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Le blog de @melcreativegirl

j'aime la vie

J'aime la vie - J'aime l'amour - 26/09/2020

27 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime l'amour, #J'aime la musique

 

L’expression de l’amour inconditionnel est source de joie, de bien-être et de satisfaction c’est-à-dire de son bonheur. Cette libération d’amour passe par quatre qualités de vie, plus ou moins innées selon les personnes, mais qui peuvent également se travailler et se développer en vue de les acquérir, puis de les perfectionner.

« Accueille l’amour que tu ressens, il te mènera au bonheur. »

 

Réaliser sa chance de vivre

C’est l’aptitude à garder un état positif, à voir le bon côté des choses, en toute situation ; l’opposé de l’apitoiement et de la plainte, toutes deux caractéristiques de la personne qui se place en victime et subit sa vie. Cette capacité repose sur les valeurs telles que la gratitude. C’est être content de ce que l’on a et l’aimer, à commencer par notre vie et ce que nous sommes. C’est apprécier ressentir, prendre plaisir à exercer nos cinq sens, à être en bonne santé. C’est savoir se contenter de ce qui nous a été donné, sans éprouver de convoitise, d’envie ou de jalousie. C’est cueillir l’instant, se lever chaque jour, réaliser sa chance de pouvoir le vivre ; savoir s’émerveiller et se réjouir pour soi et pour les autres ; laisser de la place à l’inattendu au lieu de vouloir toujours tout contrôler.

« Accepter, ce n’est ni attendre, ni contrôler, ni abandonner ; c’est vivre l’instant comme il vient, qu’il soit bon ou mauvais. »

C’est envisager l’avenir avec positivisme et espoir. C’est savoir relativiser et lâcher prise par l’indulgence, la compassion, le pardon ; c’est éviter les accès de colère, les hostilités puis les regrets. C’est pratiquer l’humour et l’auto-dérision, rire de nous-même, ne pas nous prendre au sérieux pour faciliter l’acceptation. C’est, en toute simplicité et humilité, se considérer l’égal de l’autre, aller vers lui, dans un but de partage, de considération et de respect mutuel. C’est échanger, accepter apprendre de chacun, c’est être ensemble, s’amuser et rire. Comme dirait Columbus, c’est savoir apprécier les petites choses de la vie (Zombieland survival rules / n°11 – Enjoy the little things).

« Le mieux est de ne rien prévoir, accepter de ne pas tout contrôler car le bonheur est aussi dans l’inattendu. »

 

Exprimer sa force de vie

La force de vie est démontrée par la résilience et la sagesse. C’est l’aptitude à se remettre des échecs, à apprendre de ses erreurs, à se relever du chagrin, des souffrances et des traumatismes. C’est exercer le courage nécessaire pour en tirer les apprentissages, les expériences, les leçons de vie qui nous permettront de pardonner, de tourner la page et continuer à écrire le livre de sa vie. C’est laisser le passé et les mauvais comportements derrière nous, pour ne pas les laisser nous définir ou nous affecter encore dans le moment présent.

« Celui qui ne veut pas reconnaître et se pardonner ses erreurs n’a pas fini d’en souffrir. »

C’est cette force de dépassement de soi, d’adaptation et de survie qui transforme la souffrance en enseignement pour nous rendre plus apte à traverser la prochaine épreuve sans heurt, pour soi et aussi pour les autres (briser les boucles de souffrances générationnelles). C’est la capacité à sortir plus fort, plus aguerri et plus expérimenté. La résilience et la sagesse sont les conditions nécessaires au changement dans l’instant et à toute évolution vers une meilleure version de soi. Elles concourent à l’expression de son plein potentiel par l’expérience acquise. Elles sont la clé du succès par la persévérance à obtenir ce que nous voulons. Une occasion ratée n’est pas une fin en soi et il ne sert à rien de perdre son temps à se morfondre. Un enfant qui apprend à marcher ne se pose pas de questions après les premières chutes. Il va continuer à s’exercer sans faiblir, jour après jour, jusqu’à réussir. D’où le dicton japonais « Nana-Korobi, Ya-Oki » (« Si tu tombes sept fois, relève-toi huit fois »), où l’accent est mis sur cette aptitude à se relever de ses échecs et à toujours persévérer, à aller de l’avant pour atteindre ses objectifs, et ce, dans tous les domaines de la vie (professionnel, sentimental...)

« On connaît tous des échecs mais le plus grave est celui de ne pas s'en relever. »

 

Libérer l’Amour de Soi

C’est aimer sa personne et sa vie, s’accepter tel qu’on est et surtout être libre de l’exprimer. C’est également maîtriser son temps et sa vie, en s’affranchissant de son passé douloureux et de ses dépendances aux autres.

« S’aimer c’est s’autoriser l’Amour, c’est-à-dire se rendre libre de le ressentir et de l’exprimer pour le vivre et en vivre. »

C’est donc être maître de soi en pleine conscience de sa valeur, de sa confiance et de son estime. C’est apparaître sous son vrai jour, dans la lumière de son authenticité, dans ses forces et vulnérabilités. C’est avoir le courage et l’assurance d’exprimer ses différences et ses valeurs, d’aller vers les autres avec respect et considération, dans le seul but de faire du bien autour de soi. C’est être responsable de ce que l’on ressent ; savoir maîtriser ses émotions et faire taire l’impulsivité de l’ego, mais aussi faire preuve de maturité quant aux choix que nous prenons et aux avis que nous émettons. C’est s’accorder d’abord ce qui est bon pour nous, à savoir du temps pour s’aimer avant de le propager autour de soi. C’est vouloir toujours apprendre des autres pour évoluer vers une personne meilleure qu’hier, en ne tolérant pas les mauvais comportements (fixer ses limites et savoir dire non) et en valorisant ceux qui nous sont bénéfiques. En effet, que ce soit en amour ou au travail,

« Si la plupart des gens sont malheureux, c’est qu’ils n’ont pas le courage de quitter ce qui ne leur convient plus. »

Et ce qu’ils mettent du temps à comprendre, c’est que personne ne le fera à leur place et qu’il est donc inutile d’attendre un changement venant de l’extérieur. On exprime son vrai potentiel et on supprime ses souffrances en ayant le courage de se libérer de ses attachements et donc de ses peurs.

 

Pratiquer le don de soi

Ce sont des parts d’amour que l’on donne à l’autre. C’est donner de soi, de sa vie, de son temps. N’oublions pas que l’on ne peut donner aux autres que ce que l’on se donne, il est donc indispensable de s’accorder cet Amour afin de pouvoir l’offrir sans souffrir. En effet,

« Aimer sans s’aimer n’est pas aimer mais souffrir, car c’est donner à l’autre le pouvoir de nous faire mal. »

Ce don peut prendre plusieurs facettes mais il s’agit globalement de faire preuve de générosité et en retirer un certain plaisir par l’élévation. Car c’est en faisant du bien aux autres qu’on se fait du bien. De fait, c’est aider son prochain par le don spirituel, source de bienveillance et de gentillesse. Cela peut être une écoute, une petite attention, un sourire, une protection, un conseil, un réconfort, une consolation, une marque de tendresse, une sagesse à travers un enseignement. C’est la générosité même de l’âme. Ce ne sont pas, ni le statut social ni notre richesse qui comptent, mais bien nos aptitudes à faire le bien d’autrui. C’est notre présence, le temps passé à exprimer l’amour à travers nos compétences et comportements, c’est-à-dire la capacité à donner de soi. L’enseignement spirituel est l’expression la plus pure de l’Amour inconditionnel par le crescendo empathie > compassion > générosité. Il nous aide à être plus heureux par la libération de l’amour et non des peurs que nous avons en nous. C’est embrasser la souffrance de l’autre, faire preuve de bonté et d’intérêt sincère envers lui, sans attendre un quelconque retour de sa part. C’est reconnaître le lien entre les Hommes. Nous sommes tous unis dans l’Amour à travers ces belles valeurs que sont la coopération, l’entente, la réconciliation, la réparation, le pardon, la confiance, le courage… autant d’aspects que peut prendre l’Amour et que nous pouvons donner, en pleine conscience de ce que nous sommes.

« L’Amour a plusieurs langages et démonstrations qui n’ont de valeur qu’en rapport du temps passé à les exprimer. »

26 septembre 2020

« La Vie est un présent d’Amour. » - Mel

J'aime la vie - J'aime l'amour - 26/09/2020
J'aime la vie - J'aime l'amour - 26/09/2020J'aime la vie - J'aime l'amour - 26/09/2020

« Chérir les gens qu’on aime est une affaire de cœur (non d’argent) et certains ne savent pas faire parce qu’ils n’en ont pas. » #CitationMel

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J'aime la vie - J'aime aimer - 25/09/2020

26 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime aimer

 

L’empathie et la compassion sont les chemins menant au pardon et à l’Amour, celui authentique et inconditionnel qui part d’abord de soi. Nos relations avec nos semblables, en toute humilité, indulgence et générosité, sont nécessaires pour se pardonner et changer en vue d’exprimer le meilleur de nous et faire le bien dans notre entourage.

 

« L’autre est mon miroir, s’y reflète ma peur ou mon amour selon ce que j’exprime en moi. »

Tant que tu auras des peurs en toi, tu ne verras que leur reflet chez les autres. Dès lors, toute rencontre et toute relation n’aura que pour seul but l’acceptation et le dépassement de toutes tes craintes, croyances et illusions. L’expression de tes peurs dans ta réalité empêche celle de ton amour que tu réprimes ; il te faudra donc te débarrasser de toutes tes peurs pour pouvoir le libérer pleinement. Quand tu te tournes vers l’autre avec empathie et compassion, tu te détournes de ton ego et des sentiments négatifs de colère, d’amertume, d’hostilité etc. Quand tu commences à remplacer tes ressentiments par de l’amour, tu tends vers une relation épanouie, car tu voies en l’autre cet Amour que tu te portes et non plus tes peurs. Les peurs sont source de souffrances comme l’Amour est source de joie. 

« La joie est l’expression de l’Amour, tout comme la souffrance est celle de la peur. »

Aller vers l’autre c’est faire preuve de courage et de volonté pour affronter ses propres craintes, les accepter et se pardonner. En effet, l’autre étant le reflet de tes peurs, c’est en l’acceptant dans ses différences et dans ce qui te dérange chez lui, que tu verras ce que tu es aussi et ce que tu dois changer en toi. La réciproque est tout aussi vraie : l’autre étant le reflet de l’Amour en toi, c’est en allant vers lui et en acceptant de recevoir son Amour que tu pourras donner le tien en retour.

« Accepter et aimer l’autre tel qu’il est, permet de t’accepter et de t’aimer tel que tu es. »

Malheureusement, tant que tu exprimes tes peurs, tu ne voies pas l’autre tel qu’il est vraiment car ce que tu voies de lui n’est que le reflet de ce que tu as en toi. C’est un miroir qui te renvoie à ce que tu es et qui t’interroge : Que crains-tu ? Comment te vois-tu ? Il ne faut pas fuir ce face-à-face, bien au contraire, il faut y répondre en toute honnêteté. Il faut accepter avoir des peurs, être celui que l’on pense en bien comme en mal, accepter avoir une image horrible de soi avec des défauts, des faiblesses, mais aussi reconnaître ses qualités et son potentiel… Le nier ou le fuir ne fera que reporter le changement et entretenir les illusions dans la souffrance.

« Avant de devenir ce que tu veux être, accepte d’avoir été ce que tu ne veux plus être. Ainsi tu pourras changer. »

L’acceptation c’est aussi réaliser qu’à partir de maintenant, dans le temps présent, tu ne veux plus être cette personne, avec cette mauvaise image de toi, tu ne veux plus souffrir d’un passé révolu ou du pouvoir que les autres exercent sur toi. Ce qui s’est produit appartient au passé et rien ne peut le changer, alors il faut arrêter de l’entretenir. C’est la puissance du pardon : se détacher du passé et des autres afin de reprendre le contrôle de sa personne, de ses émotions, de sa vie. Le pardon est extrêmement libérateur, car il brise le cercle vicieux de la souffrance auto-entretenue pour l’ouvrir sur un chemin nouveau, celui de la guérison. C’est vouloir changer, de vie, de relations, se dépouiller de tout ce qui ne nous convient plus ou nous fait souffrir, c’est s’accorder ce qui est bon pour nous et pouvoir exprimer l’Amour trop longtemps réprimé. 

La résistance à briser les boucles infinies d’illusions et de souffrances occasionne des troubles physiques et psychologiques plus ou moins sévères, apparentés au stress, à l’anxiété, à la tristesse et à la dépression. Se pardonner c’est guérir de tout cela en apportant de la compassion à soi-même. Précisément, c’est ressentir, accepter sa souffrance et tout mettre en œuvre pour la faire disparaître. La compassion tout comme le pardon est l’expression de l’Amour que tu te portes, elle ne s’exprime donc, que lorsque tu parviens à surmonter tes peurs, c’est-à-dire à lever les blocages émotionnels et briser les résistances qui les entretiennent.

« Le changement est l’expression du courage à accepter ce qui est, à se pardonner et à guérir de ce qui a été, puis à s’accorder ce qui est bon. »

Quand enfin tu n’as plus de peurs, tu ne portes et exprimes que l’Amour ; c’est alors là, dans la quiétude du moment présent et de ta paix intérieure, que ta vraie vie commence.

« Il n’y a que dans l’Amour que la Vie prend tout son sens. »

25 septembre 2020

Compassion = Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeaimer

 

Illustrations de PandaCappucino

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J'aime la vie - J'aime moi - 20/09/2020

21 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime moi

 

Le courage est le reflet de ton authenticité. C’est ta volonté à affirmer qui tu es vraiment, exprimer ce que tu ressens et ce que tu veux, te l'autoriser, c’est-à-dire t’accorder ce qui t’est favorable. C’est une marque de ton honnêteté, de ton intégrité et de ta détermination à agir. C’est tenir parole et non seulement pérorer, pour devenir quelqu’un de confiance. C’est prendre les décisions et faire les choix qui te définissent toi seul et non les autres. C’est la force indispensable à tout changement dans le temps présent, et c’est d’ailleurs pour cela, que ce n’est pas la solution de facilité. En effet, faire preuve de courage implique de la responsabilité et de la maturité à accepter le risque encouru. Oui, car cela peut bien se passer comme mal se passer.

« Être courageux c’est prendre le risque que suscite l’enjeu, c’est-à-dire être prêt à recevoir déception et souffrance autant que joie et bonheur. »

 

C’est relever le défi d’obtenir ce que l’on veut vraiment, pour être plus en phase avec ce qui nous correspond et être heureux de sa vie. C’est se libérer des autres et de notre dépendance à eux, de leur regard, de leurs avis…, par l’expression de nos différences et de qui l’on est vraiment. Le courage est Amour, reflet de notre respect, en vue de s’accorder ce qui est bon dans un premier temps, en étant authentique. Puis c’est aller vers l’autre, pour son bien, c’est-à-dire le voir, l’accepter et le considérer dans ses différences, ainsi que savoir communiquer avec lui. C’est aimer son prochain. Oui, c’est une force intérieure faite d’Amour, qui ne tolère aucune hypocrisie, aucune duplicité.

Qui ne s’aime pas, n’a pas le courage d’exprimer ce qu’il est, ce qu’il ressent, et surtout d’aller vers ce qu’il veut ou ce qui l’appelle. Il n’en aura pas tout autant, pour respecter les libertés d’être et d’aimer des autres. Il se laisse définir par les autres et par son passé. Il vit dans la souffrance de ses illusions, construites sur ses peurs et blessures, et en fait souffrir les autres. Il n’est pas heureux. Il n’a pas compris ou ne veut pas comprendre que

« On devient fort en exprimant librement les différences menant à qui nous sommes vraiment. »

 

Le courage est une volonté qui se fortifie avec la pratique et l’expérience. Il développe dans son sillage les autres forces qui sont toutes trois les composantes de l’Amour que l’on se porte, à savoir assurance, confiance et estime. Tout ce qui nous arrive, en bien mais surtout en mal, doit être accepté et vécu comme une éventualité au dépassement de soi. De fait, nous avons subi bien trop de souffrances, pour tolérer qu’il y en ait encore en les perpétuant, notamment sur ceux que l’on aime.

« Le courage est l’arme de la résilience, l’armure de la sagesse. »

 

Il faut du courage pour déclarer sa flamme. C’est un risque à prendre, une possibilité de connaître la réciprocité dans l’aimé, comme la souffrance dans le rejet. Cela nécessite de se dévoiler sous son vrai jour, dans ses forces et vulnérabilités. C’est une mise à nu émotionnelle qui mérite du respect et de la considération. L’échec nous apprend que l’on n’obtient pas toujours ce que l’on veut, et à nous donner cet Amour que l’on aimerait offrir à l’autre. Il nous permet d’apprécier ce que l’on a ou ce qui vient à nous de la même façon, à croquer les douceurs de l’inattendu et de l’instant présent.

« La souffrance dépassée est la porte ouverte à l’opportunisme, c’est-à-dire à la capture des petits bonheurs inattendus qui se présentent au jour le jour. »

Cela nous apprend également à ne pas s’attacher aux gens qui ne savent ni donner ni recevoir l’amour, à ne pas mettre sa confiance, son temps, sa vie entre leurs mains. Quelqu’un qui te rejette ou trahit ta confiance, n’est pas comme toi, apprends à ne pas être comme lui. Quelqu’un qui t’accepte dans tes différences sans se jouer de tes sentiments, est comme toi, apprends à être comme lui. Car l’Amour ne s’épanouit qu’en toute réciprocité. Cela nous rappelle aussi que notre vie nous est propre et qu’il ne faut pas attendre des autres pour être heureux ou pour accomplir ce qui nous tient à cœur. En effet, les autres ne sont pas nous. Oui, que savent-ils de nos blessures, de nos peurs liées à notre passé ou aux comportements ? Connaissent-ils nos désirs, rêves, objectifs de vie et aspirations ? Comment peuvent-ils se permettre de nous manquer de respect ou de venir gâcher notre bonheur ? Que savent-ils de nos combats intérieurs, de nos vulnérabilités, de nos espoirs ?

« Ne force pas les gens à venir à toi car ils te feront peut-être plus de mal que la solitude et le manque d’amour. »

 

Faire preuve de courage c’est triompher tout seul de ses peurs et croyances, c’est être capable d’agir en suivant son cœur avec joie et non son égo avec négativité.

« Quand tu réalises tes peurs, tu te rends compte que tu les vis déjà et que seule ta crainte les entretient dans ton présent. »

C’est saisir l’instant en suivant le chemin de l’Amour et de l’intuition, plutôt que les craintes de l’ego qui tendent à fuir le danger ou l’inconnu et à procrastiner. C’est la condition indispensable au changement, à l'acceptation et au lâcher-prise, un signe de notre volonté à dépasser nos peurs, nos souffrances, et obtenir ce que l’on veut pour notre bien. C’est la force d’être vrai, d’agir, de saisir sa chance, celle qui repousse les doutes, les illusions, les faux-semblants, les mauvaises croyances et bien sûr, les regrets et les remords. Enfin, le courage est nécessaire pour devenir maître de sa vie, c’est-à-dire s’accorder le temps de s’aimer.

20 septembre 2020

« On ne vit pas tant qu’on n’affronte pas ses peurs et il faut du courage pour cela. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimemoi

 

Illustrations de Tsuyoshi Nagano 

J'aime la vie - J'aime moi - 20/09/2020J'aime la vie - J'aime moi - 20/09/2020
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J'aime la vie - Amour de soi - 20/09/2020

20 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi

Illustration de Guangjian Huang

Illustration de Guangjian Huang

« Accepter ses peurs » - écrit par Mel

« La souffrance est cachée derrière les relations d’attente, de contrôle et de dépendance aux autres. »

Se faire des idées au sujet des gens, penser qu’ils agiraient comme nous ou espérer d’eux des comportements, des décisions, des choix, identiques aux nôtres, est à l’origine des pires déceptions qui soient. Si tu ne veux pas souffrir, les seules attentes que tu peux avoir sont celles envers toi-même. Oui, tu dois apprendre à ne compter que sur toi, à te faire priorité, à agir pour satisfaire tes propres volontés et besoins de toutes sortes, à commencer par l’Amour…

« Celui qui attend ne comprend pas encore que cela ne sert à rien, car il faut se donner l’Amour au lieu de l’espérer auprès des autres. »

 

Très peu de personnes dans ta vie s’intéresseront vraiment à toi pour te connaître et t’aimer. Très rares seront celles qui le feront aussi bien que toi, d’une manière authentique et réciproque. De la même façon, personne ne pourra combattre tes peurs et ton mental en mode négatif à ta place. En effet, c’est à toi de te libérer de toutes tes peurs et souffrances, car tu es seul/e à les entretenir en y croyant, tout comme tu es seul/e à les générer en y pensant. C’est à toi de tout faire pour changer, en vue d’être meilleur/e qu’hier, mais aussi pour aller mieux dans ton corps, ton esprit et ton cœur. À toi de t’accepter dans tout ce que tu es, par l’expression consciente et voulue de l’Amour dans ton présent. À toi de faire toute la lumière sur ce que tu ne veux plus et tout ce que tu veux désormais dans ta Vie. À toi de réaliser qu’il faut contenter par toi-même tes volontés, au lieu de perdre ton temps, tes libertés et ta santé, à l’attendre des autres.

« Ce n’est qu’en acceptant de s’aimer tout seul et d’être seul à s’aimer, que l’on peut faire la lumière sur qui on est vraiment. »

Nous sommes responsables de ce que nous sommes et faisons. Il est important de comprendre que la maîtrise de notre Être et de notre Vie, passe par cette notion de responsabilité, autant dans nos pensées que dans nos actes. La conscience de ce pouvoir sur ce que nous sommes, mêlée à notre capacité d’aimer, correspond à la force d’Amour que l’on se porte. Elle s’exprime à travers nos volontés et nos libertés à les exprimer par notre courage. Elle permet notamment de se débloquer des situations de dépendance et de servitude vis-à-vis des autres, afin de récupérer ce pouvoir sur nous, qui n’est autre que notre Amour. C’est également la base du respect et de la confiance de toute relation saine, sans jugement, sans attente ni contrôle sur son prochain. Une force de Vie qui te pousse à n’attendre que de toi pour t’aimer, et qui te fait réaliser que toi seul/e peux te décevoir… Une solitude parfois difficile à accepter, mais nécessaire pour devenir maître de sa Vie, libre de s’accomplir et en bonne santé. En effet, il vaut mieux rester seul/e que d’avoir à subir l’autre, comme porter avec lui ses limites et croyances non dépassées, souffrir de ses comportements et jugements malsains, endurer l’expression négative de son ego et de ses craintes auto-entretenues. Oui, car

« Vivre avec quelqu’un qui ne s’aime pas, c’est partager ses peurs, ses souffrances et ses malheurs, à la place de l’Amour, de la joie et du bonheur. »

Qu’ai-je à perdre si tu ne me donnes rien ? Pourquoi aurais-je peur de perdre ce que tu ne veux pas me donner ? Qu’ai-je à perdre si tu ne me fais aucun bien ? Pourquoi aurais-je peur de perdre ce que tu me donnes mais ne me contente pas ou me blesse ? Oui, sache que

« Si ce ne doit pas être beau, je préfère m’en passer. »

Enfin, pourquoi aurais-je peur de perdre ce que tu me donnes et qui me rend heureuse, si j’ai la volonté de le garder et de le chérir pour le faire durer ? Il ne tient qu’à moi de décider si tu dois faire partie de ma Vie, selon si tu me veux du bien ou non. Puisqu’à l’évidence, si

« Toi et moi n’avons pas les mêmes volontés de respect et de confiance l'un envers l'autre, il ne vaut mieux pas avoir à partager nos vies. »

 

L’Amour entre deux personnes authentiques et sincères, ayant fait ou faisant un travail sur elles pour identifier, accepter et dépasser leurs peurs, est le seul durable et vrai. Tant qu’il y a des doutes, des craintes, des inquiétudes, de l’anxiété, etc., il n’y a pas de vie heureuse à partager. Ainsi, ne pas avoir la volonté ni le courage de l’acceptation et des remises en question pour aller mieux, c’est en souffrir encore dans le présent en ne sachant pas pardonner ni lâcher prise. C’est aussi les faire vivre aux personnes qui nous entourent, en les laissant encore nous affecter et nous définir. C’est les appeler à soi, les rendre concrètes dans sa réalité et les amener à se renouveler. En prenant conscience de nos peurs, on réalise notre incapacité d’aimer, celle qui blesse ceux que l’on voudrait justement aimer. C’est apprendre ou réapprendre à s’aimer en acceptant de s’occuper de Soi, en se donnant le temps de se connaître, c’est-à-dire en se faisant priorité. C’est faire la lumière sur toute cette souffrance, son origine, et bien sûr, se pardonner par compassion. Car c’est en partant de soi que l’Amour devient inconditionnel et non l’inverse.

« L’Amour chasse la souffrance quand on décide de lâcher prise sur ce qui nous fait souffrir, pour aller vers ce qui nous fait du bien. »

Et effectivement, ce n’est pas aimer l’autre que de le faire passer avant sa personne et ne rien se donner, ou au contraire, d’abuser de sa gentillesse, de son dévouement et de son affection. Sacrifice et dépendance, jalousie et possessivité, inquiétude et partage de la négativité, tout cela ne mène qu’aux déceptions, aux frustrations liées aux attentes et aux attachements malsains. Ces comportements sont dictés par nos peurs et non par l’amour. C’est par exemple, la peur de perdre l’autre, d’être rejeté ou abandonné, peur de donner son Amour sans retour et de se retrouver seul, peur d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, dans sa Vérité... Au final, nous n’avons jamais peur pour l’autre, nous avons peur seulement pour nous-même. Les peurs non acceptées te rendent égoïste, elles génèrent ton mal et ton impuissance à faire le bien. Et malheureusement pour toi,

« Si tu ne t’aimes toujours pas, c’est que tu n’as pas encore assez souffert d’abuser de ce qui te fait du mal et de te priver de ce qui te fait du bien. »

 

Avoir peur d’être seul est certainement la peur première, celle qui touche tout le monde. Dès que nous naissons, le lien physique maternel est coupé. D’autres séparations auront lieu et nous serons inévitablement confrontés à la mort. Il y aura également des rencontres et évidemment, des naissances. C’est ainsi qu’est la Vie et c’est ainsi que nous devons l’accueillir. S’aimer nous fait réaliser que nous sommes seuls, mais nous donne en contrepartie, la capacité d’aimer et de se réaliser.

« Il n’y a qu’en Soi que l’on trouve son bonheur ; c’est en cela qu’il faut accepter la peur d’être seul et avoir le courage de l’être pour l’atteindre. »

Il ne sert à rien d’attendre quoi que ce soit des autres et surtout en amour. En effet, la plupart des gens qui nous entourent sont brisés, soit ils ne savent pas donner l’Amour, soit ils ne savent pas le recevoir, alors que la capacité d’aimer est bien celle qui combine les deux.

« Il y a des mains qui savent recevoir et d’autres donner, mais celles qui aiment savent faire les deux. »

C’est ce qui fait que je suis bien plus forte aujourd’hui par l’Amour que je me porte, mais que je ne suis plus sûre de rien vis-à-vis des autres. Rappelons qu’ils nous laissent voir d’eux ce qu’ils veulent bien nous montrer et que nous ne les connaitrons jamais aussi bien qu’eux le peuvent. D’ailleurs, se connaissent-ils vraiment eux-mêmes ? Je n’attends donc plus rien des autres car au fond, je ne les connais pas. Et s’ils ne viennent pas à moi, c’est qu’ils n’ont pas la volonté de me connaître non plus, ni de m’aimer pour partager mon temps de Vie et d’Amour. Je laisse donc s’éloigner les indifférents et les lâches, ceux pour qui je n’ai ni importance ni valeur, car ils ne s’en accordent pas. J’évite les belliqueux et les jaloux, ceux qui prennent plaisir à me voir souffrir par le contrôle de ma personne, en me méprisant ou me trahissant, car ils se rejettent et s’abandonnent eux-mêmes.

« Donne de ton absence à ceux qui ne savent pas apprécier ta présence, ton importance et ta valeur, c’est-à-dire ce que tu es et l'Amour que tu peux donner. »

Alors quand l’autre me fuit ou me fait sentir indésirable malgré l’Amour que je lui porte, il est bien normal que ma volonté de l’aimer s’amenuise, et que ma confiance se brise. Particulièrement, je suis désolée d’avoir eu des attentes envers toi. Tu as ta Vie, ton Amour et tes libertés de les vivre comme bon te semble. Je me pardonne et me libère de cet attachement pour m’accomplir dans ma Vérité, et être présente pour celui qui viendra à moi. J’ai dépassé la peur de poursuivre ma route toute seule, ainsi que celle de devoir renoncer à toi, car j’ai réalisé que c’était déjà le cas, c'est-à-dire que je vivais ces peurs depuis notre rencontre. Oui,

« Ce que l’on craint se réalise tant que nous n’en prenons pas conscience. »

Et donc, en prendre conscience c’est ne plus en avoir peur. D’autre part, je ne regrette rien car c’est tout le contraire de ce que je veux, dans le sens où une relation ne doit pas te laisser seul/e et sans Amour. J’aime l’authenticité, la sincérité et l’intensité dans le désir d’aimer. La considération que l’autre éprouve pour toi, atteste de tout le bien qu’il veut te faire, et c’est ce qui a le plus d’importance pour moi. En effet,

« La réciprocité de respect est la base de tout vrai Amour partagé. »

Tu vois, c’est sa curiosité, l’envie de te connaître, de te séduire, de te faire l’Amour. C’est sa volonté de t’aimer et sa libre expression, à travers toute forme de communication, de présence et de confiance.

« Celui qui vient à moi sans peur de m’aimer, est forcément bien meilleur que toi qui me fuis. Oui, tu ne peux qu’en être jaloux. »

 

Accepter ses peurs c’est réaliser que nous les vivons déjà et se permettre alors de s’en libérer par le pardon. Les identifier nous amène à les confronter, puis à gagner en volonté et en courage pour les affronter. La libération d’Amour par ce gain d’estime et de confiance, éclaire notre route pour nous conduire vers ce que nous sommes amenés à devenir, en toute sérénité.

« Je poursuis mon chemin en pleine lumière de l’Amour que je me porte, dans la paix de l’esprit et du jour présent, en toute authenticité. »

20 septembre 2020

A l’évidence, « Pour trouver l’Amour il faut d’abord le trouver en Soi. » - Mel

 

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Illustrations de Guangjian Huang

J'aime la vie - Amour de soi - 20/09/2020J'aime la vie - Amour de soi - 20/09/2020
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J'aime la vie - Haïku Mel - 13/09/2020

14 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

Qui tu es je vois

Pour le devenir t’aimer

Accepter tes peurs

 

Faire souffrir l’autre

C’est ne pas savoir aimer

Nier ce qui est

 

Douceur dans les yeux

Du partage de l’instant

Du lien la tendresse

 

***

 

Que je sois demain

Dans d’autres bras que les tiens

Tu fais ça si bien

 

***

 

 

***

 

Amour joie bonheur

Ce que tu n’as pas semé

Ne viens pas chercher

 

***

 

Le mot rien est mien

Car de ton présent absente

Et sans importance

 

Les cœurs gelés battent

La musique sourde et vile

Des tambours de l’ombre

 

Créer est bonheur

Écrire pour exprimer

Délivrer l’amour

 

Fin été 2020

Mel

 

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Illustrations de Kelogsloops

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J'aime la vie - J'aime la vie - 12/09/2020

13 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'♥ la vie

 

Ne pas pouvoir être vrai ou authentique, c’est être contraint à vivre dans le Je n’aime pas. On devrait se poser les questions suivantes plus souvent : Qu’est-ce que je n’aime pas ? Qu’est-ce que j’aime ? Ce qui revient finalement à se demander : Qu’est-ce que je veux / ne veux pas dans ma vie, pour la rendre belle et moi heureux/se ?

« Le secret du bonheur ou d’une vie heureuse est dans le verbe aimer car vivre est le temps d’aimer. »

C’est le temps présent et l’Amour que l’on s’accorde qui nous apportent tous deux, sérénité et quiétude par la satisfaction de nos désirs et aspirations. C’est un état de bien-être qui est très personnel et donc propre à chacun de nous, du fait de notre individualité et unicité. C’est une connaissance de Soi qui vient souvent après la prise de conscience que nous sommes seuls responsables de notre propre bonheur. Ainsi, pose-toi la question, interroge-toi sur ce que tu aimes et accorde-toi le tout simplement. Quand tu sais aimer, tu sais vivre car la Vie est Amour. Tant que tu ne t’aimes pas, tu n’es pas toi et tu ne vis pas. Oui, s’autoriser à s’aimer, c’est s’accorder le droit de vivre.

« Le bonheur est une richesse que l’on tire de soi-même. »

 

« (Qu’est-ce) qui t’empêche de devenir qui tu veux être, d’aimer qui tu veux aimer ? Si ce n’est toi, c’est-à-dire ce que tu penses de toi et ce que tu crois connaître de toi. »

Derrière, ce sont tes peurs, tes blessures et tes croyances, elles sont à l’opposé même de l’Amour. De quoi as-tu peur si tu fais ça ? Que crois-tu qu’il va t’arriver si tu es comme ça ? Qu’aimerais-tu, voudrais-tu, ferais-tu, oserais-tu si tu n’avais pas cette crainte, ce doute, cette inquiétude ? Identifie-les, reconnais-les, accepte-les pour ne plus t’y soumettre. Accepte, pardonne puis accorde-toi ce que tu aimes être et faire.

« Ne laisse pas tes craintes te définir et te faire souffrir, exprime plutôt l’amour en toi pour te faire vivre. »

Ce n’est pas vraiment un secret car au fond de toi tu sais ce qui est, tu connais ta Vérité. C’est davantage un oubli. Tu as oublié que ta vie est tienne, de te donner ton Amour avant de le donner aux autres, de penser à toi en faisant de toi, ta priorité. Tu as oublié de penser à ce que tu aimes, de vouloir le faire tien, pour le faire apparaître dans ta réalité et le vivre.

« Tu as peur d’aimer et ton existence n’est que souffrance, car tu as oublié qu’il fallait aimer pour vivre en étant heureux. »

 

Il est normal et humain d’avoir des peurs et des croyances, c’est lié à notre passé, notre vécu, notre éducation, l’amour que l’on a reçu enfant (ou pas), nos blessures liées à de mauvais comportements sur notre personne, etc. Nous avons tous vécu des moments douloureux. Mais il n’est pas normal de continuer à en souffrir dans le temps présent, de vivre constamment dans la peur et d’être prisonnier de nos émotions négatives (vivre dans le stress, l’inquiétude, la tristesse…), de laisser nos croyances ou les autres nous définir en victime ou en bourreau.

Ne pense plus à ce qui a été, pense et exprime l’Amour envers toi et ceux que tu aimes, et fais en sorte d’en faire ta réalité pour vivre heureux dès maintenant. Car n’oublions pas que

« Notre plus grande joie est de faire le bien autour de Soi. »

12 septembre 2020

« J’aime aider les gens dans la quête de ce qu’ils sont. » - Mel

 

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Illustrations de Gyxycn

J'aime la vie - J'aime la vie - 12/09/2020
J'aime la vie - J'aime la vie - 12/09/2020
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J'aime la vie - Je n'aime pas - 08/09/2020

9 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Je n'aime pas

J'aime la vie - Je n'aime pas - 08/09/2020

Il est difficile d’accepter l’échec d’une situation ou d’une relation. Mais il l’est encore plus de regretter le temps perdu à résister au changement, à s’identifier à ce qui nous est arrivé, à demeurer dans l’inaction de l’indécision, et dans la souffrance d’un passé révolu mais entretenu. Avoir perdu son temps est acceptable si on se reprend en main, en décidant de vivre dans le présent dès maintenant, et de ne plus laisser filer les opportunités qui se présentent à nous.

« Lutter contre le changement, résister à ce qui doit être, c’est s’empêcher d’être heureux en réprimant ce que l’on est amené à devenir. »

 

Nous n’avons aucun droit ni aucun contrôle sur l’autre, nous avons seulement le devoir de le respecter. Quelqu’un qui s’aime et se respecte lui-même sait accorder l’Amour et le respect à son prochain. La réussite d’une relation repose sur le partage du temps présent dans la communication et l’Amour, l’honnêteté et l’authenticité des deux partenaires. Toute relation dans laquelle au moins un des deux n’est pas authentique est nécessaire pour évoluer, c’est-à-dire accepter et changer pour le devenir.  

« On est malheureux quand on ne peut pas être authentique. »

En effet, c’est ne pas pouvoir exprimer qui on est vraiment, réprimer ses sentiments, son amour, ses larmes, sa vulnérabilité. C’est ne pas pouvoir exprimer ce que l’on pense sincèrement, ses avis, ses idées, ses espoirs, ses envies, ses rêves et ses désirs les plus profonds. C’est ne pas pouvoir faire ce que l’on aime faire, se faire plaisir et penser à soi, ou encore s’accaparer pleinement l’espace-temps pour libérer son potentiel de création. C’est ne pas être libre de ses choix, de ses décisions, de ses actions, de ses mouvements. C’est paraître étranger, incompris, physiquement présent mais mentalement absent, sentir ne pas être à sa place, ne pas être entouré des bonnes personnes. C’est subir son existence dans la réalité et rêver sa vraie vie dans sa tête. C’est reporter son bonheur à demain, c’est attendre de vivre.

« Attendre, c’est reporter de s’aimer et donc vivre, à plus tard. »

C’est souffrir en silence en se berçant d’illusions sur ce semblant d’amour qui n’en est pas et qui n’en a jamais été, car ce sont juste nos peurs dissimulées derrière qui s’expriment. Peur de se retrouver tout seul, peur de l’inconnu, peur de perdre le contrôle, peur de se sentir rejeté, peur d’être abandonné, peur de mourir, peur d’être trahi, peur de ne pas être accepté ni aimé… C’est fou ce que l’on est prêt à supporter soi-disant par amour, l’excuse que l’on se donne pour ne pas avoir à nous confronter à nos peurs. Pourtant

« Tu vivras vraiment quand tu n’auras plus peur. »

C’est vouloir paraître fort et heureux en toute occasion. C’est dire ça va avec le sourire quand justement ça ne va pas, c’est penser pouvoir tout contrôler. C’est vouloir toujours faire plaisir aux autres, agir dans leur intérêt en s’oubliant, voire les laisser nous diriger, ne jamais oser leur dire non.

« Les gens qui disent oui à tout le monde, n’ont pas le temps de se dire oui. »

C’est parfois même se forcer à être tendre et aimant, à faire l’amour alors qu’on n’en a pas le cœur, se sentir coupable, redevable, malade, mourant, épuisé, à bout de force… et ne pas en parler, devoir tout intérioriser et tout souffrir. C’est ne pas avoir de temps pour soi ou pour les personnes avec qui nous aimerions être et partager notre vie, c’est ne pas s’autoriser le véritable Amour de soi et des autres. C’est se créer une image horrible. C’est faire du mal à ceux que l’on aime, car nous sommes des puits de peurs et de souffrances et que nous n’avons que notre douleur à leur offrir. C’est une existence qui s’étiole où le pardon et l’amour sont étouffés…

 

Jusqu’au jour où la prise de conscience s’effectue, et que l’ouverture au changement devienne une possibilité. Quand elle a lieu, le moment présent nous appelle et nous apaise, en nous aidant à faire toute la lumière sur nos peurs et nos croyances. Ces craintes que l’on concrétise dans notre vie par la pensée, celles qui s’opposent à ce que nous sommes vraiment, en nous empêchant de le devenir et de libérer l’Amour par le pardon. C’est le temps du changement qui s’annonce, celui où l’on décide enfin de faire de Soi sa priorité, d’être vrai, c’est à dire s’accepter comme on est et aimer qui on est, sans se préoccuper de ce qui a été ou de ce qui sera, ni de ce que pensent les autres. C’est l’éveil de l’âme, notre Âme, une véritable libération de lumière, notre Lumière.

« Avance dans la Lumière de qui tu es vraiment, sois authentique. »

En effet, pour vivre sa vie en étant heureux, il faut être dans l’acceptation de ce qui nous est arrivé, de ce que nous avons ressenti, de ce que nous avons été et avons fait, mais surtout accepter nos peurs, inquiétudes et croyances souvent infondées de l’ego, s’en détacher complètement. Il faut être également dans le changement par la prise de conscience de ce que nous ne voulons plus, de nous d’abord, puis des autres, pour pouvoir se tourner vers ce que nous voulons être et faire. Mais avant l’acceptation et le changement, il doit y avoir la volonté de s’en sortir et de vivre heureux.

« Pour se rendre libre d’être et d’aimer, il faut le vouloir. »

Certains se perdent dans leurs souffrances auto-entretenues, ils en ont fait des croyances et des peurs tellement ancrées en eux, ils en sont tellement convaincus, qu’ils appellent à eux dans leur réalité ces schémas de souffrance en boucles répétitives. Ils se laissent guider par leur ego, ils ont beaucoup de colère, de ressentiments, ils s’emportent facilement, ils sont sujets à la honte, à la culpabilité, au doute, à la manipulation, à la vengeance, à la dépression, à l’apitoiement, à la haine, etc. Ils s’estiment et se respectent très peu, l’amour est absent de leur cœur froid, ils sont sombres et négatifs. Derrière ces mauvais comportements et ces souffrances, il y a des croyances et beaucoup de peurs qu’ils refusent de voir en eux mais qu’ils voient très bien chez les autres et ce n’est pas un hasard…

« Ce qui te dérange chez les autres est aussi chez toi : c’est l’effet miroir. Tu dois donc te remettre en question et faire un travail sur toi. »

Si tu veux vraiment t’en sortir, tu dois te libérer de tes croyances et de tes peurs, en reprenant le pouvoir que tu as donné à ton ego en l’écoutant, c’est à dire les identifier et les accepter pour ne plus les laisser te définir. Cela revient à te pardonner en acceptant qui tu es, et t’autoriser à remplacer toute cette souffrance par de l’Amour pour toi.

« Tu n’as plus de souffrances quand tu n’as plus de peurs pour les entretenir. »

Quand tu n’auras plus peur, tu pourras également réaliser l’impact des croyances sur ta vie. Tu as pu voir et expérimenter comment des pensées négatives, des croyances basées sur tes échecs, modelaient et affectaient ta réalité. Tu comprendras alors qu’il suffit de croire en toi, de penser positivement, de visualiser ce que tu veux de toi ou de ce que tu aimes pour l’attirer dans ta réalité. Réelles dans ton esprit, tes pensées et tes croyances deviennent réelles dans ton monde. Et plus tu y crois, plus cela advient. Alors pourquoi te limites-tu ?

« Le mental est un outil, il faut l’utiliser pour générer du positif dans l’amour et non du négatif dans la souffrance. »

Tout ce que tu aimes chez toi, tout ce qui te définit, tout ce qui fait ton bonheur, tout ce qui te correspond en termes d’énergie et de belles valeurs, tu vas l’appeler à toi comme la force d’attraction tend à réunir deux aimants. Oui,

« La magie est en toi, tu es le seul à pouvoir concrétiser tes rêves et à y croire. »

8 septembre 2020

Crois en toi - Mel

 

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Illustrations de Josephine Wall
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Illustrations de Josephine Wall

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J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 01/09/2020

2 Septembre 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime profiter du temps présent

 

Les trois plans de l’existence terrestre, corps, esprit et cœur, sont exposés au défilé implacable du temps qui passe. Les évènements liés au temps nous affectent, parfois en bien, parfois en mal selon nos perceptions, sans que l’on puisse y faire grand-chose. Le plus souvent, ces forces nous dépassent mais nous avons à les vivre ; on peut les voir comme des épreuves. Face à ce qui advient, notre émotionnel est chamboulé car nous sommes des êtres sensibles. Sensibles oui mais pas vulnérables sauf si nous laissons notre mental se nourrir de cet émotionnel et prendre du pouvoir sur nous. En effet, nous n’avons de contrôle sur toute situation que par cette possibilité d’y réagir, en réalité nous avons deux possibilités de réaction. Soit on se laisse définir par ce qui nous arrive, c’est-à-dire que l’on s’identifie à nos ressentis, on les subit, on se laisse modeler en se créant un faux moi et du coup, on reste dans le passé et la souffrance. Soit on se place en observateur de nos ressentis, on les maîtrise et on décide qu’ils ne nous affectent plus, de s’en libérer pour ne pas les faire siens et rester vivre dans le présent.

« Vivre dans le passé, c’est souffrir et s’éteindre tout doucement ; vivre dans le présent, c’est être heureux et vivre pleinement sa vie, dans l’Amour de ce que l’on est. »

 

La vie terrestre est liée au temps, elle prend naissance, se développe, se transmet, se meurt selon un cycle basé sur ce facteur temporel. C’est ainsi qu’une métamorphose advient après un état larvaire, qu’avant d’être embryon, on est cellule-œuf, que toute reproduction ne peut survenir qu’après la croissance et le fonctionnement des organes génitaux… C’est ainsi que les formes de vie se suivent, que les êtres vieillissent et finissent par mourir, et que l’âge et la mémoire prennent du sens. Tout ceci est inexorable, mais c’est la vie !

L’humain est doué de conscience, de sa propre vie sur la planète et de connaissances liées aux expériences passées. L’accumulation de connaissances, les apprentissages, l’acquisition des savoir-faire et des savoir-être, passent par la pratique, la répétition, l’entraînement, les expériences, la mémorisation. Étudier, apprendre, acquérir, nécessitent le facteur temps. Il en est de même pour toute création. Chaque œuvre, même minime, demandera réflexion, curiosité, patience, recherche, projet, travail, main d’œuvre, minutie, matériel adéquat… autant d’activités qui prendront appui sur le temps.

 

Ce qui a été, ce qui est et ce qui sera, n’est pas forcément bon ou mauvais. Par contre, c’est la façon dont nous accueillons et acceptons nos émotions qui va déterminer si ce qui nous arrive est bon ou mauvais. Cette perception des choses de la vie est propre à chacun de nous car elle résulte d’un tas de variables qui nous sont extrêmement personnelles (éducation, croyances, traumatismes, peurs, échecs, souffrances, accidents…). La seule erreur à ne pas faire, c’est de s’identifier à nos conditions de vie et nos ressentis, d’en faire notre vie, c’est à dire continuer de vivre dans le passé.

« Cela ne t’affecte que si tu le laisses t’affecter ; c’est ainsi que tu génères ta propre souffrance. »

Il faut donc accepter ce qui advient puis, en observateur et maître de ses émotions, faire le tri de ce que l’on veut garder, distinguer ce qui est bon pour nous de ce qui ne l’est pas.

« Quand on arrive à identifier et accepter ses peurs, on peut les affronter et les faire disparaître. »

Comme dans toute guerre, c’est en observant ton ennemi et en décidant qu’il ne t’affecte pas, que tu deviendras plus fort et que tu apprendras à ne plus le craindre. L’ennemi ici est un concept. C’est cette voix qui vient de toi, c’est une part de ton mental nommée l’ego qui se nourrit et vit de tes émotions, de tes souffrances, etc. Plus tu lui donnes de pouvoir en l’écoutant, plus tu le fais grandir en lui accordant toutes tes pensées, plus tu souffres et réprimes qui tu es vraiment, tout en restant dans le passé. Il peut être alimenté de peurs, de croyances, de préjugés, de superstitions. Mais aussi de sentiments comme la colère, la tristesse, la honte, la culpabilité, le regret, le remord, la solitude, ou de ressentiments liés au rejet, à la jalousie, à la trahison, à la douleur, à l’insécurité, à la déception, à la frustration, à l'abandon, à la perte, au manque... Ou encore, de souffrances (maladies physiques et psychologiques), de complexes, d’obsessions, etc.

« C’est en affrontant ses peurs, ses croyances et ses souffrances qu’on apprend à ne plus les craindre. »

Plus tu donnes de crédit à ton ego, moins tu as d’énergie pour le moment présent. Tu te sens épuisé, vidé rapidement de toute force (mentale, physique). En effet, toute cette énergie part en négativité pour entretenir le passé que tu te repasses en boucle, ou les différentes éventualités d’un futur que tu imagines avec inquiétude. L’ego voudrait que tu contrôles tout alors que tu dois faire l’inverse c’est-à-dire lâcher prise.  En outre si tu y arrives, tu seras plus à même de te connaître, de savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux plus, et tu seras beaucoup plus serein dans l’acceptation par rapport aux prochaines fois et aux décisions à prendre face aux changements qui s’annoncent.

« Le passé est personnel et reste au fond de chaque cœur. Ne pas lâcher prise sur lui c’est encore en souffrir dans le présent, l’accepter et le laisser derrière soi, c’est s’en libérer pour s’autoriser à avancer. »

 

Le fait que l’on ne puisse se soustraire de notre propre mort future ni revenir dans le passé pour le changer, devrait nous faire prendre conscience de l’importance de s’ancrer dans le présent et d’y vivre. Car cela éloigne la souffrance et le vieillissement, cela permet le lâcher-prise, la résilience ainsi que l’acceptation des changements par de meilleurs choix. C’est un état d’esprit. Quand on commence à le pratiquer et à goûter à sa sérénité, le présent nous apaise ; il nous apporte la paix intérieure et une belle énergie par le biais de vibrations plus intenses et positives. C’est se l’approprier, le faire sien pour penser, agir, être et faire en le gardant en tête Je suis le présent, je ne m’en éloigne pas.

« Je fais la lumière sur ce que je suis dans l’instant, je m’en imprègne totalement, je m’y investis pleinement, je le ressens intensément. »

Je ne m’autorise pas une seule pensée sur le passé, ni sur le futur. Je laisse partir ce qui part, être ce qui est, venir ce qui vient. Je cueille l’instant, je profite de ses joies sans me préoccuper de ce qui a été ou de ce qui sera : Carpe diem, quam minimum credula postero (locution latine du poète Horace).

 

On sait qui on est au fond de nous. On sait que l’on n’est pas cette chose immonde, avec cette étiquette, cette image que le passé et les autres nous ont collée. Nous ne sommes pas cette personne victime, qui se fait marcher dessus par les autres, nous ne sommes pas cette personne méchante, perverse et masochiste, qui se délecte de la souffrance des autres pour s’en faire, nous ne sommes pas cette personne en mal-être de son corps, qui s’empiffre pour compenser son émotionnel refoulé... Nous ne sommes pas ce que l’on a vécu. Nous sommes ce que nous vivons et aimons, maintenant, dans l’instant, car ce que nous sommes n’est que Vie et Amour.

« Va chercher l’Amour en toi et exprime-le. Fais la lumière sur qui tu es vraiment, ton vrai toi. Dès maintenant, suis le chemin présent vers qui tu es et qui tu veux être. »

 

Ta vie ne commence qu’à l’expression de ce que tu es, et je te rappelle que tu as tout pouvoir pour être qui tu veux. Alors fais-en quelque chose de magnifique, de beau, de magique ! Accède à qui tu veux être et à ce que tu as toujours voulu avoir. Sois authentique pour savoir garder près de toi et aimer les bonnes choses de ta vie, pour faire en sorte qu’elles embellissent ton présent et ne pas briser l’abondance prévue pour toi. N’aie plus peur car hier n’existe plus et ne reviendra pas, n’attends pas car demain n’est pas encore là et ne sera peut-être pas, emprunte le chemin ci-présent et révèle par ta lumière ton authenticité.

« Il n’est jamais trop tard et ce ne sera pas plus tard ; il est juste temps. »

1er septembre 2020

« Quand on connaît le bien-être de l’instant présent, on se fout complètement de ce qui a été et de ce qui sera. » - Mel

 

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Illustrations de Rongrong Wang

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J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 28/08/2020

30 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime profiter du temps présent

 

Le présent est tout ce que nous avons, il est notre chemin. Eclairé par l’Amour que l’on se porte, il nous mène à ce que nous sommes vraiment, notre moi véritable, aussi nommé l’Être ou l’Âme. Être en conscience de son Âme c’est l’éveiller par l’amour et ne faire qu’un avec, cela conduit à l’illumination. C’est la révéler et fusionner avec elle, dans l’instant présent et pour ce qu’elle est, à savoir vie (corps), amour (cœur) et lumière (esprit).

« Notre seule réalité est la conscience de ce que nous sommes dans l’instant présent. »

Nous avons un temps terrestre qui nous est accordé et c’est une véritable chance de pouvoir le vivre. Notre présence sur Terre sous cette forme de vie est éphémère. Même si nous ne sommes que de passage, je pense que chacun souhaite vivre heureux, en étant maître de sa vie, libre de ses choix et d’exprimer qui il est vraiment, c’est-à-dire être authentique. Mais pour cela il faut en avoir la motivation et savoir lâcher-prise sur l’influence que peuvent avoir le passé et les autres sur nous.

 

En effet, le passé n’existe plus, il a eu lieu, il est derrière nous. Mais s’il continue à t’affecter aujourd’hui, c’est que tu lui donnes ce pouvoir en lui apportant de l’énergie négative en pensée et en ego. Il n’existe alors plus que dans ta tête et c’est toi seul qui continues à le faire vivre dans ton présent et qui l’autorises à te nuire encore. Ton mental et ton ego s’y font les dents dessus en développant sans arrêt pensées dégradantes et craintes renouvelées. Cette énergie est négative. Elle repose sur tes peurs et croyances non acceptées. Là où il faudrait avoir la volonté de les accueillir puis les libérer, tu les réprimes, tu refuses de les voir, et elles génèrent ta souffrance ainsi qu’une image bien néfaste de toi.

« On est ce que l’on pense être. Le problème, c’est quand tu te vois comme une merde. Oui. »

Tout cela appelle à toi les mêmes situations, les mêmes schémas douloureux et conditions de vie que tu subis en boucles infernales.

Quelqu’un qui laisse l’échec du passé ou la crainte d’un futur affecter son présent, ne vit pas dans l’instant et ne peut exprimer qui il est vraiment. Et pour cause, il subit sa vie à l’image façonnée par son passé et les autres ; il en est l’esclave, la victime. Son existence n’est que souffrance auto-entretenue, où l’amour en est totalement absent ; il ne saurait que blesser ceux qui l’entourent car on ne peut donner que ce que l’on a, et c’est valable pour l’amour comme pour la souffrance.

« Tout ce qui te définit est le résultat de tes choix, de tes volontés, exprimés par peur ou par amour. »

Tu as laissé ton passé, ton vécu, tes interactions avec les autres… toutes ces conditions de vie te définir, te modeler, te construire un faux moi, c’est-à-dire une identité différente de ta vraie nature et ta plus grosse erreur est d’en avoir fait ta vie. Tu t’es identifié à ces conditions en te créant cette image et ce rôle de méchant ou de victime que le passé et les autres t’ont attribué. Ce sera la source de tes excuses pour expliquer tes mauvais comportements (manipulation, domination…), te plaindre de ton état de santé (anxiété, stress, dépression, malaise) ou de ce qui t’arrive, pour te maintenir dans cette souffrance parce que tu penses la mériter. Ce sera ton excuse à ton absence de courage pour te reprendre en main, à procrastiner, à ne pas prendre du temps pour toi en vue d’accepter de changer et devenir meilleur, à ne pas être responsable de tes choix, à tes limites et impossibilités que toi seul t’imposes. Des excuses pour rejeter l’amour qui vient à toi, pour continuer à jouer l’hypocrite qui nie ses sentiments, et exprimer ce faux toi que tu t’es créé à partir de ton passé… Oui, ce passé que tu es le seul à connaître et dont tout le monde se fout. Mais aussi des excuses que tu ne sauras pas présenter auprès de ceux à qui tu as fait du tort.

Cela fait mal d’en prendre conscience car c’est tout ton monde qui s’écroule, toute une identité basée sur de la souffrance et de la négativité qui s’effrite, et t’apparaît enfin sous son véritable jour : une illusion créée par tes pensées et dont tu t’es fait prisonnier. Cela fait d’autant plus mal de réaliser que pendant des années, tu as mis tout seul ces fers à tes poignets et que tu portais la clé sur toi. Quand tu laisses le passé et les autres diriger ta vie, tu ne vis pas dans l’instant présent, tu n’es pas maître de ta vie ni libre de tes choix, tu es malheureux et souffrant. Mais voilà, seuls les plus déterminés et les plus courageux auront la force de faire taire l’ego qui garde en vie le passé et le faux moi ; ceci en vue d’accéder à leur véritable nature en se montrant authentiques.

« L’expression de son moi véritable en pleine conscience amène amour et vie, son contraire n’amènera que souffrance et mort. »

 

Pourtant, nous avons les pleins pouvoirs sur ce que nous sommes et faisons, c’est nous qui décidons. Pour cela, il faut en prendre conscience puis se libérer de ses dépendances, en s’appropriant le présent pour s’aimer. Il suffit de t’ancrer dans le présent, d’observer ce qui t’arrive et non plus de le subir ou de t’y soumettre. C’est se placer en observateur, en témoin et non en victime en faisant taire l’ego et en réprimant le mental qui pense négativement. Ce temps à portée émotionnelle peut être porteur de belles choses, source d’un bonheur qui nous a marqué et de beaux souvenirs, comme de mauvaises choses (culpabilité, honte…) qui auront tendance à nous coller à la peau et nous définir encore dans le présent si nous n’y prenons pas garde. Ce temps peut façonner nos conditions de vie qui nous font souffrir et nous risquons de nous identifier à elles. Il faut donc regarder son corps ressentir cet émotionnel bon ou mauvais et entendre son esprit penser mais être libre de décider que cela ne nous affecte pas si ce n’est pas bon pour nous. De même, il faut prendre le temps d’observer sa souffrance, d’y porter son attention et la lumière de notre conscience pour l’identifier. C’est là qu’on passe au présent libérateur par la résilience, celui où on apprend des échecs, des erreurs, et des douleurs du passé, celui qui permet d’accepter plus facilement les changements, de ne plus résister c’est-à-dire de lâcher prise. Toute résistance, toute souffrance, toute négativité, liée au temps et à l’ego, disparaît par sa mise en lumière et par l’acceptation.

« Fais la lumière par ta présence sur ta souffrance et transforme-la en conscience pour ne plus t’identifier à elle. »

Le présent est le chemin qui nous amène à tendre vers une meilleure version de nous-même, celle permettant la connaissance et l’accès à notre moi véritable c’est à dire à son éveil.

« Laisse l’ego saigner et mourir avec le passé, accepte dès maintenant toute douleur sans résister et fais-en ta force pour atteindre qui tu veux être en toute liberté. »

C’est apprendre de ses souffrances et se trouver dans l’amour, pour sortir des schémas récurrents douloureux.

« Pour vivre dans le présent, nous devons nous pardonner, c’est-à-dire s’autoriser à remplacer la souffrance par l’Amour de soi. »

C’est apprendre à améliorer nos conditions de vie en nous donnant le temps de prendre soin de nous et de nous aimer. Il en est de même des interactions avec les autres : ils ont le pouvoir de nous nuire que si on le leur accorde. Savoir garder son calme et rester maître de ses émotions permet le détachement et de ne pas être défini par ce que les autres disent de nous. Nos peurs donnent de l’importance au passé et au futur et nous éloignent du présent, donc de qui nous sommes vraiment (vie et amour). C’est ainsi que nous tombons dans le piège de n’exister que dans ces illusions auto-entretenues, sources infinies de peines et de souffrances, loin de l’amour qui nous a donné vie.

« S’aimer dans l’instant c’est accéder à notre Âme en toute conscience et c’est aussi vivre. »

C’est seulement ainsi que nous devenons maître de notre vie, maître de nos émotions et de nos pensées, libre d’être authentique. C’est la prise de conscience de notre moi profond, une force tranquille, source infinie d’amour, paix et bonheur.

« Ne t’oppose pas à ce qui advient, laisse le vent contrarier la surface de l’eau ; il n’atteindra jamais les profondeurs, la force tranquille de l’Être. »

 

Se détacher du passé et des autres en faisant la lumière sur notre émotionnel et en le maîtrisant (observe, accepte, régit) est extrêmement libérateur. Il est source d’un changement profond en nous et d’une prise de conscience de qui nous sommes vraiment, de ce que nous voulons et ne voulons plus. Il nous apporte notre liberté d’être qui on veut dans l’instant. C’est cette fameuse deuxième vie qui commence, à l’image que nous voulons en faire, celle de nos capacités et potentiel révélés.

Tout comme le passé peut nous affecter et nous amener à nous créer un faux moi, nous avons la possibilité de créer un vrai moi dès cette prise de conscience. En effet, nous sommes des créateurs, nous exprimons qui nous voulons être dans notre réalité. Nous sommes ce que nous pensons de nous, et nous donnons à voir aux autres cette image que l’on a de nous. De fait, nous n’avons de limites, de contraintes, d’impossibilités que celles que l’on s’impose…

« Tu es nul dans tes limitations car la seule limite est de croire qu’il y en a une. »

 

« C’est l’image que tu as de toi qui te fait souffrir car elle s’exprime dans ta réalité. Change-la et tu seras qui tu veux être. »

Tu es le créateur et aussi l’alchimiste, tu peux transformer, convertir ce qui ne te convient pas ou plus en ce que tu aimes, tu peux créer, modeler ce que tu es selon tes souhaits. Tu as cette possibilité d’exprimer qui tu veux être, de vivre la vie que tu as toujours rêvée et tu vas encore te trouver des limites ? Il est possible effectivement, que tu te cherches encore des défauts, des excuses et que tu chutes dans le passé, dans l’inconscience de qui tu es vraiment, de nier ton potentiel divin de création. Oui tu peux retomber dans le panneau en te laissant à nouveau définir par ton passé et les autres. Mais tu peux tout aussi bien avoir une belle image de toi, acquérir ce que tu trouves admirable ou aimable chez les autres, comme de l’assurance, de l’estime et de la confiance en toi. Tu peux devenir une personne valeureuse et respectable. C’est toi qui vois si tu veux croire en toi, en ton potentiel infini et en la force de ton Amour. Après tout, tu es seul à pouvoir te libérer, puisque c’est toi seul qui t’es fait prisonnier du temps. Car dans cette histoire tu es ton seul ennemi. C’est ta guerre et il te faut la gagner pour trouver ta paix intérieure. Pour vivre heureux, il faut s’épanouir dans l’instant présent et se l’approprier pour s’aimer, c’est-à-dire exprimer l’amour que nous sommes.

« Nous sommes chacun investi du pouvoir divin de la création de la vie à travers l’amour. Croire en soi, c’est croire en Dieu. »

 

Nous sommes une source tranquille, paisible, baignée d’amour et connectés les uns aux autres. A l’échelle individuelle, il nous suffit de prendre conscience de notre présence dans l’instant. Ainsi, nous pouvons observer et annuler toute négativité, toutes nos souffrances liées à l’ego et à la dimension temporelle de l’existence terrestre. A plus grande échelle, notre planète est fortement polluée par la négativité collective émanant de ces millions de gens qui, plongés dans l’inconscience de qui ils sont vraiment, ne libèrent pas leur potentiel d’Amour.

« Si le monde va si mal c’est que les humains répriment l’amour au lieu de l’exprimer à la lumière de la pleine conscience de ce qu’ils sont. »

28 août 2020

Fiat lux, Mel

 

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Illustrations de Serafleur

 

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J'aime la vie - Haïku Mel - 26/08/2020

27 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

L’amour fait renaître

Tout en réprimant l’ego

Le soleil en soi

 

Je te laisse seul

Faire face à la lumière

De l’amour naissant

 

Prendre le courage

D’accepter sans résister

S’aimer en conscience

 

***

 

La légèreté

De l’ici et maintenant

Sa sérénité

 

 

Les jambes autonomes

L'esprit en paix cœur léger

Je marche vers toi

 

***

 

L’amour accepté

La douceur de sa caresse

Bien-être dans l’être

 

Air dans les poumons

Douce accalmie de l’esprit

Amour dans le cœur

 

C’est savoir aimer

De donner et recevoir

La capacité

 

 

Été 2020

Mel

 

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Illustrations de JoJoesArt

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J'aime la vie - Amour de soi - 21/08/2020

23 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi, #J'aime la musique

 

« L'Amour de Soi : aime ce que tu es, fais ce que tu aimes. »

L’Amour de Soi peut être défini simplement par le fait d’aimer ce que l’on est et ce que l’on fait. Les enfants savent généralement s’aimer, à moins qu’ils ne vivent des évènements traumatisants qui le leur fassent perdre prématurément. Avec le passage à l’âge adulte et les années qui nous apportent les bonnes et mauvaises choses de la vie, il a tendance à s’estomper, à s’affaiblir. Progressivement, on se délaisse, on renonce à nous, on se donne trop aux autres, on se sacrifie. On s’identifie à nos échecs, on se culpabilise, on se sous-estime. On s’empêche de ressentir ce qui est bon, de s’accomplir. Cela peut conduire au désamour complet de sa personne, à travers rejet et oubli. On ne prend plus le temps de s’aimer et la souffrance remplace l’amour, le déclin remplace la vie, jusqu’à la perdre finalement, par abandon total de soi.

« La plupart des gens meurent sans avoir réparé leur cœur brisé, c’est-à-dire sans avoir retrouvé la capacité à s’/aimer en se donnant l'Amour de Soi. »

Avant qu’il ne soit trop tard ou d’attendre passivement cette échéance, il est important de se reprendre en main, d’avoir au moins la volonté d’aller mieux ou si on a des enfants, de pouvoir s’en occuper. Je pense donc que s’aimer s’apprend, ou se réapprend. Autrement dit, mais de façon plus approfondie cette fois-ci, cela revient à vouloir ressentir et à accueillir son émotionnel d’ordinaire refoulé, puis à le libérer par l’expression de tout ce qui nous définit, en vue de (se) faire du bien. Cela concourt à s’accepter tel que l’on est, dans ses différences, vulnérabilités et valeurs, puis à se responsabiliser par la connaissance et la maîtrise de Soi, ainsi que de sa vie. Oui, à l’évidence,

« Il n’y a que l’Amour qui peut faire encore grandir en étant adulte. »

 

Ressentir et accueillir l’émotionnel

Souvent, avec les personnes qui ne s’aiment pas, le problème vient du fait qu’elles ne s’autorisent pas à ressentir. Elles rejettent leurs sentiments, les méprisent, les nient, comme si elles ne voulaient pas les assumer et les faire leurs. Pourtant

« Nous sommes par nature des êtres sensibles et expressifs. »

Des êtres capables de percevoir une multitude de stimuli, de ressentir une variété incroyable d’émotions et de s’exprimer à travers de nombreux langages. C’est donc s’opposer à sa propre nature que de ne pas accepter ce que l’on ressent et de s’empêcher de l’exprimer.

En outre, les réprimer occasionne des troubles physiques et psychologiques. En effet, la santé du corps et de l’esprit peut être grandement affectée par le refoulement de l’émotionnel. Ne pas prendre le temps d’analyser ses ressentiments en gardant son calme, peut entraîner un passage à l’action dans la précipitation, en se laissant emporter par l’impulsivité de l’ego. Par exemple, en laissant la peur ou la colère nous gagner, en ayant un jugement rapide, en étant dans le reproche ou l’irrespect, en fuyant une situation, en n’étant pas digne de confiance, ou encore, en n’assumant pas ses responsabilités… Ces mauvais comportements peuvent engendrer par la suite, de lourds regrets et remords à porter.

« A quoi cela te sert de ressentir culpabilité, honte, manque, jalousie, regrets, remords… si tu ne les acceptes pas pour ne plus en (faire) souffrir ? »

A n’importe quel moment de la journée, il est donc important de s’accorder du temps pour analyser ce que l’on ressent, de se sensibiliser à soi-même. Concentrons-nous sur nous, soyons réceptifs à ce qui vient de nous et à nous. Développons notre intellect émotionnel, afin de nous connaître dans nos manques, nos besoins et nos volontés. Prenons conscience et soyons attentifs à ce que nous éprouvons. En effet,

« C’est l’acceptation de notre sensibilité, qui nous amène à libérer l’Amour que nous sommes. »

 

Accepter pour se connaître, se pardonner et donner du sens à sa vie

Quand on le pourra et si possible dans le silence, il faut revenir sur les situations et faire le point. A tête reposée, essayer de se comprendre, et surtout penser positivement, pour cesser de broyer du noir en continu.

« Ce que tu penses et crois s’exprime dans ta réalité, alors pense positivement et crois en tes rêves. »

C’est tendre vers une meilleure version de Soi, par le biais de l’acceptation, du pardon, de la résilience et de la sagesse, toujours dans l’optique de faire le bien, en partant de nous. C’est par exemple, prendre conscience d’avoir mal agi, et y remédier, s’excuser, s’améliorer, devenir une bonne personne. Apprendre à fixer ses limites et à dire non, savoir se rendre moins disponible, pour avoir davantage de temps pour soi. L’objectif est simplement de se libérer des autres, de briser les dépendances toxiques, afin de mieux se connaître et se contenter par nous-mêmes. C’est ne plus attendre qu’ils nous aiment à notre place, qu’ils nous donnent ce que l’on doit se donner, à savoir du temps pour s’aimer. C’est identifier ce qui nous plaît, déterminer ses volontés et désirs, notamment du point de vue de sa personnalité (belles valeurs à consolider ou à acquérir) et de sa vie (y donner du sens, des buts, s’accomplir). Et vouloir se l’accorder, bien évidemment.

« L’Amour de Soi révèle ton potentiel et ta valeur pour peu que tu veuilles l’exprimer et non le réprimer, car aimer c'est vouloir. »

C’est aussi arrêter tout simplement de se faire du mal et d’entretenir ses propres souffrances, en évitant de penser abondamment et négativement. A quoi bon éprouver de la culpabilité, se dévaloriser pour un rien ou penser ne pas mériter ? A quoi bon repasser en boucle les événements et gâcher l’instant présent ? Pourquoi se laisser affecter et définir par ce qui nous est arrivé ? Ce qui est fait est fait, nous devons nous pardonner et nous libérer du passé, de nos mauvaises actions, de ce que les autres disent sur nous… Cela revient à se débarrasser de tout ce qui nous limite et nous oppresse, le sortir de nous pour ne plus l’appeler à soi. Oui, nous pouvons faire des erreurs, nous avons le droit de tomber, de nous relever, de nous accorder le pardon en vue de s’améliorer. Nous ne valons pas moins que les autres, nous ne sommes pas moins méritants, ni indignes de leur confiance. Nous n’avons pas à penser cela. Au contraire, nous avons toutes les raisons de nous accepter, c’est-à-dire de s’autoriser à aimer ce que nous sommes.

« Les gens ne voient pas comme ils sont beaux, combien ils brillent, comme ils ont tort de ne pas s’aimer. »

Il s’agit bien d’accueillir et se permettre de ressentir tout ce qui vient à nous et tout ce qui sort de nous, que ce soit bon ou mauvais.  Mais aussi, d’arrêter de saboter ce que l’on est, de gâcher sa chance de réussir, de se priver du bien pour se faire du mal. En effet, tout est bon à prendre quand il s’agit de mieux se connaître, car c’est en se connaissant que l’on arrive à donner du sens à sa vie et à l’aimer.

« Il ne tient qu’à toi d’extérioriser tes émotions quand elles sont mauvaises, de les faire tiennes quand elles sont bonnes. »

 

Libérer pour devenir qui on veut être et aimer sa vie

« S’aimer c’est faire sien chaque jour qui passe, c’est prendre le temps pour donner du sens à sa vie et atteindre son propre bonheur. »

Pendant ces moments à nous, il est bon d’amener de la matière à nos propres réflexions et points d’intérêts. Cela permet de développer ce qui nous plaît, ce que l’on aime, mais aussi de rejeter ce que l’on ne veut plus, ce qui ne nous rend pas heureux ou nous fait souffrir. Identifier et accepter ses besoins, ses volontés, c’est se donner la chance d’accéder à ses objectifs, ses espoirs, ses rêves. C’est un peu comme une toute nouvelle programmation de soi, sa version avancée 1.1 avec sa deuxième vie à télécharger ^.^ Pour prendre conscience de sa valeur et de son potentiel, il faut nourrir son Âme, en passant du temps à s’aimer.

« Accepter notre sensibilité rétablit le lien entre le cœur, le corps, l’esprit, et révèle notre Vérité. »

Le corps se fait le reflet de l’Amour que l’on se porte. Prendre le temps de (se faire à) manger, c’est prendre soin de soi. Avoir une alimentation sans abus (addictions, excès) ni privations (apports variés et suffisants), revient à s’aimer en sachant donner et recevoir de façon harmonieuse. Tout déséquilibre dans la capacité d’aimer, se répercute irrémédiablement sur la santé et le bien-être psychique. Les troubles digestifs et se sentir mal dans sa peau, en sont deux exemples caractéristiques. Le corps se nourrit aussi par l’entraînement physique intense (jogging, fitness par exemple) ou la méditation active, terme que j’utilise pour qualifier ce qui mêle l’exercice assez peu intense du corps à celui de l’esprit : yoga, stretching, randonnée, jardinage, rangement… L’activité physique est effectuée en tâche de fond comme un automatisme. Pendant ce temps, l’esprit vagabonde de pensées agréables en idées diverses, ou se vide totalement de toute réflexion, pour laisser place à la contemplation et au sentiment de sérénité engendré par le lâcher-prise et le fait de se ressourcer. Il est également alimenté par la curiosité, l’observation, l’imagination, la visualisation, la création, le rêve, la réflexion positive. Lire des citations ou des ouvrages sur les thèmes qui nous intéressent, se faire ses propres réflexions, les noter ou tenir un journal. Lire, écrire. Enfin, le cœur a besoin de libérer l’Amour. S’autoriser à le ressentir et à l’exprimer par le corps et l’esprit, permet de retrouver la capacité d’aimer. C’est accepter de l’être en toute réciprocité, c’est-à-dire savoir donner et recevoir l’amour. C’est d’abord faire preuve de sollicitude et de compassion envers soi-même, savoir se pardonner. C’est vouloir ne plus souffrir de ce que l’on a été, en vue de s’accorder ce qui est bon. C’est se sentir responsable de ce que l’on ressent et de ce que l’on exprime par la maîtrise de son émotionnel. C’est être fort de l’Amour que l’on se porte, ce qui développe foi, assurance, confiance et estime de Soi. Oui, assurément,

« Tu es ton plus bel espoir, car si tu ne crois pas en toi, tu ne peux croire en rien d’autre. »

De plus, cela nous permet de nous ouvrir aux autres à travers le langage de l’Amour. Ce dernier s’épanouit sur la réciprocité de valeurs (confiance, respect) et de volonté d’aimer, sur laquelle vient se greffer la maturité de l’esprit (responsabilité, intellect émotionnel), qui développe l’empathie et la compassion, menant à la connaissance de Soi et donc de l’autre. Car évidemment,

« Nul ne peut voir les souffrances des autres tant qu’il n’accepte pas les siennes. »

Et il en est de même pour l’Amour. En effet, tu ne peux voir en l’autre que ce que tu as fait tien. Tout dépend donc de ta volonté à t’aimer ou ne pas t’aimer. Cette volonté qui s’exprime dans ta réalité et qui fait que tu vis soit dans l’Amour, soit dans la souffrance.

 

Il s’agit donc de libérer cet Amour qui est en toi, le faire tien. Rien ne nous oblige à adhérer à ce que les autres nous disent ou écrivent. Nous sommes libres d’exprimer qui on est, sans subir leurs limites, leurs contraintes et leurs souffrances. Libres de ne rien leur devoir, d’intégrer ce qui nous plaît et sortir ce qui nous déplaît, de s’éloigner de ce qui nous fait souffrir, ne nous rend plus heureux. Libres de rêver, penser, croire, visualiser, projeter… en faire un nouveau départ, car l’inclure dans ce que l’on est, c’est le devenir. Libérer c’est d’abord s’aimer, pour pouvoir ensuite aimer correctement les autres. Puis c’est exprimer, ce que nous sommes (Vie) et ce que nous aimons faire (Amour), par le biais de divers langages et supports de l’espace-temps.

« Nous sommes des créateurs en étant qui nous voulons être et en réalisant ce que nous voulons accomplir. »

Oui, il est important de s’aimer pour pouvoir vivre sa vie en étant pleinement heureux et épanoui. Et tu as tout à fait le droit d’aimer pour vivre.

21 août 2020

« Construis-toi en pensant à la joie future et non à la peine passée. » - Mel

 

 

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Illustrations de 古戈力

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J'aime la vie - J'aime créer - 20/08/2020

22 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime rêver, #J'aime toi

J'aime la vie - J'aime créer - 20/08/2020

« Créer c’est de l’évasion à l’état pur, c’est être libre d’expression dans les savoirs qui nous caractérisent, dans ce que nous sommes et aimons faire. »

C’est une source de joie dans la maîtrise de son art, c’est être amoureux de ce qui peut émaner de nous, dans la réalisation et l’obtention d’une création à l’image désirée.

C’est être authentique en faisant sortir de soi l’essence même de notre être passionné et curieux.

C’est être capable de s’émerveiller devant la moindre petite chose que nous offre la vie et de retranscrire cet enchantement à travers nous. C’est aimer la vie.

C’est vouloir susciter de l’émotionnel, marquer en bien les esprits et les cœurs, faire passer un message, une notion, ou l’enseigner, amener les gens à la réflexion, aux questionnements profonds de l’existence.

C’est prendre le temps de le faire, s’accorder le droit d’expression, s’approprier le moment et l’espace pour se réaliser pleinement. C’est se faire présent.

« Les gens sont beaux et sacrément vrais quand ils expriment ce qu’ils sont et font ce qu’ils aiment. »

Créer c’est ne faire qu’un avec le génie de l’abondance, une douce alchimie source d’inspiration et d’idées novatrices, de pensées clairvoyantes, émouvantes ou révolutionnaires.

C’est faire prendre vie, modeler sous toutes les formes possibles et imaginables, construire notre pensée autour d’une idée, un évènement, une personne… Autour de quelque chose qui sait nous toucher et trouver écho en nous, qui résonne dans notre cœur comme une douce mélodie et nous appelle à libérer ce que nous sommes, à révéler notre potentiel, nos savoirs, nos envies et nos rêves les plus fous. C’est être Soi.

C’est se faire du bien en se donnant le temps de se réaliser, c’est prendre soin de soi en permettant l’expression de ce que l’on est et savons faire.

C’est atteindre le sublime et le magnifié. Il est toujours très valorisant et fortement gratifiant quand le rendu est fidèle à ce que l’on s’est imaginé, voire encore plus beau et plus grand qu’escompté. C’est être porté par l’art, fier de soi et de ses œuvres. C’est croire en soi.

« Pendant que nous créons, le temps semble s’arrêter, nous ne sommes alors qu’un avec le tout. »

Créer nous aide à oublier chagrins et soucis du moment, tout accaparés que nous sommes par notre amour de création.

C’est une des formes que prend l’Amour de Soi, qui développe l’estime que l’on se porte, sa propre confiance et la foi en ses capacités et potentiel. C’est s’aimer.

Créer nous transcende, nous amène à franchir une limite que nous croyions infranchissable, celle du dépassement de soi et l’accès à une énergie qui touche au divin, là où se trouvent les miracles.

C’est voler en déployant ses propres ailes pour s’élever et atteindre des sommets, tel le phœnix renaissant, voler en s’appropriant l’espace-temps pour libérer sa pleine puissance créative.

C’est briller par l’expression de ce que nous sommes depuis toujours, à savoir des faiseurs de lumière, en libérant notre feu intérieur originel, jusqu’alors ignoré ou trop faiblement exploité. C’est s’accomplir.

« Créer nous fait sentir vivant, c’est l’expression littérale de l’Amour que nous sommes, sous les formes les plus variées qui soient. »

20 août 2020

Créer = s’ Mel

 

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J'aime la vie - J'aime créer - 20/08/2020
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J'aime la vie - J'aime vivre - 19/08/2020

21 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime vivre

 

Il n’y a rien de plus formidable et merveilleux que de savoir ce que l’on veut dans la vie, de désirer quelque chose et de l’appeler dans sa réalité par la volonté et l’optimisme. C’est concrétiser et accomplir ses rêves, ses espoirs, les buts que l’on s’est fixés. C’est le miracle au-delà de l’impossible, c’est la magie de l’attraction de ce qui est fait pour nous. Pour moi, c’est cela vivre.

Mais souvent nous reportons de vivre à demain, peut-être pensons-nous pouvoir le faire plus tard ? Comme pour les enfants atteints de pathologies très graves et n’ayant que quelques mois à vivre, doit-on attendre que nos jours soient comptés pour se faire plaisir, s’accorder ce qui est bon, réaliser ses rêves et projets de toute sorte, saisir l’instant sans se préoccuper ni du passé ni du lendemain ?

« La plupart des gens n’ont pas de rêves et les quelques-uns qui en ont, ne font rien pour les vivre. »

A-t-on vraiment le temps de l’indécision, de la culpabilité, de la honte, de la jalousie, de la vengeance, de la peur, du doute, de la souffrance, de l’irrespect, du remord… en somme du désamour de soi ? Peut-on vraiment se faire mal au point de repousser ce qui nous tient à cœur ? Jusqu’où nos lâchetés et nos craintes peuvent nous faire sombrer ? Doit-on les laisser influencer nos prises de décision ou nous empêcher d’agir ? Doit-on les laisser blesser les gens que l’on aime ? Doit-on permettre aux regrets de façonner une image de nous qui ne nous correspond pas ? N’avons-nous pas droit de faire des erreurs ? Et qu’une deuxième chance nous soit accordée ?

N’est-il pas plus édifiant de se tourner vers soi en s’aimant, se réaliser en atteignant ses objectifs, sans se soucier ni du passé ni des autres, se valoriser et exprimer pleinement tout son potentiel avec détermination et foi en soi ?

« Réussir sa vie nécessite de croire en Soi. »

Oui nous avons tous le droit de vivre et d’aimer notre vie, de surmonter toute cette négativité qui nous opprime au quotidien (peurs et problèmes), et de développer notre confiance et notre estime. Car comment aimer sa vie si on ne croit pas en soi, en sa valeur (potentiel et compétences) pour devenir qui on veut être et exprimer ce que l’on aime faire ?

 

« Il faut penser pour devenir et agir pour obtenir. »

Cela signifie qu’une harmonie doit se faire en nous ; un alignement de pensées positives et d’actions gratifiantes quotidiennes autour de l’Amour de soi, c’est-à-dire se réaliser dans ce que l’on est et ce que l’on aime faire puis tendre vers nos objectifs de vie dans ce que l’on veut être et accomplir. C’est affirmer chaque jour et faire apparaître la meilleure version de soi, l’intégrer et l’exprimer dans sa réalité, se reprogrammer en quelque sorte. Oui, pour sûr,

« Se réaliser c’est faire sien chaque jour qui passe. »

Cela demande de se dépouiller de son passé, porteur de limites et d’insécurités qui nous contraignent dans notre potentiel, nous dévalorisent et teintent notre avenir de négativité. Notre vécu, nos échecs, nos culpabilités, nos souffrances, nous empêchent de nous projeter correctement, de visualiser nos objectifs et d’imaginer notre vie rêvée. Il faut s’en détourner, s’autoriser à repartir de zéro et penser positivement pour s’accaparer le jour présent.

« Si tu veux vivre, reste dans le présent ; si tu veux mourir, retourne dans le passé. »

Cela signifie également se libérer des autres pour assumer et exprimer en totalité ce qui nous est propre et qui nous plaît. C’est faire de soi sa priorité et devenir maître de sa vie. Il ne faut pas rester près de ces personnes qui nous tirent vers le bas par leur négativité. Mais au contraire, s’entourer de celles qui nous encouragent, croient en nous et nous poussent à devenir quelqu’un de meilleur. Cela nous fera gagner en assurance, confiance et estime. Et si nous n’avons pas de telles relations dans notre entourage, il vaut mieux rester seul qu’être mal accompagné, pour retrouver enfin les pleins pouvoirs sur sa personne.

Enfin, cela requiert une dose de courage et de persévérance, c’est se faire violence pour s’engager chaque jour à penser et agir en faveur des objectifs fixés.

« Le problème c’est que pendant que tu doutes, d’autres non. Dans la vie, seuls ceux qui ont le courage d'exprimer l'Amour de ce qu'ils sont, réussissent. »

Cela demande de se défaire de la médiocrité, du laisser-aller, de la paresse et de l’indécision, de la procrastination en général. Nombreux sont ceux qui ne s’y tiendront pas parce que s’aimer demande du temps et de l’assiduité, mais comme pour toute chose de la vie, seuls les plus déterminés réussiront.

C’est accepter le changement comme faisant partie de nous, une étape nécessaire à notre évolution, en faire son credo. C’est savoir que rien n’est immuable à commencer par ce que nous sommes, pensons et créons dans notre réalité. Notre vie est ce que nous voulons en faire et nous sommes en mesure de l’orienter vers ce que nous désirons dans le savoir-être et le savoir-faire. Nos pensées, idées, avis… modèlent et construisent ces savoirs à l’image que nous visualisons. Alors ayons une image éclatante de nous, tendons vers ce que nous avons toujours voulu être, ce que nous avons toujours admiré chez les autres, intégrons à notre personne ces belles valeurs. Nous avons ce pouvoir de création en nous et avons le droit d’exprimer ce potentiel dans l’Amour de soi et des autres. Et j’ajouterai même ceci :

« Une fois notre propre bonheur atteint, nous avons le devoir de planter cette graine d’amour de soi chez les autres puis de la laisser à leurs bons soins. »

 

Se réaliser, c’est se défaire des blocages du passé et de la dépendance aux autres. C’est libérer notre émotionnel, s’autoriser à ressentir le bon comme le mauvais, et penser avec optimisme. C’est agir chaque jour, avec détermination et courage, pour prendre soin de sa personne, afin de devenir et d’obtenir ce que l’on veut de meilleur pour nous dans la vie.

19 août 2020

123Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations de Heather Theurer

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J'aime la vie - J'aime moi - 18/08/2020

20 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime moi, #J'aime la musique

 

Oui c’est moche d’être un choix délaissé, mais je refuse que ce qui me soit arrivé me définisse et m’affecte encore aujourd’hui. Car je ne suis pas sans valeur, sans importance ni sans amour, bien au contraire. Je n’ai pas le choix de toute façon et j’accepte ce qui est ; tu es libre de vivre ta vie comme bon te semble, en compagnie de qui tu veux. Et moi de même.

 

D’un côté, je me dis que si je n’ai pas su te séduire, te faire rêver et t’appeler à moi, dans ma vie, par ma déclaration et mes écrits, c’est que je ne saurais pas davantage te rendre heureux. En effet, je me suis montrée en toute authenticité. Si je ne te plais pas, je ne pourrais jamais t’apparaître différente de celle que je suis aujourd’hui. Par ailleurs, je ne compte pas changer pour toi. D’un autre côté, je n’ai pas aimé ce que tu m’as donné à voir de toi. J’ai réalisé à travers tes comportements envers moi que nous ne partageons pas les mêmes valeurs, notamment celles de respect, de confiance et de loyauté, qui me sont si chères.

« Que peut-on partager avec l’autre sans lui accorder de son temps, ainsi que sa considération et son acceptation pour ce qu’il est ? »

Justement, je ne pense pas que tu apprécies et aimes celle que je suis, dans mes valeurs et mon amour, ceux que je suis capable de donner. Je respecte et j’accepte ces différences, cette absence de réciprocité, qui font que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. Je poursuis mon chemin sans toi mais surtout sans regret. Cela me conforte dans ces réflexions, par exemple, de

« Toujours exprimer ses sentiments pour ne jamais rien regretter. »

« Rien ne sert de forcer les choses. Les gens qui ne viennent pas à toi, il faut les laisser là où ils sont. »

 

Un bonheur imaginé mais devenu inaccessible en cache souvent un autre qui nous correspond bien davantage pour peu que l’on y soit ouvert, que l’on croie en notre valeur et que l’on aspire à devenir meilleur jour après jour. Alors je te laisse où tu t’es placé tout seul : derrière moi.

« Laisse dans ton passé ces personnes qui ne savent pas t’offrir de leur temps pour être ton présent. »

Les mois passant, j’ai réalisé que je n’avais pas été choisie et que je n’étais pas désirée. Dès lors, la vérité aurait été pour moi la plus douce des caresses à entendre ou à lire mais je n’ai pas eu cette chance. J’ai goûté à l’absence, à l’abandon et au désamour. J’ai dû comprendre toute seule que je n’étais rien pour toi, que tu ne lirais pas ma déclaration ni mes écrits, que tu ne prendrais pas au sérieux la profondeur de mes sentiments et de ma vulnérabilité à te les avoir dévoilés. Je n’ai vu que trop tardivement que tu prenais plaisir à jouer l’indifférent, à te donner à une autre et à me fuir, c’est-à-dire à me voir dans la peine.

 

Que tu n’arrives pas à oublier quelqu’un peut s’expliquer de deux façons bien différentes. Soit cette personne t’a blessé, soit elle t’a marqué en bien. N’oublions jamais qu’aimer n’est pas souffrir et à moins d’être masochiste, le manque ne se fera ressentir que dans la deuxième possibilité.

« Seuls les gens authentiques qui savent aimer ne se font pas oublier. »

« Quelqu’un qui te manque est quelqu’un qui t’a marqué en bien. »

 

Mais je tiens à te remercier dans tous les sens du terme. Tu es ma plus belle leçon de vie, celle qui m’a amenée à devenir celle que je suis maintenant. Tu m’as permis de renaître, certes blessée une fois de plus mais certainement la dernière fois. Car je ne suis pas quelqu’un de masochiste justement, celui qui se complaît dans la douleur tel un prisonnier égaré errant le long du cercle vicieux de la culpabilité et de la souffrance non acceptée, mais bien une personne résiliente… De ces personnes qui se sont trouvées dans l’Amour de Soi, le vrai, l’inconditionnel, celui qui s’épanche autour de nous amenant la vie et l’espoir avec lui. De celles qui vont de l’avant, guidées par la lumière de leur âme éveillée, sur leur chemin ainsi éclairé.

« De mes souffrances, j’en fais ma force de volonté, mon art, ma sagesse. Et c’est ainsi que je deviens intouchable. »

 

Il faut donc accepter que certaines personnes, qui ne te rendent pas heureux/se car trop toxiques, trop négatives, s’éloignent de toi et appartiennent au passé. Il faut les voir comme ce qu’elles sont : des leçons de vie, desquelles tu as appris à t’aimer par la souffrance de la déception, du rejet, de l’injustice, de la trahison, de l’abandon, en somme, du désamour.

« Ne te donne pas à qui ne te veut pas près de lui ; ne fais pas d’effort pour celui qui n’en fait pas pour te garder dans sa vie. »

Et cela, en vue de faire entrer dans ta vie celles qui le veulent vraiment et qui feront tout pour te voir heureux/se auprès d’elles. De ces personnes qui viennent à toi dans un seul but :

« Exprimer l’Amour c’est à dire trouver en l’autre ce que j’aime chez moi et permettre la réciprocité, en laissant entrer l’autre en moi pour aimer ce qu’il est. »

18 août 2020

Mel

 

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Illustrations de Foo Midori

Ne m'oublie pas

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J'aime la vie - Je n'aime pas - 18/08/2020

19 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Je n'aime pas

J'aime la vie - Je n'aime pas - 18/08/2020

L’indécision est l’expression de la peur de faire un mauvais choix et d’avoir à le regretter par la suite. C’est l’incertitude, l’hésitation à se lancer dans l’action lorsque l’occasion se présente ou s’impose à toi. Mais elle dénote bien plus qu’un simple blocage ; elle est un signe flagrant que tu n’es pas maître de ta vie.

« L’indécision est le fruit du manque de courage de vivre ta vie, mêlé à la peur de faire un mauvais choix. »

 

Si tu es indécis, cela marque avant tout la méconnaissance que tu as de toi. En effet, c’est mal se connaître de ne pas savoir ce que l’on veut dans sa vie. C’est une immaturité, comme à l’époque de l’enfance où il était si bon et si insouciant, de pouvoir se reposer sur ses parents, qui choisissaient pour nous. C’est fuir les responsabilités inhérentes à sa propre personne. L’indécision peut être la conséquence du déni de ses émotions : ne pas vouloir les voir et les enfouir au plus profond de soi pour ne pas être confronté au choix. Cela peut être aussi accepter ses ressentis mais ne pas s’accorder ce qui est bon pour soi, c’est-à-dire vouloir souffrir. C’est par exemple, faire volontairement durer une situation dans l’inaction (procrastiner) ou faire le choix qui nous fera le plus de mal, ou encore celui qui fera plaisir ou ne blessera pas l’autre, mais qui sera un sacrifice pour nous.

« L’indécision est un bouclier d’excuses derrière lequel tu vas te réfugier pour cacher ta lâcheté d’affronter tes peurs et la faiblesse d’agir dans ton intérêt. »

En effet, c’est la facilité de l’inaction, bien que celle-ci soit quand-même un choix, celui de ne rien faire, et certainement celui qui t’apportera le plus de regrets et de remords.

 

L’indécision se surmonte facilement quand il s’agit de comment s’habiller aujourd’hui ou que manger avec les amis ce week-end ou encore, se décider sur la prochaine destination de nos vacances. Mais elle se fait très difficile et douloureuse quand il s’agit par exemple, de savoir qui garder près de soi dans sa vie ; à qui donner l’accès à sa personne dans sa vulnérabilité et l’essence même de son Être.

Elle reflète alors un manque de connaissance de soi, dans l’acceptation de ce que l’on ressent, ou carrément le refus de s’accorder ce qui est bon. Tu me diras qu’il est pourtant simple de savoir si on aime telle ou telle personne. Oui, mais l’accepter est autre chose et c’est en cela, que l’indécision est la conséquence d’un émotionnel refoulé et du refus de s’aimer. Car

« Quelqu’un qui sait ce qu’il veut dans tous les domaines de la vie, se connaît dans ce qu’il est et ce qu’il aime et donc ne connaît pas l’indécision. »

 

L’indécision revient à nier ses sentiments et se rejeter soi-même. C’est s’empêcher de vivre en se refusant de savourer l’instant présent, de s’accorder et d’apprécier ce que l’on aime. En amour, l’indifférence est le reflet de l’indécision du cœur. C’est un tue-l’amour. 

« L’indifférence face à l’Amour offert, atteste du manque de respect et de confiance en l’autre, en ce qu’il est, c’est-à-dire sa vie et son amour. En faire preuve c’est donc les perdre, totalement. »

Finalement, le plus douloureux est d’être à l’origine de cette indécision chez l’autre. C’est ressentir que tu es un choix possible pour cette personne, mais que celle-ci, rongée par ses peurs de s’aimer, ne passera jamais à l’action. Elle n’aura pas le courage d’accepter son émotionnel ni celui de dépasser ses craintes pour venir à toi et te faire exister dans sa vie, en libérant cet amour ressenti. Oui c’est moche d’être un choix délaissé car très dévalorisant. Et si nous sommes rejetés ou ignorés dans ce que nous sommes, cela est inévitablement source de souffrances. Mais il faut apprendre à se relever du rejet suite à l’indécision des autres. Les gens qui ne savent pas décider par eux-mêmes n’ont pas le courage d’exprimer qui ils sont et ce qu’ils aiment faire. Ce sont des personnes qui subissent leur vie et au fond, c’est préférable que la relation n’ait pas lieu. C’est mieux comme cela et tu sais pourquoi mais je te le dis quand même.

« Quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il veut dans la vie, n’est pas conscient ni de sa valeur ni de son potentiel. »

S’il venait vers toi ainsi, que te donnerait-il à aimer de lui ? Rien… du vide, de l’inconsistance, c’est à dire ce qu’il est aujourd’hui, car c’est l’image qu’il a de lui. C’est ce qu’il pense de lui qui s’exprime dans la réalité et aussi, ce qu’il donne à voir aux autres. Et c’est pour cela qu’il ne peut t’estimer et que la relation est caduque dès le départ.

« Qu’es-tu pour moi, si ce n’est ce que tu penses de toi, à travers l’image et les comportements que tu me donnes à voir ? »

Cela revient à dire ce que j’ai toujours dit : N’aime pas qui ne s’aime pas. Il ne faut pas les laisser te faire croire que tu n’as aucune valeur également, te dévaloriser ou perdre ta dignité. Non, tu es plus fort/e que ça et si tu le réalises pleinement, tu vas prendre aussi conscience que tu mérites quelqu’un d’aussi valeureux et respectable que toi. Il faut donc laisser les faibles et les lâches là où ils sont, dans leur passé et leurs peurs, c’est-à-dire derrière nous. Et malheureusement, au final, les plus déçus et frustrés ce seront eux…

« C’est tellement plus simple de se trouver des excuses plutôt que d’agir. Mais c’est aussi décevoir : un peu les autres, beaucoup soi-même. »

 

L’indécision est la caractéristique de ces personnes immatures, qui accordent trop de pouvoir aux autres, sur leur prise de décision et leurs choix de vie. C’est un manque de liberté cruel de ne pouvoir vivre sa vie comme bon nous semble, selon nos propres envies, désirs, besoins, rêves et souhaits de toute sorte. L’indécision est une preuve qu’ils ne s’aiment pas et ne sont pas maîtres de leur vie. Oui

« La vie est vraiment trop courte pour la passer malheureux à se plier aux volontés des autres. »

Mais il est fort possible, que quand ils ouvriront les yeux sur cette vérité, leur âge soit déjà fort avancé…

18 août 2020

CourageMel

 

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de Wang XiaoIllustrations de Wang Xiao

Illustrations de Wang Xiao

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J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020

14 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi

Illustration issue de "Souvenirs de Marnie"

Illustration issue de "Souvenirs de Marnie"

Depuis toute petite, j’aime ranger, trier, nettoyer puis ordonner ; j’aime m’entourer de biens qui me rendent heureuse. Faire du vide, libérer les espaces, visualiser les volumes, bousculer les meubles, dépoussiérer, changer les ambiances, apprécier la sérénité, la plénitude qui émane d’un intérieur propre, soigné et rangé, le décorer à sa façon, voilà tout ce que j’ai toujours aimé faire. Du simple jeu de société au sac à main, à la chambre puis à la maison toute entière ainsi que ses extérieurs… Pour moi, mettre de l’ordre se fait toujours sur les deux plans : cela désencombre mon lieu de vie et m’éclaircit l’esprit en même temps. Lorsque je fais du shopping, si le coup de cœur pour un objet a lieu, je sais déjà son emplacement et les idées affluent en grand nombre pour le personnaliser et me l’approprier, c’est un peu comme si cette rencontre était prévue entre nous ^.^ Il me rend jolie ou me fait sentir en sécurité, il m’apporte un gain de temps ou d’espace, il décore, il m’est important car porteur de beaux souvenirs, il a une valeur sentimentale qui m’est personnelle, etc. Je pense qu’il est important de ressentir ce bonheur d’avoir un lieu de vie dans un premier temps puis de s’y sentir chez soi enfin par le biais de l’organisation, l’ordre et la disposition des biens qui y règnent. Et c’est aussi un véritable bonheur d’y accueillir les gens qu’on aime pour partager cet espace-temps.

 

« Mettre de l’ordre dans son lieu de vie est intimement lié à la connaissance de soi et de son bien-être. C’est pour moi une forme de méditation active, une prise en main efficace de sa vie. »

 

Ranger sa maison c’est avant tout prendre le temps de le faire. Dans nos vies actuelles, il est difficile de trouver ou de s’imposer du temps pour exprimer qui on est et ce qu’on aime faire et pourtant cela est indispensable si on veut être en bonne santé c’est à dire en bonne forme physique et mentale. Car

« Prendre soin de sa maison c’est aussi prendre soin de soi. »

 

Dès que du temps sera alloué à cette occupation, tu ne le verras plus passer tellement tu seras absorbé par ta mission. Celle-ci commencera par un tri, cela est inévitable.

« Ranger sa maison c’est devoir faire un tri et ne garder que les biens qui nous rendent heureux. »

En effet, notre maison accumule des biens comme nous accumulons des souvenirs. Et tout n’est pas bon à garder il faut bien l’avouer… Alors, nous devons apprendre à garder seulement les biens qui nous rendent heureux et nous libérer de ceux qui ne nous contentent plus. C’est exactement comme lâcher prise sur son passé si on veut vivre pleinement l’instant présent ou comme s’éloigner des gens négatifs et toxiques, les sortir de sa vie si on veut vivre en paix.

Il est préférable de sortir tous les objets d’une catégorie de leur emplacement puis les passer en revue un par un pour ressentir s’ils ont leur place près de nous en cet instant. Par la suite, il nous faut trouver un moyen quelconque de nous débarrasser de ces objets qui ne nous mettent plus en joie. Personnellement je n’aime pas jeter, j’offre, je revends, je recycle, je bricole pour un autre usage… mais jeter est le tout dernier recours, notamment quand l’objet est cassé ou devenu totalement obsolète, désuet, en toute objectivité. Si tu ne sais pas par quoi commencer pour ranger, choisis une catégorie qui te tient à cœur : livres, vêtements et accessoires (chaussures, sacs), matériel et appareils de cuisine, produits de salle de bains, en essayant de garder les choses très sentimentales pour la fin car cela prendra peut-être beaucoup plus de temps que prévu…

 

« Faire le tri de ses affaires est très bénéfique car cela correspond à se dépouiller de son passé et de ses peurs de l’avenir en ne gardant que l’essentiel à nos yeux à cet instant précis de notre vie. »

Tenir ses biens qui nous ont marqué entre les mains et décider de leur devenir, c’est faire face à ses souvenirs, bons et mauvais, ne pas les nier mais au contraire s’y confronter. C’est se donner enfin le droit qu’ils n’affectent plus notre temps présent et notre espace de vie en ne les gardant plus près de nous. Chaque bien qu’on se force à garder malgré le fait qu’il ne nous contente plus, c’est de l’énergie négative autour de nous ; c’est alors un immense soulagement quand ils disparaissent enfin de notre vue et de notre vie. Car il y a bien une analogie entre notre lieu de vie et notre personne. Le lien est parfois si fort que quand la maison se vide de ces énergies négatives qui lui pèsent, notre corps perd aussi en masse ! C’est comme quand on tolère dans notre entourage des personnes qui nous offensent. Cela ne nous rend pas heureux et nous fait souffrir ; nous avons le droit de nous en libérer. Les biens et les personnes toxiques qui ne nous mettent pas en joie doivent sortir de notre vie ; cela nous est nécessaire pour retrouver notre paix intérieure. Il y a un risque que l’on garde des objets parce qu’on nous les a offerts ou « au cas où ». Il ne faut pas garder pour faire plaisir aux autres mais à soi ni dans la crainte de manquer dans le futur. Si un besoin se présente, il sera toujours temps de se procurer l’objet en question. Souvent, il est bon de n’agir qu’avec le cœur sans se poser trop de questions pour se libérer des craintes et des doutes d’un futur dont on ne connaît rien et d’un passé qui nous limite en valeur et en potentiel dans l’instant présent.

 

Le plaisir du rangement découle de ce tri. En effet,

« Les biens que je garde et qui me rendent heureux/se sont ceux qui me définissent dans ce que je suis et ce que j’aime faire, aujourd’hui au sein de mon lieu de vie. »

Il est important de trier, garder et de s’entourer de ces biens qui ont de la valeur à nos yeux ne serait-ce que pour améliorer notre connaissance de soi. Ils vont révéler nos centres d’intérêts, nos passions, nos priorités, nos essentiels, en somme ce qui nous rend heureux. C’est un peu comme quand on parle à un ami car même s’il ne dit rien, juste le fait de s’exprimer et de s’écouter nous fait réaliser et comprendre beaucoup de choses sur nous-même. C’est prendre le temps de s’exprimer pour se découvrir et se réaliser dans ce qu’on aime. Ranger, trier, garder ce qui nous tient à cœur nous apprend à nous aimer ; cela est très personnel, c’est normal puisque cela ne concerne que nous. Et il ne tiendra qu’à nous de les développer, les amplifier pour nous sentir bien ou mieux et libérer pleinement notre potentiel. On peut dire aussi que c’est une thérapie.

« Mieux se connaître, c’est un pas de plus vers ce qui est bon pour nous et nous correspond. Enfin, se l’accorder, c’est s’autoriser à être heureux. »

 

Il est donc extrêmement plaisant d’être entouré de ces biens qui nous mettent en joie et de trouver l’endroit qui leur sied. Désencombrer notre maison libère les volumes que l’on peut désormais nettoyer beaucoup plus efficacement. Une maison rangée est une maison plus propre et plus saine, en parallèle notre esprit s’en trouve purifié et nos idées clarifiées. Il en est de même quand on partage ces moments précieux entourés des gens qu’on aime et apprécie, par leur présence chaleureuse, réconfortante et aimante. Ces biens nous font sentir en sécurité chez nous, ils contribuent à notre bien-être et à notre confort de vie.

 

12 août 2020,

Exprime-toi Mel

Illustration issue de "Arrietty : le petit monde des chapardeurs"

Illustration issue de "Arrietty : le petit monde des chapardeurs"

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J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020

13 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi

J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020

Depuis toute petite, j’aime ranger, trier, nettoyer puis ordonner ; j’aime m’entourer de biens qui me rendent heureuse. Faire du vide, libérer les espaces, visualiser les volumes, bousculer les meubles, dépoussiérer, changer les ambiances, apprécier la sérénité, la plénitude qui émane d’un intérieur propre, soigné et rangé, le décorer à sa façon, voilà tout ce que j’ai toujours aimé faire. Du simple jeu de société au sac à main, à la chambre puis à la maison toute entière ainsi que ses extérieurs… Pour moi, mettre de l’ordre se fait toujours sur les deux plans : cela désencombre mon lieu de vie et m’éclaircit l’esprit en même temps. Lorsque je fais du shopping, si le coup de cœur pour un objet a lieu, je sais déjà son emplacement et les idées affluent en grand nombre pour le personnaliser et me l’approprier, c’est un peu comme si cette rencontre était prévue entre nous ^.^ Il me rend jolie ou me fait sentir en sécurité, il m’apporte un gain de temps ou d’espace, il décore, il m’est important car porteur de beaux souvenirs, il a une valeur sentimentale qui m’est personnelle, etc. Je pense qu’il est important de ressentir ce bonheur d’avoir un lieu de vie dans un premier temps, puis de s’y sentir chez soi enfin par le biais de l’organisation, l’ordre et la disposition des biens qui y règnent. Et c’est aussi un véritable plaisir d’y accueillir les gens que l’on aime pour partager cet espace-temps.

 

« Mettre de l’ordre dans son lieu de vie est intimement lié à la connaissance de soi et de son bien-être. C’est pour moi une forme de méditation active, une prise en main efficace de sa vie. »

 

Ranger sa maison c’est avant tout prendre le temps de le faire. Dans nos vies actuelles, il est difficile de trouver ou de s’imposer du temps pour exprimer qui on est et ce que l’on aime faire. Et pourtant, cela est indispensable si on veut être en bonne santé, c’est à dire en bonne forme physique et mentale. De fait,

« Prendre soin de sa maison c’est aussi prendre soin de soi. »

 

Dès que du temps sera alloué à cette occupation, tu ne le verras plus passer tellement tu seras absorbé par ta mission. Celle-ci commence par un tri, cela est inévitable.

« Ranger sa maison c’est devoir faire un tri et ne garder que les biens qui nous rendent heureux. »

En effet, notre maison accumule des biens comme nous accumulons des souvenirs. Et tout n’est pas bon à garder, il faut bien l’avouer… Alors, nous devons apprendre à garder seulement les biens qui nous rendent heureux et nous libérer de ceux qui ne nous contentent plus. C’est exactement comme lâcher prise sur son passé si on veut vivre pleinement l’instant présent, ou comme s’éloigner des gens négatifs et toxiques, les sortir de sa vie si on veut vivre en paix.

Il est préférable de sortir tous les objets d’une catégorie de leur emplacement, puis les passer en revue un par un pour ressentir s’ils ont leur place près de nous en cet instant. Par la suite, il nous faut trouver un moyen quelconque de nous débarrasser de ces objets qui ne nous mettent plus en joie. Personnellement je n’aime pas jeter. J’offre, je revends, je recycle, je bricole pour un autre usage… mais jeter est le tout dernier recours, notamment quand l’objet est cassé ou devenu totalement obsolète, désuet, en toute objectivité. Si tu ne sais pas par quoi commencer pour ranger, choisis une catégorie qui te tient à cœur, comme les livres, les vêtements et accessoires (chaussures, sacs), le matériel de cuisine, les produits de salle de bains, etc. Essaie de garder les choses très sentimentales pour la fin, car cela peut prendre plus de temps que prévu…

 

« Faire le tri de ses affaires est très bénéfique car cela correspond à se dépouiller de son passé et de ses peurs de l’avenir, en ne gardant que l’essentiel à nos yeux, à cet instant précis de notre vie. »

Tenir ses biens qui nous ont marqué entre les mains, et décider de leur devenir, c’est faire face à ses souvenirs, bons et mauvais, ne pas les nier mais au contraire, s’y confronter. C’est se donner enfin le droit qu’ils n’affectent plus notre temps présent et notre espace de vie, en ne les gardant plus près de nous. Chaque bien que l’on se force à garder malgré le fait qu’il ne nous contente plus, c’est de l’énergie négative autour de nous. C’est alors un immense soulagement quand ils disparaissent enfin de notre vue et de notre vie, car il y a bien une analogie entre notre lieu de vie et notre personne. Le lien est parfois si fort que quand la maison se vide de ces énergies négatives qui lui pèsent, notre corps perd aussi en masse ! C’est comme quand on tolère dans notre entourage des personnes qui nous offensent ou nous déprécient. Cela ne nous rend pas heureux et nous fait souffrir ; nous avons le droit de nous en libérer. Les biens et les personnes toxiques qui ne nous mettent pas en joie doivent sortir de notre vie, cela nous est nécessaire pour retrouver notre paix intérieure. Il y a un risque que l’on garde des objets parce qu’on nous les a offerts ou au cas où. Il ne faut pas garder pour faire plaisir aux autres mais à soi, ni dans la crainte de manquer dans le futur. Si un besoin se présente, il sera toujours temps de se procurer l’objet en question. Souvent, il est bon de n’agir qu’avec le cœur sans se poser trop de questions pour se libérer des craintes et des doutes d’un futur dont on ne connaît rien et d’un passé qui nous limite en valeur et en potentiel dans l’instant présent.

 

Le plaisir du rangement découle de ce tri. En effet,

« Les biens que je garde et qui me rendent heureux/se sont ceux qui me définissent dans ce que je suis et ce que j’aime faire, aujourd’hui au sein de mon lieu de vie. »

Il est important de trier, garder et de s’entourer de ces biens qui ont de la valeur à nos yeux, ne serait-ce que pour améliorer notre connaissance de soi. Ils vont révéler nos centres d’intérêts, nos passions, nos priorités, nos essentiels, en somme ce qui nous rend heureux. C’est un peu comme quand on parle à un ami, car même s’il ne dit rien, juste le fait de s’exprimer et de s’écouter nous fait réaliser et comprendre beaucoup de choses sur nous-même. C’est prendre le temps de s’exprimer pour se découvrir et se réaliser dans ce que l’on aime. Ranger, trier, garder ce qui nous tient à cœur nous apprend à nous aimer. Cela est donc très personnel, c’est normal, puisque cela ne concerne que nous. Et il ne tiendra qu’à nous de les développer, les amplifier pour nous sentir bien ou mieux, et libérer pleinement notre potentiel. On peut dire aussi que c’est une thérapie.

« Mieux se connaître, c’est un pas de plus vers ce qui est bon pour nous et nous correspond. Enfin, se l’accorder, c’est s’autoriser à être heureux. »

 

Il est donc extrêmement plaisant d’être entouré de ces biens qui nous mettent en joie et de trouver l’endroit qui leur sied. Désencombrer notre maison libère les volumes que l’on peut désormais nettoyer beaucoup plus efficacement. Une maison rangée est une maison plus propre et plus saine, en parallèle notre esprit s’en trouve purifié et nos idées clarifiées. Il en est de même quand on partage ces moments précieux entourés des gens que l’on aime et apprécie, par leur présence chaleureuse, réconfortante et aimante. Ces biens nous font sentir en sécurité chez nous, ils contribuent à notre bien-être et à notre confort de vie.

 

12 août 2020

Exprime-toi Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020
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J'aime la vie - Partir

12 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi, #Rêverie Mel

J'aime la vie - Partir

 

Partir

 

 

S’ouvrir à d’autres horizons de toute nature et beauté,

Prendre le large, emprunter le sentier de la vérité.

 

Quitter une vie que l’on ne veut plus, ne garder que le meilleur,

A la source de tout, pénétrer son moi profond, pour le suivre aller en son cœur.

 

S’accorder un nouveau départ, les compteurs à zéro, se trouver seul pour se retrouver,

Se donner l’amour de soi et de sa vie, un bonheur d’enfant ravivé.

 

Se libérer des liens négatifs de contrôle et de dépendance,

Couper les attachements karmiques et mettre fin aux récurrentes errances.

 

Croire en soi et ne plus se reposer sur les autres pour s’aimer,

Faire de soi sa priorité de pensée et d’action, un éveil passionné et enflammé.

 

Avoir son unique bonheur de chemin,

Faire ce qui nous plaît et être qui on veut dès demain.

 

Avancer sans un seul regard en arrière sur le passé

Ni trébucher sur les incertitudes tellement ressassées.

 

Réaliser ses souhaits, ses rêves, délier la magie originelle,

Ne rien voir d’impossible et embrasser le miracle de l’éternel.

 

Avoir le goût du risque, rattraper le temps de l’enfance

Redevenir intrépide, insouciant, se redonner sa chance.

 

Trouver une terre, une personne ou une énergie qui nous caractérise,

Cette vision de la vie, de l’amour et des belles valeurs qui nous individualise.

 

Partir à la rencontre de soi en d’autres êtres de vie,

Réciprocité de cœur et d’amour l’envie.

 

Partir pour découvrir son véritable foyer,

Partage et création de vie choyée.

 

12 août 2020

Rêverie de Mel

 

Illustrations par Kuri Huang

Illustrations par Kuri Huang

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J'aime la vie - Haïku Mel - 11/08/2020

12 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

La vie bien souvent

Nous malmène face au vent

Des incertitudes

 

Si personne s’aime

Pourquoi s’ouvrir à l’amour

Grand absent des cœurs

 

***

 

Vivre pour les autres

Pas de bonheur à la clé

Du désamour juste

 

Le vide d’amour

Rêves d’une vie d’amour

Étouffés de peurs

 

***

 

 

***

Mon mal de tout temps

Est d’être vraie et sincère

Ignorée pourtant

***

 

 

***

 

L’affront du miroir

Montre la bête apeurée

Qu’il te faut combattre

 

Deviens qui tu es

Affronte peurs et démons

Pour être authentique

 

***

 

Seule option partir

Je n’ai si peu de valeur

Si peu d’importance

 

 Puis quand le vent souffle

Me rappelle ma tristesse

Je m’en vais légère

 

 

Été 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Haïku Mel

 

Illustrations de Star CG - Xing-Art

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J'aime la vie - Amour de soi - 10/08/2020

11 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi

 

« Tu te sentiras vivant quand tu t’aimeras et heureux quand tu aimeras ta vie. »

L’Amour de Soi est le début d’une belle histoire, celle de ta Vie. C’est pour commencer savoir prendre soin de toi. Cela paraît assez basique et je pense que tu penses sincèrement que tu prends soin de toi ^.^ Mais tu te trompes. Prendre soin de soi c’est se connaître suffisamment pour savoir ce qui est bon pour nous. Ce premier palier n’est pas si évident à franchir car dans nos vies où on n’a le temps de rien que c’est déjà la fin, on n’a justement pas le temps de se poser la question et d’apprendre à mieux se connaître. Il faut donc l’avouer, prendre soin de soi, c’est déjà prendre du temps pour soi. C’est être un peu égoïste et se donner le temps de méditer sur Soi et sur sa Vie. D’ailleurs, sur ce sujet, voici une autre de mes citations que j’affectionne particulièrement :

« Ce n’est pas égoïste de faire ses choix en se faisant priorité, c’est même la seule façon de vivre heureux. »

A partir de là, un bloc-notes et un stylo seront peut-être nécessaires pour noter les réflexions, les besoins, les essentiels, les idées et autres, qui vont affluer en quantité. Cela va tourner autour de la santé comme l’alimentation et la dépense physique ; des loisirs et de l’épanouissement créatif ; des moments de détente et de bien-être (se ressourcer, prendre l’air et voyager) ; de passer du temps avec ceux qui comptent pour nous ; de l'amélioration du quotidien (rangement de la maison, confort de vie, prendre le temps d'apprécier les petites choses...). En gros, c’est un retour à tes essentiels de Vie et d’Amour. Dans un premier temps, il s’agit de les voir et les identifier et dans un second temps, de te les accorder pour les combler.

« L’Amour de Soi est la volonté de se connaître et de se contenter. »

Personnellement j’ai mis du temps à m’accorder certaines choses que j’aime, comme m’offrir des vêtements ou de la lingerie, une séance chez le coiffeur… avec toujours, l’excuse de la famille, mari et enfants avant soi, aussi bien en temps qu’en argent. Cela peut être aussi un rendez-vous chez le kiné ou l’ostéo, le dentiste, le docteur ou un petit tour à la pharmacie. On repousse, on ignore, on attend d’avoir bien mal et parfois c’est trop tard. Prendre soin de soi c’est également faire le nécessaire pour apparaître sous son meilleur jour (garde-robe, soins du corps…), cela contribue à avoir une belle image de Soi, augmente et conforte l’estime et la confiance que l’on se porte, puis surtout fait gagner en assurance.

 

« Prendre soin de soi c’est penser et agir pour soi et non que pour les autres. »

En effet, cela demande d’arrêter de penser et d’agir en fonction des autres, tout leur donner et ne rien se donner, c’est du sacrifice et cela ne conduit qu’à la souffrance. Il faut donc s’accorder le droit de le faire rien que pour nous : notre intérêt, notre santé, notre bien-être, nos envies, notre développement et épanouissement personnel, en somme, notre vie. Et ne pas le faire va mener à des comportements toxiques et négatifs qui vont pourrir nos relations comme le manque, la déception, ou encore, la jalousie. Par exemple, ceux qui sont mariés à leur travail ne prennent pas le temps de prendre soin d’eux, ils se l’interdisent tout simplement : pas le temps, pas l’argent pour penser à soi. C’est aussi simple que ça et très malheureux aussi… Alors ils vont le jalouser chez les autres, parfois même chez leur conjoint, ils vont être envieux de leur travail, leur réussite, leur forme physique, leurs vacances, leurs voyages, leurs avantages etc. c’est à dire jaloux du bonheur des autres. Oui,

« Ce que tu ne t’accordes pas, tu le jalouses chez les autres. »

Cela peut mener aussi aux frustrations, à l’apitoiement (plaintes) et à la colère, car ne pas s’accorder soi-même ce qui est bon pour nous est une forme d’attente de ce don d’amour de la part des autres. Et malheureusement, ce sera l’effet inverse que tu obtiendras car

« Quand tu donnes aux autres en t’oubliant, tu leur apprends à t’oublier. »

 

A agir pour les autres, on oublie très souvent de se contenter, de s’exprimer, de dire si cela nous convient. On se plie aux volontés des autres, en sacrifiant nos propres besoins et envies. On se met tout seul hors-jeu, en ne se permettant pas de vivre notre vie selon nos choix. Pourtant,

« Personne ne sait ce qui est bon pour toi. Alors accorde-toi le toi-même. »

Les autres vont prendre, il faut savoir fixer ses limites et savoir dire non, car pour eux cela ne sera jamais assez. Si ces personnes à qui tu donnes ne sont pas heureuses par elles-mêmes, tu auras beau donner, cela ne sera jamais suffisant. Elles vont prendre sans limite et ne se souviendront que de la fois où tu n’as pas été là pour les satisfaire, elles vont avoir tendance à abuser de toi et tu ne t’en rendras même pas compte.

« Si tu fais des choses pour plaire aux autres ou parce qu’ils te le demandent, ils ne t’y forcent pas pour autant. Toi seul décides, il n'y a aucun mal à dire non, ni à se faire priorité, quitte à déplaire à certains. »

Et de ton côté, tu seras toujours dans l’attente de leur gratitude ou de leur consentement. En fait, tu leur donnes le pouvoir de t’estimer à ta place et malheureusement cela ne peut que te desservir. Il est possible alors que la colère te submerge mais c’est contre toi que tu en as. Il est possible aussi que tu te plaignes souvent de cette vie qui n’en est pas une. Pourtant tu es le seul responsable de ta vie.  Comme tu n’as pas le temps de prendre soin de toi, en te plaignant, tu espères que les autres vont le faire : te donner du temps pour t’écouter, te conseiller… donc t’aimer. Mais voilà, c’est ton travail de t’aimer, de t’estimer et de te rendre heureux car vivre pour les autres ne te rendra jamais heureux.

« C’est pas mon travail de t’accepter, c’est le tien. »

 

Ton comportement vis-à-vis des autres définit la façon dont ils vont te voir. Si tu accordes de l’importance à ce qu’ils pensent, si tu les estimes plus que toi-même, tu leur donnes du pouvoir sur ta personne. Ainsi, les choses qui nous offensent mais que l’on tolère confortent les autres à nous traiter de la sorte.

« Si tu ne t’aimes pas par manque de confiance et d’estime envers toi-même, tu apprends aux autres à te traiter de la même façon. »

Comme je l’ai déjà dit S’aimer est un pouvoir, celui d’être maître de sa vie. Si tu attends des autres qu’ils t’aiment à ta place, tu leur donnes ce pouvoir et c’est donc eux qui te dirigent. C’est pour cela qu’il est important de se libérer des autres, et tout particulièrement de ces dépendances toxiques et liens négatifs (même familiaux), ceux qui n’apportent aucune joie et même parfois seulement de la souffrance. Tout le monde ne mérite pas le respect et l’amour et personne ne vaut mieux que toi. Même nos parents n’ont plus le droit d’influencer nos choix quand on ne dépend plus d’eux. Toute éducation présente des défaillances mais la plus grande est celle qui consiste à faire des enfants pour les laisser seuls et sans amour.

« L’amour envers nos parents ne leur est pas dû ; comme pour tout le monde il se mérite par la confiance, la présence et les actes. »

 

Oui, il est bon de s’éloigner des personnes qui ne nous rendent pas ou plus heureux, de ne plus leur laisser de pouvoir sur nos vies. Il est bon de s’affranchir de tout ce qui nous pèse au quotidien, nous maintient dans le passé et nous prive d’un avenir radieux, auprès des personnes qui nous sont chères. Il est bon de récupérer nos libertés à exercer nos volontés, celles d’être qui on veut être et d’aimer qui on veut aimer. De fait, dis-toi bien que

« Ta vie t’appartient. Trace ton propre chemin et dirige-toi vers qui tu veux être. »

10 août 2020

« Celui qui se donne trop aux autres, ne sait pas prendre soin de lui. »  - Mel

 

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Illustrations de 大葱君

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