ou seulement suffisamment pour s’attacher quelqu’un à elles, de ces relations de parasitisme affectif qui ne sont que souffrances, mais dont elles se rendent prisonnières.
Il est possible qu’elle refuse l’Amour qui s’offre à elle. En ce cas, la personne aphile exprimera seulement le mal, en brisant la confiance et donc l’amour que l’autre lui porte. Ce sera alors des comportements de trahison avec tromperies et traîtrises, malhonnêteté et infidélité, jusqu'à l'abus psychologique par manipulation perverse. Elle cherchera à se mettre dans des situations où elle pourra démontrer qu’il ne peut pas lui faire confiance. Par exemple, s’engager avec d’autres personnes pour le trahir, puis lui reprocher ce qu’elle lui a fait pour le culpabiliser. Ce dernier sera alors blessé, par le refus de son Amour, ainsi que par la confiance brisée. Il se sentira délaissé en n’étant pas choisi, inexistant, oublié dans le silence, la distance puis l’incompréhension, et pour finir, abandonné.
« Celui qui meurt n’est pas toujours celui qui s’en va, mais parfois celui qui se retrouve seul par abandon ou rejet. Contraint à renaître par l’Amour de Soi, il ne sera plus jamais le même. »
Nous avons chacun nos blessures, et de nouvelles se créent par le manque et l'absence d'amour réciproque et partagé. Elles continuent à nous faire souffrir, même après les avoir acceptées et dépassées, même après avoir identifié les peurs qui en sont à l’origine. Parfois, nous avons dû nous éloigner de certaines personnes auxquelles nous tenions vraiment, pour ne pas nous perdre nous-même. Elles peuvent être nos propres parents.
« Dans un amour à sens unique, il y a plus à perdre que l’être aimé, il y a soi. Ne donne pas ton amour à qui peut se passer de toi, te fait souffrir ou ne sait pas te rendre heureux/se. »
C’est très douloureux de devoir se passer de ceux que l’on aime, se faire à l’idée de ne plus les voir, de renoncer à eux, de leur vivant. C’est aimer sans être aimé/e par autre que soi, en apprenant par les blessures de rejet et d’abandon, à se donner l’Amour. C’est ne pouvoir compter que sur soi, car cet Amour que l’on se porte est authentique, alors que celui des autres ne l’est pas. En effet, l’amour des aphiles est faux. Il est joué en réponse à leurs peurs, c’est de la souffrance déguisée en amour. C’est comprendre qu’ils ne nous aiment pas, qu’ils nous font juste mal et devoir accepter s’éloigner d’eux pour notre bien. Sinon, ce serait pure folie. En effet,
« La folie c’est retourner à la source de son mal en espérant ne plus en souffrir. C’est pour cela que guérir nécessite souvent de s’éloigner définitivement de certaines personnes, parfois même de sa famille… »
C’est prendre conscience qu’ils ne changeront pas, c’est-à-dire qu’ils ne se tourneront peut-être jamais vers eux, pour s’aimer et t’aimer. C’est les voir se refuser l’amour et en souffrir. C’est comprendre qu’ils n’ont pas la volonté de te respecter, ni le courage d’agir pour gagner ta confiance. C’est accepter dans la tristesse, qu’il n’y aura pas de partage de temps de Vie et d’Amour avec eux.
« Respecter l’autre, c’est ne pas le faire attendre ; accepter sa confiance, c’est ne pas l’abandonner. »
C’est se faire à l’idée de ne pas pouvoir les rendre heureux. C’est apprendre à se détacher d’eux pour rester maître de sa vie en gardant nos libertés à exprimer nos volontés. C’est continuer à être résilient, patient et suffisamment sage, pour leur pardonner. Se dire que ce n’est pas de notre faute, que nous ne sommes pas responsables de la façon dont ils agissent avec nous. C’est montrer l’exemple, en se relevant encore une fois, encore debout malgré tout ce qui nous arrive. Leur prouver qu’il n’y a qu’une force en ce monde, source d’espoir, de pérennité de vie, de renouveau à travers magie et miracle. Cette puissance faite de respect et confiance, de pardon et courage…
« Ce pouvoir qui mêle force et volonté et qui te permet d’avancer même quand tout te met à terre, s’appelle l’Amour de Soi. »
« Ceux qui tolèrent leurs souffrances sont en train de mourir car ils n’ont rien compris à la vie. »
Tu les vois rester dans leur souffrance, la tolérer. Ils ont une maison, des enfants, ils font comme tout le monde, et essaient de se convaincre qu’ils sont heureux. Pourtant ils ne peuvent l’être, car ils ne s’aiment pas, et ne savent pas aimer. Certains éprouvent même davantage d’affection pour leur animal de compagnie. D’autres restent dans la relation de dépendance juste pour des questions d’argent, ou pour ne pas finir seul, ou parce qu’ils pensent ne pas mériter mieux..., c'est à dire par besoin ou nécessité, et non par choix libre. Ils n’ont pas le courage de se sortir de ces situations, même si elles ne les contentent pas, même si elles les font souffrir. Ils ont leurs raisons et leurs excuses toutes prêtes et ils y croient, bien plus qu’en eux et en leur chance de réussite. Ils ont satisfaction de ce qu’ils ont, mais sont malheureux de ce qu’ils sont. Mais voilà,
« Les gens ne peuvent pas apprécier ce qu’ils ont quand ils n’apprécient pas ce qu’ils sont. »
C’est en cela qu’ils n’ont rien compris à la vie. Car vivre c’est être et devenir, non avoir et posséder toujours plus, comme la société et l’égo leur font croire.
« Vivre c’est satisfaire nos besoins par l’expression de ce que nous sommes, c'est à dire les valeurs du cœur, et non par l’étalage de nos richesses matérielles et autres fiertés de l’égo. »
Ils ont tout mais ils n’ont pas l’amour, et sans amour, il n’y a pas de vie. Il faut donc d’abord vouloir aimer ce que l’on est, pour aimer ce que l’on a. Il faut ensuite apprendre à s’en contenter, à être dans la gratitude, pour enfin voir ce qui vient à nous et l’apprécier à sa juste valeur. Et ils s’étonnent d’être malheureux, que leur vie soit vide de sens, alors que pour qu’elle en ait, il suffit de la remplir d’Amour et non de peurs. Il n’y a rien de beau chez eux, rien qui ne fasse rêver. De toute façon, ils se mettent hors-jeu tout seuls. En effet,
« Les personnes aphiles ne recherchent ta compagnie que pour partager leurs souffrances parce qu’elles ont peur, et non l’amour parce qu’elles t’aiment et veulent ton bonheur. »
De ces personnes qui ne te voient pas, dans tous les sens du terme. Quoi qu’il en soit,
« Quand une personne ne fait rien pour mériter l’Amour que quelqu’un lui porte, elle perd les deux dans sa vie. »
20 novembre 2020
« Un jour, tu te rendras compte que tu as perdu ceux qui t’aiment parce que tu ne les as pas aimés, et qu'ils ne t'aiment plus parce que tu ne veux pas l'être. » - Mel
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 10/11/2020
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« Ne garde pas dans ta vie ceux qui ne l’embellissent pas. »
Les gens qui ne s’aiment pas, ne t’aiment pas. Ce n’est pas tant qu’ils ne le souhaitent pas, c’est qu’ils en sont incapables. Ils présentent un déficit d’amour de soi qui fait qu’ils sont aphiles - oui, j’invente ce mot : l’aphilie / être aphile / un aphile, pour désigner cette inaptitude à aimer.
« Tu es aphile quand tu n’as pas la volonté d'aimer pour te détourner de tes peurs et d'accepter de te rendre heureux tout seul. »
Les aphiles sont caractérisés par cette indifférence méprisante, souvent non dissimulée. Comme quand, en ta présence, ils ne détournent pas les yeux de leur portable pour te parler. C’est aussi ce manque flagrant de courage pour aller vers toi, de curiosité et d’attention, pour simplement t’aborder, soutenir le regard, échanger une parole ou deux et faire un peu plus connaissance. Ou encore cette absence de motivation, d’élan et de tendresse pour partager un petit quelque chose, un geste, une sensibilité, un trait d’humour, un compliment, un moment de complicité… C’est parfois le refus direct et affiché, par la lâcheté et la fuite, le mensonge et le rejet, jusqu’au silence glacial de l’abandon.
« Il y a des gens tellement froids qu’ils te glacent jusqu’à l’os d’un seul regard. »
L’indélicatesse de l’hypocrisie, de la confiance confisquée et de l’irrespect. Se connaît-on ? Apparemment non. Voudrais-tu me connaître ? A l’évidence non. Car ce qui est sûr, c’est que si tu voulais me connaître, tu saurais trouver du temps pour le faire. Mais en retour, je te dirais que
« Il ne sert à rien de s’intéresser aux gens qui ne t’incluent pas dans leur vie. »
Ils font semblant d’être importants, d’être demandés, aimés et entourés. Ils te feront comprendre ne pas avoir besoin de toi, ni de temps à t’accorder, quitte à te mentir. Tu te sentiras ignoré/e et indésirable. Certains te diront même n’avoir rien à t’offrir pour mieux s’offrir à d’autres sous tes yeux. En ce cas, tout est dit. Laissons-les alors s’éloigner et sombrer. Après tout,
« Ne te manque pas ce(lui) qui t‘a fait mal. »
Restons-en là avec eux et passons à autre chose avec d’autres ; de ceux qui sont heureux de vivre et d’aimer, conscients de ta valeur et prêts à croire en toi donc en eux, pour rendre le nous possible. Oui car toute relation réussie et heureuse, d’amitié ou davantage, implique la réciprocité de volonté et d’Amour pour s’y investir pleinement et la faire durer.
Peut-on au fond leur en vouloir ? Quand on comprend que cette façon de te traiter est aussi celle dont ils se traitent inconsciemment ? Garder rancune, colère, avoir envie de se venger, éprouver de la jalousie ? Non, ce serait ajouter son propre mal au leur, et faire preuve de négligence intellectuelle. Et il y en a bien assez de la leur. En effet, l’ignorance et la bêtise décuplent le mal.
« L’aphile est trop occupé à ne pas s’aimer pour t’aimer. »
Comment peuvent-ils t’accepter, t’aimer, te vouloir ou seulement te voir dans ce que tu es, du moment qu’ils sont occupés à se rejeter et à en souffrir ?
« Dans l’inconscience de ta peur d’aimer, tu souffres de ton incapacité à recevoir l’amour et à donner le tien. »
Tournés vers ce qui a été et ce qu’ils ont été, c’est-à-dire vers leur passé, ils ne peuvent se tourner vers toi qui apparais dans leur présent. Ils ne peuvent encore moins t’envisager dans leur futur, puisqu’ils y ont renoncé en se faisant prisonnier du temps. Oui, ils se sont rendus inaccessibles.
« Renoncer à son futur en vivant encore dans son passé, c’est s’interdire le présent et donc le temps d’aimer. »
Ils mettent toute leur énergie et tout leur temps, à cacher et taire ce qu’ils ressentent et ce qu’ils sont. Ils répriment leurs sentiments et leur sensibilité, puis s’interdisent l’expression et l’acceptation de l’Amour. Ils perdent également beaucoup en santé mentale. Ils goûtent à la folie, à la panique et à la dissociation, du fait de ressasser les évènements et agissements du passé, ainsi qu’à se construire une fausse identité. Enfin, ils se rendent malades du corps et de l’esprit, en s’engageant dans des relations de sacrifice avec les autres. Par exemple, en voulant les rendre heureux et en se sentant responsables de leur bonheur, sans d’abord s’offrir l’amour de soi. En effet, aimer quelqu’un sans s’aimer, c’est se sacrifier, se rendre esclave, en lui donnant tout pouvoir sur sa vie. C’est lui filer l’arme avec laquelle nous voulons être tué, parce qu’on n’a pas le courage d’appuyer tout seul sur la gâchette. C’est la façon la plus lâche de se détruire, tout en accusant et culpabilisant l’autre d’être responsable de ses malheurs. Ainsi, le mal appelle le mal.
« Un aphile ne voit pas ou ne veut pas voir l’Amour ; il ne peut alors accueillir celui qui s’offre à lui, ni faire sien celui qu’il ressent. »
Ils dissimulent alors leur véritable nature, leur moi authentique et leur force d’aimer qu’ils enfouissent au plus profond d’eux. Chercher l’amour en eux est vain. Ils n’en ont pas pour eux donc ils n’en ont pas pour toi ; ils se rejettent alors ils ne te veulent pas et te repoussent ; ils se délaissent et s’abandonnent, alors ils s’éloignent de toi. Même si au fond, ce n’est certainement pas ce qu’ils souhaitent, ils en souffrent et en font souffrir ceux qu’ils voudraient aimer…
« Ressentir l’abandon, c’est devoir renoncer à partager son temps de vie avec ceux qu’on aime ; c'est en quelque sorte accepter leur deuil mais de leur vivant. »
Ils n’ont même pas la volonté de s’aimer pour t’aimer. Si tu as l’œil, et c’est le cas de le dire, tu verras leur potentiel d’amour, malheureusement réprimé, dans leur regard et leur attitude auprès des enfants. En effet, on ne peut masquer le regard, à moins de le détourner en permanence ou tenter de le contrôler, et bien souvent, on ne réprime pas la tendresse avec les enfants.
Ces gens n’ont pas d’empathie et encore moins de compassion pour toi. Ils ne sont qu’égoïsme et égocentrisme du fait de leurs peurs, qu’eux seuls peuvent comprendre et dépasser. Leur peur d’aimer les bloque à s’ouvrir et s’intéresser aux autres. Ils se font les questions et les réponses tout seuls, en pensant pour eux. L’ego prend alors le dessus et répond par la négativité brute du faux-moi, c’est à dire la tendance au mensonge, à la dévalorisation, la culpabilité, la haine, la honte, l’indécision, la défiance, la lâcheté, jusqu’à l’inaction totale, qui est le reflet direct du rejet et de l’abandon de soi.
« Sans même s’en rendre compte, les gens peuvent devenir franchement égoïstes quand ils sont tournés vers leurs peurs. »
Ils ne sauront pas s’excuser quand tu leur diras que leurs comportements t’ont blessé/e, ni en prendre la pleine mesure, parce qu’ils n’ont pas conscience du mal qu’ils se font et donc qu’ils te font. Ils te diront certainement que le problème vient de toi et que tu leur reproches toujours plein de choses. Peut-être ne te diront-ils rien du tout puisque tu n’existes même pas à leurs yeux. S’excuser implique avoir réalisé être à l’origine de ton mal. En somme, quand viennent les excuses, vient aussi le pardon, car demander pardon à l’autre c’est aussi se demander pardon pour ce qui a été fait. Tu ne réalises souvent la douleur infligée aux autres que quand tu la subis à ton tour. Et tu t’excuses quand tu comprends que tu en es la cause en demandant pardon. C’est pour cela que
« Le pardon exige compassion, et en premier lieu envers soi-même. »
Il est normal d’avoir des peurs. Mais il n’est pas normal d’en souffrir et d’en faire souffrir les autres et encore moins de le faire en état de conscience. L’acceptation de nos souffrances nous amène face à deux possibilités. Oui, deux choix de vie primordiaux. Le premier est la résignation par l’inaction et lâcheté. C’est se soumettre à la souffrance, sans en chercher l’origine pour la faire cesser. C’est continuer à accuser les autres, persister dans son rôle de victime au petit cœur brisé. C’est s’abandonner une fois de plus, renoncer à soi en retournant se perdre dans les boucles de souffrances récurrentes. C’est s’offrir les regrets douloureux de ne pas avoir su saisir sa chance quand l’opportunité se présentait.
« Tout le monde fait des erreurs dans la vie, mais la plus grande est l’inaction, car elle mène inexorablement aux regrets. »
C’est compter encore sur les autres pour qu’ils t’aiment à ta place. Les attentes sont sources d’attachements malsains et de souffrances. En effet, les privations et les déceptions s’enchaînent car tu leur accordes ce dont tu te prives, et tu es déçu de ne pas avoir le retour quand tu en as le besoin. En gros, tu souffres doublement et ton existence est très malheureuse. Peut-être souhaites-tu y mettre un terme, mais comme pour tout, tu manques cruellement de volonté pour y arriver…
« L’attente peut être longue, elle peut prendre toute une vie et l'abandon, toute ta vie. »
Les autres ne sont pas toi, ils pensent et agissent différemment. Il n’y a que toi qui peux te connaître et te contenter. D’ailleurs, s’ils sont également aphiles, il faut savoir que leurs interactions avec toi sont l’expression de leurs peurs… Et dans ce cas,
« Que vaut un Je t’aime d’une personne qui ne s’aime pas elle-même ? »
Il est bon alors de se poser la question, s’il est utile de se sacrifier pour ces personnes qui ne te voient pas dans ce que tu es, dans ce que tu donnes, qui ne réalisent pas ta valeur, et mésestiment la force d’Amour que tu peux leur envoyer…
Tu es certainement encore là, à penser que les autres peuvent t’aider, à croire que les médicaments vont te guérir. Mais ton corps souffre par ton fait et les symptômes ressentis sont là pour te signifier que tu ne t’accordes pas ce qui est bon, que tu as emprunté le chemin de la mort. Tu guéris quand tu te rends libre d’exprimer ton Amour et tes volontés, quand tu dis ce que tu as sur le cœur et que tu t’affranchis de tes dépendances aux autres.
« La guérison n’est que volonté d’acceptation et d’expression de l’Amour du Soi. »
Le deuxième choix possible est le changement par la volonté et le courage d’agir. C’est éviter la souffrance, en cherchant l’origine de ce mal en toi. C’est se responsabiliser au lieu d’accuser les autres.
« Quand tu n’apprends pas de tes erreurs, tu les appelles toi-même à se renouveler, jusqu'à ce que tu te remettes enfin en question (ou pas). »
C’est lutter contre ses propres démons qui ne sont autres que tes peurs. Bien les regarder, les identifier pour les accepter et avoir la volonté d’arrêter d’en souffrir. C’est accepter d’avoir peur, d’être vulnérable et exprimer sa sensibilité. C’est accepter ne pas tout contrôler et lâcher prise. Accepter ne pas plaire à tout le monde, en agissant dans son seul intérêt, en fixant ses limites et en sachant dire non. C’est accepter de faire de soi sa priorité, être généreux envers soi et s’autoriser ce qui est bon, en faisant de bons choix et en prenant du temps pour son bien-être. C’est accepter avoir propagé le mal et fait souffrir d’autres que soi, c’est donc (se) pardonner. C’est aussi la meilleure revanche que l’on peut s’accorder, envers ceux qui nous mettent à terre et s’en réjouissent.
« Vouloir se relever de ses peurs et souffrances pour enfin vivre sa vie, c’est s’accepter et s’aimer. »
C’est se donner la chance d’un nouveau départ, comprendre que ce qui nous est arrivé ne nous définit pas. Ce n’était qu’expériences, desquelles il faut tirer les leçons de vie, les sagesses et les envies de vivre quelque chose de bien plus beau. De ces aspirations à devenir meilleur, de se libérer de ce que l’on a été et du jugement des autres, de s’épanouir durablement dans les plaisirs du soi retrouvés, par l’explosion de l’Amour trop longtemps réprimé. Faire preuve de courage pour se trouver, réaliser ses rêves d’amour, ses désirs de vie et de création d’un foyer, viser l’accomplissement de soi en faisant le bien autour de soi.
« Ceux qui souffrent ont le choix de rester à terre pour subir tout ce qui leur arrive ou de se relever pour vivre leur vie. »
Mais quoi qu’on dise, on a toujours le choix, et quoi qu’il en soit,
« Un bon choix implique volonté. »
10 novembre 2020
Mel
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 08/11/2020
Je n’aime pas la souffrance. Les gens en souffrance sont malheureux. Souvent ils ont conscience de l’être, mais ils sont comme bloqués, incapables d’agir pour se sortir de cet enlisement mortel. Leur absence de volonté pour ne plus (faire) souffrir, me laisse dans l’incompréhension et la tristesse. En effet, ils se donnent beaucoup de peine pour masquer leurs blessures plutôt que les démasquer. Ils préfèrent nier leur vrai nature plutôt que de s’accepter tels quels, dans leur sensibilité, et exprimer ce qu’ils sont. Ils rejettent la faute sur d’autres plutôt que de se remettre en question et devenir meilleurs. Ils penchent vers le mal plutôt que vers le bien, et ils trouvent encore le moyen de s’en plaindre. Et même s’ils disent le contraire parce qu’ils pensent n’avoir pas eu le choix et avoir subi tout ce qui leur est arrivé, ils ont quand-même leur part de responsabilité. En effet, en l’absence de volonté et par lâcheté,
« L’inaction est aussi un choix. »
Ils tolèrent leur souffrance, ils en ont fait leur quotidien, ils se sont même identifiés à elle. Ils se trouvent des excuses, ils accusent les autres et leur reprochent plein de choses. Ils jouent la victime ou le bourreau, se cachent ou ne s’en cachent pas, pensent tout contrôler ou envoient tout valser… C’est le grand rôle qu’ils se sont attribué, celui qui flatte leur ego dans leur monde de pantins corrompus. Ce cloaque où tout n’est que traitrise ou hostilité franche, suspicion et mépris, duplicité et hypocrisie, oubli et abandon, puis maladie et mort. Là, dans les ténèbres des coulisses, ils disent n’avoir rien à offrir, alors ils se donnent une fin. La lumière se retire, l’amour puis la vie ; c’est l’inconscience, l’abandon puis la mort. Rideau !
Depuis toute petite, je ne souhaite que joie et amour, à moi bien sûr, mais aux autres aussi. J’ai compris et accepté très tôt que le bien était dans l’Amour et le temps passé à l’exprimer, et le mal dans la souffrance et les peurs qu’elle dissimule. Dès lors, j’ai toujours pensé Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent. Ça, c’est une vraie sagesse d’amour et de vie. Beaucoup de gens devraient se la répéter avant de parler ou se taire, d’agir ou ne rien faire. Oui, car le mal se cache aussi derrière ce qui n’est pas dit ou ce qui n’est pas fait. Puis, avec le temps et jusqu’à aujourd’hui, je l’ai complété avec Ne fais pas aux autres le mal qu’ils t’ont fait.
« Il faut savoir mettre un terme à la souffrance et il n’y a qu’un moyen d’y parvenir ; c’est avoir la volonté de la comprendre et ne plus la subir. »
De chaque situation blessante, il faut savoir en tirer les leçons de vie, être résilient et sage. Pour moi, c’était et c’est toujours l’évidence. Pourtant, je me suis aperçue que ce n’était pas le cas de la majorité. Finalement, même adulte, on en est toujours au stade du C’est lui qu’a commencé ! Parce que s’ils voulaient vraiment ne plus en souffrir, ils feraient tout pour en déterminer l’origine afin qu’elle cesse. Mais malheureusement, ce qu’ils ne veulent pas voir, et redoutent certainement plus que tout, c’est qu’ils en sont la cause. Ils n’acceptent pas être responsables de leurs agissements et des situations blessantes qu’ils appellent à vivre. La plupart résistent ou s’opposent même à changer, c’est-à-dire à se remettre en question pour cesser de (se) faire mal. Guérir de ses souffrances ne se fera jamais si on nie en être à l’origine et si on ne veut pas aller mieux.
« Si cela te fait peur, c’est que tu ne veux pas voir que c’est toi qui crées la réalité de ce que tu es et vis. »
Comme je dis souvent, on ne peut forcer personne à être heureux, arrêter de subir sa vie et se reprendre en main… Avant la volonté d’agir pour ne plus souffrir, il doit donc y avoir celle de comprendre l’origine de sa souffrance, à savoir prendre conscience de ses propres peurs et croyances qui se cachent derrière. Tant qu’on ne réalise pas ou qu’on ne veut pas voir que la souffrance ressentie est de notre fait et non celui des autres, il n’y a pas non plus la volonté d’en guérir.
« La mise en lumière et l’acceptation de nos souffrances nous apportent la volonté de ne plus les subir par la compréhension que nous en sommes les seuls responsables. »
Se faire du mal et en faire aux autres, on ne le veut pas, on cherche même à l’éviter. Mais c’est en voulant justement éviter cette souffrance qu’on l’amène à se reproduire. Tant qu’on réfute notre responsabilité à appeler le mal dans notre monde à cause de nos peurs, on va se rendre prisonnier en mettant tout seul les fers à nos poignets.
« Le mal s’exerce dans l’inconscience de nos peurs, c’est pour cela qu’il faut les identifier pour ne plus en souffrir. »
Il y a deux façons de supprimer sa liberté c’est-à-dire s’empêcher d’être soi-même et s’interdire de devenir maître de sa vie. La première est de se rendre prisonnier du temps. On laisse les évènements nous affecter et on s’identifie à eux ; à nos échecs et regrets, aux erreurs commises, aux souffrances subies ou infligées à d’autres. On se crée une image de soi très négative voire malsaine, comme par exemple, celle du pervers narcissique et masochiste. C’est une image illusoire qui est définie par le passé : ce qui nous est arrivé et ce que l’on a été ou pensons avoir été. Un passé révolu que l’on est bien le seul à ne pas avoir laissé derrière nous et à entretenir aujourd’hui. Vivre dans le passé nous gâche l’instant présent et ne nous laisse aucun avenir. Cela nous oblige à repasser en continu et d’une intensité croissante, tout ce qui a fait mal, à le partager avec d’autres et le propager. Ce sont des boucles de souffrances récurrentes où on se vide de notre énergie, à perpétuer ce qui a été et à s'y perdre, au lieu de l'utiliser pour créer ce qui est, ce qui vient, comme on le souhaiterait. Ainsi, en étant encore tourné vers le passé, on supprime ses rêves, ses espoirs, son potentiel, ses objectifs de vie, ses aspirations à devenir qui on voudrait être etc.
« Être prisonnier du temps c’est renoncer à son futur en écoutant son passé. »
La deuxième façon est de se faire esclave des autres. On en fait notre priorité et on se sacrifie pour eux. Cela revient à se rejeter, s’oublier, se délaisser, s’abandonner, pour se consacrer pleinement à eux. On leur confie le soin de nous aimer à notre place. On leur donne tout notre temps, ainsi on n’en a pas pour s’occuper de nous, prendre soin de nous, se ressourcer, être créatif, exprimer son potentiel, etc. En se privant de notre temps de vie, on se fait beaucoup de mal. A croire que c’est ce que l’on recherche… On attire alors à nous des personnes profiteuses et vénales qui prennent du pouvoir sur notre vie. Elles nous dominent psychologiquement, en influençant nos avis, nos décisions, nos choix, en grignotant notre liberté, en abusant de notre gentillesse et en jouant sur notre besoin d’affection. On ne se rend pas compte qu’elles nous volent notre amour et notre temps, elles vampirisent notre énergie, c’est-à-dire notre vie. De plus, on se dégoûte, on se sent coupable, honteux, méprisable, lâche… On pense ne pas mériter mieux, on se dévalorise. Et pire que tout, on croit être infidèle, traître et déloyal si on se désengage pour récupérer notre liberté. Cet attachement vis-à-vis d’eux est malsain et source des pires souffrances. Ce sont ce que j’appelle, des relations de dépendance et de parasitisme affectifs. Elles nous ôtent la liberté d’être qui on est vraiment, de faire nos bons choix de vie et de s’accomplir. Il faut trouver le courage (confiance en Soi) de s’en libérer pour ne plus avoir à les subir, en vue de retrouver sa dignité et son amour-propre (respect de Soi). C’est récupérer le pouvoir sur sa personne, ses libertés d’être et d’aimer, en s'autorisant son droit de vivre par l’Amour de Soi.
« La plupart des gens vivraient bien plus heureux s’ils s’aimaient davantage et retrouvaient le pouvoir sur leur vie. »
Se rendre prisonnier du temps ou des autres revient à supprimer soi-même sa liberté de ressentir et de s’exprimer. Cela revient à s’empêcher de vivre car c’est dans notre nature de ressentir et s’exprimer. C’est ne pas se donner le temps pour profiter de l’instant et ne pas faire de soi sa priorité, se priver de ce qui est bon, saboter sa chance de réussir, en somme, ne pas se donner le temps de s’accepter et de s’aimer. C’est se laisser affecter et souffrir de ses ressentiments : colère, frustration, culpabilité, jalousie, déception, tristesse, manque… au lieu de les accueillir et accepter sa sensibilité, sa vulnérabilité pour se comprendre et se connaître. C’est se rejeter et s’abandonner, en s’oubliant, se dévalorisant et se délaissant, parce qu’on a peur. Peur de la séparation, du rejet, de la folie, de l’oubli, de l’abandon, oui, peur d’être seul et peur de s’aimer. C’est ne pas s’autoriser à ressentir tout ce qui est bon pour nous, se passer des beaux sentiments, notamment se priver de l’amour et ne pas se permettre de le recevoir.
« Quelqu’un qui ne sait pas exprimer l’amour de ce qu’il est, ne saura ni le trouver chez les autres ni le vivre. »
Dans l’inconscience de tout cela, tu vis tes souffrances en continu, en appelant à toi les situations qui les reproduisent. Tu emprisonnes toi-même ton amour. L’unique clé de sa libération est ta propre volonté. Oui car
« Il n’y a pas d’amour sans volonté. »
« C’est impossible ou possible par ta volonté. En fait, dans la vie, tout est question de volonté. »
Tout le monde est capable de faire le bien, mais pour cela il faut le vouloir.
« Nous avons le bien et le mal en nous, mais seules la volonté et l’expression consciente de l’Amour de Soi, nous permettent de faire le bien. »
Mais le veux-tu seulement ? Veux-tu ne plus souffrir ? Veux-tu libérer l’Amour et t’accorder le droit de vivre ? Faire le bien et rendre heureux ceux que tu aimes ? Si oui,
« Qu’attends-tu pour aimer et vivre ? »
Si tu attends ou hésites, c’est que tu as encore des excuses, des impossibilités, des blocages et donc des peurs à dépasser. Il te faut alors davantage de volonté, d’optimisme, te donner des objectifs de vie et tout faire pour vivre tes rêves, c’est-à-dire croire en toi. Personne ne saura t’aimer mieux que toi-même. De plus, par cette libération de l’amour de toi en toi, tu pourras à la fois donner et recevoir l’amour, car aimer vraiment sous-entend ceci en chacun de nous
« Tout le bien que je me fais, est tout le bien que je veux te faire. »
La phrase fait également sens si tu remplaces le mot bien par mal. C’est pour cette raison, que dans l’inconscience de tes peurs et de ta responsabilité à les concrétiser dans ta réalité, tu blesses avec toi ceux que tu penses aimer…
8 novembre 2020
« S’aimer c’est gagner sa liberté et son droit de vivre. » - Mel
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 17/10/2020
« Résister à ce qui doit être, c’est s’empêcher de devenir soi-même et être malheureux. »
Quand tu laisses les déceptions et les frustrations te nuire, tu leur donnes aussi du pouvoir sur ta vie. Elles affectent alors ton émotionnel en renforçant ton égo dans sa tentative de tout contrôler et en attisant les attentes et les besoins. Pourtant, certaines forces nous dépassent et on ne peut empêcher certains évènements et rencontres de se produire.
« Attendre, c’est ne pas accepter que ce soit fini. Abandonner, c’est ne pas accepter que ce soit possible. Aimer, c’est accepter ce qui est et se donner sa chance. »
Résister, c’est s’engager sur un chemin de souffrances ; accepter c’est vouloir évoluer vers ce qui est bon pour soi. En effet, accepter ses ressentis et maîtriser son ego est indispensable pour exprimer la joie plutôt que la souffrance. La colère, la haine, l’inquiétude, la jalousie, la fuite… sont l’expression de la lâcheté et suscitent de mauvais comportements, occasionnant les remords et regrets qui te feront encore vivre dans le passé.
Se calmer sur les trois plans : cœur, en étant doux et aimant envers soi ; esprit, en évitant de penser négativement et en continu ; corps, en arrêtant de se faire du mal (aggraver son état par l'addiction par exemple). Lâcher prise en cessant de vouloir tout contrôler par l’ego. Se pardonner pour guérir en libérant l’Amour. Ce sont les trois piliers de l’acceptation.
« Si l’acceptation est si puissante c’est qu’elle permet de retrouver l’Amour de Soi, la maîtrise de sa vie et la sérénité de l’existence terrestre. »
La maîtrise de ta vie passe par celles de tes émotions, de ton ego et de tes réactions à ce qui advient. Selon la situation vécue, il faut accepter que cela ne se passe pas comme prévu et savoir agir en conséquence, avec courage et intelligence. Il s’agit de faire taire la déception ou la frustration, toutes deux liées à l’ego (attentes et contrôle), afin d’en prendre pleinement conscience pour identifier ce que tu veux et ne veux plus. Mais pour cela, il ne faut pas s’emporter ni tout refouler.
« Tout ressentiment doit être accepté pour savoir ce que tu ne veux plus, comme toute joie pour savoir ce que tu veux. Comprendre et gérer son émotionnel permet de définir ce que tu aimes et devenir ce que tu veux être. »
Tout évènement arrive pour t’apprendre quelque chose en bien ou en mal pour toi. Toute tentative pour y résister amène souffrance. Toute acceptation amène un changement qui te sera bénéfique par le biais de l’évolution (devenir meilleur) ou de la guérison par l’Amour (se pardonner). L’appropriation de cette sagesse te rendra heureux, mais guérir par l’Amour ne se fera pas en un jour. Cela sera suivant ta volonté et ta détermination à agir et non seulement penser, c’est-à-dire à être courageux et résilient. Mais plus tu libèreras d’Amour, plus tu seras courageux. Oui, c’est exponentiel et il n’y a pas de limite car souviens-toi :
« La seule limite est de croire qu’il y en a une. »
« Les limites dans nos actions sont celles de nos pensées. Nous n’avons donc comme limites que celles que l’on s’impose. »
En effet, certains sont durs aux changements car ils pensent que c’est être fort de résister et de souffrir pour les autres et pour soi, ou encore parce qu’ils estiment ne pas être méritants. C’est encore flatter ou donner du pouvoir à son ego que de se croire puissant parce que très endurant à la souffrance (alors qu’il suffit juste d’accepter d’être faible et vulnérable, comme tout le monde peut l’être), ou de se voir comme une merde sans espoir parce qu’on a essuyé quelques échecs… Pauvre petit cœur brisé qui ne pourra plus jamais aimer et être aimé ! De l’extérieur et pour qui sait le voir, ces gens sont tout simplement pathétiques, car ils font beaucoup de peine à réprimer leurs sentiments et ce qu’ils sont vraiment. En compagnie, ils se parent souvent d’orgueil, d’indifférence ou d’arrogance, ils peuvent être d’apparence joyeuse et posée. Certains ne savent pas agir sans se justifier et sont à la merci des autres, comme des petits toutous prêts à tout pour être acceptés.
« Il faut faire preuve de courage pour exprimer ses différences et s’affirmer en tant qu’individu ; c’est pour cela que la plupart se conforment à la foule pour faire partie du troupeau. »
De l’intérieur, ils sont malheureux et souffrants de ne pouvoir exprimer leur véritable nature. Leur monde n’est qu’illusions fondées par l’ego, liées à leurs peurs et leurs mauvaises croyances, leur éducation, leurs traumatismes, leurs échecs… en gros leurs excuses diverses et variées pour ne pas se reprendre en main, se remettre en question ou prendre leurs responsabilités. Illusions de contrôle, de sécurité, de vie de famille épanouie, de réussite professionnelle, d’aisance financière, et j’en passe. Tout autant d’illusions qui ne comblent et ne satisfont jamais vraiment les véritables besoins d’estime, de respect, d’amour, d’appartenance, de sécurité etc. Si ton monde n’est que faux-semblants et souffrances, c’est parce qu’il est construit sur tes peurs et tes échecs.
« C’est le problème quand tu ne t’aimes pas : tu donnes ton amour à qui dit t’aimer et non à qui t’aime vraiment, parce que tu ne sais pas voir ni faire tien l’amour en toi. »
Ton ego t’amène à faire semblant d’être qui tu n’es pas et à donner ou faire l’amour à qui tu n’aimes pas mais dit t’aimer. Seule ta souffrance est concrète et réelle car exprimée en lieu et place de l’amour vrai que tu réprimes, celui sur lequel tu devrais justement créer ton monde, à l’image de ton moi authentique et de ce que tu aimes. Mais malheureusement si ce mal-être dure c’est par ta propre volonté. En effet,
« Ne pas vouloir changer en voulant encore tout contrôler appelle dans ta réalité la concrétisation de tes peurs et croyances. »
Dans cette société façonnée par l’argent et l’importance du paraître, il n’y a pas de place à l’Amour authentique et à la joie, dans un concept de durabilité et de perpétuité. Les états de plaisir, de bien-être, de sérénité sont éphémères, un besoin satisfait en amène un autre. On change de partenaire comme de chemise. On se force à la fidélité, à la loyauté, au respect du plus beau ou du plus riche, alors que
« Respect, fidélité, loyauté sont des valeurs du cœur et non des fiertés de l’ego. »
On laisse les autres, les traditions et les croyances, notre éducation ou encore notre famille, dicter notre conduite, avoir du pouvoir sur ce que l’on est et sur nos vies. L’expression et la satisfaction de l’ego rendent prisonnier des autres et du temps, qu’il soit passé ou à venir. Alors que s’accorder ce qui est bon pour soi par l’Amour rend maître de sa vie dans l’instant présent, en aimant et acceptant ce qui vient à nous et de nous. Il nous libère des illusions et notamment de notre fausse identité, des dépendances affectives et des relations malsaines et hypocrites qui nous vident de notre énergie, de nos mauvais comportements passés qui pèsent sur notre conscience et affectent grandement notre estime.
« Il n’y a pas de vie sans amour et la tienne n’en est pas dépourvue. Il suffit juste que tu acceptes qu’il vienne à toi et parte de toi. »
Résister au changement et à ce qui est bon pour toi, c’est continuer à faire exister les illusions et les souffrances. C’est maintenir les personnes de ton entourage dans cette matrice de douleur et leur véhiculer les peurs qui en sont à l’origine. C’est vouloir faire le mal en faisant souffrir les autres comme on a souffert. C’est développer des maladies du corps (cancer, ulcère…) et de l’esprit (psychose, névrose) et les aggraver par l’addiction (alcool, nicotine, autres drogues, sexe et maladies sexuellement transmissibles). C’est persister et sombrer dans les énergies négatives des mauvais comportements engendrés par l’hypocrisie, le mensonge, le mépris, la jalousie, la haine, la violence… C’est rester avec des personnes qui ne nous rendent pas heureux ou contribuent à nous faire chuter encore plus dans le désamour et la mésestime de soi. C’est être faux, souffrant et mourant. C’est alimenter les cycles de souffrances générationnelles au lieu de les briser par le courage et la résilience. C’est continuer à réprimer l’amour qui nous a donné vie et donc cheminer à petit feu vers sa propre mort…
« L’Amour nous donne Vie ; ne pas s’accorder l’amour de soi c’est donc se donner la mort. »
Les plus lâches et les plus pathétiques sont ceux qui, conscients de la réalité de leurs peurs et de leurs souffrances, persistent à résister au changement en réprimant l’Amour de Soi, pour se rejeter et continuer à faire souffrir ceux qu’ils aiment. Ils font pitié par la totale hypocrisie de ce qu’ils sont et par l’absence de remise en question de leur part. Car
« Avant de se prétendre aimable et respectueux, honnête et fidèle, il faut d’abord l’être envers soi-même. »
Quand tu deviens conscient et fais la lumière par l’acceptation sur ce qui a été et ce qui est, sur ce que tu as été et veux être aujourd’hui, tu n’as plus d’excuses pour ne pas agir en conséquence.
« Résister au changement va faire que tu mettras plus de temps à te trouver et accéder à ce que tu désires. Le temps est vie, pourquoi le passer à écouter tes peurs plutôt qu’à exprimer l’Amour ? »
17 octobre 2020
« L’Amour, c’est par ça qu’on vit, le réprimer est juste ridicule. » - Mel
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 08/09/2020
Il est difficile d’accepter l’échec d’une situation ou d’une relation. Mais il l’est encore plus de regretter le temps perdu à résister au changement, à s’identifier à ce qui nous est arrivé, à demeurer dans l’inaction de l’indécision, et dans la souffrance d’un passé révolu mais entretenu. Avoir perdu son temps est acceptable si on se reprend en main, en décidant de vivre dans le présent dès maintenant, et de ne plus laisser filer les opportunités qui se présentent à nous.
« Lutter contre le changement, résister à ce qui doit être, c’est s’empêcher d’être heureux en réprimant ce que l’on est amené à devenir. »
Nous n’avons aucun droit ni aucun contrôle sur l’autre, nous avons seulement le devoir de le respecter. Quelqu’un qui s’aime et se respecte lui-même sait accorder l’Amour et le respect à son prochain. La réussite d’une relation repose sur le partage du temps présent dans la communication et l’Amour, l’honnêteté et l’authenticité des deux partenaires. Toute relation dans laquelle au moins un des deux n’est pas authentique est nécessaire pour évoluer, c’est-à-dire accepter et changer pour le devenir.
« On est malheureux quand on ne peut pas être authentique. »
En effet, c’est ne pas pouvoir exprimer qui on est vraiment, réprimer ses sentiments, son amour, ses larmes, sa vulnérabilité. C’est ne pas pouvoir exprimer ce que l’on pense sincèrement, ses avis, ses idées, ses espoirs, ses envies, ses rêves et ses désirs les plus profonds. C’est ne pas pouvoir faire ce que l’on aime faire, se faire plaisir et penser à soi, ou encore s’accaparer pleinement l’espace-temps pour libérer son potentiel de création. C’est ne pas être libre de ses choix, de ses décisions, de ses actions, de ses mouvements. C’est paraître étranger, incompris, physiquement présent mais mentalement absent, sentir ne pas être à sa place, ne pas être entouré des bonnes personnes. C’est subir son existence dans la réalité et rêver sa vraie vie dans sa tête. C’est reporter son bonheur à demain, c’est attendre de vivre.
« Attendre, c’est reporter de s’aimer et donc vivre, à plus tard. »
C’est souffrir en silence en se berçant d’illusions sur ce semblant d’amour qui n’en est pas et qui n’en a jamais été, car ce sont juste nos peurs dissimulées derrière qui s’expriment. Peur de se retrouver tout seul, peur de l’inconnu, peur de perdre le contrôle, peur de se sentir rejeté, peur d’être abandonné, peur de mourir, peur d’être trahi, peur de ne pas être accepté ni aimé… C’est fou ce que l’on est prêt à supporter soi-disant par amour, l’excuse que l’on se donne pour ne pas avoir à nous confronter à nos peurs. Pourtant
« Tu vivras vraiment quand tu n’auras plus peur. »
C’est vouloir paraître fort et heureux en toute occasion. C’est dire ça va avec le sourire quand justement ça ne va pas, c’est penser pouvoir tout contrôler. C’est vouloir toujours faire plaisir aux autres, agir dans leur intérêt en s’oubliant, voire les laisser nous diriger, ne jamais oser leur dire non.
« Les gens qui disent oui à tout le monde, n’ont pas le temps de se dire oui. »
C’est parfois même se forcer à être tendre et aimant, à faire l’amour alors qu’on n’en a pas le cœur, se sentir coupable, redevable, malade, mourant, épuisé, à bout de force… et ne pas en parler, devoir tout intérioriser et tout souffrir. C’est ne pas avoir de temps pour soi ou pour les personnes avec qui nous aimerions être et partager notre vie, c’est ne pas s’autoriser le véritable Amour de soi et des autres. C’est se créer une image horrible. C’est faire du mal à ceux que l’on aime, car nous sommes des puits de peurs et de souffrances et que nous n’avons que notre douleur à leur offrir. C’est une existence qui s’étiole où le pardon et l’amour sont étouffés…
Jusqu’au jour où la prise de conscience s’effectue, et que l’ouverture au changement devienne une possibilité. Quand elle a lieu, le moment présent nous appelle et nous apaise, en nous aidant à faire toute la lumière sur nos peurs et nos croyances. Ces craintes que l’on concrétise dans notre vie par la pensée, celles qui s’opposent à ce que nous sommes vraiment, en nous empêchant de le devenir et de libérer l’Amour par le pardon. C’est le temps du changement qui s’annonce, celui où l’on décide enfin de faire de Soi sa priorité, d’être vrai, c’est à dire s’accepter comme on est et aimer qui on est, sans se préoccuper de ce qui a été ou de ce qui sera, ni de ce que pensent les autres. C’est l’éveil de l’âme, notre Âme, une véritable libération de lumière, notre Lumière.
« Avance dans la Lumière de qui tu es vraiment, sois authentique. »
En effet, pour vivre sa vie en étant heureux, il faut être dans l’acceptation de ce qui nous est arrivé, de ce que nous avons ressenti, de ce que nous avons été et avons fait, mais surtout accepter nos peurs, inquiétudes et croyances souvent infondées de l’ego, s’en détacher complètement. Il faut être également dans le changement par la prise de conscience de ce que nous ne voulons plus, de nous d’abord, puis des autres, pour pouvoir se tourner vers ce que nous voulons être et faire. Mais avant l’acceptation et le changement, il doit y avoir la volonté de s’en sortir et de vivre heureux.
« Pour se rendre libre d’être et d’aimer, il faut le vouloir. »
Certains se perdent dans leurs souffrances auto-entretenues, ils en ont fait des croyances et des peurs tellement ancrées en eux, ils en sont tellement convaincus, qu’ils appellent à eux dans leur réalité ces schémas de souffrance en boucles répétitives. Ils se laissent guider par leur ego, ils ont beaucoup de colère, de ressentiments, ils s’emportent facilement, ils sont sujets à la honte, à la culpabilité, au doute, à la manipulation, à la vengeance, à la dépression, à l’apitoiement, à la haine, etc. Ils s’estiment et se respectent très peu, l’amour est absent de leur cœur froid, ils sont sombres et négatifs. Derrière ces mauvais comportements et ces souffrances, il y a des croyances et beaucoup de peurs qu’ils refusent de voir en eux mais qu’ils voient très bien chez les autres et ce n’est pas un hasard…
« Ce qui te dérange chez les autres est aussi chez toi : c’est l’effet miroir. Tu dois donc te remettre en question et faire un travail sur toi. »
Si tu veux vraiment t’en sortir, tu dois te libérer de tes croyances et de tes peurs, en reprenant le pouvoir que tu as donné à ton ego en l’écoutant, c’est à dire les identifier et les accepter pour ne plus les laisser te définir. Cela revient à te pardonner en acceptant qui tu es, et t’autoriser à remplacer toute cette souffrance par de l’Amour pour toi.
« Tu n’as plus de souffrances quand tu n’as plus de peurs pour les entretenir. »
Quand tu n’auras plus peur, tu pourras également réaliser l’impact des croyances sur ta vie. Tu as pu voir et expérimenter comment des pensées négatives, des croyances basées sur tes échecs, modelaient et affectaient ta réalité. Tu comprendras alors qu’il suffit de croire en toi, de penser positivement, de visualiser ce que tu veux de toi ou de ce que tu aimes pour l’attirer dans ta réalité. Réelles dans ton esprit, tes pensées et tes croyances deviennent réelles dans ton monde. Et plus tu y crois, plus cela advient. Alors pourquoi te limites-tu ?
« Le mental est un outil, il faut l’utiliser pour générer du positif dans l’amour et non du négatif dans la souffrance. »
Tout ce que tu aimes chez toi, tout ce qui te définit, tout ce qui fait ton bonheur, tout ce qui te correspond en termes d’énergie et de belles valeurs, tu vas l’appeler à toi comme la force d’attraction tend à réunir deux aimants. Oui,
« La magie est en toi, tu es le seul à pouvoir concrétiser tes rêves et à y croire. »
8 septembre 2020
Crois en toi - Mel
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