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Le blog de @melcreativegirl

j'aime la vie

J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 01/08/2020

3 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime profiter du temps présent

 

« Et s’il ne te restait qu’une journée à vivre sur Terre, que ferais-tu ? »

… ta réponse …

 

Mais dis-moi si tu ne le fais pas alors que tu as toute la vie devant toi, c’est que ce n’est pas si important que ça, ou que tu vis tes peurs et non tes rêves, et qu’en somme, tu es malheureux.

« Vis l’instant, fais ce que tu aimes et aime-toi suffisamment pour t’accorder ce qui est bon, entouré des personnes que tu veux garder dans ta vie. »

Peut-être penses-tu avoir le temps de reporter l’essentiel ou ce qui te tient à cœur à demain ? Tu te trompes. En général, les gens te diront qu’ils ont très peur de mourir mais en réalité ils ont très peur de vivre. Ils éprouvent des sentiments mais ne les expriment pas, ils voudraient être et faire ceci ou cela mais se contentent de le jalouser chez les autres ; ils ne sont pas authentiques, ils se cachent derrière des masques. Ils n’ont pas de rêves ou aucune volonté, aucune motivation pour les réaliser. Pourtant la mort, elle, ne se reporte pas et elle est bien réelle. En pensant te donner le temps de la réflexion pour bien agir ou pour ne plus avoir peur, tu laisses filer les opportunités et tu t’offres des regrets.

« Souvent les gens qui ont très peur de mourir ont également très peur de vivre. Et à l’inverse, ceux qui n’en ont pas peur sont les plus prompts et les plus aptes à savourer l’instant en étant heureux. »

J’aime bien cette citation de Sénèque : La vie ce n’est pas attendre que l’orage passe mais apprendre à danser sous la pluie *. Procrastiner c’est penser pouvoir reporter à demain, une illusion de contrôle du temps. C’est penser le maîtriser, alors que l’on n’est même pas maître de soi ni de sa propre vie… Mais en réalité, ce n’est que lâcheté et absence de courage pour affronter ses peurs. Cela mène à l’abandon progressif de soi ; c’est attendre d’être heureux ou dépendre des autres pour l’être. Assurément,

« Remettre l’action à plus tard c’est comme reporter de vivre l’instant à demain. »

C’est aussi une façon de nier l’essentiel, c'est-à-dire ne pas voir et mettre en avant les priorités de sa vie, mais aussi refuser les remises en question et s'obstiner en renonçant au changement. C'est également un moyen de se punir et donc se faire souffrir, parce que l’on se sent coupable ou indigne d’être aimé, en se privant de ce/ux que l’on aime et en ne s'accordant pas le droit d'être heureux.

 

Se poser cette question sur la façon de vivre le temps qu’il nous reste, c’est aussi se demander si nous sommes heureux et libre d’agir comme bon nous semble, ici et maintenant. La plupart des gens ne le sont pas car leur réponse est quelque chose qu’ils pourraient avoir mais qu’ils ne s’accordent pas. Ils projettent de le faire ou ils attendent que cela arrive…

« Ce qui doit arriver arrivera, mais celui qui s’aime sait agir pour le faire tourner en sa faveur et ne pas perdre son temps à l'attendre. »

Toujours un futur incertain, beaucoup de rêves ou d'espoir, mais aucune prise en main pour le créer à son image. Cela leur montre qu’il est temps qu’ils agissent dans leur intérêt, qu’ils s’affirment, prennent soin d’eux et s’autorisent enfin à vivre. Oui,

« Il est temps de rallumer les étoiles dans sa vie, une à une s’il le faut mais commencer à s’y mettre. »

Le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on désire mais d’aimer ce que l’on a. Cette citation me faisait beaucoup de peine dans mon ancienne vie et en conséquence m’a beaucoup apporté. Grâce à elle, j’ai réalisé que je n’étais pas heureuse avec mon mari, que je devais me libérer de cet attachement malheureux, pour devenir celle que je voulais mais que j’avais mise de côté. Se libérer de ses dépendances aux autres, c’est s’accorder ce qui est bon, prendre soin de soi, savoir se faire plaisir, dépenser son argent pour soi et surtout arrêter de servir et de faire passer les autres en priorité. C’est faire preuve d’égoïsme sain. C’était prendre conscience d’aimer ce que j’ai, à commencer par moi et ma vie. Aimer ma vie c’est-à-dire y faire entrer ceux et ce que j’aime, pouvoir aimer dans l'instant sans attendre autre chose. Ceci dit, je pense que le bonheur c’est aussi avoir ce que l’on désire. Il est vrai que c’est accepter ce que l’on a et ce que l’on est, l’aimer et savoir s’en contenter, mais c’est aussi vouloir ce qui est bon pour nous et persévérer pour l’obtenir. Oui, c'est aussi avoir cette volonté et ce courage de réaliser ses désirs et rêves, d’exprimer librement l’amour pour vivre sa vie, puis devenir qui on veut être ou au moins devenir meilleur.

« Tout changement nécessite l’Amour de Soi, à travers la volonté et le courage de s’accorder puis d’obtenir ce que l’on aime. »

Donc suite à ta réponse, si tu te sens triste avec cette impression d’être prisonnier et non le chef d’orchestre de ta vie, c’est qu’il faut changer. Et certainement que tu as beaucoup de peurs et d’émotionnel refoulé, en plus de symptômes quotidiens de stress, d’anxiété, de mal-être, voire de dépression. C’est qu’il est temps de devenir libre et maître de ta vie.

« Prends le risque, tente ta chance, exerce ton courage d’avancer seul vers qui tu dois être. Au pire, tu seras heureux… »

Enfin, les gens ont très peur qu’on les oublie, mais ils ne font rien de remarquable de leur vivant à commencer par aimer leur temps de vie. A ne vivre que leurs souffrances d’un passé révolu et leurs peurs d’un futur incertain, à trop penser négativement et sans agir pour eux, ils passent à côté de l’essentiel : l’instant présent, et de leurs essentiels : être entourés des gens qu’ils aiment. Pourtant,

« Il n’y a que dans l’amour et le partage de ces moments précieux que le souvenir se crée et s’ancre dans les mémoires. »

1er août 2020

« Si tu n’es pas heureux de tes choix, c’est que tu n’es pas libre ni maître de ta vie. » - Mel

 

* Ceci dit, quand on danse sous la pluie, on n’est pas à l’abri d’un coup de foudre… J’aime l’orage \o/

A l’image de la vie, l’amour est un risque à prendre si on ne veut pas y passer à côté.

Mais es-tu seulement libre de m’accorder cette danse ?

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeprofiterdutempsprésent

 

Illustrations de Rongrong Wang Shenhaiyuyou

 

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J'aime la vie - J'aime aimer - 30/07/2020

31 Juillet 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime aimer

 

Aimer c’est se tourner vers l’autre avec empathie. Cela demande d’abord d’en éprouver pour soi, c’est-à-dire se demander ce qui est bon pour nous, et non pour les autres dans un premier temps, puis se l’accorder. C’est s’accepter et exprimer qui on est vraiment, c’est donc s’aimer.

« Tu ne peux aimer si tu n’as pas d’amour pour toi, car on ne peut donner que ce que l’on possède. »

 

Avant de comprendre l’autre en se mettant à sa place et se demander ce qui le rendrait heureux, tu dois donc te connaître et savoir toi-même ce qui te rend heureux/se et te contente. Car aimer c’est savoir (se) faire du bien et (se) rendre heureux. Ce n’est qu’en identifiant tes ressentis, en libérant ton émotionnel, et en voulant changer pour devenir quelqu’un de meilleur, que tu y arriveras.

« Tu n’es déjà pas une bonne personne pour toi, alors pourquoi en serais-tu une pour moi ? »

Tu ne dois pas enfouir tes (re)sentiments. Que ce soit bon ou mauvais, que cela t’affecte encore fortement, que cela te fasse éprouver culpabilité, colère, rancune, regret, honte… libère et accepte pour que ce soit derrière toi. Oui, lâche prise sur ce qui a été. Ne te laisse pas dépasser par ton passé douloureux, lié à tes erreurs, tes échecs, tes blessures. Autorise-toi à ne plus en faire ton présent, pour ne plus y penser, et avoir un avenir. Accueille l’Amour pour chasser les mauvais comportements et changer en bien. Gagne en expérience et en maturité pour refuser les errances des boucles de souffrances. Prends confiance en toi pour te responsabiliser. Il faut que tu saches que de toute façon, si tu vas dans la relation en étant encore dans la peur de t’aimer, celle-ci ne fonctionnera pas. Et quelque chose de plus dangereux pourrait même se produire : tu pourrais blesser la personne que tu aimes, parce que tu ne t’aimes pas. De fait,

« Ne pas lui exprimer l’Amour que tu éprouves, c’est s’interdire la relation en la rendant impossible ou en la blessant. »

Car avant de vouloir faire du bien à l’autre, il faut savoir s’en faire. On ne trouve son bonheur qu’après avoir connu la souffrance et identifié au moins, tout ce que l’on ne veut pas ou plus dans sa vie, à défaut de savoir ce que l’on veut vraiment.

« Toute souffrance doit être reconnue comme nécessaire à notre évolution personnelle vers quelqu’un de bien. »

Nous avons un seuil de souffrance qui nous est propre. Certains ayant suffisamment souffert à leur goût, s’autorisent à la faire cesser et à se tourner vers le bien. Ils s’en servent comme tremplin pour accéder à une personne plus forte et en meilleure santé, plus valeureuse et bien plus heureuse, en se donnant l’Amour de Soi.

« Tu connais le bonheur quand tu t’accordes l’Amour et donc ton droit de vivre en étant libre et maître de ta Vie. »

C’est ainsi que la résilience mène à la sagesse en passant par la connaissance de soi. Enfouir ses sentiments et ses peurs, n’agir que pour vouloir plaire et satisfaire les autres, persister dans ses mauvais comportements… ne mènera qu’à davantage de souffrances. Ce sera une existence où tu ne contrôles rien, où tout est subi comme une malédiction, où le temps passe sans saveur. Oui, il faut te donner ta chance de vivre et avoir le courage de la réaliser. Combien de fois ai-je entendu : Je n’ai pas de chance dans ma vie, Tout arrive au mauvais moment, C’est trop tard, maintenant je suis trop vieux/vieille, Je suis trop nul/le, je ne réussis rien... Ce que l’on est et ce que l’on ressent, doit être exprimé sinon on meurt à petit feu, on développe des maladies physiques, mentales, et on dépérit. En effet,

« Comme nous sommes Vie et Amour, ne pas vivre et aimer ce que l’on est, c’est mourir. »

Parfois j’en viens à penser que c’est ce que certains veulent : mourir. Mais si tu leur demandes, ils te diront qu’ils ont très peur de la mort, et qu’ils veulent vivre le plus longtemps possible. Pourtant, à y regarder de plus près, c’est déjà ce qu’ils vivent : une mort lente par l’extinction de ce qu’ils sont, par la rétention de l’amour qu’ils ont en eux, par les mauvais traitements qu’ils infligent à leur corps.

« Les évènements et les rencontres de notre vie nous portent vers ce que nous sommes amenés à devenir, il faut donc les accepter et changer pour le meilleur de nous sans retenir l’amour. »

 

Avant d’aimer l’autre, il faut s’estimer et se respecter.

« On trouve beau à l’extérieur ce que l’on a à l’intérieur. »

Pour certains, le monde doit être bien laid. Quelqu’un qui ne s’attribue aucune valeur ni aucun respect ne pourra pas t’en donner. De plus, il estimera certainement le plus riche à la belle montre ou le plus beau à la peau tatouée… L’image qu’il a de lui n’est pas celle d’une belle personne. Il te traitera comme de la merde, parce que c’est comme cela qu’il se voit. Quand tu aimes, tu donnes de ton temps, de ton attention, de ta confiance, de ton amour… il faut savoir que c’est inestimable, c’est un véritable don, un cadeau de valeur offert à l’autre. Rien à voir avec les faux-semblants et les richesses illusoires de l’ego. C’est aussi savoir recevoir en retour, se trouver méritant de l’Amour que les autres peuvent nous donner. C’est donc s’estimer suffisamment pour accepter cela. Certains sont prêts à beaucoup donner mais ne se laissent pas aimer en retour. C’est peut-être parce que leur estime d’eux-mêmes est très faible. Mais cela mène inévitablement à des abus, des privations, beaucoup de colère et de déceptions, par accumulation des émotions négatives, et donc une vie de souffrance.

« Laisse l’Amour te pénétrer et trouver écho en toi. Tu mérites de le recevoir et as le devoir de l’exprimer à ton tour. »

Se respecter est nécessaire dans la vie pour être suffisamment fort en cas de rejet et d’abandon suite à ce don de soi et d’amour sans retour. Être conscient de sa valeur permet de rebondir après l’échec et ne pas être trop affecté par le comportement des autres, c’est-à-dire se libérer des dépendances génératrices de souffrance. Cela permet aussi de savoir dire non et de fixer ses propres limites afin de garder sa dignité et son amour propre en toute occasion.

 

L’Amour que l’on se porte c’est de l’empathie envers soi-même, elle se développe avec la connaissance et l’estime de Soi. Elle permet de t’accorder ce qui est bon, en libérant l’émotionnel, en exprimant tes sentiments et ressentiments, et en sachant fixer tes limites auprès des autres. Elle te rend libre et maître de tes choix et volontés, heureux dans l’instant sur ton chemin. Elle te donne le temps de t’aimer, prendre soin de toi, et de ressentir le bonheur de vivre ta vie comme bon te semble. Enfin,

« Aimer c’est être prêt à accorder à l’autre, l’Amour que l’on se porte. »

30 juillet 2020

Aimer = s’aimer - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #J'aime aimer

 

 

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J'aime la vie - Haïku Mel - 23/07/2020

23 Juillet 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

Tout peut arriver

Tu verras ça passera

Mais sera sans moi

 

Au fond rien n’est grave

Tu n’as jamais été là

Pas même la mort

 

Car la vie n’est pas

Ni abandon ni attente

Mais le temps d’aimer

 

***

 

Comme les étoiles

Certains sont faits pour briller

Et d’autres s’éteignent

 

 

***

 

Le temps révolu

Vouloir souffrir avec toi

Et de s’attacher

 

Plus aucune peur

Je te libère de moi

De ma vie tu pars

 

Car personne n’a

Si peu de cœur et d’amour

A donner que toi

 

Été 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de Sandra Winther

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J'aime la vie - J'aime l'amour - 19/07/2020 - Amour est Vie

20 Juillet 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime l'amour, #Rêverie Mel

 

Amour est Vie

 

L’amour est vie.

Nous sommes amour car nous sommes vie,

L’amour engendre la vie et la vie naît de l’amour.

Ressentir l’amour c’est se sentir vivant,

Aimer avec passion c’est vivre passionnément.

Nous vivons pour exprimer ce que nous sommes donc libérer l’amour,

C’est vivre pour aimer et donner la vie.

Le cycle de la vie n’est possible que par l’amour.

Prendre le temps d’aimer c’est prendre le temps de vivre,

Donner de son amour c’est donner de sa vie.

 

Vivre c’est prendre le temps de s’aimer

Amour de soi

Être heureux maintenant c’est aimer la vie

Saisir l’instant

Trouver son bonheur c’est aimer sa vie

Connaissance de soi

 

***

 

 

***

« Réprimer son amour c’est vouloir souffrir.

Persister à ne pas s’aimer c’est vouloir mourir.

Perdre l’Amour c’est perdre la Vie. »

***

« Toute volonté de guérir doit passer par l’Amour de Soi.

S’aimer guérit de tous les maux et permet d’atteindre la paix intérieure. »

 

19 juillet 2020

= vie - Rêverie de Mel

 

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimelamour

 

 

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J'aime la vie - J'aime la vie - 15/07/2020

16 Juillet 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'♥ la vie

 

Je ne regrette rien et je ne pense pas avoir mal agi pour avoir des remords. Oui, je me suis trompée, j’ai fait des erreurs, j’ai eu des attentes, des déceptions, des désillusions. J’ai eu mon lot de souffrances liées à la compassion, à l’empathie, au rejet et à l’abandon. Je me suis sentie indésirable, malaimée... Mais j’accepte ce qui est, puisque tout ce que j’ai vécu m’a amené à celle que je suis aujourd’hui. Et j’aime celle que je suis devenue. J’ai donc trébuché et me suis faite mal, pourtant tout dépassement, toute résilience et toute persévérance me fut nécessaire pour être plus sage et plus forte maintenant.

Chaque évènement, chaque rencontre n’est pas un hasard. C’est souvent un apprentissage et nous n’avons pas d’autres choix que de l’accepter, car

« S’obstiner c’est souffrir. Certaines forces dans la vie auront toujours le dessus sur ton mental. Lutter contre le changement ne t’apportera que souffrance. »

J’ai toujours exprimé mes émotions et mes ressentis, même quand cela n’a pas été partagé ou apprécié, et j'ai dû apprendre à me libérer des attachements et des attentes envers les autres. Je pense qu’il faut toujours exprimer ses sentiments. A l’évidence, 

« Je préfère exprimer maintenant ce que j’ai sur le cœur et sur la conscience, que de regretter ou ne plus avoir l’occasion de le faire. »

Libérer l’émotionnel et ne pas dépendre des autres est le meilleur moyen pour nous permettre d’avancer dans la vie, en ne souffrant plus de leurs comportements pour se faire mal. C’est cela le changement : s’autoriser l’expression de Soi, de ses émotions et retrouver ses libertés. C’est donc vouloir ne plus souffrir et s’aimer.

« Savoir ce que l’on ressent et l’accepter, c’est apprendre à mieux se connaître, et donc savoir ce qui nous rend heureux dans l’instant. »

La connaissance de ce que nous sommes, liée à l’Amour de Soi, permet de s’accorder ce qui est bon pour nous, d’aller vers ce qui nous est favorable ou de s’éloigner de ce qui nous fait souffrir, que ce soit une situation ou une personne. Ainsi, une occasion ratée ou une situation difficile n’est pas la fin du monde, il faut savoir lâcher prise car assurément, d’autres viendront à nous. De plus, celles-ci nous conviendront davantage car nous avons eu le courage de nous détourner de ce qui ne nous correspond plus. Au fond, il suffit juste d’être patient, prendre le temps de se connaître, de trouver son bonheur tout seul en exprimant qui on est et ce que l’on aime faire. C’est aussi être confiant, fort de sa valeur et de son Amour, pour pouvoir le propager autour de soi, ou au moins ne pas détruire celui des autres. Oui,

« A chacun de gérer ses états d’âme et à veiller qu’ils ne gâchent pas le bonheur des autres. »

Nous avons chacun nos propres peurs, démons intérieurs, souffrances, complexes, regrets et découragements, remords et culpabilités… Tout cela est très personnel comme il est de la responsabilité de chacun de les dépasser, et les empêcher de gâcher le temps à venir ou celui des autres. A chacun de se pardonner et de s’accorder enfin le droit de vivre pleinement sa vie, de prendre son temps pour changer et en devenir le maître.

« On se dirige vers ce que l’on est amené à devenir. Rien ne sert de résister aux changements. »

Après tout, si les choses ne se font pas, cela veut certainement dire qu’elles ne sont pas faites pour nous et si on n’arrive pas à changer, elles ne le seront peut-être jamais. Ou à l’inverse, on peut penser qu’il y a mieux qui est prévu pour nous, pour peu qu’on y croie et qu’on s’autorise à faire de soi sa priorité. On fait de mauvais choix quand on fait passer les autres avant sa personne. Et puis, à quoi bon résister aux choses qui nous appellent ? A quoi bon s’obstiner à vouloir ce qui n’est pas fait pour nous ? Il faut ouvrir les yeux et accepter la réalité aussi dure à avaler qu’elle soit…

« Tout est dans le pardon et l’acceptation, la résilience et la sagesse. »

 

Pour ne rien regretter, il faut arrêter de se faire mal, apprendre à tourner la page et passer à autre chose. N’aie pas peur de quitter ce qui ne te rend pas heureux ou te blesse. Personne ne vivra ta vie à ta place. Personne ne satisfera tes besoins et tes attentes mieux que toi-même. Par exemple, si une personne ne te veut pas dans sa vie, par ses choix, ses comportements… tout indique qu’elle a trouvé son bonheur ailleurs. La désolation de s’accrocher tout seul à une illusion d’amour va te faire réaliser que tu vaux mieux que ça et qu’il ne faut pas perdre ton temps à courir après les gens qui jouent les indifférents ou t’ignorent. Parce que tu mérites un Amour à la hauteur du tien, parce que tu as le droit d’en rêver et cela sans perdre ta dignité : ni ta valeur ni qui tu es. Oui, cela évitera bien des regrets et des souffrances.

« Les désillusions et les déceptions amoureuses te font réaliser ta valeur et t’apprennent à exiger davantage en matière de respect dans les prochaines relations. »

 

Il y en a qui ne s’autoriseront jamais à exprimer ce qu’ils ressentent et à se détacher de leurs dépendances affectives. La souffrance est leur quotidien, ils ne veulent pas vraiment s’en sortir car ils ont renoncé à eux.

« Il ne veut abandonner personne mais il s’est abandonné lui-même depuis trop longtemps. »

L’amour de soi ? Être heureux ? Non ils ne connaissent pas ces choses-là, enfin il est plus juste de dire qu’ils ne se l’accordent pas. Ils en souffriront davantage quand les évènements et les personnes seront souvenirs et que leurs actions ou inaction seront devenus remords et regrets, que le manque les rongera. Cette nouvelle prise de conscience sera encore à l’origine du même choix : emprunter le chemin de la souffrance et de la mort ou celui de l’Amour et de la Vie. Continuer à souffrir du passé, à ressasser ses idées noires et négatives, sombrer davantage dans la dépression… ou se libérer afin d’avoir le courage de construire demain à son image, selon ses volontés et son potentiel. Prendre la voie de l’Amour, c’est partir à la quête de son bonheur en étant maître de sa vie. Oui,

« Il n’y a que toi qui peux te mener vers tes objectifs, puisque toi seul sais ce que tu vaux/eux. »

On ne peut se permettre de perdre son temps si précieux à attendre ce genre de personnes. Ils ne sont pas libres ni heureux, et ne vivent pas dans l’instant. C’est une façon de se punir que de ne pas s’accorder ce qui est bon, de se dire malchanceux et victime de sa vie, de se trouver des excuses à sa lâcheté et procrastination, de faire du mal aux autres en les culpabilisant ou en les privant de son amour. Pourtant, il faut savoir que

« L’échec, les remords et les regrets ne sont pas du côté de celui qui aime, mais de celui qui en est incapable. »

La vie est trop courte et trop belle pour la passer en compagnie de personnes qui ne savent pas le voir ni te voir : ta valeur, ton importance… Choisis qui te choisit et ne t’abandonne pas pour d’autres. Choisis qui veut passer son temps de vie avec toi et te parler d’Amour. Choisis qui sait te le montrer et surtout le rester pour en faire quelque chose de beau et durable. Car ce sont les bonnes personnes de ta vie qui méritent une place dans ton cœur.

« Celui qui ne saisit pas sa chance quand il en a l’occasion, la donne à quelqu’un d’autre et s’offre des regrets. »

15 juillet 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimelavie

 

Illustrations de luis Royo

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J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 26/06/2020

28 Juin 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime profiter du temps présent

 

Faire en sorte qu’une relation dure, oui pourquoi pas. Mais qui sait comment celle-ci peut évoluer ? Ce n’est pas dit que cela fonctionne pour toujours ou que cela se passe forcément comme prévu. Il ne faut pas vouloir absolument chercher à tout maîtriser car en réalité, nous n’avons aucun contrôle ou très peu. Aucun contrôle sur l’autre c’est certain, et un peu sur nous-mêmes, et encore, seulement si nous sommes maîtres de notre vie.

« Rien n’est impossible ; tout peut arriver. Rien n’est immuable ; tout peut changer. Et ce qui doit arriver, arrivera. »

Déjà la vie peut nous prendre les gens que nous aimons, ensuite elle peut les faire changer. C’est possible que la vie s’arrête pour moi demain, c’est possible que je change et ne te plaise plus, c’est possible que je rencontre quelqu’un qui me fasse t’oublier et que je trouve mon bonheur ailleurs. On se sera peut-être fait des promesses mais cela ne se passera pas comme voulu et espéré. J’ai envie de dire Et alors ? Il est bien inutile de forcer les choses quand elles ne se font pas comme on voudrait, mais aussi de trop penser sans agir.

« Penser peut être envisager mais cela reste superflu sans concrétiser. »

Penser ne sert à rien sans le passage à l’action. Il ne faudrait penser que dans l’optique d’agir et cesser de ruminer sur un passé révolu et obsolète, ou de trop réfléchir à la place des autres, ou de se laisser porter par ses peurs et procrastiner par démotivation et lâcheté.

 

« Pour réussir une vie à deux, on doit être deux à le vouloir. »

Si un seul partenaire fait des efforts pour la maintenir à flot, s’il est seul à y croire et à vouloir quelque chose de beau et de constructif, la relation est vouée à l’échec. Alors pourquoi s’obstiner davantage ? C’est juste le temps pris pour y mettre un terme qui change, une variable faite de prise de conscience de la réalité et de caractère résilient enclin à lâcher prise ou non. Oui, car il y en a qui aiment souffrir et subir leur vie, au lieu de se prendre en main et se valoriser comme ils le méritent, en devenant responsables de qui ils sont vraiment. Le plus souvent, ils ne pensent pas être digne du bonheur de vivre, et ne s’accordent tout simplement pas, l’Amour de soi. Certains n’y parviendront jamais car c’est une question de sagesse et de maturité, de détermination et de confiance et leurs compteurs sont à zéro dans ces quatre caractéristiques. Sans même parler de volonté…

 

Finalement, l’essentiel et le plus important, n’est-il pas que nous nous soyons rencontrés, aimés ou seulement connus ? N’est-il pas dans le temps que l’on passe avec les gens que l’on aime et qui nous aiment, puis des souvenirs qui en découlent ? N’est-il pas de ressentir ces belles émotions ainsi que le bonheur généré lorsqu’elles sont réciproques ? N’est-il pas dans l’envie de partager ce temps et cet Amour que la vie nous offre si généreusement le plus longtemps possible ?

« Dans nos vies fragiles et éphémères, l’Amour véritable se résume au temps passé en présence de l’être aimé pour le chérir tant qu'on le peut. »

Mais peut-être penses-tu différemment ? Devons-nous plutôt nous laisser dominer par nos peurs de l’inconnu et ne jamais exprimer ce que nous ressentons (tout enfouir), nos peurs du rejet et ne jamais s’engager (tout fuir), nos peurs de l’abandon et ne jamais nous autoriser l’amour de soi (tout souffrir) ? Devons-nous subir ce qui nous arrive, vivre pour satisfaire les autres, ou s’inquiéter en permanence pour un lendemain dont on ne sait rien ?

« Au fond, peu importe ce que sera demain, seul compte le moment présent. A toi d’en faire ta joie de vivre. »

 

La vie est courte et elle mettra fin à nos existences puis à tout lien physique que nous aurons créé, quoi qu’on fasse pour lutter contre. Peut-on seulement se penser maître de sa vie dans cette société, sur cette planète polluée et en surchauffe ? Peut-on se permettre de laisser filer ces dernières années d’abondance terrestre sous prétexte que nous avons peur ? Et peur de quoi d’ailleurs ? Qu’est-ce qui est à craindre ? La mort d’un être qui nous est cher ? La souffrance ? N’est-ce pas déjà ce que nous avons tous expérimenté au moins une fois dans notre vie ? N’est-il pas nécessaire de nous en libérer après y avoir été confrontés ? Pourquoi vouloir tout contrôler ou tout rejeter ? Dans une telle conjoncture, peut-on se permettre d’ajourner ce qui nous tient à cœur de faire, de vivre ou se refuser ce qui nous est favorable ? Peut-on renier le changement, se trouver des excuses à ses mauvais comportements et briser le bonheur des autres ?

Nous avons le droit et le devoir de changer, de penser différemment, de nous relever de nos échecs et de nos souffrances passées, de revenir sur nos choix, pour évoluer vers une meilleure version de nous-même.

« Nous devons tendre vers la résilience et la sagesse pour nous libérer et nous aimer. »

Nous n’allons pas plaire à tout le monde mais nous ne sommes pas venus au monde dans ce but, nous avons tous notre propre chemin. Ce que tu fais ici, toi seul/e le sais et si tu ne le sais pas, efforce-toi de le découvrir en exprimant ce que tu es et ce que tu aimes faire, en y croyant et en le créant dans ta réalité. Les autres ont leur propre raison d’être. Ce n’est pas grave si ça ne marche pas avec eux, du moment que toi tu es bien avec toi et que tu poursuis ta route tranquille. Donc profite de ce que cette vie te présente, croque-la à pleines dents. Pense à toi et fais-toi du bien et tu sauras enfin en faire aux autres. Car de toute façon,

« Ta vie ne sera belle que si tu la construis avec l’Amour de toi. »

26 juin 2020

Pense à toi comme j’y pense Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeprofiterdutempsprésent

 

Illustration de Luis Royo

J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 26/06/2020
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J'aime la vie - J'aime moi - 24/06/2020

25 Juin 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime moi

 

Les mots qu’ils soient dits ou écrits sont souvent des maux qui blessent, intentionnellement ou non, porteurs de mensonges, de trahisons, de choses sous-entendues, de violences psychologiques… Ce sont des armes, des lames aussi bien affutées que des couteaux. Les personnes empathiques savent voir à travers les paroles, les silences et les mauvais comportements ; elles savent lire les émotions par le biais des regards, des sourires et des attitudes. Les gens qui jouent à te manipuler se blessent eux-mêmes et sont souvent bien malheureux. De fait, les mots ne devraient être exprimés qu’en toute sincérité et uniquement dans un but de bienveillance envers autrui.

 

Je me suis trompée sur toi car j’ai cru me voir en toi. Je n’ai pas manqué de courage, de sincérité, de créativité et de romantisme dans l’expression de celle que je suis et de ce que je ressens pour toi. Les écrits de ma déclaration sont porteurs de tout l’amour que je te porte. Mais j’ai été rejetée dans l’essence même de ma personne. Il n’y a rien de plus blessant que d’ouvrir son cœur, de se mettre à nu émotionnellement, puis d’être ignoré/e, abandonné/e dans le silence et l’incompréhension totale.

« Tu m’as appris à dépasser le manque et l’absence, à accepter de ne pas faire partie de ta vie et à renoncer à toi dans la souffrance du rejet et de l'abandon. »

Le rejet et l’abandon t’obligent à te retrouver dans l’amour de toi et à faire peau neuve. Oui, je me suis donné cet Amour que je voulais te donner. Ces deux blessures sont là pour te faire aimer ce que tu es. Et tu souffriras tant que tu ne te pardonneras pas et ne te donneras pas ce que tu sais mériter. Tu auras beau essayer de chercher cet amour et ton bonheur en dehors de toi, tu ne le trouveras jamais ou n’y accèderas pas, tant que tu ne t’aimeras pas toi-même.

« Être ignoré après une déclaration d’amour c’est être invisible et inexistant aux yeux de l’être aimé. C’est être contraint d’accepter son propre deuil, et de renaître par l’Amour de Soi. »

Nous méritons tous de vivre dans l’amour, la liberté d’expression de ce que l’on est, entourés des gens que l’on aime et qui nous aiment en retour. C’est cela le bonheur. Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des leçons de vie. Des souffrances, des désillusions, des déceptions pour nous faire avancer dans la bonne direction en compagnie des bonnes personnes. Pour nous débarrasser de nos attentes et de nos dépendances aux autres. Pour aller vers ce que nous sommes amenés à devenir, dans la réalisation de Soi et l’expression de son plein potentiel. Pour avoir le pouvoir de maîtriser sa vie, ses choix et s’accorder ce qui nous est favorable.

« Tu n’es pas venu/e au monde pour satisfaire les autres. Fais ce qui te plaît, sans modération mais surtout sans détruire le bonheur des autres. »

 

Il y en a un qui saura m’aimer comme toi tu n’as pas su. M’aimer, c’est accepter et non rejeter celle que je suis. J’ai toujours été différente, une incomprise, une grande solitaire, une personne douée d’empathie et hypersensible. En amour, soit rejetée soit dévalorisée. C’est me traiter avec respect et non indifférence. J’ai toujours été intimidante, belle et intelligente, le combo qui attire et fait fuir à la fois. Seuls les enfants perçoivent qui je suis ; une gentille avec un grand cœur, une personne qui aime d’un amour inconditionnel. Ils acceptent l’Amour que je leur donne, tout autant que celle que je suis. Ils me voient et savent m’aimer en retour ; une qualité que j’apprécie, mais que la plupart perdent ou n’expriment plus en devenant adulte.

« Les êtres les plus merveilleux du monde sont ceux qui vous voient et vous aiment tel que vous êtes alors que vous êtes invisible aux yeux et au cœur des autres. »

C’est communiquer en toute confiance avec moi, au lieu de me laisser dans le silence et la souffrance d’abandon. Il faut me parler le langage de l’amour, et non celui de la peur d’aimer et des comportements de souffrance qui y sont liés.

L’Amour c’est de la sincérité en toute réciprocité, c’est se parler en étant soi et faire confiance en l’autre en étant authentique. Les conséquences qui en découlent sont se sentir en sécurité avec l’autre, chez soi dans ses bras où que l’on soit, avoir de l’importance et de la valeur à ses yeux. C’est aussi le partage des belles valeurs, que sont le respect, la fidélité et bien sûr, l’Amour sous toutes ses formes. Cela conduit à un bonheur que seul nous ne pouvons connaître.

« A deux, l’envie de faire plaisir à l’autre et de le rendre heureux te mène à un bonheur que tu n’aurais jamais atteint tout seul. »

24 juin 2020

« Je veux quelqu’un qui ne voit pas sa vie sans moi. Je veux être son évidence. » - Mel

 

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Illustrations de NESSI

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J'aime la vie - J'aime écrire - 19/06/2020 - Une encre irisée

23 Juin 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime écrire, #Rêverie Mel

 

Une encre irisée pour une nouvelle vie

 

Il faut savoir tourner la page et clore le chapitre.

Changer l’encre, aller de l’avant et emprunter un nouveau chemin.

Se débarrasser de ses désillusions teintées du gris brouillon.

Rêver à quelque chose de bien mieux qu’un semblant d’amour qui s’efface avec le temps.

Gommer la médiocrité et se valoriser pour colorer de courage les écrits de sa vie.

Ne pas attendre l’autre si nous sommes seul à en faire le personnage principal de son livre, son héros, sa priorité.

Ne pas retenir dans son histoire celui qui ne veut pas y rester en faisant d’autres choix que nous.

Accepter que certaines personnes ne soient que de passage, qu’une petite anecdote perdue entre les grandes lignes de notre récit.

Ne garder que ceux qui veulent s’ouvrir à nos idées, partager notre temps et qui acceptent d’être aimés et s’aimer tels qu’ils sont.

Cet amour authentique, le vrai, l’indélébile, celui qui rend l’autre heureux sans conditions et non malheureux en le faisant souffrir à sa place.

Accepter la dure réalité de l’étroitesse du rêve et du possible des autres, de leur syndrome de la page blanche.

Mais ne jamais cesser de croire en nous, d’imaginer, de rêver l’amour romantique qu’on est capable de donner et de transcrire sous forme de poèmes ou de chants.

Les choix et le bonheur sont propres à chacun, alors à chacun de les écrire et de les partager avec ceux qui importent par leur présence et leur amour.

Ceux qui s’éloignent, les bons souvenirs nous les rappelleront, s’il en reste…

19 juin 2020

A nos amours passés et ceux à venir

Rêverie de Mel

 

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J'aime la vie - J'aime la vie - 18/06/2020

18 Juin 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'♥ la vie

J'aime la vie - J'aime la vie - 18/06/2020

« Tu ne connaîtras ton bonheur qu’en t’accordant ce qui est bon pour toi, c’est-à-dire en t’aimant. »

Le bonheur est un concept très personnel que l’on ne peut atteindre que lorsqu’on se connaît vraiment et que l’on s’accorde l’Amour de soi. Ce n’est pas auprès des autres, en se mettant à leur service ou en sacrifiant pour eux tout notre temps et tout notre amour, que l’on connaîtra notre joie de vivre.

« Le bonheur est d’abord égoïste, c’est s’accorder ce qui est bon pour nous et faire les choix judicieux, pour nous et seulement nous. »

En effet, toi seul peux savoir ce qui te rend heureux et toi seul pourras te l’autoriser. C’est la base du bonheur : se connaître et s’aimer. On n’attend pas des autres pour être heureux ou pour être aimé.

« Être heureux c’est pouvoir dire non et décider pour soi, tout seul, sans avoir à se justifier. »

Se refuser l’amour de soi peut durer un certain temps puis la souffrance finira par s’installer d’une façon ou d’une autre. L’Âme crie en dedans la volonté d’être et d’exprimer qui elle est vraiment et non ce que les autres attendent d’elle. Elle veut libérer les sentiments et l’amour de soi trop longtemps réprimés. La libération de l’émotionnel c’est arrêter d’ignorer ou de bafouer ce que l’on ressent, même sa vulnérabilité. La souffrance de l’âme s’exprime par la douleur du corps et du mental. Les personnes malheureuses souffrent souvent de tristesse et de dépression, de stress et d’anxiété, ou de crises nerveuses. Elles ressentent un vide, elles errent, elle se sentent perdues, ne maîtrisent plus rien ou au contraire, se persuadent qu’elles ont le contrôle sur tout, mais cela leur coûte tellement… elles sont fatiguées, usées, épuisées. Le lâcher-prise et le changement les appellent mais elles se l’interdisent. Parfois même, elles ajoutent du mal au mal en étant dépendantes à une drogue et/ou en faisant du mal aux autres.

« Si tu te sens malade physiquement et que cela dure, c'est que tu dois guérir ton âme d'abord : accepte l'amour te pénétrer de l'intérieur et de l'extérieur. »

S’obstiner dans cette voie est une impasse. Ne pas vouloir apprendre de tes erreurs, les répéter encore et encore, persister à lutter contre le changement tout en réprimant ton émotionnel, te fera souffrir comme jamais et certainement toucher le fond. Il ne tient qu’à toi de rebrousser chemin et de tout réparer en toi. Cela passe par l’Amour de soi et le pardon : accorde-toi le pardon et pardonne à ceux qui t’ont fait du mal.

« Tout le monde dans sa vie a été brisé, plus ou moins violemment. Mais il ne tient qu’à chacun, de se réparer et se pardonner en se donnant l’Amour de Soi. »

18 juin 2020

« L’Amour de Soi est la clé de la guérison intérieure et de l’éveil. » - Mel

 

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Illustrations de Bearbrickjia

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J'aime la vie - J'aime les enfants - 02/06/2020

3 Juin 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime les enfants

 

Malgré tout l’amour qu’il lui porte et le temps qu’il passe avec, un parent ne saura aimer correctement son enfant s’il ne s’aime pas lui-même. Cela peut paraître simple dit comme ça, mais s’aimer est une chose très difficile pour certains. Cela remonte à loin, certainement du temps de leur propre enfance, et a été suffisamment douloureux pour briser cet amour qu’ils devraient se donner. Il faut d’abord guérir de cette blessure, se donner l’Amour de Soi, pour pouvoir aimer correctement ceux que l’on aime. De fait, qui ne s’aime pas n’est pas heureux et cela, les enfants le ressentent. Tu auras beau le lui cacher, essayer d’être jovial et sans le souci en sa présence, il verra quand même à travers toi. Il t’observera quand tu penseras ne pas être observé, il t’écoutera quand tu penseras ne pas être écouté. Il absorbera ton mal-être, qu’il soit physique ou psychologique, il interprètera tes paroles, tes silences, tes absences. Il estimera ta sincérité et le temps que tu lui donnes. Et il essaiera même de porter un peu ta peine ou ta douleur par compassion.

« S’aimer est très important pour élever son enfant dans de bonnes conditions, avec des bases solides de confiance et de respect, d’assurance et d’estime de Soi. »

En effet, c’est de cet Amour que tu as pour toi, qu’ils vont tirer le leur, c’est-à-dire leur propre volonté d’acceptation de ce qu’ils sont, et de ce qu’ils sont amenés à devenir. C’est de cette source stable, rassurante et intarissable qu’est l’amour inconditionnel, qu’ils vont puiser, pour l’exprimer correctement à leur tour, et en retour pour toi... Ce n’est pas un hasard si certains enfants sont extrêmement difficiles avec leurs parents, alors qu’ils se comportent très bien avec d’autres.

« Quelqu’un incapable de s’aimer ne donne rien à aimer en lui à son enfant, et ne peut être de ce fait, un bon parent. »

Les enfants qui grandissent dans une famille sans l’Amour tendre, que ce soit par les gestes, les attitudes (étreintes, câlins, bisous…) ou les paroles, se sentent délaissés ou abandonnés, non désirés ou rejetés, en résumé mal-aimés. Ces souffrances accumulées et non guéries de l’enfance bloquent la personne adulte qu’ils deviennent dans cette attente de cette forme d’amour. Elles développent également des sentiments d’insécurité et de peur de l’inconnu, des angoisses et de l’anxiété, des problèmes pour gérer l’émotionnel, forcément refoulé, et dans les relations sentimentales futures. Se développe en somme la peur d’aimer, de s’aimer soi et d’aimer les autres.

« L’absence de communication et d’attention conduit l’autre à se sentir indésirable. Les blessures de rejet et d’abandon peuvent faire perdre l’Amour de Soi, chez l’enfant notamment. »

Ces jeunes adultes au cœur brisé, ne pourront guérir qu’en identifiant et en se confrontant à ce qui a fait mal. Les blessures passées sont les peurs non acceptées, partagées avec le(s) parent(s). Afin d’y remédier, il faut vouloir remplacer les souffrances par l’Amour. Cela passe par le pardon, se pardonner et pardonner ses parents. La résilience est également nécessaire, c'est à dire accepter que les choses se soient passées ainsi pour soi, mais ne pas accepter qu’elles se passent ainsi pour ses propres enfants.

« Ne pas tolérer perpétuer les défaillances et blessures de l’enfance, c’est savoir affronter ses peurs, pardonner et apprendre des erreurs du passé. »

C’est donc en voulant se donner cet Amour qu’ils se sont refusé jusqu'à maintenant, en se l’accordant et en se l’autorisant enfin, qu’ils pourront ne plus faire semblant d’aimer et le recevoir pour de vrai. 

« Être dans l’Amour, c’est vouloir s’aimer et savoir aimer ceux à qui l’on tient et que l’on veut garder dans sa vie. »

 2 juin 2020

« S’aimer pour savoir aimer » - Mel

 

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Illustrations de Yuumei

 

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J'aime la vie - Haïku Mel - 02/06/2020

2 Juin 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Haïku Mel, #J'aime toi

 

Se donner raison

Vouloir regret et remord

Vivre dans ses torts

 

Refuser de vivre

Jusqu’où peuvent-ils aller

Dans la peur d’aimer

 

Il n’est jamais tard

Pour faire changer les choses

Vers le positif

 

Pourquoi accorder

Une autre chance d’aimer

Sans l’amour de soi

 

***

 

J’accepte la chute

L’évidente renaissance

Mon jardin fleuri

 

Renoncer à soi

Lentement s’autodétruire

Par le désamour

 

Avancer pour soi

Laisser les autres où ils sont

Se faire du mal

 

***

 

Les gens ne sont pas

Dans ce qu’ils laissent voir d’eux

Vivant dans leur peur

 

Pour moi n’a de sens

Seul le langage d’amour

Des yeux et du corps

 

Frissons sur ma peau

Des ondulations charnelles

Vagues de plaisir

 

Prétentieux et vain

De vouloir guérir les autres

Sans panser soi-même

 

Été 2020

Mel

 

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Illustrations de Daniel Kordek - Daekazu

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J'aime la vie - J'aime moi - 25/05/2020

25 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime moi

 

Dans toute relation, il est nécessaire de savoir imposer ses limites, afin de ne pas se perdre pour une personne qui n’en vaut pas la peine par exemple, ou une relation que tu seras seul/e à porter et à vouloir réussir.

 

Le jaloux, tu ne peux lui faire confiance car il doute de lui et de toi. Il est assez imprévisible et il peut être sujet à des emportements, des colères noires. Il peut faire très mal par ses caprices, et comme un gamin, ne pas s’apercevoir de l’impact d’une telle attitude sur toi. C’est-à-dire te faire passer plusieurs jours dans le silence pour te punir puis ne pas s’excuser quand il finit par revenir vers toi. Et si c’est le cas, tu sais qu’il recommencera. La confiance est un don d’Amour et de Soi, elle se donne à des personnes qui la méritent, tout comme le respect. On ne peut rester avec quelqu’un qui ne sait pas en apprécier sa valeur ou ne t’accorde plus la sienne.

« Confiance et respect sont Amour. On doit donc en donner à ceux qui nous en donnent et non à ceux qui nous les refusent ou qui pensent qu’ils leur sont dus. »

Et le pardon c’est pareil ; il ne faut pas pardonner facilement dès qu’il revient vers toi. Il doit revenir pour s’excuser et changer, reconnaître qu’il a eu tort d’agir ainsi et qu’il t’a fait souffrir, c’est-à-dire ressentir de l’empathie en se mettant à ta place. Et ça, c’est pas gagné… oui, il te dira certainement ce qu’ils disent tout le temps pour fuir le problème et ne pas perdre leur égo : Allez, oublie ! C’était juste une petite crise de jalousie ! Il faut savoir que nous ne pouvons rien pour eux et que nous ne pouvons oublier ce qui fait mal aussi facilement. Il ne faut rien faire à leur place sinon il n’y aura aucune remise en question ni aucun changement, car tout le monde sait très bien que

« Tout changement vient de l’intérieur et non de l’extérieur. »

 

L’indifférent qui t’ignore t’apprend une belle chose dans la vie : celle de vivre sans lui. Les douleurs de l’abandon sont là pour te faire comprendre que personne n’est éternel et que l’on peut se retrouver seul à tout moment. Oui, on peut perdre les personnes que l’on aime. Il ne faut donc pas s’attacher démesurément aux gens et s’aimer suffisamment pour se retrouver dans la solitude si on y est forcé par la vie. On ne court pas après ce genre de personne immature qui joue à cache-cache. A quoi bon courir après quelqu’un qui refuse de t’aimer et de s’aimer ? Il préfère enfouir ses sentiments pour protéger son égo et s’empêcher de les vivre et les partager. Ou peut-être est-il déjà en couple avec quelqu’un et n’a pas le courage de te le dire ? Grisé par l’amour que tu lui portes, il joue donc avec toi.

« On ne se cache pas quand on n’a rien à cacher ! »

« Que sait-on des gens si ce n’est ce qu’ils veulent bien nous montrer ? »

Le mensonge et la fuite, se jouer de toi et de tes sentiments, c’est moche et ça fait très mal, j’en conviens. Mais quand ça part comme ça, dis-toi que les choses sont claires dès le départ, et que ce genre d’individus ne te mérite pas. Ils ne sont pas faits pour rester dans ta vie et ils ont plus à perdre que toi. Peut-être un jour s’en rendront-ils compte ? Oui,

« Garde près de toi les rares personnes qui voient qui tu es, ce que tu fais pour eux, et savent l'apprécier en passant du temps avec toi. »

 

Je poursuis avec le lâche qui est souvent en couple mais n’arrive pas à mettre fin à la relation, par peur de se retrouver tout seul et d’aimer ce qu’il est. Si tu connais sa situation de couple (parce que certains la cachent), il ne faut surtout pas contribuer à l’infidélité en acceptant l’entre-deux. Cela s’appelle le respect de soi et de l’autre. Car nous ne sommes pas des options à sa vie, des seconds choix ou encore des roues de secours. De plus, si le courage lui manque pour quitter son ancienne vie, il lui fera également défaut pour mener à bien sa nouvelle vie. La réussir demande en effet de dépasser ses peurs d’aimer, c’est-à-dire trouver son bonheur tout seul. Puis s’aimer pour partager cet Amour, sans faire souffrir l’autre par ses comportements ou son attachement.

« Ne reste pas avec moi si tu n’es pas capable de me rendre heureux/se ou de l’être tout seul. »

Pour quelqu’un qui n’est pas capable de te dire qu’il est marié ou de se présenter avec sa compagne, on peut se demander quelle valeur il lui accorde et si tu aimerais qu’il te traite pareillement… Et puis, il faut reconnaître que personne n’aime les couards qui n’ont pas le courage de se battre pour t’avoir près d’eux, de t’aimer correctement et te respecter pour te garder et faire durer une relation épanouie. Personne ne se voit vivre avec un lâche qui se voit comme une merde qui ne réussit pas. S’aimer c’est se valoriser c’est-à-dire être conscient de sa valeur et ne permettre à personne de nous rabaisser. C’est encore du respect. Oui, à l’évidence, n’aime pas quelqu’un qui ne se respecte pas.

« Il est vain d’attendre des gens ce qu’ils n’ont même pas la volonté de se donner. Respect et confiance en sont un bon exemple. »

 

Le manipulateur qui se complaît dans la souffrance est à fuir. Partir loin de lui est la seule chose qu’il mérite, et qui pourra peut-être l’aider à changer et se remettre en question. Après une relation avec un manipulateur on est marqué à jamais, la chute est inévitable et on tombe de très haut, car la personne qui joue avec ton émotionnel et ta psychologie, joue avec ta vie tout simplement. Il faut savoir retrouver ce pouvoir sur ta personne que tu lui as donné, et être assez fort/e de t’aimer pour en tirer les leçons par la résilience et la sagesse. En effet, on a tendance à se donner trop et trop vite, à pardonner systématiquement et ce, sans vraiment connaître la personne aimée. La confiance se mérite et la méfiance est de mise malgré les sentiments forts éprouvés au début. J’aime bien cette citation de R. Zemeckis, tirée du film Forest Gump, La vie c’est comme une boite de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. A nous de distinguer le bien du mal par la souffrance. Chaque rencontre est soit une bénédiction soit une leçon à vie et elle n'a rien du hasard. Il faut s’assurer que les paroles sont en cohérence avec les comportements et les actions. Cela t’apprend à aimer d’abord et avant tout la personne que tu es, à ne compter que sur toi, à faire de toi, ta priorité.

« L’amour que tu veux lui donner est d’abord pour toi, n’oublie jamais cela. »

 

Les déceptions font mal mais elles ont l’avantage d’annoncer la couleur, d’ouvrir les yeux sur les gens qui ne doivent pas faire partie de ta vie (les nuisibles) et fermer ton cœur pour ta survie. C’est apprendre à t’aimer plus que les aimer eux. Pour être heureux, il ne faut rien attendre de personne. Ne pas avoir peur de fixer des limites, de dire non, refuser ce qui est mauvais pour toi, quitte à se passer de cette personne dont tu es amoureux/se. Oui car s’aimer c’est se respecter.

« Trop peu de gens ont de belles valeurs, à commencer par le respect de l’autre. »

En effet, dans la vie et surtout en amour, le respect c’est la base. De qui tu es, de ce que tu fais, toi et l’autre. L’orgueilleux préfèrera te perdre que de perdre sa fierté et son égo devant les autres, cette image du mec bien et normal qu’il s’efforce de faire passer, car incapable d’accepter la critique, d’être différent ou de ne pas plaire à tout le monde. Les autres le modèlent, il n’a aucun pouvoir sur sa vie, il n’en est pas le maître. Il ne faut pas souffrir par leur faute et si c’est le cas, il faut le leur dire pour améliorer les choses. S’il n’y a pas de changement, il ne faut pas hésiter d’aller trouver son bonheur ailleurs. Certains s’imaginent parfois que parce qu’ils t’ont passé la bague au doigt, ils n’ont plus d’efforts à fournir, que ta présence, ton temps et ton amour leurs sont dus. Ils pensent que tu vas leur vouer un amour éternel malgré les mauvais traitements et les souffrances qu’ils t’infligent. Ils te prennent pour acquise. C’est de l’irrespect de te considérer comme de la merde et penser encore avoir une place dans ton cœur. Car autant vivre seul que d’avoir à subir l’autre dans de tels agissements, oui

« La solitude est préférable à un semblant d’amour qui fait mal. »

 

La vie n’est pas faite pour être endurée, ni pour prendre le risque de la perdre pour quelqu’un, ou pour une relation vouée à l’échec. Sa dignité, le respect et l’Amour de Soi, sont bien plus importants. Je ne suis pas ta mère ni ta psy – Je suis ton père, à non, c’est pas ça non plus ^.^ – je ne suis la solution de personne, je suis à moi et surtout

« Je ne vais pas t’aimer à ta place. »

La peur d’aimer est l’expression du refus de s’aimer et l’absence de volonté à t’aimer. Il faut laisser tomber ce genre de personne car ils sont incapables de t’aimer correctement. Il faut qu’ils se disent

« Je m’aime pour mieux aimer ceux que j’aime. »

Et tant pis pour eux s’ils n’y arrivent pas.

L’amour de l’autre se mérite par le respect, les paroles sincères et les actes de tendresse. Et cela tout le long de la relation sans jamais faiblir si on veut qu’elle dure. En fait, tout est question de volonté de rendre l’être aimé heureux dans la réciprocité totale, sur tous les points de vue et dans tous les domaines de la vie.

25 mai 2020

Respect = Mel

 

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Illustrations de Sakimichan

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J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/05/2020

24 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Je n'aime pas, #J'aime la musique

J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/05/2020

Je n’aime pas. Je ne pensais pas, en toute honnêteté, avoir tant à dire sur ce sujet. Apparemment, la vie voulait que je teste et que j’éprouve un par un tous ces comportements malsains pour que je sois plus à même d’en parler… Il est vrai que les écrits sont plus crédibles quand ils prennent appui sur le vécu. Il est certain aussi que les épreuves douloureuses que l’on arrive à surmonter puis dépasser, nous rendent plus valeureux, plus confiants et moins naïfs.

« Il y a un moment où il faut faire confiance, accepter le risque d’être déçu ou blessé. Car quoi qu’il en soit, c’est de l’expérience pour demain. »

Mais bon, j’ai beau avoir un grand cœur, une grande empathie et comprendre les gens souvent mieux qu’eux, il n’empêche que je reste quelqu’un de sensible qui a souffert et souffre encore, de ces blessures de rejet et/ou d’abandon.

 

La jalousie non justifiée et maladive

« Peu attirant celui qui se retient de t’aimer parce qu’il a peur, fortement décevant le jaloux qui ne croit pas en lui et cherche toujours l'approbation des autres parce qu'il n'a pas confiance en lui. »

La jalousie c’est moche. Les gens jaloux te voient comme leur possession, un peu comme les gamins avec leur nouveau jouet, ceux qui te piquent une crise dès que tu le leur prends. Outre le caractère très dévalorisant, parfois destructeur et honteux pour la personne devenue objet, la jalousie dénote un manque de confiance en soi et en l’autre. Le jaloux est envieux des autres car il doute de lui et de ses capacités, il pense que les autres sont meilleurs que lui ou du moins, qu’il est inférieur, qu’il ne mérite pas, et parfois même, se voit en imposteur. La jalousie peut briser des relations amicales ou amoureuses. Elle est souvent infondée car le jaloux extrapole, imagine des faits qui en réalité n’ont pas eu lieu. Et même s’ils ont eu lieu, la réaction peut être excessive, des mots blessants peuvent être dits ou au contraire, le silence s’installer. Et tout le monde sait qu’il n’y a pas d’Amour sans la confiance et la communication.

« Ce qui nous affecte, ce n’est pas tant ce qui nous arrive, mais les fausses idées et croyances que l’on s’en fait, basées sur nos peurs et dictées par l’ego. »

 

L’indifférent qui se la joue inaccessible

Les premières fois, tu lui plais, tu le vois. Tu l’intéresses, c’est évident. Il se met sur son 31, il est charismatique, séducteur, tout ce que tu veux. Mais assez rapidement, il se la joue indifférent et inaccessible. Il t’ignore, donne son temps et son amour à d’autres, ne te parle pas ou te fuit carrément.

« L’indifférence est le résultat de l’absence de volonté d’aimer. »

L’indifférence fait beaucoup de mal : ils te font sentir seul/e et indésirable c’est-à-dire ressentir l’abandon et parfois, le rejet de ce que tu es. Pourtant ce n’est qu’un masque de peurs. Derrière, il est vulnérable dans ce qu’il ressent (enfin s’il ressent quelque chose parce que souvent il est dans le déni) et il ne veut pas s’afficher comme ça devant toi. Le problème c’est que l’indifférence tue l’amour et que ce masque, seul le porteur peut l’enlever… et certains n’en auront jamais la volonté. Cela indique une certaine immaturité comme la jalousie, une peur d’affronter ce que l’on ressent et ce que l’on est, en préférant rejeter ou renier les sentiments plutôt que de les vivre pleinement. Quoi qu’il en soit, il est clair que

« Si tu le fuis, c’est que cet Amour n’est pas pour toi. »

Et qu’à l’évidence, tu le laisses à d’autres bien plus aimables et valeureux que toi.

 

L’absence de courage du lâche qui subit sa vie

« Nombreux sont ceux qui disent C’est dommage ou J’aurais aimé, sans avoir jamais rien tenté. »

Elle rejoint l’indifférence et la jalousie qui sont pour moi des formes de lâcheté. Le lâche est faible et couard, il préfère penser à la place des autres (j’appelle cela de la fausse empathie) pour ne pas agir. Il se trouve des excuses ou des défauts pour ne pas oser. Par exemple, aller vers l’autre et lui demander quelque chose ou lui faire un compliment, est mission impossible. C’est le genre à se dire Je suis trop timide je n’ai jamais su faire avec les filles ou Elle va me rejeter alors à quoi bon ? La peur du rejet et de l’abandon peut être très forte au point de rejeter la personne avant qu’elle ne le fasse, ou qu’il s’imagine qu’elle le fasse. Le lâche doute énormément et a une très faible estime de lui-même. Il se voit alors comme une merde qui ne réussit pas. Et je dis souvent

« Comme il est vain de chercher à être aimé quand on ne s’aime pas soi-même ! »

Il n’a pas surmonté ses souffrances et ses échecs passés, et perpétue tout seul les mêmes problèmes relationnels. En gros, il se tire une balle dans le pied et sabote toutes ses chances de réussite. Malheureusement pour lui, ses peurs risquent de se concrétiser car

« Rien n'est moins attirant qu'une personne qui ne croit pas en elle, en ses capacités et en ses chances de réussir. »

Le lâche ne saura pas demander, agir et prendre du temps pour lui. Il n’a pas d’identité car il n’a pas de volonté propre. Ainsi, il peut avoir tendance à se donner trop aux autres sans penser à lui, sans même essayer de se connaître. Il leur laisse le soin de l’aimer, ce qui lui évite de le faire et de contenter tout seul ses besoins de vie et d’amour. Il ne veut pas faire de lui sa priorité. Les autres peuvent alors en abuser et il ne le voit même pas, parce que suite à sa peur d’être rejeté, il cherche à plaire à tout le monde en se donnant pareillement aux uns et aux autres.

« Si ton amour ne vaut rien, c’est qu’il n’est pas tien ni exclusif. Et s’il ne l’est pas, c’est que ce n’en est pas. »

Il ne sait pas imposer de limites ou dire non, ainsi il se sacrifie, pensant ne pas mériter mieux. Il voudrait croire que les rêves se réalisent tout seuls parce qu’il manque de courage pour les concrétiser lui-même. C’est pour cela qu’il ne cherche même pas à en avoir, ni à connaître ses volontés ou qu’il ne les vit que dans sa tête. Il est victime de sa procrastination et se désole de subir sa vie au lieu de la savourer. La lâcheté peut conduire à l’infidélité consommée ou aux tromperies parce qu’il faut de la détermination pour mettre fin à son couple quand on n’est pas heureux. Et malheureusement, cette volonté lui fait cruellement défaut… De fait, il peut se sentir coupable et perdre beaucoup en pouvoir d’aimer, c’est-à-dire en estime et confiance en lui. Pour masquer ce désamour et cette lâcheté à agir pour contenter ses besoins, il se cache derrière l’excuse de la timidité et de la fausse gentillesse. Pourtant, l’Amour se fait courage inconditionnel, et on sait en faire preuve sans timidité, sans honte, quand il est authentique, sincère et désintéressé. Ainsi, pour pouvoir être donné à l’autre sans en souffrir, on doit d’abord se l’accorder.

« Ses manques d’amour, chacun doit les combler par soi-même. »

 

Le manipulateur, insensible séducteur

L’insensible se complaît à faire du mal pour s’en faire. Il ne fonctionne qu’à la dépendance et au parasitisme affectif. Cela marche plutôt bien sur les personnes trop gentilles et naïves qui s’obstinent à vouloir aimer et « sauver » ce genre d’individus qui n’ont pour seul problème de ne pas s’aimer. S’ils s’aimaient, ils sauraient s’accorder ce qui est bon pour eux, ils prendraient soin d’eux et se rendraient heureux ; ils pourraient alors te donner la même chose. Ce sont des manipulateurs qui savent très bien comment réussir une relation mais tant qu’ils ne s’aiment pas, ils useront de toutes les méchancetés pour gagner en pouvoir sur toi, en te rendant de plus en plus vulnérable et à leur merci. Au début, ils donneront beaucoup pour te lier à eux et pour exiger beaucoup de toi par la suite. Ils ne savent pas remercier, s’excuser, ne pas recommencer, se remettre en question, n’acceptent pas le reproche et jouent le rôle de la victime pour te punir, te culpabiliser à la moindre occasion. Ils se nourrissent de ta souffrance et dans leur monde il n’y a qu’eux. Ils auront de belles paroles pour t’appâter puis juste après ils refermeront la cage de l’emprise psychologique. Tu apprendras donc dans la douleur et la tristesse, que

« Quelqu’un qui te dit Je t’aime n’a pas forcément la volonté de t’aimer. »

 

Le toxique orgueilleux et négatif

Il ne se respecte pas lui-même et cela se traduit par un manque de considération et de tolérance envers les autres : irrespect, mépris, médisance, joue de ta confiance, juge rapidement, parle vite et beaucoup, se donne des airs supérieurs, est excessif dans ses réactions, un peu comme au théâtre… Et en effet, il est capable de montrer un visage différent selon les personnes (il a un peu du manipulateur). Son jeu est donc assez subtil mais à l’entendre parler des autres et à le voir se comporter, tu comprends vite le fond malsain de sa personne. Il ne sait pas écouter ni prendre le temps pour les autres. Il fait juste semblant de s’y intéresser ; son égo est démesuré. Le tout est bien maquillé par des airs orgueilleux de fausse confiance genre Tout va bien pour moi, je suis posé dans ma life… le mec bien dans le moule dicté par la société, hyper sollicité, le portable dans la main et jamais le temps de rien. Mais en réalité, il n’est pas heureux et sa vie misérable n’a rien d’enviable. C’est plutôt lui qui est envieux et jaloux de tout, même de toi. Leur sourire est faux pour qui sait le voir. Il est très négatif et aura tendance à se plaindre sans arrêt, accusant les autres de sa malchance. Si tu as le malheur de lui dire que tu ne vas pas bien, lui c’est toujours pire. Il n’a donc pas de temps pour toi et c’est tant mieux car ce genre de personne est toxique et voleur d’énergie positive.

« Il y a ceux qui existent à travers leur portable, ceux qui pensent avec leurs organes génitaux, ceux qui dorment avec leur travail… et ceux qui vivent avec leur femme. »

 

L’inconsistant sans personnalité

Tu t’ennuies et te sens seul/e avec eux. Au début, ils s’intéressent beaucoup à toi et veulent tout savoir, tout partager, passer tout leur temps avec toi. Ils ne trouvent leur bonheur et ne sont heureux qu’en ta présence, c’est très vite l’attachement et la dépendance affective. En ton absence, ils ne sont rien, ils sont vides de tout, de passion, d’envie, de joie, de désir, de volonté, d’aventure, de découverte… Ils sont indécis, ils ne savent pas ce qu’ils veulent et ce qui peut les rendre heureux (à part toi). Se sont-ils d’ailleurs posés la question un jour ?

« Quand tu ne sais pas ce tu veux, tu ne l'as pas. L’indécision ne mène à rien ; certainement à ce que tu es. »

Ils se mettent au service des autres, se donnent aux uns comme aux autres sans distinction, se font exploiter ou rouler du fait qu’ils ne s’attribuent aucune valeur. Ils ne le voient même pas parce qu’ils sont prêts à tout pour être acceptés. Quand tu arrives dans leur vie, ils n’existent qu’à travers toi, certains se diront même être ton serviteur, tu pourrais en faire ce que tu veux. Oui, ça craint. Des gentils toutous. Au début, tu te dis Génial, enfin un mec qui s’intéresse à moi ! et après tu t’aperçois qu’il n’y a que toi qui parles, lui, il a juste de la bave au coin de la bouche, il n’a rien à raconter, rien à partager ou à proposer… A la fin tu te dis que ton miroir fait bien la même chose sans la contrainte de prendre tout ton temps ou d’avoir à le promener. Sans toi ils sont perdus, ils ont très peur que tu les oublies et feraient vraiment tout, tout, tout pour ne pas être abandonnés au bord du chemin et se retrouver tout seul face à leurs peurs et à ce qu’ils sont. Ceci dit,

« Quand l’autre ne nous a rien fait connaître de beau ou de bon, il n’y a rien que l’on puisse regretter ou qui nous manque de lui. »

De plus, il ne faut pas avoir peur de les sortir de ta vie pour qu’ils prennent conscience qu’ils ne sont pas aimés mais abusés par les faux-semblants. C’est le seul moyen pour qu’ils trouvent leurs volontés propres et qu’ils aient le courage de ne plus assouvir celles des autres, en vue d’être libres d’exprimer les leurs.

 

Le point commun à toutes ces attitudes est que ces gens ne s’aiment pas et donc sont incapables de t’aimer sans te faire mal ou dépendre totalement de toi. Cette forme d’attachement malsain n’est pas de l’amour, mais de la souffrance déguisée en amour.

« Aimer quelqu’un sans s’aimer, c’est ne pas savoir l’aimer et donc ne pas l’aimer. »

Ils ne se respectent pas, ne se valorisent pas, ne prennent pas soin d’eux, ne se rendent pas heureux et donc ne peuvent t’offrir tout cela. Ils présentent parfois un petit mélange de ces attitudes... Ils sont souvent réellement en souffrance psychologique (état dépressif, trouble anxieux, burn out) ou physique (maux de tête, intestinaux…) car leur âme crie le mal-être de l’intérieur. En effet, c’est fatiguant d’être faux, menteur, hypocrite, c’est usant de cacher qui on est vraiment, de se sacrifier sans s’autoriser à recevoir, c’est mortel de souffrir en silence, tandis que notre âme hurle au fond de nous pour libérer notre Vérité.

« Il y a celui qui accepte ce qu’il est, de s'aimer et d'être aimé, et celui qui se donne des airs, porte un masque et ne sera jamais heureux. »

Ils ne peuvent vivre tout seuls, car ils en ont trop peur, préférant cohabiter avec une personne qu’ils font semblant d’aimer, et laissant filer ainsi, les plus belles années de leur vie dans la désolation la plus totale. Ils se sentent vieux et malheureux car ils ne sont pas maîtres de leur vie. Les rares plaisirs qu’ils s’accordent ne les contentent même plus ; ils sont souvent en proie à l’addiction. Puis ils se sentent malades, démotivés et fatigués pour un rien. Ils ne vivent pas l’instant présent qui est gâché par l’image dégradante qu’ils ont d’eux, les réminiscences d’un passé non surmonté, de souffrances non dépassées, les peurs de l’abandon, de la solitude ou de l’incertitude du lendemain. La profondeur de leur désamour est souvent inconsciente. Tant qu’elle le sera, les souffrances qui y sont rattachées se feront ressentir, car les peurs originelles, conséquentes aux manques et blessures de l’enfance (cœur brisé), ne seront pas acceptées. Elles tournent toujours autour de la crainte de ne pas être aimé, d’être seul et de mourir. Ces trois peurs sont intimement liées, elles empêchent respectivement d’aimer, de s’accomplir et de vivre.

« Les peurs qui prennent de l’importance en pensée finissent toujours par arriver. Alors autant les affronter une bonne fois pour toute pour ne plus les craindre. »

En attendant, ils ne savent pas apprécier les petits bonheurs, les choses simples de la vie, les gens qu’ils rencontrent, ni prendre le temps pour ceux qui comptent pour eux... Les voient-ils seulement ? Ils ne sont pas dans l’Amour mais à l’opposé, c’est-à-dire dans la peur d’aimer et de s’aimer.

23 mai 2020

« Je n’aime pas ces gens qui disent t’aimer, mais qui ne font rien pour te faire sentir spécial/e ou être important/e à leurs yeux. » - Mel

Suivi de : Mauvais comportements II #Jaimemoi

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Illustrations de Luis Royo

J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/05/2020
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/05/2020

En tout cas

C’est pas d’l’amour

C’est plus d’l’amour

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J'aime la vie - J'aime écrire - 19/05/2020

19 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime écrire

Illustrations de @_白岫

Il est certain que nous sommes seuls dans ce que nous rêvons, nous pensons, nous envisageons dans notre vie, c’est à dire ce que nous écrivons pour nous-mêmes. Nous ne sommes pourtant pas seuls quand il s’agit par exemple, d’avoir ce poste qui nous plaît tant ou cette place dans le cœur de la personne aimée. En effet, il y a des moments dans la vie où nous sommes confrontés aux décisions et aux comportements des autres et qu’ils nous plaisent ou non, qu’ils nous fassent souffrir ou nous contentent, nous n’avons pas de prise sur eux. Nous pouvons agir sur la première étape qui consiste à aller vers l’autre pour demander et sur la dernière c’est-à-dire la façon dont nous allons réagir suite à la réponse. On dit souvent Qui ne demande rien n’a rien et c’est bien vrai. Pourquoi reporter au lendemain ce qui nous tient à cœur de faire ou d’exprimer ? Ce qui est sûr c’est que

« Si tu n’agis pas pour obtenir ce que tu veux, tu ne l’auras pas. »

Il y a des opportunités à saisir pour qui sait en faire la demande. Comment faire savoir à ce gérant qu’on aimerait travailler dans son entreprise si on ne fait pas la démarche de se faire connaître et de postuler ? La suite est plus délicate puisqu’on peut très bien essuyer un refus et cela ne dépend pas de nous. Il en est de même dans les relations d’amitié et d’amour.

« Les choses se font ou ne se font pas, il ne faut ni les forcer ni les attendre. »

Il est vrai que le plus douloureux est de devoir s’en aller en laissant cette place tant convoitée à une autre personne, en essayant de se convaincre, que si la vie et les évènements se déroulent ainsi, c’est que le meilleur pour nous se présentera plus tard et certainement d’une autre façon que celle imaginée. Oui, d’autres opportunités et d’autres rencontres arriveront et peut-être seront-elles plus adaptées à nos besoins, nos rêves, nos espoirs... c’est-à-dire à ce que nous sommes vraiment et aimons en nous. Nous ne le voyons peut-être pas aujourd’hui, tout chagrinés que nous sommes par le refus de qui on est, ou de notre Amour, mais il ne faut pas perdre espoir de se trouver dans d’autres situations, dans d’autres personnes.

« Quand la vie te prend un bonheur, c’est pour t’en donner un meilleur, à condition de lâcher prise sur ton passé. »

Et en effet, à quoi bon s’entêter dans la souffrance du rejet, essayer de se vanter ou de se vendre, perdre son temps et parfois sa dignité en essayant de forcer les choses à son avantage ? Il vaut mieux se retirer en laissant un bon souvenir que l’inverse. A quoi bon s’enfermer, se bloquer dans l’attente de cette seule possibilité et se fermer aux autres opportunités qui se présenteront ?

« Ne garde pas dans ton cœur quelqu’un qui ne veut pas y entrer car il fait obstacle à celui qui le veut. »

A quoi bon les sentiments négatifs de jalousie, de culpabilité ou de rancune, de déceptions et de frustrations liées aux attentes non satisfaites ? Pourquoi réagir de façon excessive, comme tout laisser tomber dès le premier échec ? Ou se laisser porter par la tristesse voire la dépression du refus de s’aimer et d’exprimer pleinement son potentiel en ne s’autorisant pas ce qui est bon pour nous ? Pourquoi se laisser envahir par des pensées négatives dans le genre : L’autre est mieux que moi, Je ne suis pas à la hauteur, Je n’ai pas fait ce qu’il fallait, Je vais me venger, Je n’ai jamais de chance dans ma vie, Personne ne me remarque, Je ne mérite pas de toute façon, etc. Être envieux des autres, se mettre en colère ou se plaindre ne fait que nous enliser dans les mêmes schémas de vie et brise l’abondance prévue pour nous.

Il vaut mieux accepter le changement, s’ouvrir à la nouveauté, prendre le risque d'aller vers l'inconnu, pour vivre enfin autre chose dans sa vie, en laissant nos peurs et nos angoisses derrière nous. Et puis se dire,

« Ce n’est pas plus tard, si cela arrive, c’est maintenant. »

19 mai 2020

qui tu es, Mel

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J'aime la vie - Haïku Mel - 16/05/2020

17 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Haïku Mel, #J'aime toi

 

Ce n’est pas l’amour

Si ce n’est pas exclusif

Ni priorité

 

Près du petit pont

Sous le cerisier en fleurs

Viens saisir l’instant

 

Ignoré(e) et seul(e)

Différence indifférence

Les douleurs de l’être

 

***

 

Nos corps enlacés

Encore tout frissonnants

D’amour et d’orgasmes

 

Cocktails molécules

Derniers plaisirs solitaires

De manger et jouir

 

Crémant secoué

Bien être explosif d’orgasmes

Puis douche et café

 

***

 

 

***

 

Pour rester sur Terre

Ils doivent avoir besoin

De nous dans leur vie

 

Confiance et respect

Dans ma vie et sur la Terre

Voyage avec moi

 

Ne m’en voulez pas

Si d’en haut sur vous je veille

Trop de peines en bas

 

***

 

Tuer l’être aimé

Du plaisir dans la souffrance

Pour mourir aussi

 

S'il est ignoré

Ni jaloux ni égoïste

L’amour est détruit

 

Car les gens méchants

Dépassés par leur souffrance

Ne voient pas la tienne

 

Printemps 2020

Mel

 

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Illustrations de Sakimichan

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J'aime la vie - Amour de Soi - 11/05/2020

15 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi, #Rêverie Mel

 

Amour de Soi

 

Quand l’attachement à toi

Devient souffrance et prison,

Quand les mois sont habitude,

Rude est la transformation

Pour échapper à cette servitude,

De se trouver dans le pardon,

La solitude et l’Amour de Soi.

 

11 mai 2020

Rêverie de Mel

 

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Illustrations de 古戈力

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J'aime la vie - J'aime les enfants - 03/05/2020

3 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime les enfants

 

S’aimer est ce qu’il faut transmettre à nos enfants. C’est en se respectant et en se faisant confiance que l’on s’aime. Et c’est aussi ainsi que l’on peut réussir sa vie, trouver sa voie. En effet, c’est en s’aimant que l’on peut apprendre de nos erreurs et à ne compter que sur soi. C’est en ayant la volonté d’y arriver et de croire en nos capacités, que l’on arrive à se relever tout seul. Cela évite de s’identifier à l’échec et de dépendre ou d’attendre des autres, pour atteindre ses objectifs, satisfaire ses besoins, pallier ses manques, répondre à ses volontés… Puis

« Qui sait de quoi sera fait demain ? La vie est trop courte pour remettre les essentiels au lendemain. »

C’est leur enseigner que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, de savoir saisir l’occasion lorsqu’elle se présente, et d’apprécier les petites choses simples qui font les plus beaux souvenirs. Tu sais Carpe diem, c’est se saisir du jour présent, être heureux en l’instant, aimer ce que l’on a, même si parfois c’est bien peu. C’est leur dire que nous, les parents, ne sommes pas éternels, que toute vie peut s’arrêter brutalement du jour au lendemain. Oui, malheureusement,

« On doit apprendre à vivre sans ceux que l’on aime, parce qu’un jour la vie nous les prend. »

Tant que nous sommes vivants et qu’on le peut, nous devons garder à l’esprit de chérir ceux que l’on aime, ceux qui nous importent. En effet,

« Tout le monde est riche de sa personne et en capacité de donner de son temps et de son Amour selon sa volonté. »

On ne peut dire à un enfant que l’on n’a rien à lui offrir. On ne peut le punir en le rejetant ou en lui faisant du chantage affectif. Il ne faut jamais restreindre notre richesse émotionnelle auprès d’eux, c’est un bonheur et une chance d’être parent ; il ne faut pas la gâcher.

 

Les aimer, c’est souligner leurs aptitudes et compétences positivement pour leur faire gagner en confiance et estime de soi. C’est les mettre en confiance et leur faire confiance en valorisant les acquis, les conforter dans ce qui est déjà assuré et fort. La critique ne doit pas être seulement négative pour être constructive. Cela concourt également à leur indépendance et à leur autonomie, en les impliquant, en les laissant prendre l’initiative, ou encore, en permettant de réaliser leurs idées. Leur montrer qu'ils ont leur place et leur importance dans notre vie, c’est prendre soin d’eux. C’est donc les flatter, les complimenter même quand cela semble évident, et ne pas toujours intervenir pour soulever ce qui ne va pas. Ils construisent leur image avec ce qu’on leur donne à voir d’eux et de nous, et souvent cette image nous correspond (miroir). Il se / te voit comme tu te vois, alors j’espère pour toi que tu es fier de qui tu es (un être responsable et accompli) ainsi que de ton image, porteuse de belles valeurs et teintée de courage.

« Apprendre à ses enfants à s’aimer, c’est s’aimer soi-même pour montrer l’exemple. »

C’est aussi les valoriser, même dans l’erreur, car essayer est déjà source de progrès. L’essai et la répétition sont l’amorce du succès. C’est leur enseigner que l’échec n’est pas la fin mais une occasion de s’améliorer, de progresser, de se dépasser pour atteindre la meilleure version d’eux-mêmes. Les chemins de l’apprentissage dans le cerveau ne sont pas préétablis ; au contraire, chaque jour ils se développent et se ramifient de plus belle. Cette plasticité cérébrale est une merveille qui permet la réussite de chacun pour peu qu’il en ait la volonté et l’exprime le plus souvent possible, par l’entraînement, la mémorisation, la réflexion et ce, dans tous les domaines de la vie. La détermination, la curiosité et l’émerveillement caractéristiques de l’enfance augmentent ce phénomène de façon exponentielle.

 

« Le bonheur est dans l’acceptation de ce que l’on est, et dans l’expression de ce que l’on aime faire ; il est donc important de s’aimer pour vivre heureux sa vie. »

Les enfants sont souvent très joyeux dans tout ce qu’ils entreprennent. Ils sont forts de ce qu’ils sont et aiment ce qu’ils font. Ils ont des rêves plein la tête et ne voient pas de limites ou d’impossibilités à leur réalisation. Ils savent s’accorder ces moments d’insouciance, de pure contemplation et d’évasion. Ils prennent le temps pour exprimer leur créativité et leur amour. Ils ne se prennent pas encore la tête pour les autres, et c’est ce qui fait qu’ils aiment la vie et ne veulent surtout pas quitter cette magie de l’enfance…

Tout ceci est donc très important pour les aider à se trouver, se révéler dans ce qu’ils sont ou seront, dans ce qu’ils aiment faire ou feront. Et si nous n’avons pas eu la chance d’avoir cette éducation, cette vision de la vie, ni le temps et l’amour de nos parents quand nous étions petits, nous pouvons encore nous l’accorder. Oui nous pouvons nous aimer et exprimer tout notre potentiel.

« Heureusement, il n’est jamais trop tard pour prendre conscience de sa valeur et exprimer son potentiel. »

Et dans ce cas, il est bon de prendre exemple sur eux et de s’accorder aussi le temps de s’aimer pour vivre pleinement sa vie. Pour sûr,

« Ce n’est pas ta faute si on ne t’a pas appris à t’aimer étant petit, mais cela le devient si tu n’y changes rien aujourd’hui. »

3 mai 2020

Carpe diem Mel

 

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Illustrations Endmion1

J'aime la vie - J'aime les enfants - 03/05/2020
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J'aime la vie - Haïku Mel - 01/05/2020

1 Mai 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Haïku Mel, #J'aime toi

 

La vie généreuse

Nous fait rencontrer des gens

P’tits bonheurs d’amour

 

Partir et chercher

Des rencontres ou retrouvailles

Partager l’instant

 

***

 

Attendre à quoi bon

Pourquoi rester avec lui

Quand c’est toi que j’aime

 

Vivre me fait peur

Vivre sans toi me fait peur

Je ne sais pas faire

 

***

 

Avec le beau temps

Envolés soucis chagrins

Plantés au jardin

 

Planter prendre soin

Avant qu’il ne soit trop tard

La graine d’amour

 

***

 

 

***

Qui ne rêve plus

Les déceptions accumule

Et n’attend plus rien

 

Rien je ne veux rien

Je veux juste être avec toi

Tu vois rien du tout

 

Pourtant seulement

Beaucoup d’amour à donner

Pour toi je n’avais

 

***

 

 

***

 

Mais qui le fera

Si tu n’y arrives pas

Dire adieu aux gens

 

J’aimerais pouvoir

T’aimer convenablement

Pourtant incapable

 

***

 

Juste prononcer

Quelques mots de vérité

Douleur libérée

 

La vie sans amour

Sans saveur vide de sens

Je ne la veux pas

 

***

 

Tout rêve brisé

Je n’ai qu’une seule envie

Loin d’ici partir

 

L’amour disparu

Plus de raisons de rester

Dit l’âme en partant

Printemps 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de Valentina Remenar

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J'aime la vie - J'aime vivre - 29/04/2020

29 Avril 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime vivre

 

Vivre, j’aime vivre… je parle bien de vivre et non de se contenter d’exister passivement ou de subir sa vie à travers les personnes et les évènements qui nous arrivent. Car la plupart des gens se complaisent dans leurs entraves, dans leur zone de confort ou même dans leurs malheurs. Pour vivre sa vie pleinement, il faut d’abord être libre. Et cette liberté se gagne, parfois chèrement, mais c’est la clé de l’épanouissement personnel et du bonheur.

« Gagner sa liberté c’est se défaire de ses dépendances aux autres, afin de vivre sa vie comme bon nous semble. »

J’ai fait le choix de vivre ma vie et donc d’arrêter de la subir quand j’ai réalisé que je m’empêchais moi-même de la vivre… Par culpabilité ou par sens des responsabilités et du devoir, dictés par l’ego, nous posons souvent tout seuls les fers à nos poignets. Je savais que je n’étais pas libre d’exprimer celle que je suis aujourd’hui, ni de faire ce que je voulais de mon temps et de mon amour sans passer par l’égoïsme. Je savais ce que je ne voulais plus et ce qui était bon pour moi mais je ne me l’accordais pas. Quand la liberté pointe à nouveau son nez, après des années d’enfermement et de sacrifice, on a appris à savoir ce que l’on veut, à connaître les qualités recherchées chez les autres et ce que l’on ne veut pas, pour ne plus avoir à souffrir de la sorte. On est une autre personne, on en ressort grandi et meilleur, bien que marqué à jamais. Je réalisais que j’allais gagner ma liberté et ma nouvelle vie en me délivrant de l’engagement qui me liait à mon conjoint.

« Tu ne souffriras plus lorsque tu te seras enfin libéré/e de tes dépendances aux autres pour t’aimer toi. »

En effet, en consacrant totalement sa personne et son temps à d’autres plutôt qu’à soi-même, peu importe les raisons, on se sacrifie. Cette sorte d’attachement toxique à l’autre est source de souffrances. Ce sacrifice nous rend prisonnier d’une existence malheureuse. Nous n’avons pas à faire cela, notre vie nous est propre, nous n’avons pas à donner ce que nous sommes, notre amour ou notre temps, pour rendre heureux autre que soi-même. En effet, nous devons d’abord l’amour à nous-même et trouver notre bonheur de vivre, tout seuls. Oui, nous devons nous pardonner et nous accorder le droit de nous aimer.

 

Vivre seul, voilà qui fait peur à beaucoup de gens. Se retrouver seul face à soi-même fait peur. Et cette peur a souvent et longtemps le dessus sur tout le reste, on ne peut s’imaginer la vie autrement qu’avec cette personne qui partage notre quotidien, on y est tellement attaché, ou elle est tellement attachée à nous, puis il y a les enfants, la maison et ce que vont penser les gens (déceptions, jugement…). Toutes ces contrariétés s’accumulent et notre volonté de sortir de cette vie s’amenuise. Néanmoins, on n’est pas heureux, on se sent piégé, enfermé dans une relation qui ne nous convient plus, un engagement qui ne nous laisse aucune liberté, on pense devoir son temps et son amour à notre compagne/on. On a l’impression que tout nous échappe, qu’on ne contrôle plus rien, qu’on est perdu. Mais il y a toujours pire, comme faire beaucoup d’efforts, de compromis, de sacrifices… alors que l’autre ne donne rien ou si peu en retour, ou comme souffrir psychologiquement, physiquement de ses comportements malsains motivés par ses peurs d’aimer.

« Les gens forcés de rester quelque part, d’être et de faire ce qu’ils ne sont pas, sont malheureux et dépressifs. »

Alors on résiste, on persiste dans cette vie ; de toute façon, on ne mérite pas mieux que ce qui nous arrive, n’est-ce pas ? Notre estime de nous-même est au plus bas, on se dévalorise, on ne s’aime pas. On préfère se lancer à corps perdu dans le boulot pour ne pas avoir à se confronter à cette triste réalité et se poser les vraies questions, ainsi que prendre ses responsabilités. Et on s’enlise dans cette douleur, en acceptant que la vie soit souffrance, en subissant contraintes et asservissement. On a le temps de rien, et surtout plus le temps d’y penser - Tant mieux ! - on reporte à demain – Allez, oublions !

« Les personnes malheureuses ont des raisons de l’être car elles savent ce qui est bon pour elles mais ne se l’accordent pas. »

Oui, ces gens ne sont pas heureux, soit ils le montrent, soit ils le cachent derrière un masque. Ils te diront qu’ils n’ont le temps de rien. Pas le temps de prendre soin d’eux, de s’accorder une alimentation saine ou une activité physique régulière par exemple, ou tout simplement de te parler. Ils expriment beaucoup de négativité, il leur est arrivé ceci ou cela - pauvres victimes ! - tout est moyen pour se plaindre. Ils sont envieux et jaloux de la vie des autres, de leur argent, de leur situation, de leur conjoint. Ils ne savent pas apprécier ce qu’ils ont et encore moins ce qu’ils sont. Ils s’apitoient sur leur sort, ils jugent facilement, ils médisent. D’autres affichent une superbe incroyable, ils sont posés, à les entendre tout leur réussit, ils sont adorables et souriants… mais tout seuls face à eux-mêmes, le masque tombe. Ils y dissimulent tout ce qu’ils n’aiment pas et n’acceptent pas de leur personne, et pour certains, il y a beaucoup à porter. Ce sont des peurs, des culpabilités, des doutes, des complexes, des défauts, des mauvais comportements, des douleurs passées (échecs, séquelles, traumatismes…) subies ou commises. Il sera très difficile à retirer et même de toute leur vie, certains n’y arriveront pas. En somme, oui n’ayons pas peur des mots, ils sont faibles et lâches, par absence de volonté pour se sortir de ces situations qui les font souffrir.

« Si les gens ne s’aiment pas, eux seuls en connaissent les raisons. Donc à eux d’avoir la volonté de les identifier, de les accepter et les dépasser pour ne plus en souffrir. »

Effectivement, tu ne peux rien pour eux car eux seuls le peuvent. Ils se sauveront et gagneront leur liberté tout seuls, s’ils le veulent vraiment et ne résistent pas au changement salvateur. Comment ? Il suffit d’accepter ce que l’on est, de s’aimer, c’est-à-dire exprimer ses sentiments et surtout l’Amour de soi ; savoir ce qui est bon et ce qui nous rend heureux puis se l’accorder. C’est aussi se pardonner et arrêter de réprimer ses émotions ou de se donner aux autres en s’oubliant, pouvoir se dire : Aujourd’hui je n’ai fait que des choses que j’aime, j’ai pris soin de moi et j’aime cette personne que je suis ! C’est en quelque sorte, retrouver l’enfant que nous étions et les rêves de vie que nous avions. Assurément,

« Vivre c’est s’accorder du temps pour s’aimer. »

Seulement, il faut du courage, de la volonté et de la détermination, bon d’accord, des couilles, pour lutter contre ses peurs, quitter la vie que l’on ne veut plus pour en aborder une nouvelle, s’en donner la chance. Savoir se pardonner et pardonner aux autres, notamment à ceux qui nous ont fait souffrir. Et aimer le goût du risque, ne pas avoir peur de l’inconnu.

 

Sa deuxième vie, c’est le bonheur assuré, on a tellement souffert pour gagner sa liberté, qu’on la chérit de toutes ses forces. On sait ce qu’il faut faire pour accéder au bonheur et rien ni personne ne nous empêchera de l’atteindre. On laisse venir et on prend ce qui vient, on laisse partir ce qui s’éloigne de nous, on ne force pas les choses. On est fort de ce que l’on est, on a connaissance de notre valeur et on aime notre vie. On décide pour nous, on ne ressent pas le besoin de se justifier quand on dit non, et ceux qui nous veulent du mal ou nous diriger s’écartent tout seul de notre chemin, car

« S’aimer est un pouvoir, celui d’être maître de sa vie. »

29 avril 2020

S’ = Vivre, Mel

 

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Illustrations de Liang Xing

J'aime la vie - J'aime vivre - 29/04/2020J'aime la vie - J'aime vivre - 29/04/2020
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J'aime la vie - Haïku Mel - 26/04/2020

27 Avril 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Haïku Mel, #J'aime toi

 

Tranquille sans effort

Du parfait accord majeur

Il bat la mesure

 

Il est là tout près

Tempo agile et fugace

Frisson sensuel

 

***

 

On nous dit souvent

De cueillir l’instant présent

C’est toi que je veux

 

Assez de forcer

D’obtenir ce qu’on désire

Mais qui me veut moi

 

***

 

 

***

 

Il y avait là

La douce mélancolie

Des printemps fanés

 

Cœur d’été chantant

Sérénité retrouvée

Au pied du grand arbre

 

***

 

Vague déferlante

Angoisse du souvenir

Refaire surface

 

Délires enfiévrés

Je ne sais plus quoi penser

Ne me laisse pas

 

***

 

Manger à quoi bon

Quand c’est de toi que j’ai faim

Appétit d’amour

 

Contemple mon âme

Dans les yeux regarde-moi

Ton reflet en moi

 

***

 

 

***

 

Beau trésor enfoui

Sur le chemin l’espérance

Des désirs inexplorés

 

En cinq sept cinq coups

De l’émotion la capture

Magie poétique

 

***

 

Sourire innocent

Sentiment évanescent

L’amour endormi

 

La magie dans l’air

Béatitude rêveuse

De l’être amoureux

 

Printemps 2020

Mel

 

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Illustrations par Endmion1

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