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Le blog de @melcreativegirl

jaimemoi

J'aime la vie - J'aime moi

Rédigé par Mel Publié dans #Jaimemoi, #Jaimelavie, #Jaimetoi

J’aime moi – 09/02/2020

Quitter une vie qui ne nous convient plus pour se retrouver est une étape bien difficile au départ mais très libératrice à l’arrivée. Pouvoir exprimer qui on est vraiment est source d’un bonheur incroyable. Se retrouver, c’est avoir la possibilité de s’écouter et de se contenter, c’est-à-dire aimer ce que l’on est. C’est enfin se donner le temps et l’amour qu’avec les années nous avons mis de côté pour l’exprimer auprès d’autres personnes. Nous avons mis du temps à comprendre qu’elles ne méritent pas que nous n’existions plus pour qu’elles existent, que nous n’aurons jamais le retour de ce que nous sommes capables de leur donner. Nous avons dû changer pour leur faire plaisir, faire des compromis sur notre liberté, sur notre temps, nos amis, nos loisirs… et parfois même, souffrir de leurs attitudes. Le désamour de soi peut effectivement mener à des comportements toxiques tels que la possessivité, la jalousie, l’indifférence, la prise pour acquis, le mensonge, la trahison, l’infidélité, l’absence d’efforts et de remise en question, le narcissisme, la violence verbale et physique, la manipulation psychologique, la perversité… Nous nous sommes enlisés dans une routine ennuyeuse et/ou mortelle ; nous subissons notre existence.

« Pour s’aimer, il faut s’affranchir de ses dépendances aux autres et de ses souffrances passées, c'est-à-dire se rendre libre d'exprimer pleinement son Amour. »

 

Un jour, un évènement ou une rencontre nous en fait prendre conscience, nous éveille et nous commençons alors notre transformation. Oui nous avons le droit de nous sortir d’une situation qui ne nous rend pas heureux. Nous allons d’abord nous trouver des excuses dans le style, Je n’ai pas le choix, Ma vie est ainsi faite, Je ne suis rien sans elle ou lui, Elle ou il est trop attaché/e à moi… et exprimer nos peurs dans le genre J’ai trop peur d’être seul/e, Je ne veux pas être rejeté/e, C’est encore un échec, Ma vie est nulle, Je n’ai pas les moyens financiers de m’en sortir seul/e, etc. Excuses et peurs sont nos seules limites et nos propres prisons. Il faut les voir comme autant de blocages à identifier et à déverrouiller. En parler à notre famille ou nos amis nous aide souvent à les voir et à les accepter, il ne nous reste plus alors qu’à les combattre. Mais cette étape est la plus difficile car elle ne dépend que de nous et de nos propres volonté, détermination, motivation et objectifs à atteindre.

« C’est compliqué si tu veux que cela le soit. Si tu désires vraiment le changement tu feras ce qu’il faut et lèveras tous les blocages. »

Tant que nous restons dans cette ancienne vie, nous ne pourrons pas nous ouvrir au changement et à une vie meilleure qui nous correspond. Car nous avons le droit d’être aimé pour ce que nous sommes vraiment, nous n’avons pas à changer pour recevoir l’Amour, nous n’avons pas à le mendier.

 

« Si tu veux vivre la vie que tu désires, tu dois quitter la vie que tu ne veux plus. »

C’est la volonté de quitter ce que l’on ne veut plus, identifier ce qui ne nous rend pas heureux pour ne plus le tolérer, mais aussi savoir ce que l’on veut et garder ce qui nous plait, pour le développer dans notre nouvelle vie. C’est s’accepter tel que l’on est, accepter ses erreurs et se pardonner. C’est faire de soi sa priorité sans en avoir honte. C’est devenir maître de sa vie et décider pour nous seul, pas pour les autres. C’est devenir qui on veut être. C’est une force de se retrouver par l’éveil, c’est se donner la chance d’une deuxième vie et la possibilité de trouver le bonheur dans une vie de couple, par le biais de la résilience, de l’Amour de Soi et de celui de l’autre. Oui, pour sûr,

« La vie est faite de changements, ceux qui les refusent se contentent d’exister et non de vivre. »

09 février 2020

Mel

Illustration de Bin X

J’aime moi – 13/02/2020

"Je me choisirai"

« J’ai assez souffert de ton incapacité à m/t’aimer. »

J’ai suffisamment souffert dans ma vie du comportement des autres. Les gens commettent des erreurs – après tout, L’erreur est humaine dit-on – mais soit ils la répètent en état ou non de conscience, soit ne s’en excusent pas, et font comme si de rien n’était. Rares sont ceux qui se remettent en question et décident de changer en admettant et en apprenant de leurs erreurs. Aujourd’hui, chaque fois que j’y suis confrontée et que cela ne me convient pas, je me choisis moi.

« Je t’aime oui, mais si je dois en souffrir ou que cela ne me rend pas heureuse, ce sera moi que je choisirai. »

 

J’en ai assez de subir cette distance, de ta froide indifférence, je souffre avec toi de ton anxiété, de ton désamour et du rejet de toi. J’ai si mal de ton départ, de ton absence, de n’être rien et indésirable, de ne pas avoir d’importance à tes yeux, ni ma place dans ta vie. Alors je me choisis moi, car je me connais, j’aime celle que je suis, je ne me déçois pas. En gros j’ai confiance en moi, je ne suis pas imprévisible, et je m’accorde l’importance que je sais mériter. Je n’ai pas peur d’aimer.

« Je mérite quelqu’un comme moi, débordant d’Amour, qui fait de moi sa priorité, non son ego et ses peurs. »

Quelqu’un qui veut partager le bonheur d’une vie à deux sans la gâcher, sans la foutre en l’air, par le manque d’estime et de confiance qu’il se porte et par l’absence de courage de mettre fin à ce qui ne lui convient pas ou plus. Car, pour moi, il est évident que

« Aimer n’est pas souffrir. »

En effet, nous n’avons pas à faire subir aux autres nos mauvais comportements, tels que jalousie, malhonnêteté, mépris et moqueries, prise pour acquis, mauvaise foi, silence, indifférence et rejet. Encore moins nos émotions négatives telles que peurs, craintes, doutes, colère et bouderies puériles, culpabilité, regrets, remords, etc. Sans parler des douleurs physiques et psychologiques, plaintes, lamentations, état compulsif de dépendance, troubles dépressif, nerveux et j’en passe. Tout cela n’est pas amour mais souffrance.

Par ailleurs, tout cela est TIEN, pas mien. Je n’ai pas envie de partager cette énergie négative avec toi, toute cette souffrance à ne pas t’aimer, et d’y ajouter celle de ne rien pouvoir y changer car toi seul le peux. Au fond, je me fiche de tes raisons, de tes excuses, de tes blocages, de tes propres limites. J’en ai fini de chercher à les connaître ou même de t’en trouver, car c’est leur donner du pouvoir et tu fais ça très bien tout seul. Puis de toute évidence, quelqu’un qui ne veut pas s’aimer, ne veut pas non plus être aimé. Alors, ne t’étonne pas

« Si je ne t’aime pas ou plus, c’est que tu ne veux pas l’être. »

 

Je suis prête à mettre une croix sur toi pour ne pas me perdre moi. Mais aussi pour pouvoir être libre et disponible pour la personne qui viendra à moi, celle qui saura me rendre heureuse en estimant qui je suis et en acceptant mon Amour.

« Je suis le rêve, pas la peur ; le miracle, pas l’impossible ; la joie pas la souffrance. »

13 février 2020

« Non, même si je t'aime, je n'irai plus là où ça fait mal..." - Mel

J’aime moi – 18/04/2020

S’aimer c’est avoir les armes pour lutter contre les pires comportements et toutes les méchancetés de ce monde. Quelqu’un qui s’aime sait comment répondre avec sagesse, patience et résilience, empathie et compassion, diplomatie et force de caractère, face aux mauvais comportements. Celui qui s’aime ne connaît que l’Amour et la résilience. Ce sont bien là ses forces.

 

Celui qui s’aime est conscient et fort de sa valeur, il a une grande estime de soi et une forte confiance en lui. Il trouve la possibilité de se relever de toutes les situations, il apprend de ses erreurs et sait se remettre en question. Il est capable de se retrouver, tout seul, quand tout semble perdu, pour se reconstruire par l’Amour de Soi. Il s’accorde ainsi le droit d’être heureux.

« S’aimer c’est se construire un bonheur que l’on saura toujours retrouver quand tout sera perdu ou après toute déception. »

 

Celui qui s’aime dépasse ses peines et ses échecs, comme il a l’habitude de le faire. Il sait chasser la souffrance par l’Amour qu’il se porte. De fait, il n’est pas dans le besoin ni la dépendance aux autres. Il va arriver à (se) pardonner, libérer son sac de l’émotionnel qui l’alourdit, et poursuivre son chemin en solitaire. Il n’oublie rien pour autant et a été marqué à vie par certains évènements et comportements. Mais il sait très bien aussi, que c’est en ayant souffert, que l’on reconnaît et apprécie le bonheur quand il se présente. Il est résilient en sortant plus fort de ses épreuves et des souffrances endurées.

« On n’oublie pas ce qui fait mal. Mais on n’y pense plus, en aimant ce qui nous fait du bien. »

 

Face au rejet, à l’abandon, à l’indifférence ou encore au deuil, qui visent tous à devoir vivre sans ceux que l’on aime (sauf soi), celui qui s’aime saura se relever après la tristesse puis l’acceptation. Il ne sera jamais seul car il se possède lui, et il aime ce qu’il est. Et s’il est aussi optimiste, il saura lâcher prise facilement sur son passé douloureux et sur les comportements décevants des autres, en pensant que la vie continue et que de belles rencontres l’attendent.

« L’optimiste va toujours trouver au moins un point positif à toute chose négative. Et s’il n’en trouve pas, il y a des chances qu’il s’en foute. »

Ceux qui ne lui accordent pas d’importance, l’ignorent, ne l’écoutent pas, ou agissent comme s’il était transparent, n’ont aucun pouvoir sur lui, car il s’accorde ce pouvoir en se mettant toujours à la première place. Il fait de lui sa priorité en sachant agir dans son intérêt quand cela le nécessite.

 

Face à l’irrespect, à travers les critiques négatives, le reproche, le mépris et les médisances qui ternissent son image, bafouent ses opinions, sabotent ses sentiments, tentent de l’asservir ou encore l’humilient, celui qui s’aime ne va pas s’effondrer, ni fuir pour se cacher, ni leur donner raison en essayant de se justifier, se mettre en colère, se venger ou changer qui il est. Il va leur répondre par son silence car il sait compter sur lui-même. Il est fort de ce qu’il est, confiant et bien conscient qu’il n’a nul besoin de l’approbation des autres pour faire sa vie, se construire ses opinions, faire ses choix, ou encore décider à qui accorder son temps et son Amour. Il est maître de sa vie. Il sait ce qui est bon pour lui et c’est pour cela, qu’il saura voir et accorder sa confiance aux bonnes personnes, puis s’entourer d’elles.

« S’aimer c’est avoir la confiance et l’estime de Soi suffisantes, pour ne pas se perdre pour quelqu’un qui ne s’aime pas lui-même, ou dans une relation à sens unique. »

Face aux comportements possessifs de jalousie, aux mensonges et aux trahisons de toutes sortes, il n’aura pas peur de perdre ces mauvaises personnes qui tentent de le faire souffrir, et les écartera de son chemin. Il ne leur donnera pas ou plus accès à sa vie. La confiance donnée avec largesse au début, se réduira naturellement au contact de ces gens qui ne la méritent plus, et qui n’ont pas vu le merveilleux cadeau que c’était qu’elle leur soit accordée. Les plus malheureux seront ceux qui souffrent de ne pas s’aimer. Ce sont souvent des manipulateurs qui jouent sur les sentiments et les faiblesses affectives des autres pour mieux ancrer leur pouvoir en eux. Mais celui qui s’aime se donne l’Amour qu’ils ne s’autorisent pas. Il a le courage de leur montrer que cela ne l’affecte pas et qu’il ne perd rien de sa valeur, car il sait qu’ils n’ont pas à lui dicter sa conduite, ni penser à sa place, ni tenter de l’asservir ou le culpabiliser. Il a bien compris que

« Les gens ne peuvent nous nuire que si on le leur permet. »

 

Celui qui s’aime s’apporte respect, estime, sécurité, confiance et amour. Cet Amour de Soi permet de ne pas être affecté par les mauvais comportements, tels que la dévalorisation par le mépris, ou l’oubli par l’indifférence. De tels agissements sont engendrés par les peurs et souffrances originelles de ceux qui tentent de les infliger. Celles-ci se rattachent inévitablement aux blessures qu’ils ont eux-mêmes subies et qu’ils n’ont toujours pas dépassées. Celui qui s’aime est libre d’être et d’aimer qui il veut, les autres n’ont aucun pouvoir sur lui.

« Du moment que tu t’aimes, il ne peut rien t’arriver, tu es intouchable. »

Celui qui s’aime ne tolère pas que les autres agissent différemment de lui quand il s’agit de respect, de considération, de dignité, de loyauté, de fidélité. Quand il s’agit d’être accepté dans ses valeurs, dans son authenticité. Il ne leur permet pas de bafouer sa propre estime, ni sa liberté d’expression, à travers ses pensées, avis, sentiments, décisions, volontés... Il est libre de vivre sa vie et de ses envies comme bon lui semble. Il est également capable de se remettre en question, en admettant avoir mal agi, en acceptant de s’être trompé, ou d’avoir eu un mauvais comportement. Il sait donc s’excuser et mettre son orgueil de côté, se pardonner pour évoluer, changer et ne plus décevoir. Il devient plus valeureux et courageux, en apprenant de ses erreurs et échecs. Il attache de l’importance à être la meilleure version de lui-même, à s’améliorer de jour en jour, tout en apprenant des autres et de ce qui lui arrive.

« S’aimer c’est s’accepter tel que l’on est ou bien changer pour y arriver. »

 

Celui qui s’aime prend soin de lui.

« Dans mon émoi, je m’ai moi et je m’aime moi. »

Il sait se maintenir en bonne santé, mentale et physique, en s’accordant ce qui est bon, en ne se privant de rien et en ne faisant pas d’abus. Il trouve l’équilibre lui permettant de conserver ses libertés, tout en sachant préserver et respecter celles des autres, tout en sachant donner de sa Vie et de son Amour par compassion ou générosité, quand cela est nécessaire. Celui qui s’aime s’est tourné totalement vers l’Amour tout en se détournant de son ego et de ses peurs. Il pense en bien, il est une bonne personne. Il a fait de Soi sa priorité et atteint son propre bonheur, il est alors en mesure de le partager avec qui il veut. Il n’a pas peur de libérer son Amour et de le vivre intensément.

« C’est en s’aimant que l’Amour porté aux autres devient inconditionnel. »

Ainsi, il peut être donné aux autres ouvertement, sans l’attente d’un retour quelconque. Juste qu’il est bon quand on le peut, d’apporter aux autres ce qui nous a manqué un jour ou l’autre, une preuve d’affection, une écoute sans jugement, un conseil, un compliment, un présent, un peu de son temps… faire preuve d’empathie et de générosité du cœur, car c’est en faisant du bien aux autres que l’on se fait du bien. Oui,

« S’aimer est un pouvoir, celui de savoir se rendre heureux, ainsi que ceux que l’on veut aimer. »

18 avril 2020

« S’aimer est la clé d’une vie heureuse. » - Mel

J’aime moi – 22/04/2020

La confiance accordée est un cadeau, un don ou une part d’amour que l’on offre à l’autre. La confiance est Amour. Celui qui ne sait pas la voir pour ce qu’elle est, c’est à dire de l’amour brut, qui ne sait pas l’apprécier à sa juste valeur pour la chérir et en prendre soin, la perd. Il perd aussi la personne qui lui accordait sa confiance en la rendant méfiante et souvent mutique, dans sa douleur d’abandon.

Certains refusent cette merveille parce qu’ils ne sont pas prêts à recevoir cette part d’amour. Ce refus est souvent inconscient ; ce n’est souvent que plus tard que les personnes ouvrent les yeux et réalisent ce qu’ils ont perdu. Oui, les regrets arrivent souvent bien tardivement.

« Quelqu’un qui refuse l’amour qui lui est donné se le refuse aussi. Quelqu’un qui refuse ou trahit la confiance qui lui est offerte, ne se fait pas confiance lui-même. »

Accorder sa confiance c’est se fier à l’autre, pouvoir compter sur lui et c’est aussi lui confier une partie de Soi, de sa propre personne. C’est une mise à nu, une ouverture et un accès à nous-mêmes, en ce que nous sommes, dans nos forces et nos vulnérabilités. Quand tu donnes ta confiance à quelqu’un, tu lui donnes une part de toi et une part d’Amour. Tout le monde n’a pas la même part à donner que soi et accorder sa confiance est un risque à prendre, car on n’est pas assuré que l’autre saura la considérer et l’estimer. En effet, certains vont en abuser, te la voler par exemple, pour combler un manque (d’amour évidemment), d’autres en jouer ou la trahir pour se/te faire du mal, d’autres l’ignorer (indifférence). Au contraire, d’autres vont savoir l’apprécier et donner la leur en retour, car c’est en toute réciprocité que la confiance s’épanouit et contribue au bonheur dans le partage en toute quiétude.

 

La confiance en Soi est une force d’Amour de chacun, elle est liée à l’estime de soi, à la connaissance de sa propre valeur. A partir du moment que l’on est fort de s’aimer, personne ne peut jouer ou abuser de ta confiance, ou alors il le fera une fois et puis ce sera fini.

« Quand la confiance est brisée, il y a peu de chance qu’elle revienne. Ou alors, il faut beaucoup, beaucoup d’Amour. »

On dit bien que Les déceptions ouvrent les yeux et ferment les cœurs. Il en est de même quand la confiance donnée est bafouée, car c’est comme jouer avec tes sentiments ou avec ta vie. Quelqu’un qui s’aime ne se laissera pas malmener et décevoir par deux fois, il n’aura pas peur de ne plus t’accorder sa confiance et donc de ne plus t’aimer. A l’inverse, quelqu’un qui ne s’aime pas aura très peu confiance en lui, ainsi qu’une faible estime de lui-même. Comme il ne s’accorde que peu de valeur et pense qu’il n’est rien, comment veux-tu qu’il t’en accorde ?

La confiance sait s’apprécier entre personnes de même valeur, de mêmes capacités de mise à nu émotionnelle et de volonté d’aimer. Elle crée du lien et le renforce à chaque occasion où elle peut être exprimée et prouvée. Elle signe l’importance et la considération que ces personnes s’accordent dans leur vie.

 

Te refuser la confiance que tu donnes, c’est une façon de te rejeter, de ne pas te respecter dans ce que tu es, de renier ton aide, ta valeur, ton importance, de te faire du mal, c’est-à-dire de ne pas t’aimer.

« Accepter ta confiance, c’est une façon de te voir et te considérer dans ce que tu es et ce que tu as à offrir, une façon de se reconnaître dans tes valeurs et dans l’amour que tu es prêt/e à donner, c’est donc t’aimer. »

La confiance est forte entre deux personnes qui s’aiment vraiment. C’est se confier et se fier l’un à l’autre, c’est apparaître tel que l’on est, sous son vrai jour, c’est accepter ses forces et ses vulnérabilités en toute réciprocité. C’est pour cela que l’on dit souvent que l’amour sans la confiance n’en est pas et que la confiance est à la base de toute relation, qu’elle soit amicale ou davantage.

 

Donner sa confiance est la mise à nu de l’un et la mise à l’épreuve de l’autre. Par sa façon de se comporter et de réagir, on sait si celui qui reçoit est une personne de confiance en retour, si on peut garder une telle personne dans sa vie. Donc si elle déçoit par le mensonge ou la calomnie, la tromperie ou la trahison, le mépris ou les médisances etc., on sait qu’elle ne mérite pas que cette confiance lui soit accordée, tout comme sa place près de nous, dans notre vie ou dans notre cœur.

« Quand quelqu’un ne t’aime pas, il t’apprend à te passer de lui, et crois-moi, c’est la meilleure chose que t’as à faire. »

Quelqu’un qui n’accepte pas ta confiance, refuse que tu te fies et te confies à lui. Il te refuse dans ce que tu es et dans l’amour que tu as à lui donner. C’est une façon de te dire que tu ne peux pas compter sur lui et qu’il ne t’accorde aucune importance. Finalement, il se sort tout seul de ta vie.

22 avril 2020

Confiance = Mel

Illustration de Sakimichan

J’aime moi – 25/05/2020

Dans toute relation, il est nécessaire de savoir imposer ses limites, afin de ne pas se perdre pour une personne qui n’en vaut pas la peine par exemple, ou une relation que tu seras seul/e à porter et à vouloir réussir.

 

Le jaloux, tu ne peux lui faire confiance car il doute de lui et de toi. Il est assez imprévisible et il peut être sujet à des emportements, des colères noires. Il peut faire très mal par ses caprices, et comme un gamin, ne pas s’apercevoir de l’impact d’une telle attitude sur toi. C’est-à-dire te faire passer plusieurs jours dans le silence pour te punir puis ne pas s’excuser quand il finit par revenir vers toi. Et si c’est le cas, tu sais qu’il recommencera. La confiance est un don d’Amour et de Soi, elle se donne à des personnes qui la méritent, tout comme le respect. On ne peut rester avec quelqu’un qui ne sait pas en apprécier sa valeur ou ne t’accorde plus la sienne.

« Confiance et respect sont Amour. On doit donc en donner à ceux qui nous en donnent et non à ceux qui nous les refusent ou qui pensent qu’ils leur sont dus. »

Et le pardon c’est pareil ; il ne faut pas pardonner facilement dès qu’il revient vers toi. Il doit revenir pour s’excuser et changer, reconnaître qu’il a eu tort d’agir ainsi et qu’il t’a fait souffrir, c’est-à-dire ressentir de l’empathie en se mettant à ta place. Et ça, c’est pas gagné… oui, il te dira certainement ce qu’ils disent tout le temps pour fuir le problème et ne pas perdre leur égo : Allez, oublie ! C’était juste une petite crise de jalousie ! Il faut savoir que nous ne pouvons rien pour eux et que nous ne pouvons oublier ce qui fait mal aussi facilement. Il ne faut rien faire à leur place sinon il n’y aura aucune remise en question ni aucun changement, car tout le monde sait très bien que

« Tout changement vient de l’intérieur et non de l’extérieur. »

 

L’indifférent qui t’ignore t’apprend une belle chose dans la vie : celle de vivre sans lui. Les douleurs de l’abandon sont là pour te faire comprendre que personne n’est éternel et que l’on peut se retrouver seul à tout moment. Oui, on peut perdre les personnes que l’on aime. Il ne faut donc pas s’attacher démesurément aux gens et s’aimer suffisamment pour se retrouver dans la solitude si on y est forcé par la vie. On ne court pas après ce genre de personne immature qui joue à cache-cache. A quoi bon courir après quelqu’un qui refuse de t’aimer et de s’aimer ? Il préfère enfouir ses sentiments pour protéger son égo et s’empêcher de les vivre et les partager. Ou peut-être est-il déjà en couple avec quelqu’un et n’a pas le courage de te le dire ? Grisé par l’amour que tu lui portes, il joue donc avec toi.

« On ne se cache pas quand on n’a rien à cacher ! »

« Que sait-on des gens si ce n’est ce qu’ils veulent bien nous montrer ? »

Le mensonge et la fuite, se jouer de toi et de tes sentiments, c’est moche et ça fait très mal, j’en conviens. Mais quand ça part comme ça, dis-toi que les choses sont claires dès le départ, et que ce genre d’individus ne te mérite pas. Ils ne sont pas faits pour rester dans ta vie et ils ont plus à perdre que toi. Peut-être un jour s’en rendront-ils compte ? Oui,

« Garde près de toi les rares personnes qui voient qui tu es, ce que tu fais pour eux, et savent l'apprécier en passant du temps avec toi. »

 

Je poursuis avec le lâche qui est souvent en couple mais n’arrive pas à mettre fin à la relation, par peur de se retrouver tout seul et d’aimer ce qu’il est. Si tu connais sa situation de couple (parce que certains la cachent), il ne faut surtout pas contribuer à l’infidélité en acceptant l’entre-deux. Cela s’appelle le respect de soi et de l’autre. Car nous ne sommes pas des options à sa vie, des seconds choix ou encore des roues de secours. De plus, si le courage lui manque pour quitter son ancienne vie, il lui fera également défaut pour mener à bien sa nouvelle vie. La réussir demande en effet de dépasser ses peurs d’aimer, c’est-à-dire trouver son bonheur tout seul. Puis s’aimer pour partager cet Amour, sans faire souffrir l’autre par ses comportements ou son attachement.

« Ne reste pas avec moi si tu n’es pas capable de me rendre heureux/se ou de l’être tout seul. »

Pour quelqu’un qui n’est pas capable de te dire qu’il est marié ou de se présenter avec sa compagne, on peut se demander quelle valeur il lui accorde et si tu aimerais qu’il te traite pareillement… Et puis, il faut reconnaître que personne n’aime les couards qui n’ont pas le courage de se battre pour t’avoir près d’eux, de t’aimer correctement et te respecter pour te garder et faire durer une relation épanouie. Personne ne se voit vivre avec un lâche qui se voit comme une merde qui ne réussit pas. S’aimer c’est se valoriser c’est-à-dire être conscient de sa valeur et ne permettre à personne de nous rabaisser. C’est encore du respect. Oui, à l’évidence, n’aime pas quelqu’un qui ne se respecte pas.

« Il est vain d’attendre des gens ce qu’ils n’ont même pas la volonté de se donner. Respect et confiance en sont un bon exemple. »

 

Le manipulateur qui se complaît dans la souffrance est à fuir. Partir loin de lui est la seule chose qu’il mérite, et qui pourra peut-être l’aider à changer et se remettre en question. Après une relation avec un manipulateur on est marqué à jamais, la chute est inévitable et on tombe de très haut, car la personne qui joue avec ton émotionnel et ta psychologie, joue avec ta vie tout simplement. Il faut savoir retrouver ce pouvoir sur ta personne que tu lui as donné, et être assez fort/e de t’aimer pour en tirer les leçons par la résilience et la sagesse. En effet, on a tendance à se donner trop et trop vite, à pardonner systématiquement et ce, sans vraiment connaître la personne aimée. La confiance se mérite et la méfiance est de mise malgré les sentiments forts éprouvés au début. J’aime bien cette citation de R. Zemeckis, tirée du film Forest Gump, La vie c’est comme une boite de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. A nous de distinguer le bien du mal par la souffrance. Chaque rencontre est soit une bénédiction soit une leçon à vie et elle n'a rien du hasard. Il faut s’assurer que les paroles sont en cohérence avec les comportements et les actions. Cela t’apprend à aimer d’abord et avant tout la personne que tu es, à ne compter que sur toi, à faire de toi, ta priorité.

« L’amour que tu veux lui donner est d’abord pour toi, n’oublie jamais cela. »

 

Les déceptions font mal mais elles ont l’avantage d’annoncer la couleur, d’ouvrir les yeux sur les gens qui ne doivent pas faire partie de ta vie (les nuisibles) et fermer ton cœur pour ta survie. C’est apprendre à t’aimer plus que les aimer eux. Pour être heureux, il ne faut rien attendre de personne. Ne pas avoir peur de fixer des limites, de dire non, refuser ce qui est mauvais pour toi, quitte à se passer de cette personne dont tu es amoureux/se. Oui car s’aimer c’est se respecter.

« Trop peu de gens ont de belles valeurs, à commencer par le respect de l’autre. »

En effet, dans la vie et surtout en amour, le respect c’est la base. De qui tu es, de ce que tu fais, toi et l’autre. L’orgueilleux préfèrera te perdre que de perdre sa fierté et son égo devant les autres, cette image du mec bien et normal qu’il s’efforce de faire passer, car incapable d’accepter la critique, d’être différent ou de ne pas plaire à tout le monde. Les autres le modèlent, il n’a aucun pouvoir sur sa vie, il n’en est pas le maître. Il ne faut pas souffrir par leur faute et si c’est le cas, il faut le leur dire pour améliorer les choses. S’il n’y a pas de changement, il ne faut pas hésiter d’aller trouver son bonheur ailleurs. Certains s’imaginent parfois que parce qu’ils t’ont passé la bague au doigt, ils n’ont plus d’efforts à fournir, que ta présence, ton temps et ton amour leurs sont dus. Ils pensent que tu vas leur vouer un amour éternel malgré les mauvais traitements et les souffrances qu’ils t’infligent. Ils te prennent pour acquise. C’est de l’irrespect de te considérer comme de la merde et penser encore avoir une place dans ton cœur. Car autant vivre seul que d’avoir à subir l’autre dans de tels agissements, oui

« La solitude est préférable à un semblant d’amour qui fait mal. »

 

La vie n’est pas faite pour être endurée, ni pour prendre le risque de la perdre pour quelqu’un, ou pour une relation vouée à l’échec. Sa dignité, le respect et l’Amour de Soi, sont bien plus importants. Je ne suis pas ta mère ni ta psy – Je suis ton père, à non, c’est pas ça non plus ^.^ – je ne suis la solution de personne, je suis à moi et surtout

« Je ne vais pas t’aimer à ta place. »

La peur d’aimer est l’expression du refus de s’aimer et l’absence de volonté à t’aimer. Il faut laisser tomber ce genre de personne car ils sont incapables de t’aimer correctement. Il faut qu’ils se disent

« Je m’aime pour mieux aimer ceux que j’aime. »

Et tant pis pour eux s’ils n’y arrivent pas.

L’amour de l’autre se mérite par le respect, les paroles sincères et les actes de tendresse. Et cela tout le long de la relation sans jamais faiblir si on veut qu’elle dure. En fait, tout est question de volonté de rendre l’être aimé heureux dans la réciprocité totale, sur tous les points de vue et dans tous les domaines de la vie.

25 mai 2020

Respect = Mel

J’aime moi – 24/06/2020

Les mots qu’ils soient dits ou écrits sont souvent des maux qui blessent, intentionnellement ou non, porteurs de mensonges, de trahisons, de choses sous-entendues, de violences psychologiques… Ce sont des armes, des lames aussi bien affutées que des couteaux. Les personnes empathiques savent voir à travers les paroles, les silences et les mauvais comportements ; elles savent lire les émotions par le biais des regards, des sourires et des attitudes. Les gens qui jouent à te manipuler se blessent eux-mêmes et sont souvent bien malheureux. De fait, les mots ne devraient être exprimés qu’en toute sincérité et uniquement dans un but de bienveillance envers autrui.

 

Je me suis trompée sur toi car j’ai cru me voir en toi. Je n’ai pas manqué de courage, de sincérité, de créativité et de romantisme dans l’expression de celle que je suis et de ce que je ressens pour toi. Les écrits de ma déclaration sont porteurs de tout l’amour que je te porte. Mais j’ai été rejetée dans l’essence même de ma personne. Il n’y a rien de plus blessant que d’ouvrir son cœur, de se mettre à nu émotionnellement, puis d’être ignoré/e, abandonné/e dans le silence et l’incompréhension totale.

« Tu m’as appris à dépasser le manque et l’absence, à accepter de ne pas faire partie de ta vie et à renoncer à toi dans la souffrance du rejet et de l'abandon. »

Le rejet et l’abandon t’obligent à te retrouver dans l’amour de toi et à faire peau neuve. Oui, je me suis donné cet Amour que je voulais te donner. Ces deux blessures sont là pour te faire aimer ce que tu es. Et tu souffriras tant que tu ne te pardonneras pas et ne te donneras pas ce que tu sais mériter. Tu auras beau essayer de chercher cet amour et ton bonheur en dehors de toi, tu ne le trouveras jamais ou n’y accèderas pas, tant que tu ne t’aimeras pas toi-même.

« Être ignoré après une déclaration d’amour c’est être invisible et inexistant aux yeux de l’être aimé. C’est être contraint d’accepter son propre deuil, et de renaître par l’Amour de Soi. »

Nous méritons tous de vivre dans l’amour, la liberté d’expression de ce que l’on est, entourés des gens que l’on aime et qui nous aiment en retour. C’est cela le bonheur. Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des leçons de vie. Des souffrances, des désillusions, des déceptions pour nous faire avancer dans la bonne direction en compagnie des bonnes personnes. Pour nous débarrasser de nos attentes et de nos dépendances aux autres. Pour aller vers ce que nous sommes amenés à devenir, dans la réalisation de Soi et l’expression de son plein potentiel. Pour avoir le pouvoir de maîtriser sa vie, ses choix et s’accorder ce qui nous est favorable.

« Tu n’es pas venu/e au monde pour satisfaire les autres. Fais ce qui te plaît, sans modération mais surtout sans détruire le bonheur des autres. »

 

Il y en a un qui saura m’aimer comme toi tu n’as pas su. M’aimer, c’est accepter et non rejeter celle que je suis. J’ai toujours été différente, une incomprise, une grande solitaire, une personne douée d’empathie et hypersensible. En amour, soit rejetée soit dévalorisée. C’est me traiter avec respect et non indifférence. J’ai toujours été intimidante, belle et intelligente, le combo qui attire et fait fuir à la fois. Seuls les enfants perçoivent qui je suis ; une gentille avec un grand cœur, une personne qui aime d’un amour inconditionnel. Ils acceptent l’Amour que je leur donne, tout autant que celle que je suis. Ils me voient et savent m’aimer en retour ; une qualité que j’apprécie, mais que la plupart perdent ou n’expriment plus en devenant adulte.

« Les êtres les plus merveilleux du monde sont ceux qui vous voient et vous aiment tel que vous êtes alors que vous êtes invisible aux yeux et au cœur des autres. »

C’est communiquer en toute confiance avec moi, au lieu de me laisser dans le silence et la souffrance d’abandon. Il faut me parler le langage de l’amour, et non celui de la peur d’aimer et des comportements de souffrance qui y sont liés.

L’Amour c’est de la sincérité en toute réciprocité, c’est se parler en étant soi et faire confiance en l’autre en étant authentique. Les conséquences qui en découlent sont se sentir en sécurité avec l’autre, chez soi dans ses bras où que l’on soit, avoir de l’importance et de la valeur à ses yeux. C’est aussi le partage des belles valeurs, que sont le respect, la fidélité et bien sûr, l’Amour sous toutes ses formes. Cela conduit à un bonheur que seul nous ne pouvons connaître.

« A deux, l’envie de faire plaisir à l’autre et de le rendre heureux te mène à un bonheur que tu n’aurais jamais atteint tout seul. »

24 juin 2020

« Je veux quelqu’un qui ne voit pas sa vie sans moi. Je veux être son évidence. » - Mel

Illustration de 大葱君

J’aime moi – 18/08/2020

Oui c’est moche d’être un choix délaissé, mais je refuse que ce qui me soit arrivé me définisse et m’affecte encore aujourd’hui. Car je ne suis pas sans valeur, sans importance ni sans amour, bien au contraire. Je n’ai pas le choix de toute façon et j’accepte ce qui est ; tu es libre de vivre ta vie comme bon te semble, en compagnie de qui tu veux. Et moi de même.

 

D’un côté, je me dis que si je n’ai pas su te séduire, te faire rêver et t’appeler à moi, dans ma vie, par ma déclaration et mes écrits, c’est que je ne saurais pas davantage te rendre heureux. En effet, je me suis montrée en toute authenticité. Si je ne te plais pas, je ne pourrais jamais t’apparaître différente de celle que je suis aujourd’hui. Par ailleurs, je ne compte pas changer pour toi. D’un autre côté, je n’ai pas aimé ce que tu m’as donné à voir de toi. J’ai réalisé à travers tes comportements envers moi que nous ne partageons pas les mêmes valeurs, notamment celles de respect, de confiance et de loyauté, qui me sont si chères.

« Que peut-on partager avec l’autre sans lui accorder de son temps, ainsi que sa considération et son acceptation pour ce qu’il est ? »

Justement, je ne pense pas que tu apprécies et aimes celle que je suis, dans mes valeurs et mon amour, ceux que je suis capable de donner. Je respecte et j’accepte ces différences, cette absence de réciprocité, qui font que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. Je poursuis mon chemin sans toi mais surtout sans regret. Cela me conforte dans ces réflexions, par exemple, de

« Toujours exprimer ses sentiments pour ne jamais rien regretter. »

« Rien ne sert de forcer les choses. Les gens qui ne viennent pas à toi, il faut les laisser là où ils sont. »

 

Un bonheur imaginé mais devenu inaccessible en cache souvent un autre qui nous correspond bien davantage pour peu que l’on y soit ouvert, que l’on croie en notre valeur et que l’on aspire à devenir meilleur jour après jour. Alors je te laisse où tu t’es placé tout seul : derrière moi.

« Laisse dans ton passé ces personnes qui ne savent pas t’offrir de leur temps pour être ton présent. »

Les mois passant, j’ai réalisé que je n’avais pas été choisie et que je n’étais pas désirée. Dès lors, la vérité aurait été pour moi la plus douce des caresses à entendre ou à lire mais je n’ai pas eu cette chance. J’ai goûté à l’absence, à l’abandon et au désamour. J’ai dû comprendre toute seule que je n’étais rien pour toi, que tu ne lirais pas ma déclaration ni mes écrits, que tu ne prendrais pas au sérieux la profondeur de mes sentiments et de ma vulnérabilité à te les avoir dévoilés. Je n’ai vu que trop tardivement que tu prenais plaisir à jouer l’indifférent, à te donner à une autre et à me fuir, c’est-à-dire à me voir dans la peine.

 

Que tu n’arrives pas à oublier quelqu’un peut s’expliquer de deux façons bien différentes. Soit cette personne t’a blessé, soit elle t’a marqué en bien. N’oublions jamais qu’aimer n’est pas souffrir et à moins d’être masochiste, le manque ne se fera ressentir que dans la deuxième possibilité.

« Seuls les gens authentiques qui savent aimer ne se font pas oublier. »

« Quelqu’un qui te manque est quelqu’un qui t’a marqué en bien. »

 

Mais je tiens à te remercier dans tous les sens du terme. Tu es ma plus belle leçon de vie, celle qui m’a amenée à devenir celle que je suis maintenant. Tu m’as permis de renaître, certes blessée une fois de plus mais certainement la dernière fois. Car je ne suis pas quelqu’un de masochiste justement, celui qui se complaît dans la douleur tel un prisonnier égaré errant le long du cercle vicieux de la culpabilité et de la souffrance non acceptée, mais bien une personne résiliente… De ces personnes qui se sont trouvées dans l’Amour de Soi, le vrai, l’inconditionnel, celui qui s’épanche autour de nous amenant la vie et l’espoir avec lui. De celles qui vont de l’avant, guidées par la lumière de leur âme éveillée, sur leur chemin ainsi éclairé.

« De mes souffrances, j’en fais ma force de volonté, mon art, ma sagesse. Et c’est ainsi que je deviens intouchable. »

 

Il faut donc accepter que certaines personnes, qui ne te rendent pas heureux/se car trop toxiques, trop négatives, s’éloignent de toi et appartiennent au passé. Il faut les voir comme ce qu’elles sont : des leçons de vie, desquelles tu as appris à t’aimer par la souffrance de la déception, du rejet, de l’injustice, de la trahison, de l’abandon, en somme, du désamour.

« Ne te donne pas à qui ne te veut pas près de lui ; ne fais pas d’effort pour celui qui n’en fait pas pour te garder dans sa vie. »

Et cela, en vue de faire entrer dans ta vie celles qui le veulent vraiment et qui feront tout pour te voir heureux/se auprès d’elles. De ces personnes qui viennent à toi dans un seul but :

« Exprimer l’Amour c’est à dire trouver en l’autre ce que j’aime chez moi et permettre la réciprocité, en laissant entrer l’autre en moi pour aimer ce qu’il est. »

18 août 2020

Mel

Je chante en secret chaque soir pour que tu n'aies plus peur. Je suis près de toi même si toi tu ne me vois pas. Quand je chante, tu es dans mes bras... Ne m'oublie pas ♥

Illustration de Tsuyoshi Nagano

J’aime moi – 20/09/2020

Le courage est le reflet de ton authenticité. C’est ta volonté à affirmer qui tu es vraiment, exprimer ce que tu ressens et ce que tu veux, te l'autoriser, c’est-à-dire t’accorder ce qui t’est favorable. C’est une marque de ton honnêteté, de ton intégrité et de ta détermination à agir. C’est tenir parole et non seulement pérorer, pour devenir quelqu’un de confiance. C’est prendre les décisions et faire les choix qui te définissent toi seul et non les autres. C’est la force indispensable à tout changement dans le temps présent, et c’est d’ailleurs pour cela, que ce n’est pas la solution de facilité. En effet, faire preuve de courage implique de la responsabilité et de la maturité à accepter le risque encouru. Oui, car cela peut bien se passer comme mal se passer.

« Être courageux c’est prendre le risque que suscite l’enjeu, c’est-à-dire être prêt à recevoir déception et souffrance autant que joie et bonheur. »

 

C’est relever le défi d’obtenir ce que l’on veut vraiment, pour être plus en phase avec ce qui nous correspond et être heureux de sa vie. C’est se libérer des autres et de notre dépendance à eux, de leur regard, de leurs avis…, par l’expression de nos différences et de qui l’on est vraiment. Le courage est Amour, reflet de notre respect, en vue de s’accorder ce qui est bon dans un premier temps, en étant authentique. Puis c’est aller vers l’autre, pour son bien, c’est-à-dire le voir, l’accepter et le considérer dans ses différences, ainsi que savoir communiquer avec lui. C’est aimer son prochain. Oui, c’est une force intérieure faite d’Amour, qui ne tolère aucune hypocrisie, aucune duplicité.

Qui ne s’aime pas, n’a pas le courage d’exprimer ce qu’il est, ce qu’il ressent, et surtout d’aller vers ce qu’il veut ou ce qui l’appelle. Il n’en aura pas tout autant, pour respecter les libertés d’être et d’aimer des autres. Il se laisse définir par les autres et par son passé. Il vit dans la souffrance de ses illusions, construites sur ses peurs et blessures, et en fait souffrir les autres. Il n’est pas heureux. Il n’a pas compris ou ne veut pas comprendre que

« On devient fort en exprimant librement les différences menant à qui nous sommes vraiment. »

 

Le courage est une volonté qui se fortifie avec la pratique et l’expérience. Il développe dans son sillage les autres forces qui sont toutes trois les composantes de l’Amour que l’on se porte, à savoir assurance, confiance et estime. Tout ce qui nous arrive, en bien mais surtout en mal, doit être accepté et vécu comme une éventualité au dépassement de soi. De fait, nous avons subi bien trop de souffrances, pour tolérer qu’il y en ait encore en les perpétuant, notamment sur ceux que l’on aime.

« Le courage est l’arme de la résilience, l’armure de la sagesse. »

 

Il faut du courage pour déclarer sa flamme. C’est un risque à prendre, une possibilité de connaître la réciprocité dans l’aimé, comme la souffrance dans le rejet. Cela nécessite de se dévoiler sous son vrai jour, dans ses forces et vulnérabilités. C’est une mise à nu émotionnelle qui mérite du respect et de la considération. L’échec nous apprend que l’on n’obtient pas toujours ce que l’on veut, et à nous donner cet Amour que l’on aimerait offrir à l’autre. Il nous permet d’apprécier ce que l’on a ou ce qui vient à nous de la même façon, à croquer les douceurs de l’inattendu et de l’instant présent.

« La souffrance dépassée est la porte ouverte à l’opportunisme, c’est-à-dire à la capture des petits bonheurs inattendus qui se présentent au jour le jour. »

Cela nous apprend également à ne pas s’attacher aux gens qui ne savent ni donner ni recevoir l’amour, à ne pas mettre sa confiance, son temps, sa vie entre leurs mains. Quelqu’un qui te rejette ou trahit ta confiance, n’est pas comme toi, apprends à ne pas être comme lui. Quelqu’un qui t’accepte dans tes différences sans se jouer de tes sentiments, est comme toi, apprends à être comme lui. Car l’Amour ne s’épanouit qu’en toute réciprocité. Cela nous rappelle aussi que notre vie nous est propre et qu’il ne faut pas attendre des autres pour être heureux ou pour accomplir ce qui nous tient à cœur. En effet, les autres ne sont pas nous. Oui, que savent-ils de nos blessures, de nos peurs liées à notre passé ou aux comportements ? Connaissent-ils nos désirs, rêves, objectifs de vie et aspirations ? Comment peuvent-ils se permettre de nous manquer de respect ou de venir gâcher notre bonheur ? Que savent-ils de nos combats intérieurs, de nos vulnérabilités, de nos espoirs ?

« Ne force pas les gens à venir à toi car ils te feront peut-être plus de mal que la solitude et le manque d’amour. »

 

Faire preuve de courage c’est triompher tout seul de ses peurs et croyances, c’est être capable d’agir en suivant son cœur avec joie et non son égo avec négativité.

« Quand tu réalises tes peurs, tu te rends compte que tu les vis déjà et que seule ta crainte les entretient dans ton présent. »

C’est saisir l’instant en suivant le chemin de l’Amour et de l’intuition, plutôt que les craintes de l’ego qui tendent à fuir le danger ou l’inconnu et à procrastiner. C’est la condition indispensable au changement, à l'acceptation et au lâcher-prise, un signe de notre volonté à dépasser nos peurs, nos souffrances, et obtenir ce que l’on veut pour notre bien. C’est la force d’être vrai, d’agir, de saisir sa chance, celle qui repousse les doutes, les illusions, les faux-semblants, les mauvaises croyances et bien sûr, les regrets et les remords. Enfin, le courage est nécessaire pour devenir maître de sa vie, c’est-à-dire s’accorder le temps de s’aimer.

20 septembre 2020

« On ne vit pas tant qu’on n’affronte pas ses peurs et il faut du courage pour cela. » - Mel

Illustration de 大葱君

J’aime moi – 04/11/2020

« Perdre l’Amour de Soi, c’est se perdre sur un chemin de souffrance, puis perdre ceux que l’on aimerait garder près de nous, pour finalement perdre la vie. »

Lors de notre conception, notre âme est attirée et arrive dans une famille d’âmes ayant les mêmes peurs et souffrances. Au cours des premiers mois et années de vie, nous vivons l’expression de celles de nos parents. Eux-mêmes en ont souffert et en souffrent encore, même vis-à-vis de nous, tout comme leurs parents avant eux, et cela sur des générations et des générations. En grandissant et devenant adultes, c’est nous qui prenons le relai, en appelant les situations douloureuses à se renouveler, et en répandant le mal auprès de nos descendants. Cette négativité passe par nos pensées, croyances et comportements liés à nos peurs et au souvenir de ces souffrances passées. L’enfant grandit et se construit dans le monde de ses parents, qui n’est autre que celui de l’expression de leur propre peur d’aimer, leur propre désamour et abandon de Soi. C’est ainsi qu’inconsciemment, en voulant l’éviter ou en croyant bien faire, il y a partage de peur et non d’amour, car celui-ci est réprimé ou inexistant. Notre cœur se brise donc une toute première fois au contact de l’un ou de nos deux parents, par une ou plusieurs blessure(s) de l’enfance. A ce moment-là, il y a perte de l’amour de soi, au profit de l’élaboration d’un masque de peurs, derrière lequel on cache les souffrances, et apparaît dès lors, l’incapacité d’aimer.

« Quand le cœur se brise, part l’Amour de Soi, avec les capacités et le pouvoir d’aimer. »

L’abandon ou le désamour de Soi perpétue peurs et souffrances dans son entourage et attire à nous les personnes ayant les mêmes craintes et blessures. C’est un cercle vicieux répétant sans cesse Comme j’ai souffert, je fais souffrir, ce que j’appelle une boucle de souffrance générationnelle. Un enfant ou un adolescent en souffrance peut être difficile, capricieux, colérique, triste. Il peut aussi être dans le refus d’amour, vouloir se réfugier dans son monde, se faire tout petit, inexistant, mutique, être très sensible, susceptible, malade, chétif... En effet, un enfant à qui l’on donne ses peurs d’aimer est en souffrance et mourant ; un enfant à qui l’on donne son Amour inconditionnel est heureux et en bonne santé.

« Quand le cœur se brise, se crée l’amalgame entre amour et souffrance ; on ne sait plus aimer par la perte de l’Amour de soi, on ne sait plus que souffrir en croyant aimer. »

 

Les évènements et rencontres de notre vie ne sont donc pas un hasard. Elles vont soit renforcer les peurs et occasionner davantage de souffrances, soit amener à la prise de conscience par l’apport de joie et d’Amour. Le renforcement des peurs accentue le pouvoir de l’ego, les relations de dépendance et de parasitisme affectifs ainsi que la répression de l’Âme par le refoulement de l’émotionnel. Cela engendre des souffrances sur les trois plans : cœur, esprit et corps. Le corps exprime particulièrement les souffrances et les peurs qui y sont liées, ce qui peut nous aider à les comprendre et les dépasser. L’existence est malheureuse. La mort, la solitude, la folie, font alors extrêmement peur. Même entouré, aimé, soutenu, on se sent seul, on se sent fini.

« Chacun son monde, chacun ses peurs, chacun sa solitude. »

Tout cela est lié au fait que nous n’avons plus d’amour pour nous, nous ne l’exprimons plus, il est donc inexistant de notre monde. Et malheureusement

« Où aller dans la vie sans l’Amour, si ce n’est à sa fin, sur un chemin d’errances, de souffrances et de ténèbres ? »

 

La mise en lumière ou prise de conscience, ainsi que l’acceptation des souffrances et des peurs, amènent respectivement au pardon et au courage. Le pardon est l’acceptation de ce qui a été et de ce que l’on a été. Il permet de guérir par compassion envers soi-même. Mais c’est avoir la volonté d’accepter sa souffrance et de s’en libérer, c’est à dire en faire part à ceux qui nous ont fait souffrir si on le peut (car certains sont décédés) ou l’écrire. Cela signifie pardonner à ses parents les souffrances subies et se pardonner également de les avoir perpétuées, pour s’en libérer, pour (s’)accepter et ne plus (se) rejeter. Le courage est l’acceptation de ce qui est, et la volonté de changer, de faire le bien, non plus le mal, de s’accomplir en devenant meilleur par l’Amour. C’est la force d’aimer.

« Là où il n’y a pas de volonté pour faire le bien, il n’y a pas de courage, car celui-ci est la force d’aimer. »

Pour résumer, être courageux, c’est avoir la volonté de ne plus en souffrir (pardonner et guérir) et faire ce qu’il faut pour briser les boucles de souffrances par la résilience, la sagesse, en somme la volonté d’aimer, de faire le bien, surtout à nos enfants.

Les bons choix de vie et en particulier le premier Veux-tu vivre de joie ou de souffrance ? impliquent la volonté et la force de s’aimer et d’aimer les autres autant que Soi, c’est-à-dire celles de ne plus souffrir, de ne plus contribuer à propager le mal, de ne plus faire subir aux autres ce qui blesse et qui est sien.

« Quand t’aimeras-tu pour m’aimer et non plus me blesser ? »

« Focalisés sur leurs propres souffrances qu’ils n’arrivent pas à dépasser, les gens ignorent celles des autres ou qu’ils en sont la cause. »

Obnubilés, obsédés par la peur que la souffrance se renouvelle, ils ne voient même pas que c’est eux qui appellent la situation blessante à se manifester à nouveau. Ils ne voient pas qu’ils agissent en égoïste, même s’ils ne le veulent pas ou pensent ne pas l’être.

 

Tout le monde sait au fond comment aimer et y parvenir, mais tout le monde n’est pas prêt à le faire, car pour cela il faut être courageux. Il faut avoir suffisamment de volonté pour se libérer de ses dépendances, qui entretiennent nos peurs et donnent du pouvoir à notre égo, c’est à dire devenir maître de soi et de sa vie. Il faut être prêt à être responsable et non plus la victime. Prêt à être aimé, à recevoir l’Amour pour ce que l’on est vraiment, donc s’accepter soi-même, dans ses forces et faiblesses.

« S’accepter comme on est, c’est se respecter, donc s’aimer. »

C’est accepter d’être vulnérable, accepter sa véritable nature qui s’extériorise par notre sensibilité et l’expression de nos sentiments. La guérison, par le pardon et la compassion envers soi-même, restaure le cœur brisé en libérant l’Amour de soi et les capacités d’aimer qui y sont liées, c’est-à-dire savoir (se) donner et recevoir l’amour.

« Quand tu es en mal-être, les autres ne peuvent rien pour toi car t’aimer est ta seule possibilité de guérir. »

 

L’accomplissement de soi est la volonté de faire le bien autour de soi par le pouvoir d’aimer. Il développe toutes les capacités contribuant au don de Soi et d’Amour, sans souffrir. De celles qui nous rendent invulnérables et intouchables par l’empathie, la compassion, la vraie générosité, celle qui permet de donner sans l’attente d’un retour quelconque. Elles permettent de comprendre l’autre et de se mettre à sa place, de ressentir ses souffrances, en acceptant qu’elles sont siennes et en ne les laissant pas nous affecter, en lui donnant une graine d’amour dont il prendra soin… ou pas, selon sa volonté.

« L’amour est inconditionnel quand il est donné aux autres sans qu’ils aient la possibilité de te nuire en retour. »

Se réaliser requiert d’avoir dépassé et de s’être dépouillé de ses propres peurs et souffrances ainsi que la volonté d’aller vers l’autre dans le seul but de lui donner de l’Amour, à savoir, faire et propager le bien. Il nécessite donc acceptation et volonté car

« Aimer c’est accepter tout ce qui est et vouloir tout ce qui est bon. L'un dépend peu de nous, l'autre beaucoup. »

 

Ceci dit, l’absence de réciprocité dans la capacité et le pouvoir d’aimer oblige à l’isolement pour se ressourcer par l’Amour de Soi, et contraint souvent à la solitude du cœur éprouvée par le manque d’amour reçu. Ressentir la souffrance des autres sans ne rien pouvoir y faire est parfois très difficile et me vide facilement de mon énergie et de ma joie. La tristesse et l’épuisement peuvent alors m’envahir.

« Nous avons beau être fort, il est toujours difficile de se voir impuissant face à la souffrance de l’être aimé. »

Il y a peu de gens adultes authentiques et accomplis qui aiment d’un amour inconditionnel. Seuls les enfants qui sont encore en capacité d’aimer, m’acceptent et me rendent l’Amour que je leur donne. Ce que je suis, j’ai l’impression qu’il n’y a que moi qui le vois. La plupart du temps, je me sens souvent différente et seule, entourée de cœurs brisés. De ces cœurs égoïstes et froids, incapables de joies et de tendresse, de passion et de curiosité, totalement inaptes à exprimer ce qu’ils ressentent. De ces cœurs fermés et faux, inconscients de ce qu’ils sont, de leur authenticité et de leur potentiel, piégés dans leur monde d’illusions et de souffrances récurrentes. De ces cœurs pauvres, lâches, dépourvus d’empathie, de compassion, mais surtout dénués de respect et d’intellect, de volonté de s’en sortir et de se reprendre en main. Les gens ne comprennent pas que leur cœur brisé, c’est à eux de le réparer en aimant par eux-mêmes, ce qu’ils sont. Mais je ne perds pas espoir d’attirer à moi ce que je suis, dans ma force de vivre et ma capacité d’aimer, la personne qui serait ce que j’appelle, mon jumeau de Vie et d’Amour.

« Différente, dérangeante, mal aimée, indésirable, rejetée… mais un jour quelqu’un fera de ses bras mon foyer. »

Je vois les gens pour ce qu’ils sont. Je vois leur masque de peurs et je vois au-delà de cette protection illusoire. J’accède à leur potentiel et à leur capacité d’aimer. Je ressens ce qu’ils ressentent, que ce soit dans l’Amour ou la souffrance. Ils sont souvent mal à l’aise avec moi, parce que se reflète à travers moi ce qu’ils sont. Ils sont alors face à leurs peurs non dépassées et cela occasionne souvent leur fuite, le rejet de ma personne ou encore l’abandon total, sans un mot. Ils ont tout un travail de guérison, d’acceptation et d’accomplissement à effectuer, pour se retrouver dans l’Amour de Soi. Certains mettront plusieurs vies à souffrir avant d’accéder à l’Amour, qui est le seul chemin de la vie éternelle.

« Je vois, comprends et sais qui tu es. Mais je ne vais pas passer mon temps à te le prouver. C’est ton travail de t'aimer et devenir qui tu veux être. »

Et cela ne se passe pas sans volonté de leur part. La volonté de s’en sortir, d’aimer et de se battre pour ce que l’on veut, de croire en Soi et en sa destinée. C’est pour cela que s’ils ne changent rien, rien ne changera pour eux. Ce ne sera pas pour cette fois, pas pour cette vie. Mais ce sera pour d’autres, qui ne manqueront pas de courage pour aller vers ce qu’ils désirent plus que tout, et d’Amour pour le garder près d’eux. Oui, n’oublions pas que

« L’Être ne le devient qu’avec l’Amour de soi. »

4 novembre 2020

« Je ne suis pas une personne compliquée, la vie est simple et belle et nous n’en avons qu’une. Si l’amour est pleinement exprimé et partagé, c’est le bonheur absolu. » - Mel

Illustration de Bearbrickjia

Illustration de Bearbrickjia

J’aime moi – 26/11/2020

« Tout changement est dans l'acceptation, la volonté et surtout, le courage. »

La résistance à l’acceptation par l’expression de l’ego et des peurs, c’est moche, et c’est bien la seule chose au monde qui génère autant de souffrances. De ces douleurs solitaires que tu tais, que tu caches et qui te brûlent de l’intérieur. Et si cela fait encore plus mal qu’avant, c’est parce qu’à ce stade, tu es conscient de ta souffrance. La mise en lumière a eu lieu et tu as compris qu’elle était de ton fait. Mais tu n’acceptes pas ta responsabilité à la renouveler, ou pire encore, tu l’acceptes, mais tu veux continuer à en souffrir en t’y soumettant. C’est donc persister en état de conscience, à ne pas libérer l’amour, c’est se le refuser encore, l’opprimer, l’enfouir… pour (se) faire mal en s’empêchant d’être soi-même. S’opposer à l’acceptation, c’est renoncer au changement libérateur, en donnant un autre tour de clé à notre prison, c’est enfermer à double tour ce que nous sommes, en se privant de notre temps de vie et de l’expression de notre amour.

Autant la résistance est destructrice, autant l’acceptation est libératrice. Et pour cause, il n’y a qu’aimer qui fait du bien en ce monde. Assurément, cela fait un bien fou de pouvoir aimer à nouveau, après plusieurs années d’enfermement, de sacrifice, d’oubli, de privations et d’abandon de Soi.

« Accepter c’est vouloir ne plus souffrir en libérant l’Amour par la volonté de (se) pardonner. »

Donc si tout va si mal pour toi, c’est parce que tu refuses volontairement d’exprimer ton amour et que tu t’imposes d’en souffrir encore. En gros, tu ne veux pas t’aimer. Et pour aller plus loin, si tu aimes une personne mais que tu ne lui exprimes pas ton amour, c’est que tu ne veux pas l’accepter pour ce qu’elle est, et que tu refuses de la faire exister dans ta vie, comme tu te refuses toi-même le droit d’aimer et de vivre. C’est du rejet et de l’abandon, directs et bruts, de soi et de l’autre, une absence totale de volonté à aimer et être aimé. Alors, cette personne n’a aucune raison d’espérer quoi que ce soit venant de ta part, car tu peux très bien persister à réprimer ton amour, ne jamais (te) pardonner et vouloir en souffrir toute ta vie. S’il y a bien quelque chose de très difficile à accepter, mais que tout le monde devrait assimiler parce que c’est une vérité absolue et une vraie sagesse de vie, c’est de

« Ne jamais rien attendre ni espérer de personne d’autre que toi, car il n’y a bien que sur soi que l’on peut compter. »

« Attendre quelque chose ou quelqu’un pour être heureux est le meilleur moyen de ne jamais l’être. »

En effet, pourquoi continuer à désirer ou attendre cette personne qui ne veut pas t’aimer et ne veut pas te garder dans sa vie ? Tu sais, si elle voulait passer du temps avec toi, tu n’aurais pas à l’attendre, car elle serait déjà là, en ta présence, pour exprimer et partager son amour. Elle se serait libérée de ses propres entraves, de ses liens aux autres et au temps passé, pour te le prouver, pour faire de toi sa priorité, son présent et son avenir. Et oui,

« Quelqu’un qui te veut vraiment dans sa vie pour t’aimer, se rend libre de pouvoir le faire. »

C’est triste à dire mais si elle n’est pas là dans ton présent pour t’aimer, c’est qu’elle vit encore dans son passé pour souffrir. C’est qu'elle se laisse encore affecter et définir par les autres, qu’elle s’identifie fortement à ce qui lui arrive, en se complaisant certainement dans un rôle de victime. C’est qu’elle persiste à se dévaloriser, à se rendre malade, se trouver des excuses ou faire des reproches, à se déresponsabiliser. Peut-être même prend-elle plaisir à te trahir, te rejeter, etc. En somme, elle ne veut pas se remettre en question ni changer, même pas pour toi. Elle veut continuer à souffrir d’une existence malheureuse, plutôt que de se tourner vers toi, pour t’aimer et vivre une vie d’amour. Oui, elle ne veut pas ton bonheur, mais tu n’as pas à attendre cela d’elle. En effet,

« A quoi cela sert de courir après les autres pour trouver un bonheur que toi seul/e peut créer en aimant ce que tu es et la vie que tu as ? »

 

J’ai mis du temps moi aussi, à accepter l’impasse et l’échec de ma relation. J’ai même essayé de la faire durer et de la sauver par ma seule volonté. Mais c’était peine perdue, car il faut être deux à vouloir la réussir et la rendre pérenne. J’en connaissais l’issue, et je savais bien que c’était la seule possible. Repousser le moment du changement n’était que souffrance supplémentaire. Ce chemin nouveau qui t’appelle est celui du cœur et de l’intuition. Toi seul/e peux le voir car il est tien ; toi seul/e l’empruntes quand tu en as le courage, c’est-à-dire quand tu as accepté et surmonté ta peur de le faire en étant seul/e. Personne ne peut le faire à ta place. Pour avoir le courage de le suivre, il faut t’accorder le droit d’aimer ce que tu es et te faire priorité. Mais l’égo s’y oppose franchement, en te faisant craindre l’inconnu et la perte du connu, en te faisant croire ne pas y arriver (perte de confiance) et ne pas mériter (perte d’estime).

« L’ego nous tire vers les ténèbres de nos peurs tout en refoulant notre Amour, c’est-à-dire en réprimant nos volontés et notre courage à les accomplir. »

Pourtant, dis-toi bien que

« À tout moment de ta vie, tu as le droit d’emprunter le chemin prévu pour toi, en t’accordant le pouvoir d’aimer, qui nécessite volonté à travers pardon et courage. »

Pour ma part, la peur de ne jamais plus connaître une vie heureuse et l’amour réciproque, a eu le dessus sur celle de me retrouver seule à parcourir mon chemin. De toute façon, il était évident que je ne pouvais pas rester toute ma vie avec une personne incapable de me rendre le respect et la confiance, c’est-à-dire l’Amour que moi je pouvais lui donner.

« La pire déception en amour est l’absence de réciprocité dans la capacité d’aimer l’autre autant que soi. »

Elle disait m’aimer et ne pas vouloir me perdre, mais ne savait pas prendre soin de moi, elle faisait même tout le contraire. Les mots des promesses ne sont que maux qui blessent. On dit souvent que l’espoir fait vivre. Mais il n’y a rien à espérer ni attendre des autres. La guérison par le pardon et le changement par le courage, sont propres à chacun de nous et ne dépendent que de notre volonté à les exercer, pas celle des autres. Alors,

« Il ne faut pas s’attacher à ces gens qui pourraient être mais qui ne sont pas. »

Je voulais tellement me libérer d’elle pour pouvoir exprimer l’Amour que je suis, et m’ouvrir à la possibilité de le trouver également en d’autres personnes. De ces bonnes personnes qui savent te voir, qui t’apprécient à ta juste valeur, qui font tout pour te faire exister et te garder dans leur vie. De celles qui viennent à toi par choix pour t’aimer et par envie de faire ton bonheur, à travers le partage en toute réciprocité d’amour et des belles valeurs. De celles qui t’offrent de leur temps de vie en présence pour t’aimer. Cette présence qui ne souhaite que ton bien, celle qui définit l’amitié ou davantage, celle que les aphiles te refusent ou ne t’accordent que pour te faire souffrir.

Il faut donc continuer à croire en soi et en sa destinée, persévérer à exprimer l’Amour que nous sommes, et ne pas perdre l’espoir de le trouver en d’autres personnes.

« Croire au grand Amour, c’est s’ouvrir à la possibilité d’aimer et être aimé autant que Soi. »

Je ne veux plus jamais être dévalorisée, rejetée par manque de respect, trahie ou encore oubliée par abandon. Oui, c’est vrai, je préfère être seule plutôt que d’avoir à revivre cela. Je ne veux plus avoir à partager les souffrances et les peurs non acceptées de l’autre. Je ne veux plus être confrontée au problème de ne rien pouvoir y faire, de ne pas pouvoir le rendre heureux et d’en souffrir aussi. Je ne veux plus que l’amour que j’offre, soit encore refusé, bafoué, trahi. Je ne veux plus être contrainte à rester avec quelqu’un qui ne sait pas où il en est avec moi, qui ne voit pas la chance de m’avoir dans sa vie, qui ne veut pas être aimé. Je ne veux plus être seule à vouloir que les choses fonctionnent et je veux pouvoir lâcher prise sur ce que je ne peux contrôler. J’avais peur de devoir rester dans cette existence misérable, entourée d’aphiles incapables de m’aimer, de m’estimer, ou seulement de me voir et de m’accepter comme je suis. De ces personnes négatives, toxiques, qui passent leur vie à se plaindre, à te culpabiliser, à te mentir, à te faire souffrir, inconsciemment ou pire encore : consciemment. De celles qui te font perdre ton temps de vie et ton amour, qui t’empêchent de te réaliser et de t’accomplir en te dévalorisant ou en te délaissant.

Il faut donc trouver le courage de les sortir de ta vie. L’absence d’amour en elles, ne peut que te nuire et te blesser dans ton estime et ta confiance en toi. Elles ne pourront jamais te faire du bien. Assurément,

« Persister dans ses mauvais comportements en état de conscience, c’est préférer souffrir et faire du mal, que prendre soin et faire du bien. »

Se libérer d’elles, permet alors de retrouver les pleins pouvoirs sur ton temps de vie et l’expression de ton potentiel. Tu retrouves ainsi du temps pour t’aimer, t’accorder ce qui est bon, te faire plaisir, du temps pour exprimer ta créativité, te valoriser et reprendre confiance en toi. Tu vis à nouveau parce que tu peux enfin libérer l’amour de ce que tu es, car bien sûr, aimer c’est vivre. Malheureusement, il faut bien se dire que

« Les gens non libérés de leur attachement et dépendance à l’autre, ne connaîtrons jamais leur véritable potentiel ni leur grand amour. »

 

Il y a deux ans, je t’ai rencontré. Tu as été une de ces rencontres qui t’insufflent ce petit plus d’énergie qui te manque pour te sortir de l’enlisement. De celles qui t’apportent la motivation pour mettre fin à une relation qui ne te convient plus, qui te permettent de te dépouiller totalement de ce qui a été, de tourner la page et de clore le chapitre, après l’acceptation et le pardon. De celles qui te donnent le courage d’agir, et non plus seulement espérer, pour t’ouvrir à l’inconnu et l’inattendu d’une nouvelle vie et à d’autres opportunités, bien meilleures pour toi. De celles qui te permettent d’exprimer qui tu es vraiment et de prendre le temps de libérer l’Amour de toi, sous toutes les formes désirées et rêvées.

« Ce ne sera peut-être pas à travers la personne imaginée ou désirée, mais l’Amour que tu es et exprimes, se présentera forcément à toi. Ce sera alors l’évidence et pas seulement pour toi, car il y aura réciprocité totale. »

Je ne suis pas ton évidence et je ne l’ai jamais été. Mais j’étais prête à me redonner ma chance, à croire en moi pour croire à un nous. C’est bien cela qui m’a donné le courage de me tourner vers moi, de m’affirmer dans mes sentiments et de me réaliser dans l’Amour. J’avais la volonté de me libérer depuis de si longues années, mais il me manquait la motivation pour agir et concrétiser mes volontés afin de retrouver la maîtrise de ma vie. Grâce à toi, je suis devenue celle que je suis aujourd’hui, et c’est en cela que tu es une des choses les plus merveilleuses qui me soit arrivée. Car elle m’a redonnée vie, elle m’a éveillée, en me permettant de retrouver l’Amour de moi et la liberté de m’accomplir.

 

« Ceux qui sont enfin libres d’être et devenir, ne retourneront jamais se faire prisonnier des autres ou du temps. »

Oui, jamais plus je ne renoncerai à celle que je suis, jamais plus je ne permettrai à quelqu’un de me dévaloriser ou de me trahir. Je m’aime et j’aime ma vie. C’est bien là, tout mon bonheur, tout mon amour, toute ma vie, c’est à dire tout ce que j’ai à offrir et partager, avec celui qui saura le voir.

26 novembre 2020

« Il est plus que temps de croire en l’Amour qui est en nous. » - Mel

Illustration de Yuumei

J’aime moi – 07/02/2021

« Je suis peut-être trop, mais c’est ce trop qui me définit. Et si tu ne l’apprécies pas, c’est que tu es trop peu pour moi. »

Trop sensible, trop gentille… Oui je suis peut-être trop, mais si je le suis, c’est dans l’Amour. Et cela ne me dérange pas de l’être, bien au contraire. Je m’aime, j’ai ma vie et mes libertés, d’être qui je veux être, d’aimer qui je veux aimer. Je profite de tout cela dans l’instant, je m’accapare du présent pour exprimer pleinement qui je suis, et m’accomplir en toute quiétude. Chaque jour qui se lève est un bonheur à vivre que je partage avec ceux qui tiennent à moi et me le font savoir, ceux qui sont présents même quand je ne les sollicite pas, ou que je ne vais pas bien. Ceux qui m’aiment comme je les aime.

« Les gens pour qui tu comptes vraiment, pour qui tu es important/e savent être présent pour toi d’une façon ou d’une autre. Ils te font exister dans leur vie. »

 

Ceux qui ne sont pas dans l’amour, même si tu les aimes, même s’ils sont de ta famille, s’éloignent de toi en te rejetant ou en n’étant pas là pour toi. Et c’est mieux ainsi, car si tu les forçais à être ton présent ou si tu étais dans l’attente de leur amour, tu souffrirais du fait qu’ils ne s’aiment pas eux-mêmes, c’est-à-dire de leur aphilie. Tu souffrirais avec eux de leurs comportements toxiques et malsains pour se faire du mal, de leur limites et impossibilités qu’ils s’imposent pour ne pas se faire libre et maître de leur vie, mais notamment, de leurs impuissances et incapacités à aimer ce que tu es. Ils pourraient te faire du mal intentionnellement en te dévalorisant ou en trahissant ta confiance, et en arriver même à prendre ta vie si tu persistais à les aimer alors qu’eux-mêmes en sont incapables. Quoi qu’il en soit, sois fort/e de t’aimer et surtout

« Ne t’adapte jamais à ce(lui) qui te fait mal. »

 

Nous n’avons pas à aimer les gens à leur place, ni à attendre ou forcer leur présence. Ils sont libres d’être et d’aimer qui ils veulent. Respecter leurs libertés, c’est les aimer. Et il est bien normal qu’ils te traitent de la même façon si tu comptes vraiment pour eux.

« L’Amour ne s’épanouit qu’en toute réciprocité, dans la volonté d’aimer l’autre autant que l’on s’aime. Il n’y a rien à espérer si la personne que tu aimes n’est pas prête ou en capacité de t’aimer comme toi tu l’es… »

Par contre, nous avons à nous aimer nous-mêmes et à nous faire priorité pour ressentir et exprimer ce que nous sommes. Car c’est seulement ainsi, en libérant l’Amour qui nous définit, que nous devenons l’architecte de notre bonheur et de notre vie. Rien n’arrive par hasard. Les gens vont et viennent, s’ils ne veulent pas rester dans ta vie et s’ils ne veulent pas de ta confiance, il faut accepter cela.

« Après tout, si tu arrives à te passer de moi, c’est que je peux moi aussi, me passer de toi. »

En effet, ils sont responsables de qui ils sont, de ce qu’ils veulent et de ce qu’ils décident. Il n’y a rien de bon à essayer de forcer leurs avis, de t’imposer dans leur vie, ou de les faire changer selon tes envies. Oui, il est des forces qui nous dépassent, lutter contre elles en s’y opposant ou en repoussant ce qui doit être, ne sera que douloureux.

« Ce qui est, soit tu l'acceptes soit tu y résistes. L'acceptation libère l'Amour, la résistance t'enfonce dans la souffrance. »

 

L’Amour que je libère, s’exerce par-delà la distance et l’indifférence. Le rejet et l’abandon n’empêchent pas un amour authentique. Certains peuvent bien me refuser le leur ou m’exclure de leur vie, cela n’y change rien. L’Amour que j’éprouve se fait présent et le sera tant que je l’exprimerai. Oui car s’aimer est un pouvoir, celui de faire le bien à ceux que l’on veut aimer. Rien ne peut l’altérer, le diminuer, le contraindre, si ce n’est moi-même par ma simple volonté. Il est immuable, puissant et inconditionnel. Les autres ne peuvent s’opposer à ton pouvoir d’aimer. Ceux qui tentent de s’y confronter, finissent par l’éviter et le fuir, bien conscients au final, de ne pas être à la hauteur pour accueillir un tel Amour dans leur vie. Ils ne sont que violence, fuite ou résignation, les trois faiblesses ou lâchetés, caractéristiques des aphiles. Oui, je suis peut-être trop dans l’Amour, mais eux, sont trop dans la souffrance. Et je n’aime pas les personnes qui se retiennent d’aimer, elles ne savent que souffrir. Elles sont tellement à l’opposé de ce que je suis…

« J’aime ce que tu ne veux pas être, c’est-à-dire quelqu’un de bien. J’aime donc ce que tu n’es pas. »

 

« Toute personne mérite le respect. Toute mise à nu émotionnelle mérite considération. »

Quand on exprime son Amour, on s’expose, on se met à nu émotionnellement parlant. On s’affiche dans toute la vulnérabilité et l’authenticité de son Être, en faisant preuve de courage. On prend le risque d’être déçu et même blessé. En effet, on peut se faire des illusions sur des gens que l’on pensait aimables et dignes de confiance. Mais cela ne dure que le temps de constater l’absence de réciprocité d’Amour et de belles valeurs. Le temps de les connaître un peu plus, de les voir se comporter et les entendre parler des autres. Tu sais alors qui ils font gagner, du cœur ou de l’ego, dans leur petite guerre intérieure, et s’ils agissent par peur ou par amour. Généralement, on ne me déçoit pas deux fois. Et pour cause, la confiance est un don d’Amour. Il faut savoir que

« On ne peut donner son Amour à tout le monde, car même ceux que l’on voudrait chérir sont capables de nous faire mal. »

Et aussi

« Il est fortement décevant et lassant de se donner à qui ne sait que recevoir. »

C’est là que tu comprends qu’il y a des gens qui méritent ton Amour, ta gentillesse et ta générosité, et d’autres non. Il y a des bonnes et des mauvaises personnes, mais toutes pourront t’enseigner quelque chose pour te faire avancer vers qui tu dois être. Ce n’est pas très grave au fond, car cela prouve que l’on a des rêves et que l’on a aimé. Et puis, pour tout échec, pour toute souffrance,

« On ne peut apprendre à se relever si on n’accepte pas de tomber. »

 

Pour moi, la vie ne prend de sens que dans l’Amour. Même si cela ne dure pas, je prends ce qui est bon dans l’instant sans me soucier de ce qui a été, ni de ce qui sera. La vie est bien trop courte, bien trop fragile, pour ne pas croquer ce qui se présente à toi avec Amour.

« L’Amour, il y en a tellement qui le répriment ou qui te le refusent, que quand tu tombes sur quelqu’un qui en a pour toi, tu prends. »

Il arrive que l’amour ne soit plus exprimé dans la relation. Il se peut que l’on ne ressente plus l’amour de l’autre ou que l’on en éprouve pour quelqu’un d’autre. Sans la volonté réciproque d’aimer l’autre autant que soi, la relation n’a plus lieu d’être. Pour être solide, pérenne et durable, la relation a besoin de l’authenticité des deux partenaires. Il faut savoir que la faire durer malgré tout, en ignorant ou en réprimant la Vérité de ce qui est, n’apportera que souffrance supplémentaire. En ce cas, il ne faut pas avoir peur d’y mettre fin pour se trouver Soi, c’est-à-dire récupérer ses libertés d’être et d’aimer.

« Les séparations et les ruptures sont parfois douloureuses mais sont nécessaires à toute rencontre avec Soi. »

Il est inutile de s’opposer à ce qui doit être, de se bloquer dans une situation qui ne nous rend pas ou plus heureux. Pourtant, nombreux sont ceux qui tolèrent cette souffrance par peur de ne plus être aimé. Certains se soumettent et sacrifient qui ils sont pour rester avec l’autre ; pour faire cela, ils taisent leurs vrais sentiments. Ils sont prêts à s’interdire d’aimer et donc de vivre, juste pour éviter la séparation, puis la solitude et enfin, l’Amour de Soi.

« Ne pas se permettre d’aimer qui on est et qui on veut, c’est ne pas vouloir vivre ou aimer souffrir ou les deux… »

La vie, on est là pour la vivre et non seulement la rêver dans son esprit. Nous ne sommes pas là pour contenter les autres en se sacrifiant et en restant piégé dans une existence malheureuse. Il ne faut pas avoir peur de changer, de quitter ce qui ne nous convient plus. Il faut toujours se libérer de toute contrainte qui nous empêche d’être qui on veut être, et d’aimer qui on veut aimer. Oui car il est bien vrai que

« Le plus malheureux et le plus souffrant est celui qui (se) refuse l’Amour de ce qu'il est. »

Vouloir être aimé sans s’aimer est source des pires souffrances de ce monde. Si on veut vivre et ne plus souffrir, il faut donc travailler sur sa peur d’aimer, l’identifier et l’accepter, afin de satisfaire ce besoin d’Amour de qui on est, par soi-même. Car ce n’est qu’ainsi, en sachant libérer l’Amour de Soi, que l’on saura le reconnaître et l’aimer aussi chez l’autre. Oui, c’est en s’aimant que l’on sait aimer et vivre. Alors après toute déception, désillusion, souffrance, après tout rejet et abandon, dis-toi bien que

« L’essentiel est d’avoir aimé et de continuer à s’aimer. »

Ce que tu as perdu, ce que tu ressens, même si c’est douloureux au début, est nécessaire pour te retrouver et t’aimer plus fort, pour connaître ce que tu veux et ce que tu ne veux plus. Il y a tellement de choses bien meilleures que la compagnie de quelqu’un qui ne t’aime pas. Oui, tout petit plaisir du quotidien, même solitaire, vaut bien mieux que la présence d’un aphile à tes côtés. Il te ferait oublier qui tu es et ce qui fait la beauté de la vie, puis ce qui fait que tu te sens vivant et heureux de l’être.

 

Tu es l’unique personne en qui tu peux avoir une confiance absolue, sur laquelle tu peux vraiment compter, et qui ne te décevra jamais. La seule qui peut te connaître avec autant de véracité et d’authenticité, dans tes forces comme dans tes faiblesses. La plus avisée et la plus prompte à agir avec courage pour te contenter, avec panache pour t’accomplir, comme personne d’autre ne le fera pour toi de toute ta vie. Alors

« Respecte-toi, crois en toi et aime-toi. Tu seras respectable, confiant/e et digne d’être aimé/e. »

Visualise ton propre chemin, éclaire-le de ta lumière, avance seul/e dans l’Amour que tu te portes et exprime-le pour faire ton bonheur. Il n’y a que comme cela que tu pourras aimer et que tu pourras savoir ce qu’est être aimé en toute réciprocité et authenticité.

« Ce n’est pas égoïste de se rendre heureux, car faire son bonheur en s’aimant, c’est avoir la possibilité de faire celui des autres en sachant les aimer. »

7 février 2021

« Celui qui ne veut pas connaître l’Amour, ne le connaîtra pas. » - Mel

Illustration de Petit Kitsune (Okami Goddess)

J’aime moi – 25/10/2021

« Personne ne peut m’atteindre. Parce que pour ça, il faudrait m’aimer. »

Tu n’as pas à offrir tes libertés d’être et d’aimer, à quelqu’un qui n’est pas capable de se faire présent en vue de te rendre heureux/se. En effet, se faire présent est nécessaire pour vivre l’instant en partageant l’Amour, pour montrer que l’on s’intéresse à l’autre, communiquer et faire sa connaissance, en vue de lui faire du bien. Il n’y a qu’ainsi que se développe l’attachement sain, à travers le respect et la confiance. On ne se donne pas à celui qui ne s’habille pas de ces deux valeurs, ou alors c’est que l’on veut souffrir avec lui de ne pas se les accorder, et qu’on lui permet ce pouvoir de nous faire mal. De fait, celui qui s’estime peu et doute de ses capacités de séduction, vit dans la peur et non dans l’Amour. A partager avec l’autre, il n’a malheureusement que sa souffrance à ne pas s’aimer et cette peur tenace de se retrouver seul à le faire.

« Ce n’est pas toi qui me séduis, mais l’amour que tu portes en toi, celui que tu ne veux ni voir, ni exprimer. »

Personne n’est plus choqué de l’irrespect, de l’intolérance, des mauvais comportements des uns et des autres, sous prétexte que tout le monde fait pareil ou pire, que l’on a déjà trop morflé pour s’attacher, ou qu’on n’a rien à offrir à l’autre… Oui, il y a certainement plus mauvais, mais il y a surement bien meilleur aussi. Et si tu ne veux pas être quelqu’un de bien, tu continueras à côtoyer des personnes comme toi, c’est-à-dire qui te feront souffrir ou ne te rendront pas heureux/se ou les deux. En effet, quand tu fais du mal à l’autre (même si tu penses ne pas lui en faire), tu acceptes d’être blessé/e de la même manière. Ainsi,

« Celui qui dénigre et/ou trahit, accepte de l’être en retour. »

 

« Ma vie est mienne. A moins de venir vers moi pour la partager et la chérir, tu ne pourras pas la changer ni la contrôler. »

Rien n’est moins plaisant que celui qui a des paroles ou des comportements blessants, à qui je fais pitié et qui cherche à me changer. Celui qui veut m’avoir dans son lit mais pas dans son cœur, celui qui voudrait que je sois une option à sa vie devenue fade et sans saveur avec les années. Oui, le pire est certainement ceux qui disent ne pas t’aimer mais te convoitent pour passer un bon moment. Peuvent-ils s’imaginer la peine qu’ils font à réduire ainsi une personne à son seul attrait sexuel ?

« Est-ce trop demander, de désirer être aimée plus que pour son cul, et de pouvoir partager sans être abusée ? »

Cependant, beaucoup abusent justement de ce Je te prends, je te jette, jusqu’à réaliser un jour, que ce n’est que le reflet du rejet d’eux-mêmes. Dans mes relations, si je ne prends rien avec légèreté, c’est que je respecte suffisamment les gens pour ne pas leur faire ce que je n’aimerais pas qu’ils me fassent. Si toi ça ne te dérange pas de tromper ta femme, moi ça ne me plaît pas du tout d’y être impliquée et d’en être tout autant responsable. C’est pour cela que tu me trouveras inaccessible, parce que nous ne nous accordons pas le même respect, nous n’avons pas la même estime de nous-mêmes. Toi tu acceptes d’être trompé en trompant, moi non. Je me respecte trop pour m’abaisser à cela, et je n’ai pas peur de perdre quelqu’un comme toi.

« Je suis comme je suis, à prendre ou à laisser. Je ne suis pas responsable de la façon dont tu agis avec moi, ni de ses conséquences, si tu cherches à me manipuler ou me manquer de respect par exemple. »

Sans compter le mal que cela fera à ta femme et tes enfants, même si tu penses bien leur cacher qui tu es vraiment et ce que tu fais de ton temps libre, car toute vérité finit tôt ou tard par être révélée.

 

« Tu perds l’Amour de ta Vie par le manque de temps, d’intérêt et d’attention que tu lui portes. »

Je n’aime pas ces hypocrites frileux et malheureux, qui se donnent d’autres priorités que l’Amour mais qui cherchent quand même à être aimés. De ceux qui ont déjà quelqu’un dans leur vie mais qui n’ont pas le courage de mettre fin à la relation, bloqués car incapables de récupérer le pouvoir sur leur temps d’être et d’aimer qui ils veulent. De ceux qui se cachent derrière un masque, qui ne laissent rien voir, rien filtrer de ce qu’ils pensent réellement, ni de ce qu’ils ressentent. De ceux qui préfèrent se mentir en n’acceptant pas leurs sentiments, en se privant de la nouveauté qui les attire, et en restant dans le contrôle du connu. Toujours à vouloir tout maîtriser, ils ne lâchent rien de leur amour, celui qui pourrait tant plaire et faire du bien à l’autre...

« L’aphile préfère se refuser l’Amour plutôt que d’être blessé à nouveau dans son ego. Mais se le refuser est justement ce qui le fait souffrir. Et cela il ne le voit pas ou ne veut pas le voir. »

Oui il faut bien le dire, celui qui retient l’amour est à l’opposé de la séduction. Mais à rester ainsi dans la peur, ces gens restent aussi dans leurs souffrances. L’aphile qui n’arrive pas à rompre, souffre et fait souffrir, en se privant de ce qui l’attire et en abusant de la confiance de l’autre. Ce manque de sincérité le conduit à jouer le rôle d’une personne fidèle (qu’il n’est plus) et à faire semblant de continuer à l’aimer. Enfin, l’absence de courage pour se libérer lui fait perdre son temps, par inaction et incapacité à se faire présent pour aimer et vivre (auprès de) ce qui lui plaît. Cette part d’inattendu et d'inconnu le séduit et lui fait peur à la fois. S’il écoute sa peur, il renonce à ce qui l’attire, mais si sa volonté dépasse sa peur, il se sent prêt à renoncer à ce qui ne lui convient plus. On en revient donc toujours au même combat intérieur de sa peur contre sa volonté (=son Amour), avec la volonté qui se fait priorité lorsque son seuil de souffrances a été atteint.

« Si tu restes avec une personne que tu n’as plus ni la volonté, ni le désir d’aimer, c’est que tu n’as pas encore assez souffert par privation, pour te donner cet Amour en te rendant libre de le faire. »

Malheureusement pour certains, il faudra beaucoup de gouttes avant de faire déborder le vase…

 

« Si tu ne m’exprimes pas l’Amour de ce que tu es, de ce que tu aimes en toi, comment comptes-tu me séduire pour te faire aimer de moi ? »

De la même manière, je ne souhaite pas un enfant à qui je dois apprendre à s’aimer pour qu’il puisse m’aimer correctement. De ceux qui te donnent tout pouvoir sur leur vie et te laissent décider pour eux. De ceux qui attendent et suivent tes volontés comme de gentils toutous. De ceux qui peuvent être extrêmement possessifs et jaloux, car ils ne donnent que pour recevoir en retour.

« Si tu n’es rien sans moi et que tu n'aimes rien chez toi, que me donnes-tu à aimer pour que je reste ? »

Je peux t’aider, te conseiller, te montrer le chemin de l’Amour. Pour autant, je n’ai pas à partager ni porter tes peurs, encore moins à décider de la tournure de ta vie à ta place. De plus, si tu m’aimais vraiment tu ne m’infligerais pas ce mal. Il est évident que je ne peux me libérer pour toi. Ce n’est pas à moi de t’aimer ni te faire exister car c’est d’abord à toi de le faire. D’ailleurs, pourquoi voudrais-je de ce que tu es, si tu n’en veux pas toi-même ? Pourquoi croirais-je en toi et en nous, si tu n’y crois pas aussi ? Pourquoi t’offrirais-je ma vie et mon amour contre du vide, des faux-semblants ou seulement 10% de ton temps ?

« Tout comme je ne veux pas de ta vie pour vivre à ta place, je ne veux pas de ton amour pour t’aimer à ta place. »

Je m’aime et je comprends que d’autres puissent m’aimer aussi. Mais la plupart ne s’aiment pas assez pour voir et m’offrir ce qu’ils aiment en eux. Ils n’ont rien d’autre à m’apporter que leurs peurs et leur incapacité à se rendre heureux tout seuls. Puis, tu peux aimer quelqu’un sans avoir la volonté de l’aimer pour lui faire du bien, parce que tu ne t’aimes pas assez toi-même pour t’en faire à travers lui. Alors,

« Avant de me dire que tu m’aimes, dis-moi les raisons que tu as de t’aimer. »

Cette absence de volonté à se faire priorité et à s’accorder ce qui est bon, les rend stupides au point de ne pas savoir distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, les bonnes personnes des mauvaises (ou de faire semblant de ne pas le voir). Ils ne sauront pas te donner l’estime et la confiance que tu mérites c’est-à-dire t’apprécier à ta juste valeur. Et tout autant, ils ne sauront pas voir ce qui te séduit en eux, ni le développer pour te charmer encore plus.

 

Il m’est arrivé aussi de proposer mon Amour et de ne pas avoir celui de l’autre en retour. Cette différence de volonté d’aimer s’exprime à travers son refus de le recevoir, c’est-à-dire d’être aimé de moi, et de me donner le sien (de m’aimer). Celui qui réprime ou repousse l’Amour ne pourra pas le vivre ni en vivre.

« Le plus malheureux est celui qui refuse l’Amour qui s’offre à lui, car l’autre se l’accorde déjà et propose juste de le partager. »

Il lui manquera toujours cette part de lui-même, et il en souffrira tant qu’il ne se l’accordera pas, en perdant son temps de vie dans la peur, les privations et le rejet de soi. Ainsi,

 « Le temps passé à ne pas s’aimer est perdu à tout jamais. »

Et en conséquence,

« La seule chose que l’on peut regretter dans sa vie, est le temps perdu à ne pas s’aimer. »

Les sentiments d’amour sont beaux et intenses à ressentir, cela rend heureux de les éprouver. Mais quand ils ne sont pas acceptés et partagés, la relation avorte avant même d’en être une, par l’absence de réciprocité de volonté d’aimer. De ces relations où celui qui veut aimer est seul à le vouloir, seul à avoir des rêves qui ne seront pas réalisés, peut-être même seront-ils brisés.

« Les rêves brisés ont comme un goût de traitrise ; ils n’ont plus ni valeur ni importance. On n’en veut plus parce qu’on n’y croit plus. »

De ces relations qui te changent à jamais, car elles te laissent seul/e dans ta différence d’aimer et dans ta vie. Par le refus de ton Amour (rejet) et de t’en donner (abandon), tu ne veux plus rien parce que tu n’existes pas à ses yeux, tu deviens indifférent/e à tout parce que tu n’as aucune importance pour lui.

« Il faut vraiment ne pas être aimé, respecté et soutenu, pour ne plus espérer, faire confiance et s’attacher. »

Malgré tout, je ne perds pas espoir. Je me dis que l’Amour que je suis, celui que j’accepte et exprime au présent, viendra d’autre part, et qu’il me fera oublier que tu n’es pas mien parce que tu ne veux pas l’être. Je me libère de tout ce qui ne veut pas rester dans ma vie, je continue à m’aimer en me faisant priorité. Ainsi,

« J’accepte de poursuivre mon chemin sans Amour autre que le mien. »

 

Ceci dit,

« Si tu ne sais pas ce que tu veux avec moi, il vaut mieux que tu apprennes à te passer de moi. »

Parce que moi, je n’aurais pas de mal à me passer de ce qui me fait mal par différence de volonté d’aimer, ou qui m’indiffère par manque d’authenticité, étant donné que je n’ai que de l’Amour à offrir et que je me rends déjà heureuse en exprimant celle que je suis.

25 octobre 2021

« Ceux qui ne choisissent pas parce qu’ils ne sont pas libres de le faire, ne seront pas choisis par ceux qui le sont. » - Mel

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