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Le blog de @melcreativegirl

J'aime la vie - Je n'aime pas - 31/01/2021 - L'Amour de Soi retrouvé

5 Février 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi, #Rêverie Mel

 

« L’Amour exprimé se fait Vie. »

Les aphiles sont caractérisés par l’absence d’amour et donc de vie. Sans Amour, il n’y a pas de volonté de faire du bien à soi et à l’autre, il n’y a que la peur de ne pas être aimé. Malheureusement, ils rejettent ou abandonnent ce qui est bon pour eux. Ils souffrent de ne pas s’aimer en s’imposant une existence dénuée d’Amour.

« Les gens en souffrance se donnent des raisons de l’être. En refusant dans leur vie ce(ux) qu’ils aiment, ils s’empêchent de vivre. »

Ils ne sont que lâcheté et faiblesse, ils manquent de courage, ne serait-ce que pour communiquer, incapable de s’exprimer et encore moins de libérer ce qu’ils ressentent. Cette incapacité vient d’une part, du fait qu’ils ne se l’autorisent pas et d’autre part, parce qu’ils rejettent et renoncent à tout ce qui est beau et bon en eux. Alors ils se forcent à être ce qu’ils ne sont pas, à endosser le rôle d’une personne forte qui ne connaît pas la sensibilité ni la vulnérabilité à l’être. Pourtant

« Continuer à vouloir souffrir pour paraître fort, c’est ne pas accepter être vulnérable, mais c'est le devenir encore plus. »

Ils veulent passer pour de gros durs à qui tout réussi. Ils se cachent derrière différents masques en fonction des personnes qu’ils côtoient. Ils se piègent eux-mêmes et se perdent dans les mensonges qu’ils s’imposent, dans la négativité de leur monde d’illusions. Un monde faux et bien laid, un monde-prison, où il n’y a ni sincérité ni authenticité, où le temps se fait mort, perdu à jamais car il n’est ni présent ni vérité. Oui, être faux est franchement épuisant car c’est perdre son temps de vie à faire semblant d’être ce que l’on n’est pas.

« Le temps d’aimer se fait présent et vie, le temps passé à refuser ce qui est, se fait souffrance et se perd à jamais. »

Pour se sortir de là, ce n’est pas seulement de la volonté et du courage qu’il faut, c’est aussi un minimum de jugeote. C’est être assez aguerri et avisé pour se relever des déceptions et désillusions, mais aussi pour savoir se donner et être aimable envers les personnes qui méritent cette bienveillance et cette gentillesse. C’est être expérimenté et fort de ses souffrances dépassées, pour ne pas tomber à nouveau dans les relations de dépendance affective et de sacrifice de sa personne. C’est avoir suffisamment de raisonnement pour se faire meilleur par la résilience et devenir plus sage. Se faire moins dupe et moins naïf, plus instinctif et plus intuitif, face aux situations douloureuses qui se renouvellent, appelées par nos peurs et craintes. C’est réfléchir sur ce que l’on veut et ne veut plus pour se connaître et vouloir arrêter enfin d’en souffrir. Se faire plus calme et plus responsable, c’est se pardonner en acceptant d’avoir été, et en voulant devenir meilleur.

« La prise de conscience de ses propres souffrances et peurs doit être accompagnée d’intellect, de responsabilité et de maturité. »

On ne peut devenir maître de soi en demeurant idiot, en n’apprenant pas de ses erreurs, en restant bloqué dans son passé et défini par ce que pensent les autres. Cela sous-entend de changer en s’améliorant, d’évoluer vers une meilleure version de soi. Malheureusement, la plupart vivent dans la crainte que l’on dise du mal sur eux et ne se rendent pas compte qu’ils l’entretiennent en y pensant sans relâche, et en ayant déjà par eux-mêmes, une image bien dégradante du point de vue de leur amour-propre.

« Contre la bêtise et l’ignorance des autres, on ne peut rien. Mais contre les nôtres, une prise de conscience et la volonté de changer suffisent, enfin, généralement… »

On ne peut se faire libre sans un minimum de raisonnement et d’intelligence. La réflexion sur ce qui est et sur ce que l’on ressent, en bien comme en mal, nous rend plus matures et plus responsables. Cela nous mène à prendre conscience et à accepter ce qui est et ce que l’on est, et développe ainsi la confiance et l’estime de soi.

« Il y en a qui se disent intelligents alors qu'ils ne se connaissent pas et n'essaient même pas de se comprendre. »

 

Ils n’ont pas le cœur ouvert à l’Amour car ils ne sont que souffrances et peur de ne pas être aimés. Ils n’ont même pas la volonté de se le donner, ils le cherchent en dehors d’eux ou repoussent celui qui vient, s’y opposent franchement ou nient carrément le ressentir. Ils l’abandonnent ou le martyrisent, de la même façon qu’ils se délaissent et se rejettent. Ils ne veulent que souffrir de ne pas s’aimer. Oui, ils en sont bêtes et égoïstes. Pourtant,

« La peur d’aimer est celle de ne pas l’être et elle est effective tant que tu ne te donnes pas cet Amour. »

Ils ne veulent pas changer pour devenir meilleur par l’Amour, c’est-à-dire être de bonnes personnes tournées vers le bien. Ils ne veulent pas croire en eux et en leur capacité à s’aimer. Ils se sentent finis, vieux, périmés, anéantis par les regrets et les remords, rongés certainement aussi par le manque et la nostalgie, peut-être même la jalousie. Sur leurs vieux jours, que leur restera-t-il de beau, auront-ils vécu leurs rêves ? Auront-ils fait le bien autour d’eux ? A qui manqueront-ils ? Auront-ils ce sentiment de plénitude et de sérénité d’une vie accomplie, du bien-être atteint avec l’authenticité de ce qu’ils sont, dans leurs pleins potentiels de vie et d’amour ?

« Si tu ne te vois pas réussir, il n’y a aucune raison que tu y parviennes. C’est toute l’importance de croire en Soi. »

Ils ne sont pas prêts à accepter de vivre, à accueillir les choses comme elles viennent, à lâcher prise sur ce qu’ils ne peuvent contrôler. Ils s’épuisent même à s’y opposer et perdent beaucoup en santé physique et mentale. Je suppose que certains se pensent complètement fous, car le bien et le mal s’affrontent en eux. C’est la bataille de l’ego blessé qui cherche à tout contrôler et du cœur qui veut lâcher prise et libérer l’Amour. Cette dualité, nous l’avons chacun en nous. Mais c’est nous qui décidons qui nous cautionnons et qui nous faisons gagner. Agir par peur ou par Amour ? Ils ne se permettent pas de libérer l’amour parce qu’ils ont très peur. Et ils préfèrent rejeter ou nier en bloc leurs peurs, que d’avoir à les identifier et devoir s’y confronter une bonne fois pour toutes. Elles les maintiennent alors dans la souffrance passée, les privent de leur présent en supprimant leurs libertés et leur santé.

« Le temps en l’absence d’Amour, n’est que souffrance et abandon, prémices de mort. »

Ils n’arrivent pas à se débarrasser de leurs croyances et préjugés débiles entretenus pas d’autres aphiles en mal-être, ce qui les soumet à leurs avis et jugements et les entraîne à les craindre davantage. Seulement, tant qu’ils ne sont pas prêts à s’aimer, ils ne feront que souffrir. Oui car s’aimer c’est se libérer de ses peurs et des comportements égocentriques malsains qui y sont liés. C’est s’affranchir de ses propres limites et insécurités pour agir dans son intérêt en se faisant priorité et exclusivité. C’est exprimer son authenticité, dans ce que l’on a de plus beau venant du cœur, de l’esprit et du corps : pensées, Amour, tendresse. Mais parfois je me dis qu’ils doivent aimer souffrir, pour moi, c’est bien la seule explication. Il doit être plus simple pour eux de rejeter, s’opposer, délaisser ce qui est vie et amour, pour en retirer de la souffrance, plutôt que d’aimer pour en retirer du plaisir. Ils ne sont pas prêts à vivre mais en attendant, leur temps de vie se consume tout doucement. Ils passent donc à côté de la vie car ils ne peuvent l’apprécier sans l’Amour de Soi retrouvé. Un jour peut-être se diront-ils

« La vie est trop courte pour se passer de ce(ux) que l’on aime. »

Oui, le temps perdu à ne pas s’aimer et à repousser ce qui est, est perdu à jamais, c’est du temps sans amour et sans vie, c’est du temps mort. Et à l’inverse

« L’Amour exprimé se fait présent et ne peut être perdu tant qu’il le reste. »

 

Leur incapacité à communiquer, les conduit à penser et parler à la place de l’autre. Spécialistes du « J’ai pensé que tu… », ils se font les questions et les réponses tout seuls. Ils ont cette lâcheté de penser et décider à ta place au lieu de te consacrer un peu de temps pour te le demander tout simplement. Ils expriment tout haut les regrets liés à tes refus et rejets inventés de toute pièce. Aller vers l’autre pour lui parler nécessite effectivement du courage. C’est ressentir suffisamment d’Amour, pour être capable de se détourner de ses peurs pour ne plus se faire du mal, et de se tourner vers lui pour lui faire du bien. C’est lui donner de son attention et de son temps pour le voir, le connaître, l’approfondir et partager l’instant. C’est le faire exister dans sa vie donc l’aimer.  

« La communication se fait Amour quand il s’agit d’apporter à l’autre, son attention (amour) et son temps (vie), dans le but de lui faire du bien. »

Les gens qui sont tournés vers l’amour et les plaisirs d’aimer, sont altruistes, soucieux de faire le bien autour d’eux, c’est-à-dire de rendre les autres heureux, à travers le partage et les réjouissances, l’empathie et la compassion. Ils sont en capacité de donner aux autres l’Amour qu’ils se portent. Oui,

« Celui qui veut se faire du bien/mal, en fait à ceux qu’il aime. »

A l’inverse, les aphiles ressentent toute la panoplie des émotions négatives. Incapables de maîtriser le courant du feu noir qui s’empare d’eux, qui les envahit totalement et les submerge, ils font alors du mal aux autres pour s’en faire, surtout à ceux qu’ils aiment ou qui ne veulent que leur bien. Ils sont en colère contre eux. En colère d’être si lâches, si impuissants, si vulnérables, même s’ils ne veulent pas le reconnaître. D’être inaptes à ressentir et à exprimer ce qui les définit. Frustrés de ne pas savoir s’accorder ce qui est bon, de ne pas savoir aimer ce qu’ils sont, ce qu’ils ont, de ne pas savoir en prendre soin et le faire durer. Égoïstes et jaloux de le voir chez les autres. Déçus d’eux-mêmes, de leur incapacité à accepter l’Amour qui s’offre à eux et de leur absence de courage à le faire leur. Dégoûtés d’avoir trop attendu pour agir, persuadés ensuite que c’est trop tard. Ils laissent filer de belles opportunités, à attendre puis regretter, sans se remettre en question ni se sortir de l’inaction. A l’évidence,

« Les gens qui pensent que c’est trop tard, aiment souffrir. »

Ils sont dépassés par la peur de perdre ce qui leur est cher, inconscients de l’avoir déjà gâché et blessé, ou alors bien conscients de cette autodestruction. Ils ne s’en doutent certainement pas mais les peurs, c’est comme les rêves et les vœux, plus tu y crois et plus il y a de chance qu’ils se réalisent.

« Si tu as peur d’avoir perdu quelqu’un dans ta vie, c’est que c’est le cas. En fait, sois rassuré/e, toutes tes peurs deviendront réalité parce que tu crois fortement en elles. »

Quand vient la prise de conscience, ils sont dévorés par les regrets, les remords et la culpabilité, la tristesse et le manque de l’amour éprouvé, qu’ils ont rejeté puis abandonné. Noyés dans le chagrin et la mélancolie liée aux souvenirs d’un bonheur révolu, dont ils n’ont pas su estimer la valeur ni l’importance de le chérir pour le rendre pérenne et solide. Certains de l’avoir perdu à tout jamais, alors qu’ils n’ont fait aucun effort pour le faire entrer dans leur vie, lui faire du bien, ni eu le courage de le faire leur. Aveugles au fait qu’il ne tient qu’à eux de retrouver ce bonheur en libérant et exprimant l’Amour qu’ils ressentent et qu’ils ont en eux.

« Ceux qui se disent qu’ils ont tout perdu, ne voient pas qu’il suffit qu’ils s’aiment pour tout retrouver. »

Et comme l’Amour exprimé se fait présent et vie, ils perdent donc leur temps de vie en restant dans les souffrances passées.

 

***

L’Amour de Soi retrouvé

 

Sous le coup de son ego blessé et de sa colère,

Avec hargne, il jette à l'eau son caillou porte-bonheur.

Tout au fond, jusqu’à ne plus le voir, il le regarde tomber dans la douleur.

Là, englouti par les eaux sombres, il pense avoir enseveli son chagrin.

 

Ne plus s’aimer, c’est se rejeter et ne pas se pardonner.

En prendre conscience c’est réaliser être le caillou jeté et abandonné.

Guérir c’est vouloir refaire surface, quitter les abysses du faux moi,

Vivre en exprimant à nouveau l’Amour de Soi.

 

Il brave les ténèbres et la peur de ce que sera demain,

Il plonge se chercher avec le courage du sauveur.

Conscient d’être responsable de sa douleur et de son malheur,

Pour retrouver sa Vie, son Amour et sa Lumière.

***

 

« La Vie est pour ceux qui ont le courage d’exprimer leur Amour. »

Souffrir est la conséquence à ne pas vouloir s’aimer, voire à s’y opposer franchement en se rejetant.

« Que peut-on espérer de ces personnes qui font leurs choix de vie pour (faire) souffrir et non aimer ? »

A l’évidence, à part aimer souffrir comme elles, il n’y a rien d’autre à faire que de s’en éloigner ou de les laisser partir de ta vie. Elles ont beaucoup de colère et de haine envers elles, ce qui les mène à la souffrance de ne pas savoir aimer ni pardonner, renouvelée en boucles infernales et incessantes. Une douleur auto-entretenue par l’absence flagrante de volonté d’aimer en se faisant confiance, de remise en question et de bon sens pour ne plus faire les mêmes erreurs par la prise de conscience et l’intellect.

« L’aphile peut être très endurant à la souffrance. Il préfèrera tendre l’autre joue plutôt que de se remettre en question en faisant preuve d’intellect et de maturité. »

De cette absence d’amour pour améliorer les choses, pour vivre de ce que l’on est dans ses potentiels de vie et d’Amour, en vue de faire son bonheur et le bien en partant de Soi.

Ceux qui sont dans la souffrance savent qu’il existe bien des façons de souffrir et de se sentir mourant, peuvent-ils imaginer qu’à l’opposé, il y a bien des façons d’aimer, qui apportent des plaisirs, des joies et un bonheur à vivre qu’ils ne connaîtront certainement jamais ?

31 janvier 2021

« Que vaut l’amour ressenti s’il n’est pas exprimé ? Il ne vaut rien du tout, mais le réprimer te coûtera la vie. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de Valentina Remenar

 

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