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Le blog de @melcreativegirl

j'aime la musique

J'aime la vie - J'aime vivre - 06/02/2022

7 Février 2022 , Rédigé par Mel♥You Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi, #J'aime la musique

Illustrations de Monica Fernandez

 

« Libre de vivre sa Vie » – écrit par Mel

« C’est en aimant ce que l’on est, que l’on peut se rendre libre d’exprimer cet Amour et le partager. »

Être libre sous-entend de s’aimer, de savoir s’accorder ce qui est bon en se voulant du bien. C’est un état d’esprit totalement indépendant du fait d’être célibataire ou marié, d’avoir ou non des enfants. C’est une pleine conscience de Soi, une reconnaissance et une acceptation de ce que l’on est, pour se contenter à tous les niveaux en libérant l’Amour qui est en nous. C’est une force de Vie qui mêle confiance et respect, détermination et courage, permettant l’accomplissement de Soi par l’expression de notre Être et de notre Amour, de façon authentique et voulue. De fait, celui qui ne s’aime pas, que je nomme l’aphile, ne peut comprendre cela, ne serait-ce que parce qu’il cache ce qu’il aime en réprimant son émotionnel. Inconsciemment ou consciemment, il ne se rend pas libre d’aimer cet être sensible qu’il est. Ce désamour l’amène à ne pas savoir se rendre heureux tout seul, et l’empêche d’être en capacité d’aimer et d’être aimé par son prochain. Il se refuse de devenir quelqu’un de bien, ne sait pas demander, ne se fait pas présent pour partager l’instant, joue à être capricieux, immature, jaloux, constamment dans le reproche ou la culpabilité. Il ne s’accorde que le pouvoir de se faire du mal par abus et privations, c’est-à-dire en faisant semblant d’aimer.

« Ce n’est pas l’Amour qui fait mal, c’est le fait de se l’interdire, en le fuyant ou le sabotant. »

En somme, il abandonne tout ce qui pourrait le mettre en joie et rejette les personnes qui lui en donnent.

« S’aimer c’est s’autoriser à donner et recevoir l’Amour qui nous définit. Ne pas s’aimer c’est ne pas se permettre l’un ou/et l’autre. »

Oui, l’aphile se prive de s’offrir ce qu’il aime et de libérer ce qu’il est. Il ne cherche même pas à se connaître pour savoir se contenter, il ignore ses besoins et désirs de toutes sortes. Il bafoue son potentiel, enfouit ses sentiments et trahit son amour en l’accordant à n’importe qui lui en fait la demande. Cet asservissement passe par la dépendance à l’autre. Ainsi, en étant prisonnier d’une ou plusieurs relation(s), il se fait souffrir en perdant son temps de vie à satisfaire des volontés qui ne sont pas les siennes. Il ne choisit pas en suivant son cœur, ne se projette pas selon ses souhaits, mais se soumet à ceux des autres. Il sacrifie ses libertés et son temps dans l’inquiétude et l’anxiété, l’insomnie et l’apathie totale. Si l’Amour vrai vient à lui, il ne saura pas saisir sa chance et le retenir dans sa vie par incapacité à le voir et le chérir, parce qu’il ne l’estime pas en lui. De surcroît, il lui fera certainement du mal en le rejetant ou l’abandonnant. C’est bien simple,

« Celui qui se veut du mal ne se rend pas libre d’aimer selon ses désirs. »

L’aphile ne sait pas mettre un terme à la relation qui ne le rend pas ou plus heureux. Enfant(s), maison, crédits… sont autant de blocages et d’excuses à son inaction et indécision. Il y reste par culpabilité ou parce que l’autre le retient et qu’il n’arrive pas à lui dire non. Alors, il attend qu’il se passe quelque chose à lui mettre sur le dos, ou quelque chose qui pourrait justifier la fin sans avoir à se mouiller. Il vit dans le reproche et la colère réprimés, parce qu’il n’a pas le courage de prendre ses responsabilités, celui de se faire priorité et de n’agir que pour lui. Cette attente dans la lâcheté peut être longue car la faute ne vient pas de l’autre mais de sa propre interdiction à s’accorder l’Amour. Elle provient du refus de se/le libérer et de la peur de se retrouver seul. Et pour cause, il ne s’estime pas suffisamment pour penser que se séparer de l’autre juste pour s’aimer, est une raison valable à la rupture. Puis, il ne se trouve pas non plus méritant d’avoir mieux, et ne se sent pas capable de s’en sortir en étant seul. Pourtant si, puisqu'il suffit de le vouloir et de croire en Soi. Ainsi, sans la volonté de changer et de se faire enfin priorité, le temps qui passe se fait souffrance et absence de joie. Et effectivement, qui prend plaisir à s’interdire d’être, de faire et de chérir ce qu’il aime ? De fait, l’Amour de l’autre ne peut nous rendre heureux que si on sait s’accorder d’abord le sien. Assurément,

« Le bonheur réside dans l’Amour que l’on se porte. C’est pour cela que certains ne le connaîtront jamais. »

 

« Pour être libre, il faut accepter ses peurs et contenter ses propres besoins et volontés, sans rien demander aux autres. »

La liberté est dans la tête, elle n’a rien à voir avec les autres. Elle est l’expression de l’Amour de Soi, ce qui est pleinement personnel. C’est pour cela qu’elle implique de savoir se détacher d’eux, de leur contrôle sur notre vie et de vouloir se faire du bien par nous-même. C’est arrêter de se sacrifier et de leur autoriser du pouvoir sur notre personne. Cesser d’attendre leurs demandes et volontés pour ne plus souffrir de ne pas s’accorder les nôtres, pour se permettre la maîtrise totale de notre Vie.

« On retrouve en estime de Soi quand on décide de mettre fin à la souffrance de la dépendance à l’autre. »

Cette liberté nécessite l’acceptation de tout ce que l’on est, mais aussi de lâcher prise et de se pardonner, afin de se dépouiller de tout ce que l’on ne veut plus être. C’est donc s’accorder compassion et respect, guérison et valorisation, c’est à dire se donner l’estime de Soi. Elle est la considération de ce qui nous rend unique, valeureux et méritant, la première composante de l’Amour de Soi, que l’on doit s’autoriser en tout premier pour s’aimer.

« S’accepter c’est prendre conscience de sa valeur et de son importance, puis c’est développer sa confiance et ses volontés pour donner du sens à sa Vie. »

C’est se permettre de connaître ses besoins, accueillir son émotionnel, mais aussi se confronter à ses souffrances. Ces dernières sont liées à nos peurs qui nous bloquent dans les relations de dépendance à l’autre et nous empêchent de nous épanouir en libérant l’Amour qui nous définit. C’est avoir la volonté et le courage de les affronter, les combattre, les dépasser, pour mettre fin aux traumatismes et s’autoriser enfin à se contenter. S’accorder ce pouvoir de s’aimer, de se faire du bien, c’est retrouver ses envies, ses désirs, ses objectifs, ses motivations. C’est se donner de l’importance pour se choisir, s’ouvrir à son propre chemin en libérant son potentiel, s’autoriser à vivre sa Vie et lui en donner du sens. C’est tout simplement croire en Soi, avoir foi et confiance en Soi pour envisager demain selon ses rêves et aspirations.

« Celui qui est libre d’agir selon ses volontés, se contente lui-même. Il est en bonne santé et heureux car il est seul maître de sa Vie et de son Amour. »

 

« La personne qui ne veut pas s’aimer, va chercher d’autres priorités, d’autres problèmes et blocages pour ne pas avoir à choisir selon ses volontés et se rendre heureuse par elle-même. »

En effet, celui qui décide de rester dans la peur, ne sait pas se faire du bien car il ne répond pas à l’appel de son Amour. Il ne se rend d’ailleurs pas libre de s’en faire en se privant de ce temps pour lui, pour vivre sa Vie. Toujours occupé à satisfaire les autres et à ne pas se croire capable, l’aphile n’a pas le temps ni la motivation pour faire et être ce qu’il aime. L’excuse est toute trouvée, il n’est pas sa priorité. Si tu penses comme lui, qu’il y a plus important à faire passer avant toi, ne t’étonne pas de ne l’être pour personne. On te traite comme tu te traites, souviens-toi que tes comportements parlent pour toi, et se faisant, tu montres l’exemple. Ainsi, en te considérant comme de la merde, on te voit pareillement. En ne te respectant pas et en ne te montrant pas digne d’être aimé/e, tu ne le seras pas des autres.

« Quand tu ne t’attribues aucune valeur dans ta tête, tu ne vaux rien aussi dans ta réalité. »

Sacrifier ses libertés et son temps de vie, c’est s’opposer à tout ce que l’on est, c’est accepter n’être rien, c’est-à-dire la priorité de personne, et endurer les déceptions qui découlent de cette absence d’Amour. C’est forcément souffrir de ne pas être important, de ne pas exister aux yeux des autres, et de ne pas se sentir aimé comme on le voudrait. C’est aussi partager ses souffrances avec son entourage, éduquer ses enfants dans ce désamour, leur apprendre à ne pas s’aimer comme toi, et donc, propager le mal. C’est ne donner son amour à l’autre que dans l’espoir d’en avoir le retour. C’est se morfondre si on ne l’a pas, et lui tenir rancune en le privant à son tour de son affection. C’est une triste vie d’esclave mal-en-point, un état malheureux de ne jamais être satisfait dans son besoin d’Amour. L’étau d’un mal-être déprimant et permanent, générant la douleur atroce de l’autocensure de ses volontés et du musèlement de ses sentiments. C’est une lourde existence dans la solitude du cœur, celle liée à la désertion de son propre Amour, qui se fait ressentir même quand on est entouré.

« Ne sachant pas ce qu’il veut ou ne se le permettant pas, l’aphile perd sa liberté en se soumettant aux volontés des autres, et sa santé en exprimant ses peurs au lieu de son Amour. VDM »

 

Retrouver sa liberté nécessite remises en question avec envie de changement et revalorisation de Soi.

« Se donner l’Amour pour vouloir, c’est se valoriser pour mériter, puis être confiant pour obtenir. »

Cette prise de conscience arrive souvent après une longue période de souffrances accumulées et tolérées, comme une peine passée dans sa propre prison, conséquente aux privations et abus que l’on s’inflige. Certains ont eu à subir celles des autres en plus des leurs, et ont payé très cher cette mauvaise compagnie…

« Quand tu récupères le pouvoir sur toi que tu as donné à l’autre, tu retrouves tes libertés de Vie et d’Amour, tu en redeviens le Maître. »

Elle implique alors de savoir se détacher des autres pour s’accorder l’Amour et de retrouver le pouvoir sur notre vie et notre personne. C’est briser les engagements et les promesses, les attachements malsains et la dépendance, les contrôles et les jeux de domination toxiques. Elle sous-entend de savoir lâcher prise et forcément, l’acceptation de la solitude. C’est se retrouver seul afin de s’aimer, mais pour de vrai cette fois.

« Bien souvent, ce n’est pas la volonté qui manque mais le courage de l’exprimer, cette force de se rendre libre d’aimer. »

Regagner sa liberté permet de retrouver l’estime de Soi, de se valoriser, puis d’être confiant. Deuxième composante de l’Amour de Soi, la confiance que l’on se porte, assure de croire en sa force d’aimer, en son courage, c’est-à-dire être en capacité de se tourner vers demain, certes en étant seul, mais fort de ce que l’on est. C’est s’affirmer dans ses différences, ses idées, ses convictions. C’est aussi savoir défendre ses points de vue, protéger et sauvegarder les libertés de chacun, agir pour s’opposer à la soumission et l’oppression. Devenir maître de sa Vie, sans personne pour nous dire qui on doit être et qui on doit aimer. C’est donc ne plus dépendre de l’autre, en se libérant de son emprise sur notre personne et en le libérant de la nôtre. C’est ne plus exercer de contrôle sur sa vie, le laisser réaliser lui-même ses demandes et volontés, lui permettre de se contenter tout seul. C’est ne plus avoir à lui demander la permission d’être et de faire ce qui nous plaît, ou ne plus avoir à s’occuper de lui comme d’un enfant. C’est également se libérer des croyances et des limites qui parasitent notre existence, celles liées à notre éducation, notre vécu, et qui sont sources de souffrances récurrentes. C’est être résilient en décidant d’élever nos enfants différemment pour ne pas les répéter sur eux. C’est agir comme bon nous semble, satisfaire leurs volontés en sachant dire oui ou non à bon escient. C’est dépasser les blocages débiles, établis par les peurs de manquer ou de souffrir, en vue de trouver les solutions au lieu de créer de nouveaux problèmes. Se dépouiller de ce qui nous limite dans notre force d'aimer (dépendances à l'autre et souffrances passées) est ce qui nous amène à devenir meilleur, par gain d'estime et de confiance en ce que l'on est. Oui,

« Les gens qui veulent aimer ont le courage d’affronter leurs peurs pour faire le bien autour d’eux. »

Être libre c’est se sentir prêt pour un nouveau départ, clore l’ancien chapitre pour s’ouvrir inconditionnellement à l’Amour. Aborder la Vie sous un autre angle avec davantage d’optimisme, changer sa vision des choses et son rapport au temps. S’autoriser à vivre ce qu’il y a de meilleur, ce qui nous correspond, se rendre disponible pour accueillir ce qui arrive et qui s’offre à nous. Être libre pour ne plus avoir à refuser ce qui nous appelle, nous séduit, nous charme, nous donne des ailes, nous rend heureux. Oui, ne plus se priver de cet Amour, de cette lumière, qui nous éclaire, nous réchauffe, nous soigne et nous apaise.

 

« Rien ne changera pour toi tant que tu n’auras pas la volonté du changement. »

Évidemment, c’est une décision difficile à prendre, celle de vivre enfin sa Vie selon ses volontés et désirs, sans le poids ni le contrôle des autres sur nos choix et nos avis. C’est s’autoriser à devenir un être libre, autonome, digne d’être aimé, qui agit avec bienveillance et se fout de la critique car il sait aimer. C’est s’offrir également sa chance d’être aimé de façon authentique, sincère et durable. La libération de l’Amour à travers son courage, permet effectivement, de voir en l’autre l’Amour (l’estimer) et sa volonté de l’exprimer (lui faire confiance). En conséquence, celui qui veut t’aimer se rend libre de se faire présent pour toi et seulement toi, en vue de te communiquer ce qu’il ressent et te faire du bien. Si ses comportements te blessent et te déçoivent c’est qu’il n’y a pas de réciprocité de volonté d’aimer. Ainsi, aimer l’autre, c’est savoir agir pour donner et recevoir l’Amour dans une même mesure. C’est se rendre totalement disponible pour le partager et le vivre. Cela nécessite la liberté d’exprimer ce que l’on est, ce que l’on ressent, ce que l’on veut, c’est-à-dire la pleine acceptation de Soi.

« Vivre est un bonheur qui passe par l’Amour de Soi et la maîtrise de son temps de Vie. Vivre c’est pour Soi, pas pour les autres. »

06 février 2022

« N’aie pas peur de prendre les décisions et d’accueillir les changements qui feront de ton existence malheureuse une vie heureuse. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations de Monica Fernandez

Calogero - J'ai le droit aussi / Album : Les feux d'artifice, 2014

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J'aime la vie - J'aime aimer - "Tout de toi et de moi"

22 Janvier 2022 , Rédigé par Mel♥You Publié dans #J'aime la vie, #J'aime aimer, #J'aime toi, #J'aime la musique

 

« Tout de toi et de moi » – écrit par Mel

« T’aimer, c’est te dire : Je veux tout de toi et je t’offre tout de moi… »

Je veux TOUT de TOI

T’aimer c’est te prendre tel que tu es, c’est-à-dire t’accepter dans ton entier, dans tout ce qui te définit. C’est accueillir ton temps de vie, passé, présent et futur. C’est vouloir tout savoir de toi, connaître tes volontés et désirs, des plus simples aux plus fous, pour savoir te satisfaire pleinement. C’est souhaiter que tu te sentes aimé comme tu ne l’as jamais été, que tu ne doutes jamais de l’Amour que je te porte et que tu me fais ressentir. C’est t’affirmer ma volonté d’être présente pour toi et de rester, dans les bons moments comme dans les plus sombres.

« La présence est la plus belle preuve d’Amour, et la volonté de rester le plus beau présent. »

C’est te montrer toute l’importance que tu as pour moi, te faire comprendre à quel point je te veux et te désire. C’est te déclarer mon Amour et mon besoin de t’avoir à mes côtés, celui de te faire exister dans ma Vie. C’est reconnaître également que tu me manques et que j’aimerais avoir ma place dans la tienne. Oui, j’aimerais que tu me retiennes près de toi et me gardes dans ton cœur. Je voudrais recevoir ta volonté de m’aimer, c’est-à-dire ton autorisation à t’aimer, permettant de te faire du bien pour m’en faire. Je veux te plaire, te séduire et assumer la pleine responsabilité de ta jouissance. En effet,

« Pouvoir aimer la personne que l’on aime est un merveilleux cadeau, source d’un bonheur sans limite. »

T’aimer, c’est vouloir te chérir, te contenter, prendre soin de toi. C’est faire passer ta santé, ton bien-être, ta sécurité en priorité. C’est accueillir, rendre possible et amplifier tout ce qui touche à ton plaisir, ta joie, tes envies, pour te rendre heureux et créer de beaux souvenirs de partage.

« Un Je t’aime prend du sens quand il est motivé à la fois par le besoin et le soin de l’autre. »

C’est te communiquer mon Amour, pas seulement par mes paroles ou mes écrits, mais pouvoir aussi te le prouver par mes actes. C’est vouloir marcher avec toi main dans la main, dans la même direction, sur un chemin commun et aussi longtemps que je le pourrais. C’est t’exprimer ma volonté de t’aimer en toute simplicité et authenticité.

« Ma promesse d’Amour est celle de toujours respecter tes libertés d’être et d’aimer et de rester digne de ta confiance. »

Oui, c’est mon souhait qu’il ne t’arrive que du bien et de tout faire pour y contribuer en te laissant libre d’exprimer qui tu es et faire ce que tu aimes. C’est mon désir que tu acceptes ma confiance et la chérisses pour que notre relation puisse exister et porter notre Vie. C’est faire mon possible pour t’aider à recoller les morceaux éparpillés de ton cœur brisé, de ton âme martyrisée. C’est vouloir devenir ton soutien pour te réaliser, être ton épaule pour te soulager de tes peines, tes bras pour te porter vers une meilleure estime et confiance en toi. Assurément,

« La personne avec qui tu vis et qui t’aime vraiment, doit te permettre d’exprimer le meilleur de toi-même. »

Pour cela, je me dois d’être sincère envers moi-même et d’accepter mes sentiments pour toi. Parce que c’est en étant vraie dans ce que je suis et exprime, que tu peux me croire (respect) et compter sur moi (confiance). C’est avoir l’honnêteté de te dire quand j’aime, quand je n’aime pas ou que j’aime ailleurs, pour ne pas te donner de faux-espoirs par exemple, ou te faire attendre un Amour qui ne viendra pas. Ainsi, t’aimer est aussi

« Te Respecter, c’est avoir le courage de te dire la vérité. »

J’aime tout ce que je vois en toi et je crois en toi. C’est toi que je choisis, tu es mon évidence. Et même si tu ne me veux pas, par-delà la distance et l’indifférence, le silence et l’absence, sache que

« Mon Amour te trouvera toujours. »

 

Je t’offre TOUT de MOI

« Offrir l’Amour pour partager et donner la Vie, est le plus beau présent que l’on peut faire à l’élu/e de son cœur. »

T’aimer c’est te proposer de partager l’Amour que je me porte. Je suis consciente de ma valeur, je m’estime suffisamment pour te respecter de la même façon et te donner l’importance que tu mérites. C’est te faire exister dans ma Vie, dans mon cœur et tout faire pour te garder, te rendre heureux avec ce que je suis et ce que j’ai à te donner. Je suis là pour toi. C’est avoir le courage de me montrer à toi sous mon vrai jour, ne pas te mentir ni te trahir, pour changer ou blesser qui tu es. Car il est évident que

« Ce que tu n’as pas pour toi, tu ne peux le donner ni le partager, ou alors c’est que tu fais semblant. »

D’exposer ainsi mes vulnérabilités en te dévoilant mes sentiments, c’est t’accorder ma confiance et le pouvoir de m’aimer. Et de ton côté, c’est l’assurance que je ne joue pas avec toi, que mon Amour est vrai, et que cela ne changera pas même si tu ne le/me veux pas. Ainsi, t’aimer c’est respecter tes choix et tes décisions, comme ceux d’accorder ta présence et ton Amour à qui tu veux. Comme tout le monde, je suis riche de ce que je suis, et donc capable de t’offrir mes valeurs, mon temps, mon cœur, ma Vie, jusqu'à mon Âme. C’est inestimable, intarissable et même totalement gratuit ! J’ai tout de moi à partager avec toi et je n’ai pas peur de te le prouver, car je sais bien que

« Sur cette Terre et dans cette Vie, rien n’est plus beau que d’exister aux yeux de la personne que l’on aime. »

Dès que je peux, mon temps, je veux le passer avec toi. Je t’offre ma présence à tes côtés, mes bras, mes mains pour te soutenir, te protéger, te réchauffer.

« Je t’offre mon Âme à travers mon regard qui ne voit que toi. »

Oui je ne vois que toi et je te veux dans ma vie, j’ai tout préparé pour cela. T’aimer c’est être honnête envers toi, te respecter énormément, te considérer, t’apporter ma loyauté et ma fidélité. C’est t’accorder l’exclusivité, te faire sentir unique. C’est te réserver mes bras, mes lèvres, ma peau, et tout ce que je suis, de corps, d’esprit et de cœur. Tout cela est pour toi et seulement toi.

« Quand tu l’aimes, tu n’as pas envie de lui faire mal ou de gâcher ta chance de pouvoir exprimer et vivre cet Amour, en restant avec une autre personne. »

En effet, je me suis libérée de mon passé et dépouillée de mes anciennes relations amoureuses pour t’accueillir pleinement dans ma nouvelle vie. Je n’oublie pas mes expériences passées, bonnes ou mauvaises, je m’en sers pour savoir ce que je veux et ce que j’attends d’une relation épanouie. Je ne veux pas, je ne veux plus gâcher mes chances de réussite, je veux pouvoir montrer mon vrai visage avec toi, ne plus avoir à me cacher derrière un masque. Je me suis détachée de mon ancienne vie et je veux partager la suivante avec toi. Je sais ce que je peux te proposer, ce dont je suis capable et je suis prête à tout donner pour être avec toi. Oui j’ai le courage de quitter ces situations et ces relations qui ne me rendent pas heureuse ou me font souffrir, pour t’éviter d’avoir à les partager. J’ai la force de me libérer de ce qui ne me convient plus pour t’envisager sérieusement et ne t’apporter que du bonheur.

« Aimer c’est être libre de se faire présent pour exprimer l’Amour ressenti, à travers ses volontés et son courage. »

Je ne veux pas avoir à regretter de ne pas te l’avoir dit et de ne pas avoir tenté ma chance avec toi. Je sais combien il est difficile, triste et douloureux d’être rejeté de la vie et du cœur de la personne que l’on aime, mais je sais aussi que

« On ne devrait jamais avoir à deviner que l’autre nous aime. »

De ne pas avoir ton Amour en retour est une possibilité, mais au moins tu ne peux douter un seul instant de celui que je te porte. Et à choisir, je préfère la souffrance du rejet que celle des regrets.

 

Aimer c’est un plein, un trop-plein même ; on s’aime suffisamment pour aimer les autres inconditionnellement et cela déborde sur eux ! L’Amour est communicatif, il n’y a pas de honte à l’exprimer ni à y être sensible.

« L’Amour vrai est celui qui est donné sans contrepartie ou qui se fait partage. C’est pour cela qu’il ne déçoit jamais. »

On est prêt à cela quand on réalise que plus aucune de nos peurs ne nous limite dans nos rêves d’Amour et de son partage en toute réciprocité. On connaît sa valeur et on ne ferait jamais de mal à ceux que l’on aime car on est prêt à leur accorder l’Amour que l’on se porte.

16 janvier 2020

« Je préfère être pauvre avec toi, que riche sans toi. Car si je suis riche de ton Amour, alors je suis riche de tout. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeaimer

 

 

Laurent Voulzy - Je suis venu pour elle / Album : Avril, 2001

J'aime la vie - J'aime aimer - "Tout de toi et de moi"
J'aime la vie - J'aime aimer - "Tout de toi et de moi"
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 13/04/2021

14 Avril 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi, #J'aime la musique

 

« L’attachement dans la relation atteste du pouvoir donné à l’autre sur soi. Et ce pouvoir dépend de la volonté à l’aimer ou le faire souffrir, selon si l’on s’aime ou non soi-même. »

L’attachement révèle le pouvoir que les partenaires se donnent l’un sur l’autre. Il est en rapport direct avec leur volonté et leur capacité à s’aimer, et donc à l’Amour de Soi que chacun se porte.

« L’Amour authentique dans un couple est l’expression de deux volontés d’aimer, en vue de se faire du bien et de connaître un bonheur exalté. »

Quand la volonté d’aimer est exprimée des deux côtés et ainsi partagée, l’attachement est Amour, il est alors libre, source d’un bien-être jamais égalé tout seul. A l’inverse, l’aphilie rend l’attachement toxique par la dépendance malsaine qui s’établit entre les deux partenaires, suite aux privations ou aux abus, sur l’autre ou sur soi, liés directement à l’incapacité d’aimer de l’un ou des deux. L’attachement est sain quand le pouvoir donné à l’autre est celui de lui faire du bien pour s’en faire, et il est malsain quand ce pouvoir est celui de lui faire du mal pour s’en faire. De fait,

« L’aphile qui te dit Je t’aime, te fait l’aveu de sa souffrance à s’aimer et te propose de la partager avec lui. »

Si tu ne t’aimes pas, tu n’auras pas plus la volonté de t’aimer à travers la relation et c’est ainsi que tu la rendras malheureuse. Sans la volonté de faire du bien à l’autre pour t’en faire, la relation deviendra toxique car l’attachement sera malsain par volonté de te faire du mal à travers lui. Dans la mesure où tu ne cherches que le bien de l’autre et non à te faire mal (comme lui faire partager tes souffrances et tes peurs), la relation durera autant que durera cette volonté d’aimer en toute réciprocité. En effet, l’attachement né de l’Amour entre deux personnes, prend soin, préserve et fait durer les libertés d’être et d’aimer de chacune d’elle.

 

« Celui qui s’aime choisit à qui donner sa vie par amour, l’aphile, à qui la sacrifier par peur. »

L’aphile ne s’aime pas. Il n’a pas la volonté de se faire du bien, ni la capacité de s’en faire. Il se refuse l’Amour, rejette les beaux sentiments, ne veut pas les faire siens. Partant de là, il est également impuissant d’aimer l’autre en lui accordant le respect et la confiance qu’il devrait se donner de base. Et même si cette décision est inconsciente, en rejetant ainsi l’Amour de sa vie, il fait le choix de vivre et de partager son mal, lié à ses souffrances et peurs passées, mais non dépassées.

« Le mal en toi, c’est tes peurs et tes souffrances non acceptées. »

Les plus gentils d’entre eux, peuvent s’illusionner pour un temps, en se donnant corps et âme aux autres. Ils disent oui à tout le monde, et se disent non. Ils donnent leur temps et leur amour aux autres, et ne prennent pas soin d’eux. Ils peuvent se croire en capacité d’aimer et être aimés en retour.

« Tu te crois aimé/e parce que tu ne sais pas t’aimer et que tu fais toi-même semblant d’aimer. »

Mais la réalité est bien différente, car ils sont victimes de leur propre désamour. Cela les rend aveugles à ce qui se trame autour d’eux. Les autres les utilisent, les avilissent, médisent sur eux, et ils ne s’en rendent même pas compte. Ils s’estiment tellement peu, qu’ils ne voient pas qu’ils sont méprisés, exploités, sous-estimés, trahis, etc.

« Quand tu estimes les autres plus que toi-même, tu deviens comme le PQ… tout le monde t’utilise et s’essuie sur toi. »

Par ce besoin de se sentir aimé et par crainte de ne pas l’être, l’aphile se sacrifie. Il donne à l’autre le pouvoir de lui faire mal, il se fait son prisonnier, sa victime, il s’empêche même d’être et d’aimer qui il veut, il se saborde lui-même. Certains ont tellement peur de l’abandon ou du rejet qu’ils sont prêts à faire n’importe quoi pour l’autre, quitte à s’oublier, accepter d’en souffrir ou encore, perdre leur dignité. Il faut vraiment ne pas s’aimer pour en arriver là, et ne pas les aimer pour les laisser se diminuer de la sorte. Oui, les gens souffrent de ne pas s’aimer, et donc, font souffrir, parfois très longtemps avant de se trouver. Certains mettront beaucoup de temps à le voir, puis à se remettre en question pour devenir meilleurs en s’accordant l’Amour. D’autres n’y arriveront pas, de toute leur vie. 

« En ne t’aimant pas, tu perds ton temps de vie et ta santé. Et quand tu en prendras conscience, il sera certainement trop tard. »

De plus, l’absence d’amour pour eux se manifeste par l’addiction (tabac, alcool, sexe…). Il n’est pas étonnant de voir les aphiles dépendants d’une ou plusieurs drogue(s), de les voir se lamenter ou se cacher, et galérer pour s’en passer, par manque de volonté à s’aimer. Pourtant, cette vérité finira par leur être révélée, d’une façon ou d’une autre. Le corps exprime le mal-être par la maladie, l’épuisement physique et le déséquilibre émotionnel, conduisant à la psychopathie. Pour s’en sortir, ils doivent vouloir s’écouter et prendre soin d’eux, pour pouvoir s’éloigner progressivement de la négativité, car

« S’aimer commence par vouloir ne plus souffrir. »

Un jour, la lumière se fera alors sur leurs souffrances. A ce moment-là, ils auront peut-être le courage de l’acceptation, c’est-à-dire la force de se sortir de ces situations d’asservissement et d’avilissement, et de récupérer enfin par eux-mêmes, le pouvoir sur leur vie. Peut-être, peut-être pas… car il faut avoir beaucoup souffert pour connaître ses volontés, puis trouver le courage de les exprimer et gagner ses libertés dans le pardon.

« Rien ne se fera en ta faveur, sans ta volonté que cela ait lieu, que cela soit tien ou que ta souffrance cesse. »

 

Il y a aussi l’aphile qui paraît gentil avec tout le monde mais qui fait souffrir en cachette et en silence, par abus ou privation affective et psychologique, sur l’autre. Parce qu’il en a souffert lui-même et en a fait les frais par le passé, il ne sait que trop bien que

« Les blessures psychiques marquent bien plus que les cicatrices physiques, bien qu'elles ne se voient pas. »

Ces blessures ne sont pas visibles mais sont les plus douloureuses qui soient pour la victime, car elle n’ose généralement pas en parler ou les dépasser, à cause de son désamour, c’est-à-dire sa propre fragilité à ne pas s’aimer. L’aphile qui se fait bourreau est faux, il est fort en duplicité, en hypocrisie, à faire semblant d’aimer. Il choisit ses proies plus vulnérables que lui. Il se croit malin et manipulateur, en agissant différemment selon les personnes, en décidant d’être bon ou méchant pour gagner en pouvoir sur elles. Il se joue des sentiments de l’autre, pour mieux briser sa confiance et son estime de soi, à savoir l’Amour qu’il se porte. Mais en réalité, il se piège tout seul dans ces relations malsaines, dans cette vie de simulacres, de trahisons et de faux-semblants. Il est coincé dans cette existence malheureuse, élaborée uniquement sur ces liens de pouvoir et de contrôle qu’il exerce sur les autres. Oui,

« Celui qui ment s’impose de vivre dans ses mensonges. »

En étant lui-même en souffrance de ne pas s’aimer, il dépend beaucoup des autres pour trouver cet amour qu’il ne se donne pas. Qu’est-il sans les autres ? Il se leurre parce que sa vie ne se construit pas autour de ses propres volontés et objectifs de vie, qui l’amèneraient à réussir dans ce qu’il aime être et faire, puis à s’accomplir tout seul, s’il acceptait d’aimer ce qu’il est. Ainsi, en faisant du mal aux autres et en ne s’aimant pas, il ne se permet pas de vivre heureux par lui-même, et passe à côté de l’amour véritable. En conséquence, il est fort possible que le manque et la jalousie soient ses meilleurs amis pour la vie.

Le problème principal de l’aphile est qu’il n’a pas de volonté propre. Comment pourrait-il en avoir d’ailleurs ? Puisque

« Aimer, c’est vouloir, c’est-à-dire faire sien par Amour. »

L’amour, il peut le ressentir, oui, mais la seule volonté ou détermination qu’il a, est celle de le repousser aussitôt. Il se refuse de l’accueillir pour se l'approprier, en faire quelque chose de beau, à l’image rêvée qui le définit, et aussi pour le partager, (se) faire du bien et le faire durer en sachant l’estimer. Il le rejette en brisant la confiance et le respect de l’autre, ce qui met fin assez promptement à la réciprocité d’amour, de considération et du désir de s’approfondir pour se rendre heureux en couple. Cette absence de réciprocité d’amour et d’estime, entraîne un déséquilibre qui rend la relation instable et malheureuse. Elle ne dure qu’un temps, celui de la prise de conscience de ses souffrances et de développer la volonté du pardon. C’est le temps d’accepter de couper ce lien qui repose sur le partage de la souffrance et non de l’Amour, de se détacher et s’éloigner de cette dépendance toxique à l’autre.

Ainsi, l’aphile n’a pas de volonté d’aimer et donc de vivre. Pour tout, et surtout, pour les choses essentielles de la vie comme (s') accepter, (se) respecter, (s’) estimer, (se) faire confiance, (se) pardonner, (se) vouloir, guérir, (se) chérir, (se) protéger, changer, se remettre en question, se donner le courage d’agir, d’obtenir, de devenir, de s’améliorer, de conquérir, de s’accomplir, de consolider et faire durer ce qui le contente, etc. Et sans volonté, il n’est rien, puis rien n'a d'importance ou de valeur, ce qui rejoint certainement ce qu’il pense de lui. Et malheureusement,

« Quelqu’un qui n’exprime pas l’amour de ce qu’il est, ne vaut rien. Et il a raison de le penser. »

Si tu penses que tu n’es rien, c’est que tu ne veux pas t’accorder l’importance ni la valeur qui te correspondent, à travers le respect et la confiance que tu te dois. C’est que tu ne veux pas t’aimer. Et que tu n'as pas fini d'en souffrir.

 

L’aphile, qu’il soit bourreau ou victime, n’apporte que le mal dans la relation. Il crée le déséquilibre qui rend l’attachement toxique, la dépendance malsaine, en ayant trop de pouvoir sur l’autre (abus et perversité) ou en lui en accordant trop sur lui-même (privations et sacrifice).

« Moins / Plus tu t’aimes et plus tu donnes aux autres le pouvoir de te faire du mal / bien. »

Tout relationnel est attachement et aussi un jeu de pouvoir, qui n’est autre que l’expression de la volonté à faire du bien ou du mal à l’autre. En conscience ou non, l’aphile va donc se faire du mal à travers privation ou abus vis-à-vis de soi ou de l’autre, alors que celui qui s’aime saura lui accorder le respect et la confiance, pour chérir ses libertés et faire durer la relation. L’un sera source d’attente de l’amour de l’autre, dans la souffrance des déceptions et des frustrations à ne pas pouvoir se l’accorder soi-même. L’autre sera source de joie dans l’authenticité et l’accomplissement de sa propre vérité, et dans le partage d’un temps passé à s’aimer.

« Selon si tu es dans la peur ou dans l’Amour, la vie n’est qu’attente ou réalisation de Soi. »

 

Ne te fie pas aux apparences et aux belles paroles. Si tu trouves difficile ou douloureux, compliqué ou impossible de rendre l’autre heureux, c’est que ce n’est pas le bon, ni une bonne personne. N’oublie pas,

« Quand cet amour te fait mal, c’est que ce n’en est pas, et que tu ne dois pas avoir peur de t’en détourner. »

Qui veut d’une relation où rendre l’autre heureux est mission impossible parce qu’il ne s’aime pas ? Qui peut tolérer être le seul à vouloir le bien de l’autre, à croire en lui, au nous et à le faire vivre ? Qui est prêt à sacrifier ses volontés et ses libertés, pour une existence malheureuse en compagnie d’un aphile ? Qui veut passer sa vie à partager les peurs de l’autre, à subir ses souffrances, en essayant de se convaincre que c’est cela l’amour ?

Les bonnes personnes se manifestent à travers le temps qu’elles passent à se faire présentes pour toi, en vue de te faire du bien ; à travers leurs comportements désintéressés et leurs actions bienveillantes auprès des autres, notamment des enfants et des personnes âgées ; à travers la gratitude et le respect qu’elles accordent à la vie en général ainsi qu’à l’environnement.  

« Avant de te donner à quelqu’un, vérifie par ses dires et ses comportements vis-à-vis des autres, qu’il mérite bien ton Amour. »

Il n’y a bien que le respect et la volonté d’aimer qui rendent durables les belles relations, quelle que soit la nature de ce lien et celle des partenaires. L’Amour s’exprime donc par le respect, cette force du cœur qui consolide la confiance, fait durer les bénéfices du partage et de l’attachement. Oui

« Il n’y a qu’une seule façon de faire durer ce qui est et nous contente. C’est de le respecter. »

13 avril 2021

« Il n’y a pas que l’amour qui rend aveugle, il y a les peurs aussi. » - Mel

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de 南栀子

Amel Bent ☼ Hatik - 1,2,3

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J'aime la vie - Haïku Mel - 08/04/2021

10 Avril 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Haïku Mel, #J'aime toi, #J'aime la musique

 

S’empêcher de vivre

En attendant de s’aimer

Seul se rendre heureux

 

Liberté gagnée

C’est un bonheur de quitter

Les gens malheureux

 

Ma main dans la tienne

Je ne sais pas où je vais

Mais je pars confiante

 

Vis-à-vis de toi

Pour que tu sois près de moi

Je n’ai peur de rien

 

J’ai peut-être eu tort

Mais je ne regrette pas

De t’aimer si fort

 

***

Mais tu n’es pas là / Et si je rêve tant pis / Je dors plus la nuit

***

 

Parfois loin de moi

L’Amour est toujours présent

 Quand j’entends ton cœur

 

Je suis avec toi

Dans la joie et la douleur

Sur ma peau tes griffes

 

Avoir ta souffrance

Toutes les nuits tous les jours

Mais pas ton amour

 

Toujours là pour toi

Je ne te laisserai pas

Tu n’as pas le choix

 

Aucune inconstance

Dans ma façon de t’aimer

Pas de faux-semblant

 

« Dans mes rêves, je me blottis contre toi, j’y parviens. »

Avril 2021

Mel

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Illustrations de Fuwa

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J'aime la vie - J'aime vivre - 16/01/2021

19 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi, #J'aime la musique

 

« Vivre c’est saisir l’instant dans l’Amour de ce qui est et de ce que l’on est. »

S’aimer et aimer sa vie, c’est aimer vivre, mais c’est aussi prendre le risque de se retrouver seul à le faire. Vivre nécessite les deux forces d’amour que sont volonté et courage. En effet, être maître de sa vie et de soi, engendre respectivement liberté et solitude, et il faut savoir ce que l’on veut puis être suffisamment courageux, c’est-à-dire fort d’aimer et de s’aimer, pour les maîtriser toutes deux. Cette liberté, c’est un peu comme avoir accès à toutes les destinations et à tout ce que la vie peut nous offrir de bon, et cette solitude, comme une sensation d’être perdu, de ne pas faire partie de ce monde, de n’exister que par soi. Oui,

« Être seul, c’est n’exister que par soi-même. »

 

C’est se faire spectateur de la vie qui passe et pouvoir goûter à toutes les opportunités qui se présentent à nous. C'est être libre de choisir et de décider ce qui nous convient le mieux et nous rendra le plus heureux. Libre de devenir qui l'on veut par la connaissance de soi et la maîtrise de ses émotions. Libre d’agir et d’obtenir par l’expression de ses volontés et de sa force d’aimer, autrement dit son courage.

« Se sentir libre vient avec la capacité d’aimer pleinement exprimée, c’est-à-dire la liberté d’aimer. »

C’est avoir la possibilité de donner de soi et de son amour, à sa guise, en toute bienveillance, compassion et générosité, accompagner et aider ceux dans le besoin ou dans la souffrance. C’est aussi savoir se réjouir pour les autres et partager ainsi un peu de leur bonheur.

C’est avancer sur son chemin, dans l’espoir de rencontrer un jour quelqu’un comme nous, qui nous verra et nous acceptera dans ce que l’on est, en nous offrant respect et sincérité, en se montrant digne de notre confiance, et cela, en toute réciprocité.

« Être seul, c’est avoir devant soi toutes les directions possibles, et en même temps, avoir nulle part où aller. C’est être à la fois, libre et perdu. »

 

Vivre c’est savoir aimer car, forts du pouvoir d’aimer, nous sommes libres d’exprimer, de ressentir l’Amour, et de faire le bien autour de nous. C’est aussi éprouver ce sentiment si pesant de solitude, lié au besoin d’être aimé non satisfait. Ce besoin si important de vivre ensemble pour partager l’amour de l’autre et non ses souffrances. Il y a tellement de personnes qui n’aiment pas ce qu’elles sont, qui sont dans la peur d’aimer. Et malheureusement,

« Les gens qui ne savent pas aimer, ne savent pas à quel point ils font souffrir les autres. »

En effet, c’est se sentir inexistant à leurs yeux, que ce soit par l’abandon ou par le rejet de ce qu’ils sont à travers nous. C’est se voir extérieur à toute situation, parfois invisible ou carrément non désiré. Être seul, à la croisée des chemins, c’est heurter les gens, qui regardent leurs pieds, le dos voûté et le cœur froid, qui n’ont le temps de rien, ni d’un regard, ni d’un sourire. Les yeux secs, le teint pâle, l’esprit vide ou encombré de négativité, ils passent à côté de l’amour ou le piétinent avec mépris. C’est se sentir mal aimé, car c’est donner de soi, de sa vie et de son amour, sans en avoir le retour, parfois même, sans un merci.

« La tristesse accompagne la prise de conscience de n’avoir jamais vraiment été aimé/e, ainsi que le lourd sentiment de solitude qui en découle. »

 

C’est ne pas pouvoir se projeter ou ne pas le vouloir. Plus aucune certitude assurément, mais aucune incertitude non plus. Car, à l’évidence,

« Si cela doit être, cela sera. »

Mais quoi qu’il en soit, c’est ne plus avoir peur de ce qui sera. Quand on est seul, est-ce intéressant ou utile de savoir de quoi sera fait demain ? Peut-on se surprendre soi-même ? L’inattendu peut-il venir de soi ? C’est donc accueillir le présent à bras ouverts, en profiter en aimant ce qui est, faire son bonheur de ce que l’on est et de ce que l’on a, ici et maintenant. Pour autant, chérir cette indépendance et cette liberté d’être, ne veut pas dire que l’on a toujours plaisir à être seul. En effet, il y a le besoin et la volonté de partager ce bonheur d’aimer qui nous définit et de s’ouvrir à l’inconnu, au surprenant et à l’inattendu de celui des autres, au gré des voyages et des rencontres.

 

« Les gens en souffrance ne savent pas aimer ; quand bien même ils éprouveraient de l’amour, ils ne pourraient que le gâcher. »

C’est prendre conscience que peu de personnes dans ton entourage te font exister dans leur vie, et parfois tristement, même pas celles de ta famille. C’est garder tout pour toi, tes peines comme tes joies, et préférer être seul/e plutôt que d’être avec quelqu’un qui ne t’apporte que ses peurs d’aimer et ses problèmes d’ego, ou qui ne ressent aucune empathie pour toi. C’est être libéré de ce qui a été par le pardon, que ce soit ton passé douloureux ou l’attachement malsain à une personne. C’est vouloir se tourner vers les plaisirs d’aimer et non les souffrances liées à ses peurs non dépassées, ou encore devoir l’aimer à sa place, en supportant sa négativité, ses doutes et ses craintes. Être libre d’être et d’aimer, c’est vivre, et vouloir ne plus souffrir de tes peurs ni de celles des autres. C’est être patient, acquérir cette sagesse pour attendre la bonne personne qui saura t’aimer comme toi tu en es capable, en toute réciprocité de volonté et de courage, pour faire de la relation, quelque chose de beau et de durable. Oui car assurément,

« Il vaut mieux être seul que se précipiter pour un semblant d’amour. »

Concevoir que cela peut prendre du temps ou que cela n’aura peut-être pas lieu. Envisager que tu ne manques pas, que personne ne s’intéresse à toi ou désire te connaître, sans même parler de prendre de tes nouvelles ou soin de toi, en te faisant entrer dans sa vie. Accepter l’indifférence et l’absence, pardonner le manque de respect envers toi et de confiance de la part des autres, en s’éloignant d’eux et de leurs souffrances. Oui, à l’évidence, pour ne pas se perdre soi,

« Il faut apprendre à couper les liens avec ces personnes qui ne t’acceptent pas tel/le que tu es (rejet) ou ne t'accordent pas de leur temps (abandon). »

C’est être suffisamment fort pour les sortir de ta vie et ne pas changer ou se sacrifier pour être accepté/e par ces mauvaises personnes. En effet, à quoi bon être accompagné, si c’est pour ne pas être libre d’être et d’aimer en toute authenticité ? Personnellement, je préfère être seule et pouvoir exprimer celle que je suis, dans mes potentiels de vie et d’amour, quitte à n’exister que par moi-même, plutôt que de souffrir pour d’autres, incapables de s’aimer déjà eux-mêmes.

« Continue de croire en toi et en la force de ton Amour. Laisse s’éloigner ceux qui veulent continuer à souffrir de leur passé, pour accueillir ceux qui veulent aimer de ton présent. »

 

Vivre c’est ne plus vouloir refaire les mêmes erreurs, c'est donc être résilient pour ne garder et ne prendre que le meilleur, profiter avec gratitude, humilité et altruisme, de ce que la vie nous apporte. C’est éprouver cette sensation de se connaître soi mais d’être totalement étranger aux yeux des autres ; ce vide ou ce manque ressenti de savoir que personne ne te connaîtra et t’aimera autant ou mieux que toi. Vivre c’est faire le choix d’aimer et non plus souffrir.

« S’aimer c’est ne plus avoir peur d’aimer ni de ne pas être aimé/e des autres, car tu te donnes cet Amour. »

C’est leur pardonner et accepter qu’ils te quittent ou les sortir de ta vie s’ils ne te rendent pas heureux ou te font souffrir.

« Quand tu t’aimes, tu n’as pas peur de quitter ou perdre quelqu’un qui refuse de donner son amour ou de recevoir le tien, par manque de respect ou de confiance envers toi. »

C’est savoir ce que l’on veut et avoir la patience pour l’obtenir. Ne pas perdre l’espoir et continuer d’y croire tant qu’il s’agit de nous. C’est ne plus se faire d’illusions sur les autres, ne plus rien attendre d’eux ou de retour d’amour de leur part. C’est savoir tourner la page, éviter les souffrances et les déceptions futures, en ne comptant que sur soi, sur son amour immuable et inconditionnel.

« Quand tu as assez souffert des déceptions et désillusions liées aux mauvais comportements des autres, tu apprends à t’aimer et te faire confiance, pour pouvoir compter au moins sur toi. »

C’est éprouver le manque et la tristesse liés au départ de personnes que tu aimes, parties de ta vie et pourtant, encore fortement ancrées en toi. Oui, vivre c’est de l’acceptation. Accepter qu’elles ne soient pas ou plus ton présent. Accepter leurs libertés d’être et d’aimer à leur guise, à travers le respect de leurs choix de vie. Accepter ne pas faire partie de leur vie, mais que d’autres aient ce bonheur dans la leur, et les rendent heureuses à notre place.

« Tôt ou tard, forcé ou non, il faut apprendre à vivre sans ceux qu’on aime. »

 

Vivre nécessite beaucoup de courage car c’est prendre le risque de se retrouver seul et de se sentir isolé, exposé, vulnérable dans son authenticité, même dans les moments de liberté absolue. Car c’est n’avoir que soi d’horizon, pouvoir se faire priorité, devenir maître de sa vie, et, en ce qui nous concerne, être le créateur de ce qui est et de ce qui sera. C’est avoir du temps pour se réaliser dans l’Amour de Soi, pour croire en soi et s’accomplir. Du temps pour rêver et espérer, un jour, avoir la chance de se trouver totalement en l’autre et partager ce bonheur de vivre.

« Notre capacité à nous aimer en étant résilient et courageux, nous offre la liberté de s'accomplir, c'est à dire notre bonheur de vivre. »

16 janvier 2021

« On ne vit rien sans amour. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations par Olivier Ledroit

Cara al viento Lento y contento

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J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020

27 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime écrire, #J'aime toi, #J'aime la musique

J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020

Tourner la page, c’est exprimer sa volonté à se défaire de ce qui a été et à aller de l’avant. C’est déposer les armes à travers le lâcher-prise et le pardon. C’est libérer son bagage de l’émotionnel, bien trop souvent enseveli, enfoui tout au fond du sac, et trop longtemps refoulé, rejeté. C’est se redonner une chance de se sentir vivant et heureux de s’accomplir, en faisant preuve de courage, pour se diriger vers ce qui nous appelle et ce que l’on est amené à devenir.

« Il faut souvent prendre conscience de ce que l’on a perdu pour vouloir le garder. Mais cela ne se fait pas sans le courage de le faire sien et de se défaire de ce qui ne nous convient plus. »

 

Mettre une fin à une histoire en prenant une nouvelle encre, se fait sous la force de l’acceptation. Clore le chapitre, c’est accepter ce qui a été, le bon comme le mauvais, et s’autoriser à commencer une autre étape, peut-être même un livre entièrement neuf pour une toute nouvelle vie. C’est se dépouiller de ce qui ne nous correspond plus, ne nous rend pas heureux dans l’instant, ou nous (a) fait souffrir. C’est s’accorder de laisser le passé et les souffrants derrière nous. Ce n’est pas oublier, non, mais c’est permettre de se détacher d’eux ou qu’ils s’éloignent de nous, car, il est bien vrai que

« Les personnes en capacité de t’aimer savent rester dans ta vie et te faire exister dans la leur. »

Par leur inaptitude à t’aimer et à exprimer leurs sentiments, les aphiles se sortent eux-mêmes de tes aventures, en ne prenant pas part aux écrits de ta vie. Ils partent battus d’avance, défaitistes et lâches, ils voudraient réussir et étonner tout le monde, mais ils n’ont pas assez d’amour pour y arriver. Ils ne se donnent pas la peine ni les moyens d’aimer, à travers ce qu’ils sont, par l’expression de ce qui les définit sur les trois plans de l’existence, celui du cœur, de l’esprit et du corps. Ils ne sont que fiertés de l’ego, orgueil et suffisance, manque et jalousie, mensonges et traîtrises, privations et abus. Alors, ils ne savent pas se réjouir pour toi, contribuer à ton bonheur en t’accordant de l’importance et en acceptant ton amour pour te faire exister. Ils renoncent à toi par le rejet et l’abandon.

« Celui qui renonce à toi sans même avoir essayé est juste aphile, c’est-à-dire un froussard souffreteux qui n’a aucune volonté propre. »

De ces gens qui croient t’aimer mais qui sont juste en train de souffrir de ne pas s’aimer eux-mêmes. Ils préfèrent subir plutôt qu’agir. Ils ne font pas ce qu’ils aiment, ne se le permettent pas ou ne savent pas ce qu’ils veulent. Ils ne font pas les choses par amour mais parce qu’on les leur demande ou qu’ils y sont contraints. Il faut leur pardonner d’être ainsi et s’autoriser également leur deuil par la réciprocité de ce qui est, c’est-à-dire accepter qu'ils ne te rendent pas heureux/se ou qu’ils ne te veulent pas dans leur vie, et les sortir en conséquence de la tienne. Ils veulent souffrir alors que toi tu veux aimer. C’est donc lâcher prise, ne plus revenir sur les écrits précédents, ne plus s’attarder pour relire en boucle les dernières pages, c’est tremper sa plume dans l’encre du pardon.

 

« On s’autorise à ne plus vivre dans le passé et à tourner enfin la page quand on fait de soi sa priorité. »

Tourner la page, c’est se permettre d’avoir un présent, un recueil rien que pour nous, pour notre histoire, à notre image, celle que l’on veut plus que tout. Ainsi, c’est avoir la possibilité de se tourner vers Soi et de se trouver, totalement. C’est se saisir d’une nouvelle plume et d’une encre que l’on peut enfin choisir pour se créer un avenir. C’est avoir le temps présent pour n’avoir que soi et son accomplissement en tête. C’est l’opportunité de tout reprendre à zéro, avec un plan tout neuf, de vrais objectifs, selon nos propres volontés et envies. Tout reprendre mais en bien mieux, ne dépendre que de soi et refuser d’être le personnage non joueur d’une autre histoire. C’est porter le Soi en mode héros, devenir le personnage principal et non plus celui que l’on peut sacrifier, celui qui se fait buter dans une ruelle sombre ou qu’on délaisse au fond d’une oubliette à la fin du scénario. C’est vouloir changer par soi-même et non plus pour faire plaisir aux autres. C’est en avoir assez de perdre son temps en se donnant aux mauvaises personnes.

« Il vaut mieux initier son propre changement que d’avoir à subir les conséquences de celui des autres. »

C’est s’autoriser à être qui on est, ressentir et exprimer son émotionnel, libre d’aimer ce(ux) qu’on aime, quitte à déplaire à certains. C’est se mettre en avant, sortir de l’ombre, se faire priorité et réussir ce qu’on entreprend. Vivre des aventures extraordinaires, les mettre enfin à notre portée, accessibles à notre réalité.

« Ceux qui réussissent, s’autorisent à ressentir et exprimer ce qu’ils sont, c’est-à-dire à libérer l’Amour qui les définit. »

 

C’est ressortir plus aguerri des péripéties antérieures. C’est être fort de ce que l’on a laissé derrière nous, en ne laissant plus les gens ou les évènements nous affecter ou nous définir. Forts de nos souffrances passées et dépassées. Meilleurs et plus expérimentés. Moins cons aussi, il faut bien l’avouer. C’est avoir gagné en niveaux de sagesse et de résilience, de responsabilité et de maturité, de confiance et d’estime de soi, de santé physique et mentale. C’est également vouloir. Vouloir colorer de détermination, d’assurance, de persévérance… son nouveau phrasé. Vouloir y ajouter la gratitude et l’humilité pour cette vie qui nous est offerte et ce monde qui nous est prêté, en se permettant de les aimer en s'aimant. Vouloir s’accorder, en se trouvant méritant, ce que l’on n’a jamais eu ou seulement tenté d’avoir, se donner la possibilité, la chance d’obtenir enfin ce que l’on a toujours rêvé.

« Ce que tu n’as pas réussi à avoir hier, tu dois persévérer pour l’obtenir aujourd’hui. »

C’est s’étonner soi-même de sa force d’aimer, jusqu’alors inconnue et tapie en nous. C’est vouloir son bonheur et tout faire pour le rendre pérenne. C’est écrire ses volontés, les graver dans le substrat, avec son sang s’il le faut. C’est l’appel à vivre, enfin libre de pouvoir profiter en étant maître de sa vie, en compagnie de ceux qui nous importent vraiment. C’est faire revenir dans son histoire ceux qui ont compté pour nous, ceux dont l’affection et l’intéressement ne sont pas feints, et chérir leur authenticité pour pouvoir les garder dans nos vies. Se construire un foyer, être digne de sa confiance pour assurer sa protection. C’est dicter son histoire, avoir le courage de la coucher sur le papier et la faire sienne.

 

C’est se permettre d’imaginer, concevoir, rêver sa vie. Caresser l’idée d’un nouveau départ, s’autoriser à se sentir vivant, en bonne santé, découvrir l’étendue de ses possibilités de création de sa propre réalité. Se retrouver seul devant la page immaculée pour laisser libre cours à l’expression de son potentiel d’être et de créer. Changer de paysage, d’horizon, de destination, se détourner du connu malheureux, du manque douloureux et de la routine mortelle, pour s’ouvrir à l’inconnu qui nous appelle, par le courage d’aimer. Donner du sens à sa vie en se dirigeant vers d’autres situations et rencontres, qui sauront davantage nous satisfaire dans nos besoins de vie et d’amour.

« Tu n’oublies pas, tu tournes juste la page en pensant à autre chose ou à quelqu’un d’autre. »

Rêver à de nouvelles opportunités de voyage, de découverte et de rencontre. Rechercher des personnes comme nous, charismatiques, valeureuses, courageuses, qui n’ont pas peur d’aimer. Désirer le partage chaleureux d’idées, de moments, de contacts et de passion qui nous font vibrer et frissonner de plaisir.

 

Tourner la page, c’est accepter. L’acceptation par le pardon permet de se libérer des autres et de son passé douloureux, de s’approprier le présent et d’exprimer ses volontés par le courage d’aimer. La plume entre ses doigts, prendre sa vie en main, en garder le contrôle et la jouissance par sa pleine maîtrise, vers l’inattendu mystérieux, l’inconnu risqué et l’infini magique de l’au-delà.

26 décembre 2020

« On rêve, on exprime, on cherche et on attire ce que nous pensons que nous sommes. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeécrire

 

Illustrations de Dadachyo

J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020J'aime la vie - J'aime écrire - 26/12/2020

But you still have... All of me

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J'aime la vie - Haïku Mel - 21/12/2020

24 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel, #J'aime la musique

 

Si tu n’agis pas

Qu’importe que tu le veuilles

Qu’importe le rêve

 

Ne t’inquiète pas

Amour et bonheur de vivre

Oui tout reviendra

 

***

 

Cruel de devoir

Se passer des gens qu’on aime

Sans eux se réjouir

 

Je rêve d’amour

Seul ton bien-être m’importe

Et ta compagnie

 

***

 

 

***

 

Ci-présent nous sommes

Pour accepter ce qui est

Et ne pas s’en faire

 

Volonté d’aimer

Éprouver et exprimer

Courage d’aimer

 

Le plus beau présent

Offrir son Amour de Soi

Sa vie tout du long

 

***

 

Les cœurs brisés souffrent

Car depuis la nuit des temps

Bien et mal s’emmêlent

Courage to change / I’m unstoppable today / I’m so confident

 

Mais quoi qu’il en soit

Dans la peur ou dans l’amour

Ça reste la vie

 

***

 

Le rêve d’amour

Être prêt à l’accueillir

L’appeler à soi

 

Me voilà perdue

Car nulle part dans ta vie

Chemin solitaire

 

Où aller sans toi

Quand mes larmes t’indiffèrent

Et ma peine aussi

 

***

 

 

***

 

Dans tes bras rêver

M’endormir tout contre toi

M’éveiller pour vivre

 

L’amour n’en est pas

Qu’il soit forcé ou mendié

La peur déguisée

 

***

 

Si un jour je pars

En toi tu me trouveras

Là depuis toujours

 

Ta vie prend du sens

Quand elle a de l’importance

Pour d’autres que toi

Hiver 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de Daniel Kordek Daekazu

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J'aime la vie - J'aime la vie - 12/12/2020

12 Décembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'♥ la vie, #J'aime toi, #J'aime la musique

Illustration "Exit" par Helga Helleborus

« Tu perdras la vie en cherchant l’Amour chez d’autres que toi. »

C’est compliqué de chercher à être aimé sans s’aimer et surtout, sans souffrir. C’est même carrément impossible. La peur d’aimer et aimer sont deux opposés, deux extrêmes, deux polarités, qui ne peuvent coexister. Tu es soit dans la peur et la souffrance, soit dans l’amour et la vie. Ceci dit, comme toute chose en ce monde, l’un ne peut exister sans l’autre.

« Le bien ne peut exister que par le mal. Il faut donc accepter le mal pour connaître le bien. »

En effet, tu ne peux connaître l’amour inconditionnel et te sentir vivant et heureux de l’être, que quand tu as accepté puis dépassé tes peurs et tes souffrances d’aimer. Il ne peut y avoir de vie heureuse sans souffrance dépassée, c’est-à-dire sans volonté de ne plus souffrir.

 

« Si tu souffres alors que tu aimes une personne, c’est que tu ne t’aimes pas et donc que tu ne l'aimes pas. »

L’ego cherche à nous faire croire qu’aimer implique souffrir, que celui des deux qui souffre le plus dans la relation, est celui qui aime le plus. En réalité, il souffre de ne pas s’aimer, c’est-à-dire de sa peur à se retrouver seul à le faire. La peur d’aimer pousse à se faire prisonnier de l’autre pour ne pas être seul et ne pas avoir à s’aimer. Quoi qu’il en soit, dans cette situation, l’amour et le bien sont absents. Et pour cause, quelqu’un qui ne s’aime pas n’a pas d’amour pour lui, et par conséquence, son inaptitude à se donner de l’amour engendre l’incapacité à faire le bien autour de lui. Alors, tôt ou tard, cette peur d’aimer se concrétise dans sa réalité, et le mal se répand, occasionnant d’autres souffrances, physiques et psychologiques, menant parfois jusqu’à la mort, par suicide ou meurtre.

L’acceptation de la souffrance est le reflet de notre volonté par choix libre et personnel de ne plus en souffrir. Accepter c’est aimer. C’est le choix de se libérer de toute relation de dépendance aux autres, pour se retrouver seul et s’aimer, c’est-à-dire vivre. Ceux qui acceptent, ont la volonté de ne plus souffrir, car

« La volonté, c’est déjà de l’Amour. »

Oui, savoir ce que l’on veut et ce que l’on ne veut plus, dans le but de mettre fin à toute souffrance, c’est s’aimer. Sans même évoquer encore le fait de se faire du bien ou de s’accorder ce qui est bon pour être heureux et s'accomplir, c’est vouloir dans un premier temps, faire cesser toute douleur en arrêtant de se tourner vers ce qui nous fait mal et de l’appeler à se renouveler. C’est réaliser l’échec de la situation, puis reconnaître avoir souffert et souffrir encore de son fait et de celui des autres. C’est accepter que cela ait été, et vouloir que cela cesse. C’est se dire Cela a été ainsi, Je me/te pardonne de m’avoir fait souffrir, et J’ai la volonté de lâcher prise pour que cela se termine. Vouloir la fin de toute souffrance, passe, dans un premier temps, par la prise de conscience et le refus dans sa vie, de tout ce qui fait du mal ou rend malheureux, puis dans un second temps, par la volonté et le courage de s’accorder ce qui est bon, dans son seul intérêt, en vue d’être en bonne santé et heureux de sa vie.

« Il faut avoir de l’Amour par la volonté, avant de pouvoir le libérer par le courage. »

C’est donc la volonté de se libérer de ses entraves aux autres et au temps passé par le pardon, et la volonté de vivre l’instant, en s’autorisant à aimer ce que l’on est, ce qui vient à nous, ce qui nous plaît, etc. C’est s’autoriser le changement par l’expression de l’Amour que nous sommes, à travers volontés et courage.

« Le changement, il faut savoir le voir au lieu de le nier par ses peurs, et l’accepter en faisant preuve de volonté et de courage, au lieu de le rejeter par ses excuses. »

 

« C’est toujours tout seul que tu te révèles, dans la solitude de l’Âme la plus complète, car cela fait suite à beaucoup de souffrances de rejet et/ou d’abandon. »

Ceci m’amène à penser que malheureusement, celui qui persiste à ne pas s’aimer, veut encore souffrir ou n’a certainement pas assez souffert, pour libérer l’amour par la volonté et le courage d’agir dans son intérêt, en se faisant priorité.

« Celui qui n’accepte pas, n’a pas assez souffert pour libérer l’Amour de Soi, par la volonté et le courage. »

En effet, celui qui n’accepte pas, fait le choix de l’inaction, celui de ne pas agir pour se soustraire à la douleur du rejet et de l’abandon de soi. Le choix de ne pas se remettre en question, de ne pas devenir meilleur, de rester bloqué dans le reproche et les excuses, de jouer la victime de sa propre vie, celui d’être dépendant des autres. Il ne veut ni se responsabiliser, ni se trouver méritant, ce qui l’amène à refuser toute amélioration de sa situation sur tous les plans (professionnel, amoureux, financier…). Celui qui n’accepte pas, ne veut pas prendre conscience que

« L’Amour implique responsabilité et maturité, résilience et sagesse, confiance et respect. »

Alors, il renonce au pardon et à l’Amour de Soi. Ne pas pardonner, c’est ne pas vouloir guérir, ni changer, en vue de ne plus souffrir. Il ne veut pas voir que nous avons chacun notre vie, et que l’on ne peut la passer à contenter d’autres que soi, sans en être souffrant et malheureux. Tout refus de ce qui est, le pousse à renoncer un peu plus à lui, c’est-à-dire à sa vie et son amour. Toute situation qui lui rappelle les souffrances passées, renforce sa peur d’aimer. Il s’enfonce alors de plus belle dans le désamour de soi en se faisant prisonnier des autres et en perdant toute estime de soi, en s’identifiant à ce qui lui arrive. Il ne prend pas le temps d’être seul pour s’aimer. Il préfère suivre l’ego et ses peurs, qui le conduisent inexorablement dans les boucles de souffrances. Il revient alors à la source de son mal, avec l’espoir de ne plus en souffrir ou d’arranger les choses par le contrôle, et il en ressort encore plus fou, encore plus égaré, encore plus mourant. En effet, c’est pure folie de se tourner vers les autres pour les aimer, alors qu’on n’est pas foutu de le faire pour soi…

« Tant que tu es dans le contrôle de tout ce qui t’arrive par l’expression de l’égo et de tes peurs, tu ne peux accepter et accueillir ce qui vient à toi avec Amour. »

 

« Ne pas être aimé fait très mal, mais ne pas s’aimer encore plus. »

Oui, il vaut mieux se retrouver seul pour s’aimer, encaisser la solitude et le manque d’amour inconditionnel, que d’être entouré de gens faux et toxiques qui disent t’aimer, juste pour ne pas se retrouver seul, juste parce qu'ils ont peur. Il vaut mieux attendre la personne qui viendra à toi pour t’aimer et non pour te faire souffrir par le manque d’estime et de confiance qu’elle se porte. En effet,

« A quoi bon vivre ensemble si c’est pour me faire partager la peine de ne pas t’aimer ? »

Il vaut mieux ne plus souffrir du partage des peurs d’aimer des autres et s’accorder soi-même ce qui est bon. Il vaut mieux être seul mais heureux sur son chemin, que perdu et souffrant sur celui d’un autre. Pour aller plus loin, il vaut mieux s’aimer et se réaliser par soi-même que d’être dans l’ombre de celui qui s’accomplit. Et il vaut mieux avoir ses propres envies et désirs, que de devoir se plier à ceux des autres. Oui, car évidemment,

« Quand tu n’exprimes pas tes volontés, tu goûtes à celles des autres. »

Et puis surtout, tu laisses filer les opportunités parce que tu ne t’autorises pas à les vivre. Malheureusement pour toi,

« Ne pas avoir le courage d’aller vers ce que l’on aime et désire dans sa vie, c’est le laisser à d’autres. »

12 décembre 2020

« N’a pas assez souffert, celui qui s’oppose à ce qui est. » - Mel

Page complète : J'aime la vie #Jaimelavie

« Trouve ton bonheur par toi-même et décide par ta seule volonté avec qui le partager. » - Mel

Illustrations par Helga Helleborus

Illustrations par Helga Helleborus

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J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020

29 Novembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime moi, #J'aime toi, #J'aime la musique

J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020

« Tout changement est dans l'acceptation, la volonté et surtout, le courage. »

La résistance à l’acceptation par l’expression de l’ego et des peurs, c’est moche, et c’est bien la seule chose au monde qui génère autant de souffrances. De ces douleurs solitaires que tu tais, que tu caches et qui te brûlent de l’intérieur. Et si cela fait encore plus mal qu’avant, c’est parce qu’à ce stade, tu es conscient de ta souffrance. La mise en lumière a eu lieu et tu as compris qu’elle était de ton fait. Mais tu n’acceptes pas ta responsabilité à la renouveler, ou pire encore, tu l’acceptes, mais tu veux continuer à en souffrir en t’y soumettant. C’est donc persister en état de conscience, à ne pas libérer l’amour, c’est se le refuser encore, l’opprimer, l’enfouir… pour (se) faire mal en s’empêchant d’être soi-même. S’opposer à l’acceptation, c’est renoncer au changement libérateur, en donnant un autre tour de clé à notre prison, c’est enfermer à double tour ce que nous sommes, en se privant de notre temps de vie et de l’expression de notre amour.

Autant la résistance est destructrice, autant l’acceptation est libératrice. Et pour cause, il n’y a qu’aimer qui fait du bien en ce monde. Assurément, cela fait un bien fou de pouvoir aimer à nouveau, après plusieurs années d’enfermement, de sacrifice, d’oubli, de privations et d’abandon de Soi.

« Accepter c’est vouloir ne plus souffrir en libérant l’Amour par la volonté de (se) pardonner. »

Donc si tout va si mal pour toi, c’est parce que tu refuses volontairement d’exprimer ton amour et que tu t’imposes d’en souffrir encore. En gros, tu ne veux pas t’aimer. Et pour aller plus loin, si tu aimes une personne mais que tu ne lui exprimes pas ton amour, c’est que tu ne veux pas l’accepter pour ce qu’elle est, et que tu refuses de la faire exister dans ta vie, comme tu te refuses toi-même le droit d’aimer et de vivre. C’est du rejet et de l’abandon, directs et bruts, de soi et de l’autre, une absence totale de volonté à aimer et être aimé. Alors, cette personne n’a aucune raison d’espérer quoi que ce soit venant de ta part, car tu peux très bien persister à réprimer ton amour, ne jamais (te) pardonner et vouloir en souffrir toute ta vie. S’il y a bien quelque chose de très difficile à accepter, mais que tout le monde devrait assimiler parce que c’est une vérité absolue et une vraie sagesse de vie, c’est de

« Ne jamais rien attendre ni espérer de personne d’autre que toi, car il n’y a bien que sur soi que l’on peut compter. »

« Attendre quelque chose ou quelqu’un pour être heureux est le meilleur moyen de ne jamais l’être. »

En effet, pourquoi continuer à désirer ou attendre cette personne qui ne veut pas t’aimer et ne veut pas te garder dans sa vie ? Tu sais, si elle voulait passer du temps avec toi, tu n’aurais pas à l’attendre, car elle serait déjà là, en ta présence, pour exprimer et partager son amour. Elle se serait libérée de ses propres entraves, de ses liens aux autres et au temps passé, pour te le prouver, pour faire de toi sa priorité, son présent et son avenir. Et oui,

« Quelqu’un qui te veut vraiment dans sa vie pour t’aimer, se rend libre de pouvoir le faire. »

C’est triste à dire mais si elle n’est pas là dans ton présent pour t’aimer, c’est qu’elle vit encore dans son passé pour souffrir. C’est qu'elle se laisse encore affecter et définir par les autres, qu’elle s’identifie fortement à ce qui lui arrive, en se complaisant certainement dans un rôle de victime. C’est qu’elle persiste à se dévaloriser, à se rendre malade, se trouver des excuses ou faire des reproches, à se déresponsabiliser. Peut-être même prend-elle plaisir à te trahir, te rejeter, etc. En somme, elle ne veut pas se remettre en question ni changer, même pas pour toi. Elle veut continuer à souffrir d’une existence malheureuse, plutôt que de se tourner vers toi, pour t’aimer et vivre une vie d’amour. Oui, elle ne veut pas ton bonheur, mais tu n’as pas à attendre cela d’elle. En effet,

« A quoi cela sert de courir après les autres pour trouver un bonheur que toi seul/e peut créer en aimant ce que tu es et la vie que tu as ? »

 

J’ai mis du temps moi aussi, à accepter l’impasse et l’échec de ma relation. J’ai même essayé de la faire durer et de la sauver par ma seule volonté. Mais c’était peine perdue, car il faut être deux à vouloir la réussir et la rendre pérenne. J’en connaissais l’issue, et je savais bien que c’était la seule possible. Repousser le moment du changement n’était que souffrance supplémentaire. Ce chemin nouveau qui t’appelle est celui du cœur et de l’intuition. Toi seul/e peux le voir car il est tien ; toi seul/e l’empruntes quand tu en as le courage, c’est-à-dire quand tu as accepté et surmonté ta peur de le faire en étant seul/e. Personne ne peut le faire à ta place. Pour avoir le courage de le suivre, il faut t’accorder le droit d’aimer ce que tu es et te faire priorité. Mais l’égo s’y oppose franchement, en te faisant craindre l’inconnu et la perte du connu, en te faisant croire ne pas y arriver (perte de confiance) et ne pas mériter (perte d’estime).

« L’ego nous tire vers les ténèbres de nos peurs tout en refoulant notre Amour, c’est-à-dire en réprimant nos volontés et notre courage à les accomplir. »

Pourtant, dis-toi bien que

« À tout moment de ta vie, tu as le droit d’emprunter le chemin prévu pour toi, en t’accordant le pouvoir d’aimer, qui nécessite volonté à travers pardon et courage. »

Pour ma part, la peur de ne jamais plus connaître une vie heureuse et l’amour réciproque, a eu le dessus sur celle de me retrouver seule à parcourir mon chemin. De toute façon, il était évident que je ne pouvais pas rester toute ma vie avec une personne incapable de me rendre le respect et la confiance, c’est-à-dire l’Amour que moi je pouvais lui donner.

« La pire déception en amour est l’absence de réciprocité dans la capacité d’aimer l’autre autant que soi. »

Elle disait m’aimer et ne pas vouloir me perdre, mais ne savait pas prendre soin de moi, elle faisait même tout le contraire. Les mots des promesses ne sont que maux qui blessent. On dit souvent que l’espoir fait vivre. Mais il n’y a rien à espérer ni attendre des autres. La guérison par le pardon et le changement par le courage, sont propres à chacun de nous et ne dépendent que de notre volonté à les exercer, pas celle des autres. Alors,

« Il ne faut pas s’attacher à ces gens qui pourraient être mais qui ne sont pas. »

Je voulais tellement me libérer d’elle pour pouvoir exprimer l’Amour que je suis, et m’ouvrir à la possibilité de le trouver également en d’autres personnes. De ces bonnes personnes qui savent te voir, qui t’apprécient à ta juste valeur, qui font tout pour te faire exister et te garder dans leur vie. De celles qui viennent à toi par choix pour t’aimer et par envie de faire ton bonheur, à travers le partage en toute réciprocité d’amour et des belles valeurs. De celles qui t’offrent de leur temps de vie en présence pour t’aimer. Cette présence qui ne souhaite que ton bien, celle qui définit l’amitié ou davantage, celle que les aphiles te refusent ou ne t’accordent que pour te faire souffrir.

Il faut donc continuer à croire en soi et en sa destinée, persévérer à exprimer l’Amour que nous sommes, et ne pas perdre l’espoir de le trouver en d’autres personnes.

« Croire au grand Amour, c’est s’ouvrir à la possibilité d’aimer et être aimé autant que Soi. »

Je ne veux plus jamais être dévalorisée, rejetée par manque de respect, trahie ou encore oubliée par abandon. Oui, c’est vrai, je préfère être seule plutôt que d’avoir à revivre cela. Je ne veux plus avoir à partager les souffrances et les peurs non acceptées de l’autre. Je ne veux plus être confrontée au problème de ne rien pouvoir y faire, de ne pas pouvoir le rendre heureux et d’en souffrir aussi. Je ne veux plus que l’amour que j’offre, soit encore refusé, bafoué, trahi. Je ne veux plus être contrainte à rester avec quelqu’un qui ne sait pas où il en est avec moi, qui ne voit pas la chance de m’avoir dans sa vie, qui ne veut pas être aimé. Je ne veux plus être seule à vouloir que les choses fonctionnent et je veux pouvoir lâcher prise sur ce que je ne peux contrôler. J’avais peur de devoir rester dans cette existence misérable, entourée d’aphiles incapables de m’aimer, de m’estimer, ou seulement de me voir et de m’accepter comme je suis. De ces personnes négatives, toxiques, qui passent leur vie à se plaindre, à te culpabiliser, à te mentir, à te faire souffrir, inconsciemment ou pire encore : consciemment. De celles qui te font perdre ton temps de vie et ton amour, qui t’empêchent de te réaliser et de t’accomplir en te dévalorisant ou en te délaissant.

Il faut donc trouver le courage de les sortir de ta vie. L’absence d’amour en elles, ne peut que te nuire et te blesser dans ton estime et ta confiance en toi. Elles ne pourront jamais te faire du bien. Assurément,

« Persister dans ses mauvais comportements en état de conscience, c’est préférer souffrir et faire du mal, que prendre soin et faire du bien. »

Se libérer d’elles, permet alors de retrouver les pleins pouvoirs sur ton temps de vie et l’expression de ton potentiel. Tu retrouves ainsi du temps pour t’aimer, t’accorder ce qui est bon, te faire plaisir, du temps pour exprimer ta créativité, te valoriser et reprendre confiance en toi. Tu vis à nouveau parce que tu peux enfin libérer l’amour de ce que tu es, car bien sûr, aimer c’est vivre. Malheureusement, il faut bien se dire que

« Les gens non libérés de leur attachement et dépendance à l’autre, ne connaîtrons jamais leur véritable potentiel ni leur grand amour. »

 

Il y a deux ans, je t’ai rencontré. Tu as été une de ces rencontres qui t’insufflent ce petit plus d’énergie qui te manque pour te sortir de l’enlisement. De celles qui t’apportent la motivation pour mettre fin à une relation qui ne te convient plus, qui te permettent de te dépouiller totalement de ce qui a été, de tourner la page et de clore le chapitre, après l’acceptation et le pardon. De celles qui te donnent le courage d’agir, et non plus seulement espérer, pour t’ouvrir à l’inconnu et l’inattendu d’une nouvelle vie et à d’autres opportunités, bien meilleures pour toi. De celles qui te permettent d’exprimer qui tu es vraiment et de prendre le temps de libérer l’Amour de toi, sous toutes les formes désirées et rêvées.

« Ce ne sera peut-être pas à travers la personne imaginée ou désirée, mais l’Amour que tu es et exprimes, se présentera forcément à toi. Ce sera alors l’évidence et pas seulement pour toi, car il y aura réciprocité totale. »

Je ne suis pas ton évidence et je ne l’ai jamais été. Mais j’étais prête à me redonner ma chance, à croire en moi pour croire à un nous. C’est bien cela qui m’a donné le courage de me tourner vers moi, de m’affirmer dans mes sentiments et de me réaliser dans l’Amour. J’avais la volonté de me libérer depuis de si longues années, mais il me manquait la motivation pour agir et concrétiser mes volontés afin de retrouver la maîtrise de ma vie. Grâce à toi, je suis devenue celle que je suis aujourd’hui, et c’est en cela que tu es une des choses les plus merveilleuses qui me soit arrivée. Car elle m’a redonnée vie, elle m’a éveillée, en me permettant de retrouver l’Amour de moi et la liberté de m’accomplir.

 

« Ceux qui sont enfin libres d’être et devenir, ne retourneront jamais se faire prisonnier des autres ou du temps. »

Oui, jamais plus je ne renoncerai à celle que je suis, jamais plus je ne permettrai à quelqu’un de me dévaloriser ou de me trahir. Je m’aime et j’aime ma vie. C’est bien là, tout mon bonheur, tout mon amour, toute ma vie, c’est à dire tout ce que j’ai à offrir et partager, avec celui qui saura le voir.

26 novembre 2020

« Il est plus que temps de croire en l’Amour qui est en nous. » - Mel

 

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Illustrations de Bearbrickjia

J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020J'aime la vie - J'aime moi - 26/11/2020

Si je m'aime pas, si je t'aime pas, ça sert à quoi ? Sans amour nos vies sont dérisoires...

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J'aime la vie - J'aime la musique - 21/10/2020

22 Octobre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime la musique, #J'aime rêver, #J'aime toi

La musique est comme l’Amour. C’est une présence inconditionnelle et authentique qui fait du bien. Elle reste toujours près de toi quand vient la nuit ou la solitude, la mélancolie ou la nostalgie, le manque ou l’ennui.

« La musique, comme l’Amour de Soi, est tout ce qui te reste quand tu as tout perdu ou que tout t’a abandonné. »

C’est ton alliée des mauvais jours, tristes ou nuageux, en t’apportant de l’énergie positive sous forme de tonus et de bonne humeur. Elle se donne à toi sans conditions, sans s’épuiser, et ne te fera mal que si tu la laisses te blesser. Elle se fait toi et aussi ton reflet. Sa vibration te pénètre au plus profond de ton être pour faire battre ton cœur à sa mesure et te guérir. Elle redonne vie, optimisme, dynamisme et vigueur à ton corps tout comme elle t’apaise et te repose au besoin. Elle libère la pensée et la voix, la respiration et les émotions, les ressentiments et les larmes, ainsi que tout ce qui te pèse sur les plans du cœur, du corps et de l’esprit. Elle te désinhibe et t’aide à lever les blocages réprimant l’expression de ton moi véritable.

« La musique est une douce mélodie dans ton cœur, qui te chante l’espoir et une raison d’y croire encore. »

La musique a un goût d’éternité et d’infini, elle est puissante, durable et immuable. Elle est un aperçu, une part de ce que nous sommes vraiment et un formidable vecteur de l’Amour qui nous définit. Elle s’approprie l’espace et s’inscrit dans le temps. Elle se fait tempo invariable en étant à la fois temporelle et intemporelle. Elle suscite en nous toutes sortes d’émotions, en étant le résultat ou le support de l’expression artistique et de notre potentiel de création.

21 octobre 2020

« La musique calme ton esprit, fait chanter ton cœur et danser ton corps. » - Me

 

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Illustrations de Zhang XiaoBai

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