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Le blog de @melcreativegirl

J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020

21 Novembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi

J'aime la vie - Je n'aime pas - 20/11/2020

« Tu n’iras nulle part dans ta vie sans respect ni confiance, pour toi bien sûr. Car si tu en as pour toi tu en auras pour les autres, et ils en auront pour toi en retour. »

Tu ne sais pas aimer quand tu n’as pas d’amour pour toi. L’Amour de Soi passe par la confiance et le respect de sa personne. D’ailleurs, dans la vie, toute relation est basée sur ces deux valeurs du cœur. Quand tu ne t’aimes pas, elles te font défaut et tu blesses ceux que tu voudrais aimer, en leur manquant soit de respect, soit de confiance, soit des deux. Quoi qu’il en soit, au final, cela se traduit par un manque d’amour, qui occasionne souffrances et rupture. Beaucoup de gens tolèrent une vie malheureuse et le manque d’amour, parce que la rupture leur fait peur. Pour être plus précise, se tourner vers soi pour s’aimer dans la solitude fait peur. Derrière tout cela, est la peur de s’aimer, car ils en ont souffert avec leur(s) parent(s), ils ont appris à ne pas s’aimer à leur contact. Pour une personne aphile (incapable d’aimer), toute tentative d’aimer l’autre échouera tant qu’elle n’aura pas fait sienne ces deux qualités, que sont le respect et la confiance en soi. En effet, elles sont nécessaires pour savoir aimer, c’est-à-dire être en capacité de (se) donner et recevoir l’amour. Qui ne s’aime pas, ne se donne pas d’amour, et ne saura le donner ou le recevoir vis-à-vis des autres, que pour éviter de souffrir encore de ses peurs. Mais en ce cas, ce n’est pas de l’amour.

« Quelqu’un qui ne s’aime pas, fait semblant de donner et de faire l’amour, dans son incapacité à le reconnaître et d'en éprouver pour lui-même. »

 

Manque de respect de soi – Blessure de rejet par dévalorisation, partagée avec le parent de même sexe.

La personne qui souffre de la blessure de rejet ne sait pas t’aimer, à cause du manque de respect qu’elle s’/t’accorde. Elle donne de l’amour à l’autre pour éviter d’être rejetée, elle a peur de ne pas être acceptée. Son principal problème est qu’elle se dévalorise. Comme j’ai l’habitude de dire, elle se voit nulle, comme une merde qui ne réussit pas. De fait, elle pense ne pas mériter parce qu’elle ne sait pas s’estimer ou s’estime très peu, surtout par rapport aux autres.

« Tu ne sauras jamais ce que tu vaux si tu ne t’aimes pas. »

Elle ne se croit pas capable ou à la hauteur, et même, quoi qu’elle fasse, elle se dit qu’elle va décevoir. Elle ne se connaît pas dans ses besoins et désirs, et ne se le permet pas, car elle pense ne pas avoir le droit d’exister. Elle manque d’assurance, de volonté et de foi en elle. Elle ne croit pas en ses capacités et en sa chance. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, elle hésite, elle est indécise. Elle se considère comme une erreur, quelque chose de non désiré et méprisable. Elle se fait invisible, voudrait disparaître ; elle pense n’être rien, inexistante et ne manquer à personne. Elle se donne peu d’importance, peu de valeur, elle ne fait pas d’elle sa priorité.

« Ne pas accepter l’Amour, de soi et des autres, c’est se rejeter. »

Dans son relationnel aux autres, cette personne ne s’affirme pas et ne s’impose pas. Elle ne veut pas déranger, ne pas occuper beaucoup d’espace. Quand certains lui coupent la parole, elle les laisse parler, pensant que son avis importe moins que le leur, ou se sentant incomprise. Elle se plie souvent à leurs volontés, donc à leurs choix, en sacrifiant les siens.

« L’aphile ne vit pas pour lui et trouve cela normal. Qu’il ne s’étonne pas non plus de ne pas réussir sa vie et de n’être important pour personne. »

Elle se laisse affecter par la critique et les rumeurs, ne voulant surtout pas déplaire ou paraître égoïste. Elle est plutôt lâche, toujours prête à s’esquiver, préférant fuir le conflit ou la confrontation. Elle est du genre à changer pour se faire accepter. Elle se prive et se sacrifie, en faisant passer les besoins des autres avant les siens, et en veillant à ne pas être injuste. Le rejet de soi passe par la dévalorisation et les privations. Elle est incapable de recevoir l’Amour des autres, cela reviendrait à accepter de se le donner, de s’en trouver méritante, ce qui n’est pas du tout son cas. La personne qui se rejette, peut en arriver à saboter elle-même ses chances de réussite. En ne s’accordant aucune valeur, et en ne s’autorisant pas ce qui est bon, elle ne peut s’accomplir dans ses potentiels et ses savoir-faire. Elle ne comprend pas que les autres puissent avoir besoin de sa présence et de son amour, car elle est trop occupée à se rejeter.

« Il y a des gens qui s’aiment tellement peu qu’ils ne comprennent pas que leur présence enchante et leur absence peine. »

D’ailleurs, il se peut même qu'elle ne donne aucun amour à l'autre. En ce cas, la personne aphile exprimera seulement le mal, par l’absence totale de respect dans la relation qu’elle a avec lui. Ce sera alors des comportements méprisants, discriminatoires, humiliants, signifiants la volonté à le faire souffrir par l’indifférence à sa douleur, la haine, l’injustice et le harcèlement. L’autre se sentira forcément rejeté, repoussé, indésirable et déprécié, comme un objet défectueux, sans valeur, juste bon à être jeté.

« Rien de mieux que l’irrespect par le silence (indifférence) ou la médisance (mépris) pour blesser l’autre dans son estime de soi. »

 

Manque de confiance en soi – Blessure d’abandon par déresponsabilisation, partagée avec le parent de sexe opposé.

La personne qui souffre de la blessure d’abandon ne sait pas t’aimer à cause du manque de confiance qu’elle s’/t’accorde. Elle reçoit l’amour de l’autre pour éviter d’être abandonnée, elle a peur de ne pas être aimée. Son principal problème est qu’elle se déresponsabilise. Elle a besoin d’être rassurée, confortée dans ses prises de décision, de se sentir aimée, entourée, soutenue. Elle se place en situation de victime quoi qu’il se passe. Soumise à ce qui lui arrive, elle pense ne pas y arriver seule. Elle ne se sent pas digne de confiance, elle doute énormément d’elle. Elle s’inquiète souvent inutilement et cherche alors parfois à tout contrôler.

« Les gens comptent sur les autres pour qu’on les aime, ce qui leur permet de ne pas le faire eux-mêmes. Mais cela conduit inévitablement aux dépendances et souffrances qui y sont liées. »

Dans son relationnel aux autres, elle ne s’affiche pas sous son vrai jour en réprimant son émotionnel. Elle ne se permet pas d’être authentique et cela conduit à la malhonnêteté. De fait, elle n’est pas sincère et en premier lieu envers elle-même. En effet, elle se berce d’illusions, se ment, se fait passer pour ce qu’elle n’est pas. Elle doute d’elle et se méfie des autres. Demain lui fait peur, la rend anxieuse, stressée, à l’idée de se retrouver seule.

« Un aphile fait semblant d’aimer parce qu’il a peur de ne pas l’être, et fait semblant d’être ce qu’il n’est pas, parce qu’il a peur d’être seul. »

Elle ne sait pas se sortir d’une situation qui la rend malheureuse, ou encore quitter une personne qui ne lui correspond plus, ou la fait souffrir. Elle a donc tendance à reporter au lendemain, à repousser les problèmes, mais surtout elle s’empêche de se tourner vers l’inconnu et s’interdit le changement. Elle a recours au mensonge et à la duplicité, elle se cache derrière un masque. Elle ne se remet pas en question, ce n’est jamais sa faute ; elle reproche aux autres ce qu’elle devrait se reprocher. Pour elle, l’hypocrisie est un art, car elle est prête à tout pour être acceptée et aimée, quitte à s’oublier, se délaisser soi-même. Elle se rend malade, de ces maladies qui font peur parce qu’incurables ou chroniques, et qui demandent une attention particulière, comme la dépression, l’anxiété, les migraines, les crises de panique… Elle se plaint souvent et fait tout pour attirer l’attention, pour recevoir l’amour des autres. Elle reçoit l’amour mais n’en est jamais satisfaite, elle est toujours avide d’affection ; elle en devient même égoïste et égocentrique. Elle peut être extrêmement jalouse ou possessive, s’emporter facilement, exprimer colère, vengeance, tristesse… Tout un mélodrame, le grand numéro de sa vie, orchestré par son ego et non par l’intellect, qui fait malheureusement défaut chez ce genre de personnes capricieuses.

« Avoir un ego démesuré, c’est vivre dans un monde d’illusions, basées sur nos peurs et souffrances, dissimulées derrière un masque d’hypocrisie et de déloyauté. »

De ces personnes incapables de donner l’amour, ou seulement suffisamment pour s’attacher quelqu’un à elles, de ces relations de parasitisme affectif qui ne sont que souffrances, mais dont elles se rendent prisonnières.

Il est possible qu’elle refuse l’Amour qui s’offre à elle. En ce cas, la personne aphile exprimera seulement le mal, en brisant la confiance et donc l’amour que l’autre lui porte. Ce sera alors des comportements de trahison avec tromperies et traîtrises, malhonnêteté et infidélité, jusqu'à l'abus psychologique par manipulation perverse. Elle cherchera à se mettre dans des situations où elle pourra démontrer qu’il ne peut pas lui faire confiance. Par exemple, s’engager avec d’autres personnes pour le trahir, puis lui reprocher ce qu’elle lui a fait pour le culpabiliser. Ce dernier sera alors blessé, par le refus de son Amour, ainsi que par la confiance brisée. Il se sentira délaissé en n’étant pas choisi, inexistant, oublié dans le silence, la distance puis l’incompréhension, et pour finir, abandonné.

 

« Celui qui meurt n’est pas toujours celui qui s’en va, mais parfois celui qui se retrouve seul par abandon ou rejet. Contraint à renaître par l’Amour de Soi, il ne sera plus jamais le même. »

Nous avons chacun nos blessures, et de nouvelles se créent par le manque et l'absence d'amour réciproque et partagé. Elles continuent à nous faire souffrir, même après les avoir acceptées et dépassées, même après avoir identifié les peurs qui en sont à l’origine. Parfois, nous avons dû nous éloigner de certaines personnes auxquelles nous tenions vraiment, pour ne pas nous perdre nous-même. Elles peuvent être nos propres parents.

« Dans un amour à sens unique, il y a plus à perdre que l’être aimé, il y a soi. Ne donne pas ton amour à qui peut se passer de toi, te fait souffrir ou ne sait pas te rendre heureux/se. »

C’est très douloureux de devoir se passer de ceux que l’on aime, se faire à l’idée de ne plus les voir, de renoncer à eux, de leur vivant. C’est aimer sans être aimé/e par autre que soi, en apprenant par les blessures de rejet et d’abandon, à se donner l’Amour. C’est ne pouvoir compter que sur soi, car cet Amour que l’on se porte est authentique, alors que celui des autres ne l’est pas. En effet, l’amour des aphiles est faux. Il est joué en réponse à leurs peurs, c’est de la souffrance déguisée en amour. C’est comprendre qu’ils ne nous aiment pas, qu’ils nous font juste mal et devoir accepter s’éloigner d’eux pour notre bien. Sinon, ce serait pure folie. En effet,

« La folie c’est retourner à la source de son mal en espérant ne plus en souffrir. C’est pour cela que guérir nécessite souvent de s’éloigner définitivement de certaines personnes, parfois même de sa famille… »

C’est prendre conscience qu’ils ne changeront pas, c’est-à-dire qu’ils ne se tourneront peut-être jamais vers eux, pour s’aimer et t’aimer. C’est les voir se refuser l’amour et en souffrir. C’est comprendre qu’ils n’ont pas la volonté de te respecter, ni le courage d’agir pour gagner ta confiance. C’est accepter dans la tristesse, qu’il n’y aura pas de partage de temps de Vie et d’Amour avec eux.

« Respecter l’autre, c’est ne pas le faire attendre ; accepter sa confiance, c’est ne pas l’abandonner. »

C’est se faire à l’idée de ne pas pouvoir les rendre heureux. C’est apprendre à se détacher d’eux pour rester maître de sa vie en gardant nos libertés à exprimer nos volontés. C’est continuer à être résilient, patient et suffisamment sage, pour leur pardonner. Se dire que ce n’est pas de notre faute, que nous ne sommes pas responsables de la façon dont ils agissent avec nous. C’est montrer l’exemple, en se relevant encore une fois, encore debout malgré tout ce qui nous arrive. Leur prouver qu’il n’y a qu’une force en ce monde, source d’espoir, de pérennité de vie, de renouveau à travers magie et miracle. Cette puissance faite de respect et confiance, de pardon et courage…

« Ce pouvoir qui mêle force et volonté et qui te permet d’avancer même quand tout te met à terre, s’appelle l’Amour de Soi. »

 

« Ceux qui tolèrent leurs souffrances sont en train de mourir car ils n’ont rien compris à la vie. »

Tu les vois rester dans leur souffrance, la tolérer. Ils ont une maison, des enfants, ils font comme tout le monde, et essaient de se convaincre qu’ils sont heureux. Pourtant ils ne peuvent l’être, car ils ne s’aiment pas, et ne savent pas aimer. Certains éprouvent même davantage d’affection pour leur animal de compagnie. D’autres restent dans la relation de dépendance juste pour des questions d’argent, ou pour ne pas finir seul, ou parce qu’ils pensent ne pas mériter mieux..., c'est à dire par besoin ou nécessité, et non par choix libre. Ils n’ont pas le courage de se sortir de ces situations, même si elles ne les contentent pas, même si elles les font souffrir. Ils ont leurs raisons et leurs excuses toutes prêtes et ils y croient, bien plus qu’en eux et en leur chance de réussite. Ils ont satisfaction de ce qu’ils ont, mais sont malheureux de ce qu’ils sont. Mais voilà,

« Les gens ne peuvent pas apprécier ce qu’ils ont quand ils n’apprécient pas ce qu’ils sont. »

C’est en cela qu’ils n’ont rien compris à la vie. Car vivre c’est être et devenir, non avoir et posséder toujours plus, comme la société et l’égo leur font croire.

« Vivre c’est satisfaire nos besoins par l’expression de ce que nous sommes, c'est à dire les valeurs du cœur, et non par l’étalage de nos richesses matérielles et autres fiertés de l’égo. »

Ils ont tout mais ils n’ont pas l’amour, et sans amour, il n’y a pas de vie. Il faut donc d’abord vouloir aimer ce que l’on est, pour aimer ce que l’on a. Il faut ensuite apprendre à s’en contenter, à être dans la gratitude, pour enfin voir ce qui vient à nous et l’apprécier à sa juste valeur. Et ils s’étonnent d’être malheureux, que leur vie soit vide de sens, alors que pour qu’elle en ait, il suffit de la remplir d’Amour et non de peurs. Il n’y a rien de beau chez eux, rien qui ne fasse rêver. De toute façon, ils se mettent hors-jeu tout seuls. En effet,

« Les personnes aphiles ne recherchent ta compagnie que pour partager leurs souffrances parce qu’elles ont peur, et non l’amour parce qu’elles t’aiment et veulent ton bonheur. »

De ces personnes qui ne te voient pas, dans tous les sens du terme. Quoi qu’il en soit,

« Quand une personne ne fait rien pour mériter l’Amour que quelqu’un lui porte, elle perd les deux dans sa vie. »

20 novembre 2020

« Un jour, tu te rendras compte que tu as perdu ceux qui t’aiment parce que tu ne les as pas aimés, et qu'ils ne t'aiment plus parce que tu ne veux pas l'être. » - Mel

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

Illustrations de Jyundee

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