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Le blog de @melcreativegirl

J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 28/08/2020

30 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime profiter du temps présent

 

Le présent est tout ce que nous avons, il est notre chemin. Eclairé par l’Amour que l’on se porte, il nous mène à ce que nous sommes vraiment, notre moi véritable, aussi nommé l’Être ou l’Âme. Être en conscience de son Âme c’est l’éveiller par l’amour et ne faire qu’un avec, cela conduit à l’illumination. C’est la révéler et fusionner avec elle, dans l’instant présent et pour ce qu’elle est, à savoir vie (corps), amour (cœur) et lumière (esprit).

« Notre seule réalité est la conscience de ce que nous sommes dans l’instant présent. »

Nous avons un temps terrestre qui nous est accordé et c’est une véritable chance de pouvoir le vivre. Notre présence sur Terre sous cette forme de vie est éphémère. Même si nous ne sommes que de passage, je pense que chacun souhaite vivre heureux, en étant maître de sa vie, libre de ses choix et d’exprimer qui il est vraiment, c’est-à-dire être authentique. Mais pour cela il faut en avoir la motivation et savoir lâcher-prise sur l’influence que peuvent avoir le passé et les autres sur nous.

 

En effet, le passé n’existe plus, il a eu lieu, il est derrière nous. Mais s’il continue à t’affecter aujourd’hui, c’est que tu lui donnes ce pouvoir en lui apportant de l’énergie négative en pensée et en ego. Il n’existe alors plus que dans ta tête et c’est toi seul qui continues à le faire vivre dans ton présent et qui l’autorises à te nuire encore. Ton mental et ton ego s’y font les dents dessus en développant sans arrêt pensées dégradantes et craintes renouvelées. Cette énergie est négative. Elle repose sur tes peurs et croyances non acceptées. Là où il faudrait avoir la volonté de les accueillir puis les libérer, tu les réprimes, tu refuses de les voir, et elles génèrent ta souffrance ainsi qu’une image bien néfaste de toi.

« On est ce que l’on pense être. Le problème, c’est quand tu te vois comme une merde. Oui. »

Tout cela appelle à toi les mêmes situations, les mêmes schémas douloureux et conditions de vie que tu subis en boucles infernales.

Quelqu’un qui laisse l’échec du passé ou la crainte d’un futur affecter son présent, ne vit pas dans l’instant et ne peut exprimer qui il est vraiment. Et pour cause, il subit sa vie à l’image façonnée par son passé et les autres ; il en est l’esclave, la victime. Son existence n’est que souffrance auto-entretenue, où l’amour en est totalement absent ; il ne saurait que blesser ceux qui l’entourent car on ne peut donner que ce que l’on a, et c’est valable pour l’amour comme pour la souffrance.

« Tout ce qui te définit est le résultat de tes choix, de tes volontés, exprimés par peur ou par amour. »

Tu as laissé ton passé, ton vécu, tes interactions avec les autres… toutes ces conditions de vie te définir, te modeler, te construire un faux moi, c’est-à-dire une identité différente de ta vraie nature et ta plus grosse erreur est d’en avoir fait ta vie. Tu t’es identifié à ces conditions en te créant cette image et ce rôle de méchant ou de victime que le passé et les autres t’ont attribué. Ce sera la source de tes excuses pour expliquer tes mauvais comportements (manipulation, domination…), te plaindre de ton état de santé (anxiété, stress, dépression, malaise) ou de ce qui t’arrive, pour te maintenir dans cette souffrance parce que tu penses la mériter. Ce sera ton excuse à ton absence de courage pour te reprendre en main, à procrastiner, à ne pas prendre du temps pour toi en vue d’accepter de changer et devenir meilleur, à ne pas être responsable de tes choix, à tes limites et impossibilités que toi seul t’imposes. Des excuses pour rejeter l’amour qui vient à toi, pour continuer à jouer l’hypocrite qui nie ses sentiments, et exprimer ce faux toi que tu t’es créé à partir de ton passé… Oui, ce passé que tu es le seul à connaître et dont tout le monde se fout. Mais aussi des excuses que tu ne sauras pas présenter auprès de ceux à qui tu as fait du tort.

Cela fait mal d’en prendre conscience car c’est tout ton monde qui s’écroule, toute une identité basée sur de la souffrance et de la négativité qui s’effrite, et t’apparaît enfin sous son véritable jour : une illusion créée par tes pensées et dont tu t’es fait prisonnier. Cela fait d’autant plus mal de réaliser que pendant des années, tu as mis tout seul ces fers à tes poignets et que tu portais la clé sur toi. Quand tu laisses le passé et les autres diriger ta vie, tu ne vis pas dans l’instant présent, tu n’es pas maître de ta vie ni libre de tes choix, tu es malheureux et souffrant. Mais voilà, seuls les plus déterminés et les plus courageux auront la force de faire taire l’ego qui garde en vie le passé et le faux moi ; ceci en vue d’accéder à leur véritable nature en se montrant authentiques.

« L’expression de son moi véritable en pleine conscience amène amour et vie, son contraire n’amènera que souffrance et mort. »

 

Pourtant, nous avons les pleins pouvoirs sur ce que nous sommes et faisons, c’est nous qui décidons. Pour cela, il faut en prendre conscience puis se libérer de ses dépendances, en s’appropriant le présent pour s’aimer. Il suffit de t’ancrer dans le présent, d’observer ce qui t’arrive et non plus de le subir ou de t’y soumettre. C’est se placer en observateur, en témoin et non en victime en faisant taire l’ego et en réprimant le mental qui pense négativement. Ce temps à portée émotionnelle peut être porteur de belles choses, source d’un bonheur qui nous a marqué et de beaux souvenirs, comme de mauvaises choses (culpabilité, honte…) qui auront tendance à nous coller à la peau et nous définir encore dans le présent si nous n’y prenons pas garde. Ce temps peut façonner nos conditions de vie qui nous font souffrir et nous risquons de nous identifier à elles. Il faut donc regarder son corps ressentir cet émotionnel bon ou mauvais et entendre son esprit penser mais être libre de décider que cela ne nous affecte pas si ce n’est pas bon pour nous. De même, il faut prendre le temps d’observer sa souffrance, d’y porter son attention et la lumière de notre conscience pour l’identifier. C’est là qu’on passe au présent libérateur par la résilience, celui où on apprend des échecs, des erreurs, et des douleurs du passé, celui qui permet d’accepter plus facilement les changements, de ne plus résister c’est-à-dire de lâcher prise. Toute résistance, toute souffrance, toute négativité, liée au temps et à l’ego, disparaît par sa mise en lumière et par l’acceptation.

« Fais la lumière par ta présence sur ta souffrance et transforme-la en conscience pour ne plus t’identifier à elle. »

Le présent est le chemin qui nous amène à tendre vers une meilleure version de nous-même, celle permettant la connaissance et l’accès à notre moi véritable c’est à dire à son éveil.

« Laisse l’ego saigner et mourir avec le passé, accepte dès maintenant toute douleur sans résister et fais-en ta force pour atteindre qui tu veux être en toute liberté. »

C’est apprendre de ses souffrances et se trouver dans l’amour, pour sortir des schémas récurrents douloureux.

« Pour vivre dans le présent, nous devons nous pardonner, c’est-à-dire s’autoriser à remplacer la souffrance par l’Amour de soi. »

C’est apprendre à améliorer nos conditions de vie en nous donnant le temps de prendre soin de nous et de nous aimer. Il en est de même des interactions avec les autres : ils ont le pouvoir de nous nuire que si on le leur accorde. Savoir garder son calme et rester maître de ses émotions permet le détachement et de ne pas être défini par ce que les autres disent de nous. Nos peurs donnent de l’importance au passé et au futur et nous éloignent du présent, donc de qui nous sommes vraiment (vie et amour). C’est ainsi que nous tombons dans le piège de n’exister que dans ces illusions auto-entretenues, sources infinies de peines et de souffrances, loin de l’amour qui nous a donné vie.

« S’aimer dans l’instant c’est accéder à notre Âme en toute conscience et c’est aussi vivre. »

C’est seulement ainsi que nous devenons maître de notre vie, maître de nos émotions et de nos pensées, libre d’être authentique. C’est la prise de conscience de notre moi profond, une force tranquille, source infinie d’amour, paix et bonheur.

« Ne t’oppose pas à ce qui advient, laisse le vent contrarier la surface de l’eau ; il n’atteindra jamais les profondeurs, la force tranquille de l’Être. »

 

Se détacher du passé et des autres en faisant la lumière sur notre émotionnel et en le maîtrisant (observe, accepte, régit) est extrêmement libérateur. Il est source d’un changement profond en nous et d’une prise de conscience de qui nous sommes vraiment, de ce que nous voulons et ne voulons plus. Il nous apporte notre liberté d’être qui on veut dans l’instant. C’est cette fameuse deuxième vie qui commence, à l’image que nous voulons en faire, celle de nos capacités et potentiel révélés.

Tout comme le passé peut nous affecter et nous amener à nous créer un faux moi, nous avons la possibilité de créer un vrai moi dès cette prise de conscience. En effet, nous sommes des créateurs, nous exprimons qui nous voulons être dans notre réalité. Nous sommes ce que nous pensons de nous, et nous donnons à voir aux autres cette image que l’on a de nous. De fait, nous n’avons de limites, de contraintes, d’impossibilités que celles que l’on s’impose…

« Tu es nul dans tes limitations car la seule limite est de croire qu’il y en a une. »

 

« C’est l’image que tu as de toi qui te fait souffrir car elle s’exprime dans ta réalité. Change-la et tu seras qui tu veux être. »

Tu es le créateur et aussi l’alchimiste, tu peux transformer, convertir ce qui ne te convient pas ou plus en ce que tu aimes, tu peux créer, modeler ce que tu es selon tes souhaits. Tu as cette possibilité d’exprimer qui tu veux être, de vivre la vie que tu as toujours rêvée et tu vas encore te trouver des limites ? Il est possible effectivement, que tu te cherches encore des défauts, des excuses et que tu chutes dans le passé, dans l’inconscience de qui tu es vraiment, de nier ton potentiel divin de création. Oui tu peux retomber dans le panneau en te laissant à nouveau définir par ton passé et les autres. Mais tu peux tout aussi bien avoir une belle image de toi, acquérir ce que tu trouves admirable ou aimable chez les autres, comme de l’assurance, de l’estime et de la confiance en toi. Tu peux devenir une personne valeureuse et respectable. C’est toi qui vois si tu veux croire en toi, en ton potentiel infini et en la force de ton Amour. Après tout, tu es seul à pouvoir te libérer, puisque c’est toi seul qui t’es fait prisonnier du temps. Car dans cette histoire tu es ton seul ennemi. C’est ta guerre et il te faut la gagner pour trouver ta paix intérieure. Pour vivre heureux, il faut s’épanouir dans l’instant présent et se l’approprier pour s’aimer, c’est-à-dire exprimer l’amour que nous sommes.

« Nous sommes chacun investi du pouvoir divin de la création de la vie à travers l’amour. Croire en soi, c’est croire en Dieu. »

 

Nous sommes une source tranquille, paisible, baignée d’amour et connectés les uns aux autres. A l’échelle individuelle, il nous suffit de prendre conscience de notre présence dans l’instant. Ainsi, nous pouvons observer et annuler toute négativité, toutes nos souffrances liées à l’ego et à la dimension temporelle de l’existence terrestre. A plus grande échelle, notre planète est fortement polluée par la négativité collective émanant de ces millions de gens qui, plongés dans l’inconscience de qui ils sont vraiment, ne libèrent pas leur potentiel d’Amour.

« Si le monde va si mal c’est que les humains répriment l’amour au lieu de l’exprimer à la lumière de la pleine conscience de ce qu’ils sont. »

28 août 2020

Fiat lux, Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeprofiterdutempsprésent

 

Illustrations de Serafleur

 

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J'aime la vie - Haïku Mel - 26/08/2020

27 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

L’amour fait renaître

Tout en réprimant l’ego

Le soleil en soi

 

Je te laisse seul

Faire face à la lumière

De l’amour naissant

 

Prendre le courage

D’accepter sans résister

S’aimer en conscience

 

***

 

La légèreté

De l’ici et maintenant

Sa sérénité

 

 

Les jambes autonomes

L'esprit en paix cœur léger

Je marche vers toi

 

***

 

L’amour accepté

La douceur de sa caresse

Bien-être dans l’être

 

Air dans les poumons

Douce accalmie de l’esprit

Amour dans le cœur

 

C’est savoir aimer

De donner et recevoir

La capacité

 

 

Été 2020

Mel

 

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de JoJoesArt

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J'aime la vie - Amour de soi - 21/08/2020

23 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi, #J'aime la musique

 

« L'Amour de Soi : aime ce que tu es, fais ce que tu aimes. »

L’Amour de Soi peut être défini simplement par le fait d’aimer ce que l’on est et ce que l’on fait. Les enfants savent généralement s’aimer, à moins qu’ils ne vivent des évènements traumatisants qui le leur fassent perdre prématurément. Avec le passage à l’âge adulte et les années qui nous apportent les bonnes et mauvaises choses de la vie, il a tendance à s’estomper, à s’affaiblir. Progressivement, on se délaisse, on renonce à nous, on se donne trop aux autres, on se sacrifie. On s’identifie à nos échecs, on se culpabilise, on se sous-estime. On s’empêche de ressentir ce qui est bon, de s’accomplir. Cela peut conduire au désamour complet de sa personne, à travers rejet et oubli. On ne prend plus le temps de s’aimer et la souffrance remplace l’amour, le déclin remplace la vie, jusqu’à la perdre finalement, par abandon total de soi.

« La plupart des gens meurent sans avoir réparé leur cœur brisé, c’est-à-dire sans avoir retrouvé la capacité à s’/aimer en se donnant l'Amour de Soi. »

Avant qu’il ne soit trop tard ou d’attendre passivement cette échéance, il est important de se reprendre en main, d’avoir au moins la volonté d’aller mieux ou si on a des enfants, de pouvoir s’en occuper. Je pense donc que s’aimer s’apprend, ou se réapprend. Autrement dit, mais de façon plus approfondie cette fois-ci, cela revient à vouloir ressentir et à accueillir son émotionnel d’ordinaire refoulé, puis à le libérer par l’expression de tout ce qui nous définit, en vue de (se) faire du bien. Cela concourt à s’accepter tel que l’on est, dans ses différences, vulnérabilités et valeurs, puis à se responsabiliser par la connaissance et la maîtrise de Soi, ainsi que de sa vie. Oui, à l’évidence,

« Il n’y a que l’Amour qui peut faire encore grandir en étant adulte. »

 

Ressentir et accueillir l’émotionnel

Souvent, avec les personnes qui ne s’aiment pas, le problème vient du fait qu’elles ne s’autorisent pas à ressentir. Elles rejettent leurs sentiments, les méprisent, les nient, comme si elles ne voulaient pas les assumer et les faire leurs. Pourtant

« Nous sommes par nature des êtres sensibles et expressifs. »

Des êtres capables de percevoir une multitude de stimuli, de ressentir une variété incroyable d’émotions et de s’exprimer à travers de nombreux langages. C’est donc s’opposer à sa propre nature que de ne pas accepter ce que l’on ressent et de s’empêcher de l’exprimer.

En outre, les réprimer occasionne des troubles physiques et psychologiques. En effet, la santé du corps et de l’esprit peut être grandement affectée par le refoulement de l’émotionnel. Ne pas prendre le temps d’analyser ses ressentiments en gardant son calme, peut entraîner un passage à l’action dans la précipitation, en se laissant emporter par l’impulsivité de l’ego. Par exemple, en laissant la peur ou la colère nous gagner, en ayant un jugement rapide, en étant dans le reproche ou l’irrespect, en fuyant une situation, en n’étant pas digne de confiance, ou encore, en n’assumant pas ses responsabilités… Ces mauvais comportements peuvent engendrer par la suite, de lourds regrets et remords à porter.

« A quoi cela te sert de ressentir culpabilité, honte, manque, jalousie, regrets, remords… si tu ne les acceptes pas pour ne plus en (faire) souffrir ? »

A n’importe quel moment de la journée, il est donc important de s’accorder du temps pour analyser ce que l’on ressent, de se sensibiliser à soi-même. Concentrons-nous sur nous, soyons réceptifs à ce qui vient de nous et à nous. Développons notre intellect émotionnel, afin de nous connaître dans nos manques, nos besoins et nos volontés. Prenons conscience et soyons attentifs à ce que nous éprouvons. En effet,

« C’est l’acceptation de notre sensibilité, qui nous amène à libérer l’Amour que nous sommes. »

 

Accepter pour se connaître, se pardonner et donner du sens à sa vie

Quand on le pourra et si possible dans le silence, il faut revenir sur les situations et faire le point. A tête reposée, essayer de se comprendre, et surtout penser positivement, pour cesser de broyer du noir en continu.

« Ce que tu penses et crois s’exprime dans ta réalité, alors pense positivement et crois en tes rêves. »

C’est tendre vers une meilleure version de Soi, par le biais de l’acceptation, du pardon, de la résilience et de la sagesse, toujours dans l’optique de faire le bien, en partant de nous. C’est par exemple, prendre conscience d’avoir mal agi, et y remédier, s’excuser, s’améliorer, devenir une bonne personne. Apprendre à fixer ses limites et à dire non, savoir se rendre moins disponible, pour avoir davantage de temps pour soi. L’objectif est simplement de se libérer des autres, de briser les dépendances toxiques, afin de mieux se connaître et se contenter par nous-mêmes. C’est ne plus attendre qu’ils nous aiment à notre place, qu’ils nous donnent ce que l’on doit se donner, à savoir du temps pour s’aimer. C’est identifier ce qui nous plaît, déterminer ses volontés et désirs, notamment du point de vue de sa personnalité (belles valeurs à consolider ou à acquérir) et de sa vie (y donner du sens, des buts, s’accomplir). Et vouloir se l’accorder, bien évidemment.

« L’Amour de Soi révèle ton potentiel et ta valeur pour peu que tu veuilles l’exprimer et non le réprimer, car aimer c'est vouloir. »

C’est aussi arrêter tout simplement de se faire du mal et d’entretenir ses propres souffrances, en évitant de penser abondamment et négativement. A quoi bon éprouver de la culpabilité, se dévaloriser pour un rien ou penser ne pas mériter ? A quoi bon repasser en boucle les événements et gâcher l’instant présent ? Pourquoi se laisser affecter et définir par ce qui nous est arrivé ? Ce qui est fait est fait, nous devons nous pardonner et nous libérer du passé, de nos mauvaises actions, de ce que les autres disent sur nous… Cela revient à se débarrasser de tout ce qui nous limite et nous oppresse, le sortir de nous pour ne plus l’appeler à soi. Oui, nous pouvons faire des erreurs, nous avons le droit de tomber, de nous relever, de nous accorder le pardon en vue de s’améliorer. Nous ne valons pas moins que les autres, nous ne sommes pas moins méritants, ni indignes de leur confiance. Nous n’avons pas à penser cela. Au contraire, nous avons toutes les raisons de nous accepter, c’est-à-dire de s’autoriser à aimer ce que nous sommes.

« Les gens ne voient pas comme ils sont beaux, combien ils brillent, comme ils ont tort de ne pas s’aimer. »

Il s’agit bien d’accueillir et se permettre de ressentir tout ce qui vient à nous et tout ce qui sort de nous, que ce soit bon ou mauvais.  Mais aussi, d’arrêter de saboter ce que l’on est, de gâcher sa chance de réussir, de se priver du bien pour se faire du mal. En effet, tout est bon à prendre quand il s’agit de mieux se connaître, car c’est en se connaissant que l’on arrive à donner du sens à sa vie et à l’aimer.

« Il ne tient qu’à toi d’extérioriser tes émotions quand elles sont mauvaises, de les faire tiennes quand elles sont bonnes. »

 

Libérer pour devenir qui on veut être et aimer sa vie

« S’aimer c’est faire sien chaque jour qui passe, c’est prendre le temps pour donner du sens à sa vie et atteindre son propre bonheur. »

Pendant ces moments à nous, il est bon d’amener de la matière à nos propres réflexions et points d’intérêts. Cela permet de développer ce qui nous plaît, ce que l’on aime, mais aussi de rejeter ce que l’on ne veut plus, ce qui ne nous rend pas heureux ou nous fait souffrir. Identifier et accepter ses besoins, ses volontés, c’est se donner la chance d’accéder à ses objectifs, ses espoirs, ses rêves. C’est un peu comme une toute nouvelle programmation de soi, sa version avancée 1.1 avec sa deuxième vie à télécharger ^.^ Pour prendre conscience de sa valeur et de son potentiel, il faut nourrir son Âme, en passant du temps à s’aimer.

« Accepter notre sensibilité rétablit le lien entre le cœur, le corps, l’esprit, et révèle notre Vérité. »

Le corps se fait le reflet de l’Amour que l’on se porte. Prendre le temps de (se faire à) manger, c’est prendre soin de soi. Avoir une alimentation sans abus (addictions, excès) ni privations (apports variés et suffisants), revient à s’aimer en sachant donner et recevoir de façon harmonieuse. Tout déséquilibre dans la capacité d’aimer, se répercute irrémédiablement sur la santé et le bien-être psychique. Les troubles digestifs et se sentir mal dans sa peau, en sont deux exemples caractéristiques. Le corps se nourrit aussi par l’entraînement physique intense (jogging, fitness par exemple) ou la méditation active, terme que j’utilise pour qualifier ce qui mêle l’exercice assez peu intense du corps à celui de l’esprit : yoga, stretching, randonnée, jardinage, rangement… L’activité physique est effectuée en tâche de fond comme un automatisme. Pendant ce temps, l’esprit vagabonde de pensées agréables en idées diverses, ou se vide totalement de toute réflexion, pour laisser place à la contemplation et au sentiment de sérénité engendré par le lâcher-prise et le fait de se ressourcer. Il est également alimenté par la curiosité, l’observation, l’imagination, la visualisation, la création, le rêve, la réflexion positive. Lire des citations ou des ouvrages sur les thèmes qui nous intéressent, se faire ses propres réflexions, les noter ou tenir un journal. Lire, écrire. Enfin, le cœur a besoin de libérer l’Amour. S’autoriser à le ressentir et à l’exprimer par le corps et l’esprit, permet de retrouver la capacité d’aimer. C’est accepter de l’être en toute réciprocité, c’est-à-dire savoir donner et recevoir l’amour. C’est d’abord faire preuve de sollicitude et de compassion envers soi-même, savoir se pardonner. C’est vouloir ne plus souffrir de ce que l’on a été, en vue de s’accorder ce qui est bon. C’est se sentir responsable de ce que l’on ressent et de ce que l’on exprime par la maîtrise de son émotionnel. C’est être fort de l’Amour que l’on se porte, ce qui développe foi, assurance, confiance et estime de Soi. Oui, assurément,

« Tu es ton plus bel espoir, car si tu ne crois pas en toi, tu ne peux croire en rien d’autre. »

De plus, cela nous permet de nous ouvrir aux autres à travers le langage de l’Amour. Ce dernier s’épanouit sur la réciprocité de valeurs (confiance, respect) et de volonté d’aimer, sur laquelle vient se greffer la maturité de l’esprit (responsabilité, intellect émotionnel), qui développe l’empathie et la compassion, menant à la connaissance de Soi et donc de l’autre. Car évidemment,

« Nul ne peut voir les souffrances des autres tant qu’il n’accepte pas les siennes. »

Et il en est de même pour l’Amour. En effet, tu ne peux voir en l’autre que ce que tu as fait tien. Tout dépend donc de ta volonté à t’aimer ou ne pas t’aimer. Cette volonté qui s’exprime dans ta réalité et qui fait que tu vis soit dans l’Amour, soit dans la souffrance.

 

Il s’agit donc de libérer cet Amour qui est en toi, le faire tien. Rien ne nous oblige à adhérer à ce que les autres nous disent ou écrivent. Nous sommes libres d’exprimer qui on est, sans subir leurs limites, leurs contraintes et leurs souffrances. Libres de ne rien leur devoir, d’intégrer ce qui nous plaît et sortir ce qui nous déplaît, de s’éloigner de ce qui nous fait souffrir, ne nous rend plus heureux. Libres de rêver, penser, croire, visualiser, projeter… en faire un nouveau départ, car l’inclure dans ce que l’on est, c’est le devenir. Libérer c’est d’abord s’aimer, pour pouvoir ensuite aimer correctement les autres. Puis c’est exprimer, ce que nous sommes (Vie) et ce que nous aimons faire (Amour), par le biais de divers langages et supports de l’espace-temps.

« Nous sommes des créateurs en étant qui nous voulons être et en réalisant ce que nous voulons accomplir. »

Oui, il est important de s’aimer pour pouvoir vivre sa vie en étant pleinement heureux et épanoui. Et tu as tout à fait le droit d’aimer pour vivre.

21 août 2020

« Construis-toi en pensant à la joie future et non à la peine passée. » - Mel

 

 

Page complète : J'aime la vie #Amourdesoi

 

Illustrations de 古戈力

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J'aime la vie - J'aime créer - 20/08/2020

22 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime rêver, #J'aime toi

J'aime la vie - J'aime créer - 20/08/2020

« Créer c’est de l’évasion à l’état pur, c’est être libre d’expression dans les savoirs qui nous caractérisent, dans ce que nous sommes et aimons faire. »

C’est une source de joie dans la maîtrise de son art, c’est être amoureux de ce qui peut émaner de nous, dans la réalisation et l’obtention d’une création à l’image désirée.

C’est être authentique en faisant sortir de soi l’essence même de notre être passionné et curieux.

C’est être capable de s’émerveiller devant la moindre petite chose que nous offre la vie et de retranscrire cet enchantement à travers nous. C’est aimer la vie.

C’est vouloir susciter de l’émotionnel, marquer en bien les esprits et les cœurs, faire passer un message, une notion, ou l’enseigner, amener les gens à la réflexion, aux questionnements profonds de l’existence.

C’est prendre le temps de le faire, s’accorder le droit d’expression, s’approprier le moment et l’espace pour se réaliser pleinement. C’est se faire présent.

« Les gens sont beaux et sacrément vrais quand ils expriment ce qu’ils sont et font ce qu’ils aiment. »

Créer c’est ne faire qu’un avec le génie de l’abondance, une douce alchimie source d’inspiration et d’idées novatrices, de pensées clairvoyantes, émouvantes ou révolutionnaires.

C’est faire prendre vie, modeler sous toutes les formes possibles et imaginables, construire notre pensée autour d’une idée, un évènement, une personne… Autour de quelque chose qui sait nous toucher et trouver écho en nous, qui résonne dans notre cœur comme une douce mélodie et nous appelle à libérer ce que nous sommes, à révéler notre potentiel, nos savoirs, nos envies et nos rêves les plus fous. C’est être Soi.

C’est se faire du bien en se donnant le temps de se réaliser, c’est prendre soin de soi en permettant l’expression de ce que l’on est et savons faire.

C’est atteindre le sublime et le magnifié. Il est toujours très valorisant et fortement gratifiant quand le rendu est fidèle à ce que l’on s’est imaginé, voire encore plus beau et plus grand qu’escompté. C’est être porté par l’art, fier de soi et de ses œuvres. C’est croire en soi.

« Pendant que nous créons, le temps semble s’arrêter, nous ne sommes alors qu’un avec le tout. »

Créer nous aide à oublier chagrins et soucis du moment, tout accaparés que nous sommes par notre amour de création.

C’est une des formes que prend l’Amour de Soi, qui développe l’estime que l’on se porte, sa propre confiance et la foi en ses capacités et potentiel. C’est s’aimer.

Créer nous transcende, nous amène à franchir une limite que nous croyions infranchissable, celle du dépassement de soi et l’accès à une énergie qui touche au divin, là où se trouvent les miracles.

C’est voler en déployant ses propres ailes pour s’élever et atteindre des sommets, tel le phœnix renaissant, voler en s’appropriant l’espace-temps pour libérer sa pleine puissance créative.

C’est briller par l’expression de ce que nous sommes depuis toujours, à savoir des faiseurs de lumière, en libérant notre feu intérieur originel, jusqu’alors ignoré ou trop faiblement exploité. C’est s’accomplir.

« Créer nous fait sentir vivant, c’est l’expression littérale de l’Amour que nous sommes, sous les formes les plus variées qui soient. »

20 août 2020

Créer = s’ Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimerêver

J'aime la vie - J'aime créer - 20/08/2020
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J'aime la vie - J'aime vivre - 19/08/2020

21 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime vivre

 

Il n’y a rien de plus formidable et merveilleux que de savoir ce que l’on veut dans la vie, de désirer quelque chose et de l’appeler dans sa réalité par la volonté et l’optimisme. C’est concrétiser et accomplir ses rêves, ses espoirs, les buts que l’on s’est fixés. C’est le miracle au-delà de l’impossible, c’est la magie de l’attraction de ce qui est fait pour nous. Pour moi, c’est cela vivre.

Mais souvent nous reportons de vivre à demain, peut-être pensons-nous pouvoir le faire plus tard ? Comme pour les enfants atteints de pathologies très graves et n’ayant que quelques mois à vivre, doit-on attendre que nos jours soient comptés pour se faire plaisir, s’accorder ce qui est bon, réaliser ses rêves et projets de toute sorte, saisir l’instant sans se préoccuper ni du passé ni du lendemain ?

« La plupart des gens n’ont pas de rêves et les quelques-uns qui en ont, ne font rien pour les vivre. »

A-t-on vraiment le temps de l’indécision, de la culpabilité, de la honte, de la jalousie, de la vengeance, de la peur, du doute, de la souffrance, de l’irrespect, du remord… en somme du désamour de soi ? Peut-on vraiment se faire mal au point de repousser ce qui nous tient à cœur ? Jusqu’où nos lâchetés et nos craintes peuvent nous faire sombrer ? Doit-on les laisser influencer nos prises de décision ou nous empêcher d’agir ? Doit-on les laisser blesser les gens que l’on aime ? Doit-on permettre aux regrets de façonner une image de nous qui ne nous correspond pas ? N’avons-nous pas droit de faire des erreurs ? Et qu’une deuxième chance nous soit accordée ?

N’est-il pas plus édifiant de se tourner vers soi en s’aimant, se réaliser en atteignant ses objectifs, sans se soucier ni du passé ni des autres, se valoriser et exprimer pleinement tout son potentiel avec détermination et foi en soi ?

« Réussir sa vie nécessite de croire en Soi. »

Oui nous avons tous le droit de vivre et d’aimer notre vie, de surmonter toute cette négativité qui nous opprime au quotidien (peurs et problèmes), et de développer notre confiance et notre estime. Car comment aimer sa vie si on ne croit pas en soi, en sa valeur (potentiel et compétences) pour devenir qui on veut être et exprimer ce que l’on aime faire ?

 

« Il faut penser pour devenir et agir pour obtenir. »

Cela signifie qu’une harmonie doit se faire en nous ; un alignement de pensées positives et d’actions gratifiantes quotidiennes autour de l’Amour de soi, c’est-à-dire se réaliser dans ce que l’on est et ce que l’on aime faire puis tendre vers nos objectifs de vie dans ce que l’on veut être et accomplir. C’est affirmer chaque jour et faire apparaître la meilleure version de soi, l’intégrer et l’exprimer dans sa réalité, se reprogrammer en quelque sorte. Oui, pour sûr,

« Se réaliser c’est faire sien chaque jour qui passe. »

Cela demande de se dépouiller de son passé, porteur de limites et d’insécurités qui nous contraignent dans notre potentiel, nous dévalorisent et teintent notre avenir de négativité. Notre vécu, nos échecs, nos culpabilités, nos souffrances, nous empêchent de nous projeter correctement, de visualiser nos objectifs et d’imaginer notre vie rêvée. Il faut s’en détourner, s’autoriser à repartir de zéro et penser positivement pour s’accaparer le jour présent.

« Si tu veux vivre, reste dans le présent ; si tu veux mourir, retourne dans le passé. »

Cela signifie également se libérer des autres pour assumer et exprimer en totalité ce qui nous est propre et qui nous plaît. C’est faire de soi sa priorité et devenir maître de sa vie. Il ne faut pas rester près de ces personnes qui nous tirent vers le bas par leur négativité. Mais au contraire, s’entourer de celles qui nous encouragent, croient en nous et nous poussent à devenir quelqu’un de meilleur. Cela nous fera gagner en assurance, confiance et estime. Et si nous n’avons pas de telles relations dans notre entourage, il vaut mieux rester seul qu’être mal accompagné, pour retrouver enfin les pleins pouvoirs sur sa personne.

Enfin, cela requiert une dose de courage et de persévérance, c’est se faire violence pour s’engager chaque jour à penser et agir en faveur des objectifs fixés.

« Le problème c’est que pendant que tu doutes, d’autres non. Dans la vie, seuls ceux qui ont le courage d'exprimer l'Amour de ce qu'ils sont, réussissent. »

Cela demande de se défaire de la médiocrité, du laisser-aller, de la paresse et de l’indécision, de la procrastination en général. Nombreux sont ceux qui ne s’y tiendront pas parce que s’aimer demande du temps et de l’assiduité, mais comme pour toute chose de la vie, seuls les plus déterminés réussiront.

C’est accepter le changement comme faisant partie de nous, une étape nécessaire à notre évolution, en faire son credo. C’est savoir que rien n’est immuable à commencer par ce que nous sommes, pensons et créons dans notre réalité. Notre vie est ce que nous voulons en faire et nous sommes en mesure de l’orienter vers ce que nous désirons dans le savoir-être et le savoir-faire. Nos pensées, idées, avis… modèlent et construisent ces savoirs à l’image que nous visualisons. Alors ayons une image éclatante de nous, tendons vers ce que nous avons toujours voulu être, ce que nous avons toujours admiré chez les autres, intégrons à notre personne ces belles valeurs. Nous avons ce pouvoir de création en nous et avons le droit d’exprimer ce potentiel dans l’Amour de soi et des autres. Et j’ajouterai même ceci :

« Une fois notre propre bonheur atteint, nous avons le devoir de planter cette graine d’amour de soi chez les autres puis de la laisser à leurs bons soins. »

 

Se réaliser, c’est se défaire des blocages du passé et de la dépendance aux autres. C’est libérer notre émotionnel, s’autoriser à ressentir le bon comme le mauvais, et penser avec optimisme. C’est agir chaque jour, avec détermination et courage, pour prendre soin de sa personne, afin de devenir et d’obtenir ce que l’on veut de meilleur pour nous dans la vie.

19 août 2020

123Mel

 

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Illustrations de Heather Theurer

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J'aime la vie - J'aime moi - 18/08/2020

20 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime moi, #J'aime la musique

 

Oui c’est moche d’être un choix délaissé, mais je refuse que ce qui me soit arrivé me définisse et m’affecte encore aujourd’hui. Car je ne suis pas sans valeur, sans importance ni sans amour, bien au contraire. Je n’ai pas le choix de toute façon et j’accepte ce qui est ; tu es libre de vivre ta vie comme bon te semble, en compagnie de qui tu veux. Et moi de même.

 

D’un côté, je me dis que si je n’ai pas su te séduire, te faire rêver et t’appeler à moi, dans ma vie, par ma déclaration et mes écrits, c’est que je ne saurais pas davantage te rendre heureux. En effet, je me suis montrée en toute authenticité. Si je ne te plais pas, je ne pourrais jamais t’apparaître différente de celle que je suis aujourd’hui. Par ailleurs, je ne compte pas changer pour toi. D’un autre côté, je n’ai pas aimé ce que tu m’as donné à voir de toi. J’ai réalisé à travers tes comportements envers moi que nous ne partageons pas les mêmes valeurs, notamment celles de respect, de confiance et de loyauté, qui me sont si chères.

« Que peut-on partager avec l’autre sans lui accorder de son temps, ainsi que sa considération et son acceptation pour ce qu’il est ? »

Justement, je ne pense pas que tu apprécies et aimes celle que je suis, dans mes valeurs et mon amour, ceux que je suis capable de donner. Je respecte et j’accepte ces différences, cette absence de réciprocité, qui font que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. Je poursuis mon chemin sans toi mais surtout sans regret. Cela me conforte dans ces réflexions, par exemple, de

« Toujours exprimer ses sentiments pour ne jamais rien regretter. »

« Rien ne sert de forcer les choses. Les gens qui ne viennent pas à toi, il faut les laisser là où ils sont. »

 

Un bonheur imaginé mais devenu inaccessible en cache souvent un autre qui nous correspond bien davantage pour peu que l’on y soit ouvert, que l’on croie en notre valeur et que l’on aspire à devenir meilleur jour après jour. Alors je te laisse où tu t’es placé tout seul : derrière moi.

« Laisse dans ton passé ces personnes qui ne savent pas t’offrir de leur temps pour être ton présent. »

Les mois passant, j’ai réalisé que je n’avais pas été choisie et que je n’étais pas désirée. Dès lors, la vérité aurait été pour moi la plus douce des caresses à entendre ou à lire mais je n’ai pas eu cette chance. J’ai goûté à l’absence, à l’abandon et au désamour. J’ai dû comprendre toute seule que je n’étais rien pour toi, que tu ne lirais pas ma déclaration ni mes écrits, que tu ne prendrais pas au sérieux la profondeur de mes sentiments et de ma vulnérabilité à te les avoir dévoilés. Je n’ai vu que trop tardivement que tu prenais plaisir à jouer l’indifférent, à te donner à une autre et à me fuir, c’est-à-dire à me voir dans la peine.

 

Que tu n’arrives pas à oublier quelqu’un peut s’expliquer de deux façons bien différentes. Soit cette personne t’a blessé, soit elle t’a marqué en bien. N’oublions jamais qu’aimer n’est pas souffrir et à moins d’être masochiste, le manque ne se fera ressentir que dans la deuxième possibilité.

« Seuls les gens authentiques qui savent aimer ne se font pas oublier. »

« Quelqu’un qui te manque est quelqu’un qui t’a marqué en bien. »

 

Mais je tiens à te remercier dans tous les sens du terme. Tu es ma plus belle leçon de vie, celle qui m’a amenée à devenir celle que je suis maintenant. Tu m’as permis de renaître, certes blessée une fois de plus mais certainement la dernière fois. Car je ne suis pas quelqu’un de masochiste justement, celui qui se complaît dans la douleur tel un prisonnier égaré errant le long du cercle vicieux de la culpabilité et de la souffrance non acceptée, mais bien une personne résiliente… De ces personnes qui se sont trouvées dans l’Amour de Soi, le vrai, l’inconditionnel, celui qui s’épanche autour de nous amenant la vie et l’espoir avec lui. De celles qui vont de l’avant, guidées par la lumière de leur âme éveillée, sur leur chemin ainsi éclairé.

« De mes souffrances, j’en fais ma force de volonté, mon art, ma sagesse. Et c’est ainsi que je deviens intouchable. »

 

Il faut donc accepter que certaines personnes, qui ne te rendent pas heureux/se car trop toxiques, trop négatives, s’éloignent de toi et appartiennent au passé. Il faut les voir comme ce qu’elles sont : des leçons de vie, desquelles tu as appris à t’aimer par la souffrance de la déception, du rejet, de l’injustice, de la trahison, de l’abandon, en somme, du désamour.

« Ne te donne pas à qui ne te veut pas près de lui ; ne fais pas d’effort pour celui qui n’en fait pas pour te garder dans sa vie. »

Et cela, en vue de faire entrer dans ta vie celles qui le veulent vraiment et qui feront tout pour te voir heureux/se auprès d’elles. De ces personnes qui viennent à toi dans un seul but :

« Exprimer l’Amour c’est à dire trouver en l’autre ce que j’aime chez moi et permettre la réciprocité, en laissant entrer l’autre en moi pour aimer ce qu’il est. »

18 août 2020

Mel

 

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Illustrations de Foo Midori

Ne m'oublie pas

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J'aime la vie - Je n'aime pas - 18/08/2020

19 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Je n'aime pas

J'aime la vie - Je n'aime pas - 18/08/2020

L’indécision est l’expression de la peur de faire un mauvais choix et d’avoir à le regretter par la suite. C’est l’incertitude, l’hésitation à se lancer dans l’action lorsque l’occasion se présente ou s’impose à toi. Mais elle dénote bien plus qu’un simple blocage ; elle est un signe flagrant que tu n’es pas maître de ta vie.

« L’indécision est le fruit du manque de courage de vivre ta vie, mêlé à la peur de faire un mauvais choix. »

 

Si tu es indécis, cela marque avant tout la méconnaissance que tu as de toi. En effet, c’est mal se connaître de ne pas savoir ce que l’on veut dans sa vie. C’est une immaturité, comme à l’époque de l’enfance où il était si bon et si insouciant, de pouvoir se reposer sur ses parents, qui choisissaient pour nous. C’est fuir les responsabilités inhérentes à sa propre personne. L’indécision peut être la conséquence du déni de ses émotions : ne pas vouloir les voir et les enfouir au plus profond de soi pour ne pas être confronté au choix. Cela peut être aussi accepter ses ressentis mais ne pas s’accorder ce qui est bon pour soi, c’est-à-dire vouloir souffrir. C’est par exemple, faire volontairement durer une situation dans l’inaction (procrastiner) ou faire le choix qui nous fera le plus de mal, ou encore celui qui fera plaisir ou ne blessera pas l’autre, mais qui sera un sacrifice pour nous.

« L’indécision est un bouclier d’excuses derrière lequel tu vas te réfugier pour cacher ta lâcheté d’affronter tes peurs et la faiblesse d’agir dans ton intérêt. »

En effet, c’est la facilité de l’inaction, bien que celle-ci soit quand-même un choix, celui de ne rien faire, et certainement celui qui t’apportera le plus de regrets et de remords.

 

L’indécision se surmonte facilement quand il s’agit de comment s’habiller aujourd’hui ou que manger avec les amis ce week-end ou encore, se décider sur la prochaine destination de nos vacances. Mais elle se fait très difficile et douloureuse quand il s’agit par exemple, de savoir qui garder près de soi dans sa vie ; à qui donner l’accès à sa personne dans sa vulnérabilité et l’essence même de son Être.

Elle reflète alors un manque de connaissance de soi, dans l’acceptation de ce que l’on ressent, ou carrément le refus de s’accorder ce qui est bon. Tu me diras qu’il est pourtant simple de savoir si on aime telle ou telle personne. Oui, mais l’accepter est autre chose et c’est en cela, que l’indécision est la conséquence d’un émotionnel refoulé et du refus de s’aimer. Car

« Quelqu’un qui sait ce qu’il veut dans tous les domaines de la vie, se connaît dans ce qu’il est et ce qu’il aime et donc ne connaît pas l’indécision. »

 

L’indécision revient à nier ses sentiments et se rejeter soi-même. C’est s’empêcher de vivre en se refusant de savourer l’instant présent, de s’accorder et d’apprécier ce que l’on aime. En amour, l’indifférence est le reflet de l’indécision du cœur. C’est un tue-l’amour. 

« L’indifférence face à l’Amour offert, atteste du manque de respect et de confiance en l’autre, en ce qu’il est, c’est-à-dire sa vie et son amour. En faire preuve c’est donc les perdre, totalement. »

Finalement, le plus douloureux est d’être à l’origine de cette indécision chez l’autre. C’est ressentir que tu es un choix possible pour cette personne, mais que celle-ci, rongée par ses peurs de s’aimer, ne passera jamais à l’action. Elle n’aura pas le courage d’accepter son émotionnel ni celui de dépasser ses craintes pour venir à toi et te faire exister dans sa vie, en libérant cet amour ressenti. Oui c’est moche d’être un choix délaissé car très dévalorisant. Et si nous sommes rejetés ou ignorés dans ce que nous sommes, cela est inévitablement source de souffrances. Mais il faut apprendre à se relever du rejet suite à l’indécision des autres. Les gens qui ne savent pas décider par eux-mêmes n’ont pas le courage d’exprimer qui ils sont et ce qu’ils aiment faire. Ce sont des personnes qui subissent leur vie et au fond, c’est préférable que la relation n’ait pas lieu. C’est mieux comme cela et tu sais pourquoi mais je te le dis quand même.

« Quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il veut dans la vie, n’est pas conscient ni de sa valeur ni de son potentiel. »

S’il venait vers toi ainsi, que te donnerait-il à aimer de lui ? Rien… du vide, de l’inconsistance, c’est à dire ce qu’il est aujourd’hui, car c’est l’image qu’il a de lui. C’est ce qu’il pense de lui qui s’exprime dans la réalité et aussi, ce qu’il donne à voir aux autres. Et c’est pour cela qu’il ne peut t’estimer et que la relation est caduque dès le départ.

« Qu’es-tu pour moi, si ce n’est ce que tu penses de toi, à travers l’image et les comportements que tu me donnes à voir ? »

Cela revient à dire ce que j’ai toujours dit : N’aime pas qui ne s’aime pas. Il ne faut pas les laisser te faire croire que tu n’as aucune valeur également, te dévaloriser ou perdre ta dignité. Non, tu es plus fort/e que ça et si tu le réalises pleinement, tu vas prendre aussi conscience que tu mérites quelqu’un d’aussi valeureux et respectable que toi. Il faut donc laisser les faibles et les lâches là où ils sont, dans leur passé et leurs peurs, c’est-à-dire derrière nous. Et malheureusement, au final, les plus déçus et frustrés ce seront eux…

« C’est tellement plus simple de se trouver des excuses plutôt que d’agir. Mais c’est aussi décevoir : un peu les autres, beaucoup soi-même. »

 

L’indécision est la caractéristique de ces personnes immatures, qui accordent trop de pouvoir aux autres, sur leur prise de décision et leurs choix de vie. C’est un manque de liberté cruel de ne pouvoir vivre sa vie comme bon nous semble, selon nos propres envies, désirs, besoins, rêves et souhaits de toute sorte. L’indécision est une preuve qu’ils ne s’aiment pas et ne sont pas maîtres de leur vie. Oui

« La vie est vraiment trop courte pour la passer malheureux à se plier aux volontés des autres. »

Mais il est fort possible, que quand ils ouvriront les yeux sur cette vérité, leur âge soit déjà fort avancé…

18 août 2020

CourageMel

 

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de Wang XiaoIllustrations de Wang Xiao

Illustrations de Wang Xiao

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J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020

14 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi

Illustration issue de "Souvenirs de Marnie"

Illustration issue de "Souvenirs de Marnie"

Depuis toute petite, j’aime ranger, trier, nettoyer puis ordonner ; j’aime m’entourer de biens qui me rendent heureuse. Faire du vide, libérer les espaces, visualiser les volumes, bousculer les meubles, dépoussiérer, changer les ambiances, apprécier la sérénité, la plénitude qui émane d’un intérieur propre, soigné et rangé, le décorer à sa façon, voilà tout ce que j’ai toujours aimé faire. Du simple jeu de société au sac à main, à la chambre puis à la maison toute entière ainsi que ses extérieurs… Pour moi, mettre de l’ordre se fait toujours sur les deux plans : cela désencombre mon lieu de vie et m’éclaircit l’esprit en même temps. Lorsque je fais du shopping, si le coup de cœur pour un objet a lieu, je sais déjà son emplacement et les idées affluent en grand nombre pour le personnaliser et me l’approprier, c’est un peu comme si cette rencontre était prévue entre nous ^.^ Il me rend jolie ou me fait sentir en sécurité, il m’apporte un gain de temps ou d’espace, il décore, il m’est important car porteur de beaux souvenirs, il a une valeur sentimentale qui m’est personnelle, etc. Je pense qu’il est important de ressentir ce bonheur d’avoir un lieu de vie dans un premier temps puis de s’y sentir chez soi enfin par le biais de l’organisation, l’ordre et la disposition des biens qui y règnent. Et c’est aussi un véritable bonheur d’y accueillir les gens qu’on aime pour partager cet espace-temps.

 

« Mettre de l’ordre dans son lieu de vie est intimement lié à la connaissance de soi et de son bien-être. C’est pour moi une forme de méditation active, une prise en main efficace de sa vie. »

 

Ranger sa maison c’est avant tout prendre le temps de le faire. Dans nos vies actuelles, il est difficile de trouver ou de s’imposer du temps pour exprimer qui on est et ce qu’on aime faire et pourtant cela est indispensable si on veut être en bonne santé c’est à dire en bonne forme physique et mentale. Car

« Prendre soin de sa maison c’est aussi prendre soin de soi. »

 

Dès que du temps sera alloué à cette occupation, tu ne le verras plus passer tellement tu seras absorbé par ta mission. Celle-ci commencera par un tri, cela est inévitable.

« Ranger sa maison c’est devoir faire un tri et ne garder que les biens qui nous rendent heureux. »

En effet, notre maison accumule des biens comme nous accumulons des souvenirs. Et tout n’est pas bon à garder il faut bien l’avouer… Alors, nous devons apprendre à garder seulement les biens qui nous rendent heureux et nous libérer de ceux qui ne nous contentent plus. C’est exactement comme lâcher prise sur son passé si on veut vivre pleinement l’instant présent ou comme s’éloigner des gens négatifs et toxiques, les sortir de sa vie si on veut vivre en paix.

Il est préférable de sortir tous les objets d’une catégorie de leur emplacement puis les passer en revue un par un pour ressentir s’ils ont leur place près de nous en cet instant. Par la suite, il nous faut trouver un moyen quelconque de nous débarrasser de ces objets qui ne nous mettent plus en joie. Personnellement je n’aime pas jeter, j’offre, je revends, je recycle, je bricole pour un autre usage… mais jeter est le tout dernier recours, notamment quand l’objet est cassé ou devenu totalement obsolète, désuet, en toute objectivité. Si tu ne sais pas par quoi commencer pour ranger, choisis une catégorie qui te tient à cœur : livres, vêtements et accessoires (chaussures, sacs), matériel et appareils de cuisine, produits de salle de bains, en essayant de garder les choses très sentimentales pour la fin car cela prendra peut-être beaucoup plus de temps que prévu…

 

« Faire le tri de ses affaires est très bénéfique car cela correspond à se dépouiller de son passé et de ses peurs de l’avenir en ne gardant que l’essentiel à nos yeux à cet instant précis de notre vie. »

Tenir ses biens qui nous ont marqué entre les mains et décider de leur devenir, c’est faire face à ses souvenirs, bons et mauvais, ne pas les nier mais au contraire s’y confronter. C’est se donner enfin le droit qu’ils n’affectent plus notre temps présent et notre espace de vie en ne les gardant plus près de nous. Chaque bien qu’on se force à garder malgré le fait qu’il ne nous contente plus, c’est de l’énergie négative autour de nous ; c’est alors un immense soulagement quand ils disparaissent enfin de notre vue et de notre vie. Car il y a bien une analogie entre notre lieu de vie et notre personne. Le lien est parfois si fort que quand la maison se vide de ces énergies négatives qui lui pèsent, notre corps perd aussi en masse ! C’est comme quand on tolère dans notre entourage des personnes qui nous offensent. Cela ne nous rend pas heureux et nous fait souffrir ; nous avons le droit de nous en libérer. Les biens et les personnes toxiques qui ne nous mettent pas en joie doivent sortir de notre vie ; cela nous est nécessaire pour retrouver notre paix intérieure. Il y a un risque que l’on garde des objets parce qu’on nous les a offerts ou « au cas où ». Il ne faut pas garder pour faire plaisir aux autres mais à soi ni dans la crainte de manquer dans le futur. Si un besoin se présente, il sera toujours temps de se procurer l’objet en question. Souvent, il est bon de n’agir qu’avec le cœur sans se poser trop de questions pour se libérer des craintes et des doutes d’un futur dont on ne connaît rien et d’un passé qui nous limite en valeur et en potentiel dans l’instant présent.

 

Le plaisir du rangement découle de ce tri. En effet,

« Les biens que je garde et qui me rendent heureux/se sont ceux qui me définissent dans ce que je suis et ce que j’aime faire, aujourd’hui au sein de mon lieu de vie. »

Il est important de trier, garder et de s’entourer de ces biens qui ont de la valeur à nos yeux ne serait-ce que pour améliorer notre connaissance de soi. Ils vont révéler nos centres d’intérêts, nos passions, nos priorités, nos essentiels, en somme ce qui nous rend heureux. C’est un peu comme quand on parle à un ami car même s’il ne dit rien, juste le fait de s’exprimer et de s’écouter nous fait réaliser et comprendre beaucoup de choses sur nous-même. C’est prendre le temps de s’exprimer pour se découvrir et se réaliser dans ce qu’on aime. Ranger, trier, garder ce qui nous tient à cœur nous apprend à nous aimer ; cela est très personnel, c’est normal puisque cela ne concerne que nous. Et il ne tiendra qu’à nous de les développer, les amplifier pour nous sentir bien ou mieux et libérer pleinement notre potentiel. On peut dire aussi que c’est une thérapie.

« Mieux se connaître, c’est un pas de plus vers ce qui est bon pour nous et nous correspond. Enfin, se l’accorder, c’est s’autoriser à être heureux. »

 

Il est donc extrêmement plaisant d’être entouré de ces biens qui nous mettent en joie et de trouver l’endroit qui leur sied. Désencombrer notre maison libère les volumes que l’on peut désormais nettoyer beaucoup plus efficacement. Une maison rangée est une maison plus propre et plus saine, en parallèle notre esprit s’en trouve purifié et nos idées clarifiées. Il en est de même quand on partage ces moments précieux entourés des gens qu’on aime et apprécie, par leur présence chaleureuse, réconfortante et aimante. Ces biens nous font sentir en sécurité chez nous, ils contribuent à notre bien-être et à notre confort de vie.

 

12 août 2020,

Exprime-toi Mel

Illustration issue de "Arrietty : le petit monde des chapardeurs"

Illustration issue de "Arrietty : le petit monde des chapardeurs"

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J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020

13 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi

J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020

Depuis toute petite, j’aime ranger, trier, nettoyer puis ordonner ; j’aime m’entourer de biens qui me rendent heureuse. Faire du vide, libérer les espaces, visualiser les volumes, bousculer les meubles, dépoussiérer, changer les ambiances, apprécier la sérénité, la plénitude qui émane d’un intérieur propre, soigné et rangé, le décorer à sa façon, voilà tout ce que j’ai toujours aimé faire. Du simple jeu de société au sac à main, à la chambre puis à la maison toute entière ainsi que ses extérieurs… Pour moi, mettre de l’ordre se fait toujours sur les deux plans : cela désencombre mon lieu de vie et m’éclaircit l’esprit en même temps. Lorsque je fais du shopping, si le coup de cœur pour un objet a lieu, je sais déjà son emplacement et les idées affluent en grand nombre pour le personnaliser et me l’approprier, c’est un peu comme si cette rencontre était prévue entre nous ^.^ Il me rend jolie ou me fait sentir en sécurité, il m’apporte un gain de temps ou d’espace, il décore, il m’est important car porteur de beaux souvenirs, il a une valeur sentimentale qui m’est personnelle, etc. Je pense qu’il est important de ressentir ce bonheur d’avoir un lieu de vie dans un premier temps, puis de s’y sentir chez soi enfin par le biais de l’organisation, l’ordre et la disposition des biens qui y règnent. Et c’est aussi un véritable plaisir d’y accueillir les gens que l’on aime pour partager cet espace-temps.

 

« Mettre de l’ordre dans son lieu de vie est intimement lié à la connaissance de soi et de son bien-être. C’est pour moi une forme de méditation active, une prise en main efficace de sa vie. »

 

Ranger sa maison c’est avant tout prendre le temps de le faire. Dans nos vies actuelles, il est difficile de trouver ou de s’imposer du temps pour exprimer qui on est et ce que l’on aime faire. Et pourtant, cela est indispensable si on veut être en bonne santé, c’est à dire en bonne forme physique et mentale. De fait,

« Prendre soin de sa maison c’est aussi prendre soin de soi. »

 

Dès que du temps sera alloué à cette occupation, tu ne le verras plus passer tellement tu seras absorbé par ta mission. Celle-ci commence par un tri, cela est inévitable.

« Ranger sa maison c’est devoir faire un tri et ne garder que les biens qui nous rendent heureux. »

En effet, notre maison accumule des biens comme nous accumulons des souvenirs. Et tout n’est pas bon à garder, il faut bien l’avouer… Alors, nous devons apprendre à garder seulement les biens qui nous rendent heureux et nous libérer de ceux qui ne nous contentent plus. C’est exactement comme lâcher prise sur son passé si on veut vivre pleinement l’instant présent, ou comme s’éloigner des gens négatifs et toxiques, les sortir de sa vie si on veut vivre en paix.

Il est préférable de sortir tous les objets d’une catégorie de leur emplacement, puis les passer en revue un par un pour ressentir s’ils ont leur place près de nous en cet instant. Par la suite, il nous faut trouver un moyen quelconque de nous débarrasser de ces objets qui ne nous mettent plus en joie. Personnellement je n’aime pas jeter. J’offre, je revends, je recycle, je bricole pour un autre usage… mais jeter est le tout dernier recours, notamment quand l’objet est cassé ou devenu totalement obsolète, désuet, en toute objectivité. Si tu ne sais pas par quoi commencer pour ranger, choisis une catégorie qui te tient à cœur, comme les livres, les vêtements et accessoires (chaussures, sacs), le matériel de cuisine, les produits de salle de bains, etc. Essaie de garder les choses très sentimentales pour la fin, car cela peut prendre plus de temps que prévu…

 

« Faire le tri de ses affaires est très bénéfique car cela correspond à se dépouiller de son passé et de ses peurs de l’avenir, en ne gardant que l’essentiel à nos yeux, à cet instant précis de notre vie. »

Tenir ses biens qui nous ont marqué entre les mains, et décider de leur devenir, c’est faire face à ses souvenirs, bons et mauvais, ne pas les nier mais au contraire, s’y confronter. C’est se donner enfin le droit qu’ils n’affectent plus notre temps présent et notre espace de vie, en ne les gardant plus près de nous. Chaque bien que l’on se force à garder malgré le fait qu’il ne nous contente plus, c’est de l’énergie négative autour de nous. C’est alors un immense soulagement quand ils disparaissent enfin de notre vue et de notre vie, car il y a bien une analogie entre notre lieu de vie et notre personne. Le lien est parfois si fort que quand la maison se vide de ces énergies négatives qui lui pèsent, notre corps perd aussi en masse ! C’est comme quand on tolère dans notre entourage des personnes qui nous offensent ou nous déprécient. Cela ne nous rend pas heureux et nous fait souffrir ; nous avons le droit de nous en libérer. Les biens et les personnes toxiques qui ne nous mettent pas en joie doivent sortir de notre vie, cela nous est nécessaire pour retrouver notre paix intérieure. Il y a un risque que l’on garde des objets parce qu’on nous les a offerts ou au cas où. Il ne faut pas garder pour faire plaisir aux autres mais à soi, ni dans la crainte de manquer dans le futur. Si un besoin se présente, il sera toujours temps de se procurer l’objet en question. Souvent, il est bon de n’agir qu’avec le cœur sans se poser trop de questions pour se libérer des craintes et des doutes d’un futur dont on ne connaît rien et d’un passé qui nous limite en valeur et en potentiel dans l’instant présent.

 

Le plaisir du rangement découle de ce tri. En effet,

« Les biens que je garde et qui me rendent heureux/se sont ceux qui me définissent dans ce que je suis et ce que j’aime faire, aujourd’hui au sein de mon lieu de vie. »

Il est important de trier, garder et de s’entourer de ces biens qui ont de la valeur à nos yeux, ne serait-ce que pour améliorer notre connaissance de soi. Ils vont révéler nos centres d’intérêts, nos passions, nos priorités, nos essentiels, en somme ce qui nous rend heureux. C’est un peu comme quand on parle à un ami, car même s’il ne dit rien, juste le fait de s’exprimer et de s’écouter nous fait réaliser et comprendre beaucoup de choses sur nous-même. C’est prendre le temps de s’exprimer pour se découvrir et se réaliser dans ce que l’on aime. Ranger, trier, garder ce qui nous tient à cœur nous apprend à nous aimer. Cela est donc très personnel, c’est normal, puisque cela ne concerne que nous. Et il ne tiendra qu’à nous de les développer, les amplifier pour nous sentir bien ou mieux, et libérer pleinement notre potentiel. On peut dire aussi que c’est une thérapie.

« Mieux se connaître, c’est un pas de plus vers ce qui est bon pour nous et nous correspond. Enfin, se l’accorder, c’est s’autoriser à être heureux. »

 

Il est donc extrêmement plaisant d’être entouré de ces biens qui nous mettent en joie et de trouver l’endroit qui leur sied. Désencombrer notre maison libère les volumes que l’on peut désormais nettoyer beaucoup plus efficacement. Une maison rangée est une maison plus propre et plus saine, en parallèle notre esprit s’en trouve purifié et nos idées clarifiées. Il en est de même quand on partage ces moments précieux entourés des gens que l’on aime et apprécie, par leur présence chaleureuse, réconfortante et aimante. Ces biens nous font sentir en sécurité chez nous, ils contribuent à notre bien-être et à notre confort de vie.

 

12 août 2020

Exprime-toi Mel

 

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J'aime la vie - J'aime mettre de l'ordre - 12/08/2020
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Mel_CreativeGirl - Dessins Mel #6

13 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #Dessins Mel

💖🐌🐞💛💚 - été 2019

« Ne garde pas dans ton cœur quelqu'un qui ne veut pas y rester car il fait obstacle à celui qui le veut. »

💖🦋🐸🌼🌱 - été 2019

« A quoi cela sert de courir après les autres pour trouver un bonheur que toi seul peut créer en aimant qui tu es, et la vie que tu as ? »

💖🐶🐕🐩🦮🐕 - 23 janvier 2020

« Ne te manquent que ceux qui t’aiment ou t’ont aimé/e pour de vrai. »

💖🦒🏵- été 2019

« Celui qui se contente des miettes ne connaîtra jamais le goût du pain. »

💖🐠🌸🍀- été 2019

« Si tu penses que je suis trop pour toi, c’est que tu es peu pour moi. »

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J'aime la vie - Partir

12 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi, #Rêverie Mel

J'aime la vie - Partir

 

Partir

 

 

S’ouvrir à d’autres horizons de toute nature et beauté,

Prendre le large, emprunter le sentier de la vérité.

 

Quitter une vie que l’on ne veut plus, ne garder que le meilleur,

A la source de tout, pénétrer son moi profond, pour le suivre aller en son cœur.

 

S’accorder un nouveau départ, les compteurs à zéro, se trouver seul pour se retrouver,

Se donner l’amour de soi et de sa vie, un bonheur d’enfant ravivé.

 

Se libérer des liens négatifs de contrôle et de dépendance,

Couper les attachements karmiques et mettre fin aux récurrentes errances.

 

Croire en soi et ne plus se reposer sur les autres pour s’aimer,

Faire de soi sa priorité de pensée et d’action, un éveil passionné et enflammé.

 

Avoir son unique bonheur de chemin,

Faire ce qui nous plaît et être qui on veut dès demain.

 

Avancer sans un seul regard en arrière sur le passé

Ni trébucher sur les incertitudes tellement ressassées.

 

Réaliser ses souhaits, ses rêves, délier la magie originelle,

Ne rien voir d’impossible et embrasser le miracle de l’éternel.

 

Avoir le goût du risque, rattraper le temps de l’enfance

Redevenir intrépide, insouciant, se redonner sa chance.

 

Trouver une terre, une personne ou une énergie qui nous caractérise,

Cette vision de la vie, de l’amour et des belles valeurs qui nous individualise.

 

Partir à la rencontre de soi en d’autres êtres de vie,

Réciprocité de cœur et d’amour l’envie.

 

Partir pour découvrir son véritable foyer,

Partage et création de vie choyée.

 

12 août 2020

Rêverie de Mel

 

Illustrations par Kuri Huang

Illustrations par Kuri Huang

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J'aime la vie - Haïku Mel - 11/08/2020

12 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

La vie bien souvent

Nous malmène face au vent

Des incertitudes

 

Si personne s’aime

Pourquoi s’ouvrir à l’amour

Grand absent des cœurs

 

***

 

Vivre pour les autres

Pas de bonheur à la clé

Du désamour juste

 

Le vide d’amour

Rêves d’une vie d’amour

Étouffés de peurs

 

***

 

 

***

Mon mal de tout temps

Est d’être vraie et sincère

Ignorée pourtant

***

 

 

***

 

L’affront du miroir

Montre la bête apeurée

Qu’il te faut combattre

 

Deviens qui tu es

Affronte peurs et démons

Pour être authentique

 

***

 

Seule option partir

Je n’ai si peu de valeur

Si peu d’importance

 

 Puis quand le vent souffle

Me rappelle ma tristesse

Je m’en vais légère

 

 

Été 2020

Mel

 

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Illustrations de Star CG - Xing-Art

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J'aime la vie - Amour de soi - 10/08/2020

11 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Amour de soi

 

« Tu te sentiras vivant quand tu t’aimeras et heureux quand tu aimeras ta vie. »

L’Amour de Soi est le début d’une belle histoire, celle de ta Vie. C’est pour commencer savoir prendre soin de toi. Cela paraît assez basique et je pense que tu penses sincèrement que tu prends soin de toi ^.^ Mais tu te trompes. Prendre soin de soi c’est se connaître suffisamment pour savoir ce qui est bon pour nous. Ce premier palier n’est pas si évident à franchir car dans nos vies où on n’a le temps de rien que c’est déjà la fin, on n’a justement pas le temps de se poser la question et d’apprendre à mieux se connaître. Il faut donc l’avouer, prendre soin de soi, c’est déjà prendre du temps pour soi. C’est être un peu égoïste et se donner le temps de méditer sur Soi et sur sa Vie. D’ailleurs, sur ce sujet, voici une autre de mes citations que j’affectionne particulièrement :

« Ce n’est pas égoïste de faire ses choix en se faisant priorité, c’est même la seule façon de vivre heureux. »

A partir de là, un bloc-notes et un stylo seront peut-être nécessaires pour noter les réflexions, les besoins, les essentiels, les idées et autres, qui vont affluer en quantité. Cela va tourner autour de la santé comme l’alimentation et la dépense physique ; des loisirs et de l’épanouissement créatif ; des moments de détente et de bien-être (se ressourcer, prendre l’air et voyager) ; de passer du temps avec ceux qui comptent pour nous ; de l'amélioration du quotidien (rangement de la maison, confort de vie, prendre le temps d'apprécier les petites choses...). En gros, c’est un retour à tes essentiels de Vie et d’Amour. Dans un premier temps, il s’agit de les voir et les identifier et dans un second temps, de te les accorder pour les combler.

« L’Amour de Soi est la volonté de se connaître et de se contenter. »

Personnellement j’ai mis du temps à m’accorder certaines choses que j’aime, comme m’offrir des vêtements ou de la lingerie, une séance chez le coiffeur… avec toujours, l’excuse de la famille, mari et enfants avant soi, aussi bien en temps qu’en argent. Cela peut être aussi un rendez-vous chez le kiné ou l’ostéo, le dentiste, le docteur ou un petit tour à la pharmacie. On repousse, on ignore, on attend d’avoir bien mal et parfois c’est trop tard. Prendre soin de soi c’est également faire le nécessaire pour apparaître sous son meilleur jour (garde-robe, soins du corps…), cela contribue à avoir une belle image de Soi, augmente et conforte l’estime et la confiance que l’on se porte, puis surtout fait gagner en assurance.

 

« Prendre soin de soi c’est penser et agir pour soi et non que pour les autres. »

En effet, cela demande d’arrêter de penser et d’agir en fonction des autres, tout leur donner et ne rien se donner, c’est du sacrifice et cela ne conduit qu’à la souffrance. Il faut donc s’accorder le droit de le faire rien que pour nous : notre intérêt, notre santé, notre bien-être, nos envies, notre développement et épanouissement personnel, en somme, notre vie. Et ne pas le faire va mener à des comportements toxiques et négatifs qui vont pourrir nos relations comme le manque, la déception, ou encore, la jalousie. Par exemple, ceux qui sont mariés à leur travail ne prennent pas le temps de prendre soin d’eux, ils se l’interdisent tout simplement : pas le temps, pas l’argent pour penser à soi. C’est aussi simple que ça et très malheureux aussi… Alors ils vont le jalouser chez les autres, parfois même chez leur conjoint, ils vont être envieux de leur travail, leur réussite, leur forme physique, leurs vacances, leurs voyages, leurs avantages etc. c’est à dire jaloux du bonheur des autres. Oui,

« Ce que tu ne t’accordes pas, tu le jalouses chez les autres. »

Cela peut mener aussi aux frustrations, à l’apitoiement (plaintes) et à la colère, car ne pas s’accorder soi-même ce qui est bon pour nous est une forme d’attente de ce don d’amour de la part des autres. Et malheureusement, ce sera l’effet inverse que tu obtiendras car

« Quand tu donnes aux autres en t’oubliant, tu leur apprends à t’oublier. »

 

A agir pour les autres, on oublie très souvent de se contenter, de s’exprimer, de dire si cela nous convient. On se plie aux volontés des autres, en sacrifiant nos propres besoins et envies. On se met tout seul hors-jeu, en ne se permettant pas de vivre notre vie selon nos choix. Pourtant,

« Personne ne sait ce qui est bon pour toi. Alors accorde-toi le toi-même. »

Les autres vont prendre, il faut savoir fixer ses limites et savoir dire non, car pour eux cela ne sera jamais assez. Si ces personnes à qui tu donnes ne sont pas heureuses par elles-mêmes, tu auras beau donner, cela ne sera jamais suffisant. Elles vont prendre sans limite et ne se souviendront que de la fois où tu n’as pas été là pour les satisfaire, elles vont avoir tendance à abuser de toi et tu ne t’en rendras même pas compte.

« Si tu fais des choses pour plaire aux autres ou parce qu’ils te le demandent, ils ne t’y forcent pas pour autant. Toi seul décides, il n'y a aucun mal à dire non, ni à se faire priorité, quitte à déplaire à certains. »

Et de ton côté, tu seras toujours dans l’attente de leur gratitude ou de leur consentement. En fait, tu leur donnes le pouvoir de t’estimer à ta place et malheureusement cela ne peut que te desservir. Il est possible alors que la colère te submerge mais c’est contre toi que tu en as. Il est possible aussi que tu te plaignes souvent de cette vie qui n’en est pas une. Pourtant tu es le seul responsable de ta vie.  Comme tu n’as pas le temps de prendre soin de toi, en te plaignant, tu espères que les autres vont le faire : te donner du temps pour t’écouter, te conseiller… donc t’aimer. Mais voilà, c’est ton travail de t’aimer, de t’estimer et de te rendre heureux car vivre pour les autres ne te rendra jamais heureux.

« C’est pas mon travail de t’accepter, c’est le tien. »

 

Ton comportement vis-à-vis des autres définit la façon dont ils vont te voir. Si tu accordes de l’importance à ce qu’ils pensent, si tu les estimes plus que toi-même, tu leur donnes du pouvoir sur ta personne. Ainsi, les choses qui nous offensent mais que l’on tolère confortent les autres à nous traiter de la sorte.

« Si tu ne t’aimes pas par manque de confiance et d’estime envers toi-même, tu apprends aux autres à te traiter de la même façon. »

Comme je l’ai déjà dit S’aimer est un pouvoir, celui d’être maître de sa vie. Si tu attends des autres qu’ils t’aiment à ta place, tu leur donnes ce pouvoir et c’est donc eux qui te dirigent. C’est pour cela qu’il est important de se libérer des autres, et tout particulièrement de ces dépendances toxiques et liens négatifs (même familiaux), ceux qui n’apportent aucune joie et même parfois seulement de la souffrance. Tout le monde ne mérite pas le respect et l’amour et personne ne vaut mieux que toi. Même nos parents n’ont plus le droit d’influencer nos choix quand on ne dépend plus d’eux. Toute éducation présente des défaillances mais la plus grande est celle qui consiste à faire des enfants pour les laisser seuls et sans amour.

« L’amour envers nos parents ne leur est pas dû ; comme pour tout le monde il se mérite par la confiance, la présence et les actes. »

 

Oui, il est bon de s’éloigner des personnes qui ne nous rendent pas ou plus heureux, de ne plus leur laisser de pouvoir sur nos vies. Il est bon de s’affranchir de tout ce qui nous pèse au quotidien, nous maintient dans le passé et nous prive d’un avenir radieux, auprès des personnes qui nous sont chères. Il est bon de récupérer nos libertés à exercer nos volontés, celles d’être qui on veut être et d’aimer qui on veut aimer. De fait, dis-toi bien que

« Ta vie t’appartient. Trace ton propre chemin et dirige-toi vers qui tu veux être. »

10 août 2020

« Celui qui se donne trop aux autres, ne sait pas prendre soin de lui. »  - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Amourdesoi

 

Illustrations de 大葱君

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J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 01/08/2020

3 Août 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime profiter du temps présent

 

« Et s’il ne te restait qu’une journée à vivre sur Terre, que ferais-tu ? »

… ta réponse …

 

Mais dis-moi si tu ne le fais pas alors que tu as toute la vie devant toi, c’est que ce n’est pas si important que ça, ou que tu vis tes peurs et non tes rêves, et qu’en somme, tu es malheureux.

« Vis l’instant, fais ce que tu aimes et aime-toi suffisamment pour t’accorder ce qui est bon, entouré des personnes que tu veux garder dans ta vie. »

Peut-être penses-tu avoir le temps de reporter l’essentiel ou ce qui te tient à cœur à demain ? Tu te trompes. En général, les gens te diront qu’ils ont très peur de mourir mais en réalité ils ont très peur de vivre. Ils éprouvent des sentiments mais ne les expriment pas, ils voudraient être et faire ceci ou cela mais se contentent de le jalouser chez les autres ; ils ne sont pas authentiques, ils se cachent derrière des masques. Ils n’ont pas de rêves ou aucune volonté, aucune motivation pour les réaliser. Pourtant la mort, elle, ne se reporte pas et elle est bien réelle. En pensant te donner le temps de la réflexion pour bien agir ou pour ne plus avoir peur, tu laisses filer les opportunités et tu t’offres des regrets.

« Souvent les gens qui ont très peur de mourir ont également très peur de vivre. Et à l’inverse, ceux qui n’en ont pas peur sont les plus prompts et les plus aptes à savourer l’instant en étant heureux. »

J’aime bien cette citation de Sénèque : La vie ce n’est pas attendre que l’orage passe mais apprendre à danser sous la pluie *. Procrastiner c’est penser pouvoir reporter à demain, une illusion de contrôle du temps. C’est penser le maîtriser, alors que l’on n’est même pas maître de soi ni de sa propre vie… Mais en réalité, ce n’est que lâcheté et absence de courage pour affronter ses peurs. Cela mène à l’abandon progressif de soi ; c’est attendre d’être heureux ou dépendre des autres pour l’être. Assurément,

« Remettre l’action à plus tard c’est comme reporter de vivre l’instant à demain. »

C’est aussi une façon de nier l’essentiel, c'est-à-dire ne pas voir et mettre en avant les priorités de sa vie, mais aussi refuser les remises en question et s'obstiner en renonçant au changement. C'est également un moyen de se punir et donc se faire souffrir, parce que l’on se sent coupable ou indigne d’être aimé, en se privant de ce/ux que l’on aime et en ne s'accordant pas le droit d'être heureux.

 

Se poser cette question sur la façon de vivre le temps qu’il nous reste, c’est aussi se demander si nous sommes heureux et libre d’agir comme bon nous semble, ici et maintenant. La plupart des gens ne le sont pas car leur réponse est quelque chose qu’ils pourraient avoir mais qu’ils ne s’accordent pas. Ils projettent de le faire ou ils attendent que cela arrive…

« Ce qui doit arriver arrivera, mais celui qui s’aime sait agir pour le faire tourner en sa faveur et ne pas perdre son temps à l'attendre. »

Toujours un futur incertain, beaucoup de rêves ou d'espoir, mais aucune prise en main pour le créer à son image. Cela leur montre qu’il est temps qu’ils agissent dans leur intérêt, qu’ils s’affirment, prennent soin d’eux et s’autorisent enfin à vivre. Oui,

« Il est temps de rallumer les étoiles dans sa vie, une à une s’il le faut mais commencer à s’y mettre. »

Le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on désire mais d’aimer ce que l’on a. Cette citation me faisait beaucoup de peine dans mon ancienne vie et en conséquence m’a beaucoup apporté. Grâce à elle, j’ai réalisé que je n’étais pas heureuse avec mon mari, que je devais me libérer de cet attachement malheureux, pour devenir celle que je voulais mais que j’avais mise de côté. Se libérer de ses dépendances aux autres, c’est s’accorder ce qui est bon, prendre soin de soi, savoir se faire plaisir, dépenser son argent pour soi et surtout arrêter de servir et de faire passer les autres en priorité. C’est faire preuve d’égoïsme sain. C’était prendre conscience d’aimer ce que j’ai, à commencer par moi et ma vie. Aimer ma vie c’est-à-dire y faire entrer ceux et ce que j’aime, pouvoir aimer dans l'instant sans attendre autre chose. Ceci dit, je pense que le bonheur c’est aussi avoir ce que l’on désire. Il est vrai que c’est accepter ce que l’on a et ce que l’on est, l’aimer et savoir s’en contenter, mais c’est aussi vouloir ce qui est bon pour nous et persévérer pour l’obtenir. Oui, c'est aussi avoir cette volonté et ce courage de réaliser ses désirs et rêves, d’exprimer librement l’amour pour vivre sa vie, puis devenir qui on veut être ou au moins devenir meilleur.

« Tout changement nécessite l’Amour de Soi, à travers la volonté et le courage de s’accorder puis d’obtenir ce que l’on aime. »

Donc suite à ta réponse, si tu te sens triste avec cette impression d’être prisonnier et non le chef d’orchestre de ta vie, c’est qu’il faut changer. Et certainement que tu as beaucoup de peurs et d’émotionnel refoulé, en plus de symptômes quotidiens de stress, d’anxiété, de mal-être, voire de dépression. C’est qu’il est temps de devenir libre et maître de ta vie.

« Prends le risque, tente ta chance, exerce ton courage d’avancer seul vers qui tu dois être. Au pire, tu seras heureux… »

Enfin, les gens ont très peur qu’on les oublie, mais ils ne font rien de remarquable de leur vivant à commencer par aimer leur temps de vie. A ne vivre que leurs souffrances d’un passé révolu et leurs peurs d’un futur incertain, à trop penser négativement et sans agir pour eux, ils passent à côté de l’essentiel : l’instant présent, et de leurs essentiels : être entourés des gens qu’ils aiment. Pourtant,

« Il n’y a que dans l’amour et le partage de ces moments précieux que le souvenir se crée et s’ancre dans les mémoires. »

1er août 2020

« Si tu n’es pas heureux de tes choix, c’est que tu n’es pas libre ni maître de ta vie. » - Mel

 

* Ceci dit, quand on danse sous la pluie, on n’est pas à l’abri d’un coup de foudre… J’aime l’orage \o/

A l’image de la vie, l’amour est un risque à prendre si on ne veut pas y passer à côté.

Mais es-tu seulement libre de m’accorder cette danse ?

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimeprofiterdutempsprésent

 

Illustrations de Rongrong Wang Shenhaiyuyou

 

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