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Le blog de @melcreativegirl

jaimevivre

J'aime la vie - J'aime vivre

Rédigé par Mel Publié dans #Jaimevivre, #Jaimelavie, #Jaimetoi

J’aime vivre – 06/01/2019

« Trop nombreux sont ceux qui ne réalisent pas leur chance de vivre. »

Réaliser que nous avons une vie, peut-être une seule, mais une quand même, c’est énorme ! Mais pas aussi énorme que cette chance d’être là, parmi tous les autres, même si nous sommes des milliards sur Terre. Une chance sur des milliards, que dis-je des billions ! Qu’en est-il exactement ? Une possibilité de spermatozoïdes sur les 223 que peut fabriquer le papa et une possibilité d’ovules sur les 223 de la maman. Soit une sur plus de 8 millions pour chacune de ces cellules sexuelles !

Puis c’est la magie de la rencontre, deux de ces cellules sont sélectionnées par le plus grand des hasards et se réunissent au moment de la fécondation. Cela nous fait 70 billions de combinaisons possibles de cellules-œufs (ou 70000 milliards) c’est à dire le résultat du produit 223 x 223.  Oui, on peut affirmer que la reproduction sexuée est une machine à créer de la nouveauté ! Du jamais-vu, de l’unique et du différent, en somme de la diversité.

Voici donc le résultat de l’immense loterie de la vie, une chance magique de vivre, forcément dissemblable de celle de tous les autres de la même espèce. La vie, c’est beau, c’est du rêve, c’est incroyable, aléatoire, fou et complètement merveilleux !

 

« Le fait d’exister tient du miracle, vivre est ta chance, alors ne la gâche pas en ne l’aimant pas. »

J’aime l’idée même d’être là, de m’interroger et d’en discuter, d’en avoir conscience et d’y apporter ma lumière, d’étudier la vie et de pouvoir en profiter. Chaque jour où le Soleil se lève, elle nous donne l’impression d’être un élu et c’est bien le cas… A toi aussi d’en prendre conscience et de faire tienne cette chance de vivre en accueillant l’Amour dans ta vie.

« L’Amour est partout, il est présent. Même si pas mal de gens le cherchent, très peu le voient, seulement quelques-uns l’acceptent pour le faire leur et en vivre. »

 

J’aime enseigner cette notion. Faire passer aux élèves le fait que nous sommes, à la fois pas grand-chose, le fruit d’un hasard délirant issu de milliards de possibilités, mais que nous avons aussi un rôle très important à jouer, lié à cette venue sur Terre. Il s’agit bien d’un rôle plus grand que celui de suivre son chemin de vie en égoïste, puisque celle-ci ne serait pas, si on ne préservait pas cette biodiversité, à l’échelle des collectivités. Chaque espèce qui s’éteint actuellement nous mène inexorablement vers l’extinction de la nôtre. Voici donc notre rôle à tous : celui de préserver le vivant et son environnement. Comme la vie ne pourrait exister sans sa planète, il faut donc la préserver aussi de nos ravages, en l’aimant autant que nous.

06 janvier 2019

« La vie est chance et joie, alors soyons gratitude et Amour » - Mel

J’aime manger – 10/03/2019

Manger est un plaisir parce que c’est un besoin vital. Nos cellules réclament en permanence leurs petites briques, les nutriments, pour avoir de l’énergie quand elles les combinent au dioxygène. Ne plus manger, c’est donc mourir au bout de quelques mois selon nos réserves et si l’on boit ou non. Manger est certes un besoin mais sans aucun doute aussi, un des derniers plaisirs de notre vie. Mourir oui, mais le ventre plein… La journée est ponctuée de ces moments où l’on s’alimente et pour certains c’est toute leur vie ! Pas d’autres plaisirs à côté ; il n’y a que manger qu’est bon.

 

J’aime manger parce que les sensations qui y sont associées sont exquises. Tous nos sens sont en éveil quand on mange. J’aime le doux bruit de la mousse de marron quand j’y plonge la cuillère, j’aime le croustillant du sucre sous la dent, mêlé à l’acidité du citron, j’aime toucher le dessus de mon Filet-O-Fish du bout de mes doigts ou de mes lèvres (et je trouve cela terriblement sex). J’aime les odeurs émanant de la cuisson des aliments, rien que celle de l’oignon qui frit dans la poêle me fait saliver, sans parler de ce que l’on voit, qui peut nous donner faim d’un seul regard…

Le fait de manger, c’est terrible quand on y pense ! C’est monstrueux et vorace comme comportement. Heureusement que la satiété déboule au bout d’un moment et que l’on s’arrête avec un sentiment de plénitude et de contentement dont seul notre cerveau a le petit secret. La chaleur et le bien-être qui s’emparent de nous juste après, cette paresse qui nous prend sur la digestion, sont d’une saveur si intense ! C’est ce qui fait qu’on y retourne avec envie et appétit, sans parler du plaisir éprouvé quand on fait la cuisine pour sa petite famille.

 

« Je prendrais bien du dessert, mais tu n’es pas là. »

S’alimenter pour moi, est parfois fortement lié au sexe. La faim d’aliments se transforme en faim de toi, pour une autre forme de complétude, de bien-être et de satiété. Tout comme boire du vin et être dans cet état euphorique où l’on se sent si bien, tu vois, pas trop pour rouler par terre non, mais suffisamment pour décupler et enflammer les sens pour des relations bien plus torrides… avec un soupçon de folie car je suis carrément folle de toi !

« Rien que t’embrasser serait un délice… »

Je veux le contact de ta barbe sur ma peau, la douceur de ton regard sur moi, la pression de tes mains qui me retiennent contre toi, l’insistance de ta bouche sur la mienne. Je veux me donner toute entière à toi, que tu réalises avec moi tous tes fantasmes, être ton amante, ton esclave, ta victime… tout ce que tu veux, du moment que tu es heureux et que tu te sens bien en moi. Oui, car assurément,

« Pour me rendre heureuse, il suffirait que tu le sois avec moi. »

10 mars 2019

Mel

Illustration de Tsuyoshi Nagano

J’aime vivre – 11/01/2020

Je ne sais pas si nous choisissons de venir au monde – peut-être est-ce une opportunité en tant qu’âme de pouvoir investir un corps vivant ? – mais il ne faut en aucun cas, voir la vie comme une succession d’années à subir.

 

« Tu n’es pas victime de ta vie, tu n’as pas à subir tout ce qui t’arrive ou la routine dans laquelle tu t’enlises... »

C’est par exemple, ne pas avoir le temps de prendre soin de toi (sport, alimentation, loisirs), attendre une occasion particulière (un week-end, un anniversaire…) pour être heureux/se et s’accorder le simple plaisir de vivre l’instant entouré/e des gens que tu apprécies. C’est faire trop de compromis et de sacrifices, trop te donner et ne pas en avoir le retour, ne pas savoir fixer tes limites quand il s’agit de faire plaisir aux autres, ne pas savoir dire non. Non, cela ne me convient pas. Non, cela ne me rend pas heureux/se. C’est ne pas faire ce qui te plaît vraiment, à toi seul/e, par peur de décevoir ou d’être jugé/e, ou encore de ne pas faire ce à quoi tu aspires depuis toujours, par peur de la solitude, de l’échec ou de souffrir à nouveau.

« Dans la vie, il est si simple de dire Je ne suis pas heureux/se avec toi, pourtant si peu se l’autorisent… »

 

Comme dit précédemment, la vie est une chance incroyable, une opportunité inestimable de ressentir les plus beaux sentiments humains et d’atteindre la connaissance de soi ainsi que du monde qui nous entoure.

« Heureux est celui qui sait cultiver et arroser d’Amour tous les types de jardin que la vie peut offrir. »

C’est se lever le matin, en étant pleinement conscients de la chance que nous avons de vivre un jour de plus sur la Terre. Celle d’être en bonne santé et de ressentir, celle d’avoir l’opportunité de faire des rencontres qui vont peut-être nous bouleverser, celle d’exprimer à notre tour, nos émotions et notamment l’Amour qui est en nous.

C’est la possibilité de transmettre la vie, le plus beau cadeau qui soit et que l’on puisse s’offrir, de prendre soin et de voir heureux les gens que l’on aime. C’est pouvoir partager durablement le présent avec ceux qui nous font confiance et nous respectent en toute réciprocité.

C’est se sentir utile dans le métier que nous exerçons et dans la façon de communiquer ou transmettre aux autres de son temps (connaissances, écoute, conseils…), c’est-à-dire de soi, à travers sa Vie et son Amour.

C’est aussi savoir changer et évoluer, rebondir après l’échec, la souffrance de l’abandon ou du rejet, pour en ressortir grandi et meilleur par volonté et détermination. Être résilient et responsable développe la confiance et l’estime de soi, qui permettent d’accéder à ce que nous voulons vraiment être, aimer et faire dans notre vie.

11 janvier 2020

« Deviens qui tu veux être en aimant ta vie et qui tu es. » - Mel

Illustration de 大葱君

Illustration de 大葱君

J’aime vivre – 29/04/2020

Vivre, j’aime vivre… je parle bien de vivre et non de se contenter d’exister passivement ou de subir sa vie à travers les personnes et les évènements qui nous arrivent. Car la plupart des gens se complaisent dans leurs entraves, dans leur zone de confort ou même dans leurs malheurs. Pour vivre sa vie pleinement, il faut d’abord être libre. Et cette liberté se gagne, parfois chèrement, mais c’est la clé de l’épanouissement personnel et du bonheur.

« Gagner sa liberté c’est se défaire de ses dépendances aux autres, afin de vivre sa vie comme bon nous semble. »

J’ai fait le choix de vivre ma vie et donc d’arrêter de la subir quand j’ai réalisé que je m’empêchais moi-même de la vivre… Par culpabilité ou par sens des responsabilités et du devoir, dictés par l’ego, nous posons souvent tout seuls les fers à nos poignets. Je savais que je n’étais pas libre d’exprimer celle que je suis aujourd’hui, ni de faire ce que je voulais de mon temps et de mon amour sans passer par l’égoïsme. Je savais ce que je ne voulais plus et ce qui était bon pour moi mais je ne me l’accordais pas. Quand la liberté pointe à nouveau son nez, après des années d’enfermement et de sacrifice, on a appris à savoir ce que l’on veut, à connaître les qualités recherchées chez les autres et ce que l’on ne veut pas, pour ne plus avoir à souffrir de la sorte. On est une autre personne, on en ressort grandi et meilleur, bien que marqué à jamais. Je réalisais que j’allais gagner ma liberté et ma nouvelle vie en me délivrant de l’engagement qui me liait à mon conjoint.

« Tu ne souffriras plus lorsque tu te seras enfin libéré/e de tes dépendances aux autres pour t’aimer toi. »

En effet, en consacrant totalement sa personne et son temps à d’autres plutôt qu’à soi-même, peu importe les raisons, on se sacrifie. Cette sorte d’attachement toxique à l’autre est source de souffrances. Ce sacrifice nous rend prisonnier d’une existence malheureuse. Nous n’avons pas à faire cela, notre vie nous est propre, nous n’avons pas à donner ce que nous sommes, notre amour ou notre temps, pour rendre heureux autre que soi-même. En effet, nous devons d’abord l’amour à nous-même et trouver notre bonheur de vivre, tout seuls. Oui, nous devons nous pardonner et nous accorder le droit de nous aimer.

 

Vivre seul, voilà qui fait peur à beaucoup de gens. Se retrouver seul face à soi-même fait peur. Et cette peur a souvent et longtemps le dessus sur tout le reste, on ne peut s’imaginer la vie autrement qu’avec cette personne qui partage notre quotidien, on y est tellement attaché, ou elle est tellement attachée à nous, puis il y a les enfants, la maison et ce que vont penser les gens (déceptions, jugement…). Toutes ces contrariétés s’accumulent et notre volonté de sortir de cette vie s’amenuise. Néanmoins, on n’est pas heureux, on se sent piégé, enfermé dans une relation qui ne nous convient plus, un engagement qui ne nous laisse aucune liberté, on pense devoir son temps et son amour à notre compagne/on. On a l’impression que tout nous échappe, qu’on ne contrôle plus rien, qu’on est perdu. Mais il y a toujours pire, comme faire beaucoup d’efforts, de compromis, de sacrifices… alors que l’autre ne donne rien ou si peu en retour, ou comme souffrir psychologiquement, physiquement de ses comportements malsains motivés par ses peurs d’aimer.

« Les gens forcés de rester quelque part, d’être et de faire ce qu’ils ne sont pas, sont malheureux et dépressifs. »

Alors on résiste, on persiste dans cette vie ; de toute façon, on ne mérite pas mieux que ce qui nous arrive, n’est-ce pas ? Notre estime de nous-même est au plus bas, on se dévalorise, on ne s’aime pas. On préfère se lancer à corps perdu dans le boulot pour ne pas avoir à se confronter à cette triste réalité et se poser les vraies questions, ainsi que prendre ses responsabilités. Et on s’enlise dans cette douleur, en acceptant que la vie soit souffrance, en subissant contraintes et asservissement. On a le temps de rien, et surtout plus le temps d’y penser - Tant mieux ! - on reporte à demain – Allez, oublions !

« Les personnes malheureuses ont des raisons de l’être car elles savent ce qui est bon pour elles mais ne se l’accordent pas. »

Oui, ces gens ne sont pas heureux, soit ils le montrent, soit ils le cachent derrière un masque. Ils te diront qu’ils n’ont le temps de rien. Pas le temps de prendre soin d’eux, de s’accorder une alimentation saine ou une activité physique régulière par exemple, ou tout simplement de te parler. Ils expriment beaucoup de négativité, il leur est arrivé ceci ou cela - pauvres victimes ! - tout est moyen pour se plaindre. Ils sont envieux et jaloux de la vie des autres, de leur argent, de leur situation, de leur conjoint. Ils ne savent pas apprécier ce qu’ils ont et encore moins ce qu’ils sont. Ils s’apitoient sur leur sort, ils jugent facilement, ils médisent. D’autres affichent une superbe incroyable, ils sont posés, à les entendre tout leur réussit, ils sont adorables et souriants… mais tout seuls face à eux-mêmes, le masque tombe. Ils y dissimulent tout ce qu’ils n’aiment pas et n’acceptent pas de leur personne, et pour certains, il y a beaucoup à porter. Ce sont des peurs, des culpabilités, des doutes, des complexes, des défauts, des mauvais comportements, des douleurs passées (échecs, séquelles, traumatismes…) subies ou commises. Il sera très difficile à retirer et même de toute leur vie, certains n’y arriveront pas. En somme, oui n’ayons pas peur des mots, ils sont faibles et lâches, par absence de volonté pour se sortir de ces situations qui les font souffrir.

« Si les gens ne s’aiment pas, eux seuls en connaissent les raisons. Donc à eux d’avoir la volonté de les identifier, de les accepter et les dépasser pour ne plus en souffrir. »

Effectivement, tu ne peux rien pour eux car eux seuls le peuvent. Ils se sauveront et gagneront leur liberté tout seuls, s’ils le veulent vraiment et ne résistent pas au changement salvateur. Comment ? Il suffit d’accepter ce que l’on est, de s’aimer, c’est-à-dire exprimer ses sentiments et surtout l’Amour de soi ; savoir ce qui est bon et ce qui nous rend heureux puis se l’accorder. C’est aussi se pardonner et arrêter de réprimer ses émotions ou de se donner aux autres en s’oubliant, pouvoir se dire : Aujourd’hui je n’ai fait que des choses que j’aime, j’ai pris soin de moi et j’aime cette personne que je suis ! C’est en quelque sorte, retrouver l’enfant que nous étions et les rêves de vie que nous avions. Assurément,

« Vivre c’est s’accorder du temps pour s’aimer. »

Seulement, il faut du courage, de la volonté et de la détermination, bon d’accord, des couilles, pour lutter contre ses peurs, quitter la vie que l’on ne veut plus pour en aborder une nouvelle, s’en donner la chance. Savoir se pardonner et pardonner aux autres, notamment à ceux qui nous ont fait souffrir. Et aimer le goût du risque, ne pas avoir peur de l’inconnu.

 

Sa deuxième vie, c’est le bonheur assuré, on a tellement souffert pour gagner sa liberté, qu’on la chérit de toutes ses forces. On sait ce qu’il faut faire pour accéder au bonheur et rien ni personne ne nous empêchera de l’atteindre. On laisse venir et on prend ce qui vient, on laisse partir ce qui s’éloigne de nous, on ne force pas les choses. On est fort de ce que l’on est, on a connaissance de notre valeur et on aime notre vie. On décide pour nous, on ne ressent pas le besoin de se justifier quand on dit non, et ceux qui nous veulent du mal ou nous diriger s’écartent tout seul de notre chemin, car

« S’aimer est un pouvoir, celui d’être maître de sa vie. »

29 avril 2020

S’ = Vivre, Mel

J’aime mettre de l’ordre – 12/08/2020

Depuis toute petite, j’aime ranger, trier, nettoyer puis ordonner ; j’aime m’entourer de biens qui me rendent heureuse. Faire du vide, libérer les espaces, visualiser les volumes, bousculer les meubles, dépoussiérer, changer les ambiances, apprécier la sérénité, la plénitude qui émane d’un intérieur propre, soigné et rangé, le décorer à sa façon, voilà tout ce que j’ai toujours aimé faire. Du simple jeu de société au sac à main, à la chambre puis à la maison toute entière ainsi que ses extérieurs… Pour moi, mettre de l’ordre se fait toujours sur les deux plans : cela désencombre mon lieu de vie et m’éclaircit l’esprit en même temps. Lorsque je fais du shopping, si le coup de cœur pour un objet a lieu, je sais déjà son emplacement et les idées affluent en grand nombre pour le personnaliser et me l’approprier, c’est un peu comme si cette rencontre était prévue entre nous ^.^ Il me rend jolie ou me fait sentir en sécurité, il m’apporte un gain de temps ou d’espace, il décore, il m’est important car porteur de beaux souvenirs, il a une valeur sentimentale qui m’est personnelle, etc. Je pense qu’il est important de ressentir ce bonheur d’avoir un lieu de vie dans un premier temps, puis de s’y sentir chez soi enfin par le biais de l’organisation, l’ordre et la disposition des biens qui y règnent. Et c’est aussi un véritable plaisir d’y accueillir les gens que l’on aime pour partager cet espace-temps.

 

« Mettre de l’ordre dans son lieu de vie est intimement lié à la connaissance de soi et de son bien-être. C’est pour moi une forme de méditation active, une prise en main efficace de sa vie. »

 

Ranger sa maison c’est avant tout prendre le temps de le faire. Dans nos vies actuelles, il est difficile de trouver ou de s’imposer du temps pour exprimer qui on est et ce que l’on aime faire. Et pourtant, cela est indispensable si on veut être en bonne santé, c’est à dire en bonne forme physique et mentale. De fait,

« Prendre soin de sa maison c’est aussi prendre soin de soi. »

 

Dès que du temps sera alloué à cette occupation, tu ne le verras plus passer tellement tu seras absorbé par ta mission. Celle-ci commence par un tri, cela est inévitable.

« Ranger sa maison c’est devoir faire un tri et ne garder que les biens qui nous rendent heureux. »

En effet, notre maison accumule des biens comme nous accumulons des souvenirs. Et tout n’est pas bon à garder, il faut bien l’avouer… Alors, nous devons apprendre à garder seulement les biens qui nous rendent heureux et nous libérer de ceux qui ne nous contentent plus. C’est exactement comme lâcher prise sur son passé si on veut vivre pleinement l’instant présent, ou comme s’éloigner des gens négatifs et toxiques, les sortir de sa vie si on veut vivre en paix.

Il est préférable de sortir tous les objets d’une catégorie de leur emplacement, puis les passer en revue un par un pour ressentir s’ils ont leur place près de nous en cet instant. Par la suite, il nous faut trouver un moyen quelconque de nous débarrasser de ces objets qui ne nous mettent plus en joie. Personnellement je n’aime pas jeter. J’offre, je revends, je recycle, je bricole pour un autre usage… mais jeter est le tout dernier recours, notamment quand l’objet est cassé ou devenu totalement obsolète, désuet, en toute objectivité. Si tu ne sais pas par quoi commencer pour ranger, choisis une catégorie qui te tient à cœur, comme les livres, les vêtements et accessoires (chaussures, sacs), le matériel de cuisine, les produits de salle de bains, etc. Essaie de garder les choses très sentimentales pour la fin, car cela peut prendre plus de temps que prévu…

 

« Faire le tri de ses affaires est très bénéfique car cela correspond à se dépouiller de son passé et de ses peurs de l’avenir, en ne gardant que l’essentiel à nos yeux, à cet instant précis de notre vie. »

Tenir ses biens qui nous ont marqué entre les mains, et décider de leur devenir, c’est faire face à ses souvenirs, bons et mauvais, ne pas les nier mais au contraire, s’y confronter. C’est se donner enfin le droit qu’ils n’affectent plus notre temps présent et notre espace de vie, en ne les gardant plus près de nous. Chaque bien que l’on se force à garder malgré le fait qu’il ne nous contente plus, c’est de l’énergie négative autour de nous. C’est alors un immense soulagement quand ils disparaissent enfin de notre vue et de notre vie, car il y a bien une analogie entre notre lieu de vie et notre personne. Le lien est parfois si fort que quand la maison se vide de ces énergies négatives qui lui pèsent, notre corps perd aussi en masse ! C’est comme quand on tolère dans notre entourage des personnes qui nous offensent ou nous déprécient. Cela ne nous rend pas heureux et nous fait souffrir ; nous avons le droit de nous en libérer. Les biens et les personnes toxiques qui ne nous mettent pas en joie doivent sortir de notre vie, cela nous est nécessaire pour retrouver notre paix intérieure. Il y a un risque que l’on garde des objets parce qu’on nous les a offerts ou au cas où. Il ne faut pas garder pour faire plaisir aux autres mais à soi, ni dans la crainte de manquer dans le futur. Si un besoin se présente, il sera toujours temps de se procurer l’objet en question. Souvent, il est bon de n’agir qu’avec le cœur sans se poser trop de questions pour se libérer des craintes et des doutes d’un futur dont on ne connaît rien et d’un passé qui nous limite en valeur et en potentiel dans l’instant présent.

 

Le plaisir du rangement découle de ce tri. En effet,

« Les biens que je garde et qui me rendent heureux/se sont ceux qui me définissent dans ce que je suis et ce que j’aime faire, aujourd’hui au sein de mon lieu de vie. »

Il est important de trier, garder et de s’entourer de ces biens qui ont de la valeur à nos yeux, ne serait-ce que pour améliorer notre connaissance de soi. Ils vont révéler nos centres d’intérêts, nos passions, nos priorités, nos essentiels, en somme ce qui nous rend heureux. C’est un peu comme quand on parle à un ami, car même s’il ne dit rien, juste le fait de s’exprimer et de s’écouter nous fait réaliser et comprendre beaucoup de choses sur nous-même. C’est prendre le temps de s’exprimer pour se découvrir et se réaliser dans ce que l’on aime. Ranger, trier, garder ce qui nous tient à cœur nous apprend à nous aimer. Cela est donc très personnel, c’est normal, puisque cela ne concerne que nous. Et il ne tiendra qu’à nous de les développer, les amplifier pour nous sentir bien ou mieux, et libérer pleinement notre potentiel. On peut dire aussi que c’est une thérapie.

« Mieux se connaître, c’est un pas de plus vers ce qui est bon pour nous et nous correspond. Enfin, se l’accorder, c’est s’autoriser à être heureux. »

 

Il est donc extrêmement plaisant d’être entouré de ces biens qui nous mettent en joie et de trouver l’endroit qui leur sied. Désencombrer notre maison libère les volumes que l’on peut désormais nettoyer beaucoup plus efficacement. Une maison rangée est une maison plus propre et plus saine, en parallèle notre esprit s’en trouve purifié et nos idées clarifiées. Il en est de même quand on partage ces moments précieux entourés des gens que l’on aime et apprécie, par leur présence chaleureuse, réconfortante et aimante. Ces biens nous font sentir en sécurité chez nous, ils contribuent à notre bien-être et à notre confort de vie.

 

12 août 2020

Exprime-toi Mel

Illustration de Heather Theurer

J’aime vivre – 19/08/2020

Il n’y a rien de plus formidable et merveilleux que de savoir ce que l’on veut dans la vie, de désirer quelque chose et de l’appeler dans sa réalité par la volonté et l’optimisme. C’est concrétiser et accomplir ses rêves, ses espoirs, les buts que l’on s’est fixés. C’est le miracle au-delà de l’impossible, c’est la magie de l’attraction de ce qui est fait pour nous. Pour moi, c’est cela vivre.

Mais souvent nous reportons de vivre à demain, peut-être pensons-nous pouvoir le faire plus tard ? Comme pour les enfants atteints de pathologies très graves et n’ayant que quelques mois à vivre, doit-on attendre que nos jours soient comptés pour se faire plaisir, s’accorder ce qui est bon, réaliser ses rêves et projets de toute sorte, saisir l’instant sans se préoccuper ni du passé ni du lendemain ?

« La plupart des gens n’ont pas de rêves et les quelques-uns qui en ont, ne font rien pour les vivre. »

A-t-on vraiment le temps de l’indécision, de la culpabilité, de la honte, de la jalousie, de la vengeance, de la peur, du doute, de la souffrance, de l’irrespect, du remord… en somme du désamour de soi ? Peut-on vraiment se faire mal au point de repousser ce qui nous tient à cœur ? Jusqu’où nos lâchetés et nos craintes peuvent nous faire sombrer ? Doit-on les laisser influencer nos prises de décision ou nous empêcher d’agir ? Doit-on les laisser blesser les gens que l’on aime ? Doit-on permettre aux regrets de façonner une image de nous qui ne nous correspond pas ? N’avons-nous pas droit de faire des erreurs ? Et qu’une deuxième chance nous soit accordée ?

N’est-il pas plus édifiant de se tourner vers soi en s’aimant, se réaliser en atteignant ses objectifs, sans se soucier ni du passé ni des autres, se valoriser et exprimer pleinement tout son potentiel avec détermination et foi en soi ?

« Réussir sa vie nécessite de croire en Soi. »

Oui nous avons tous le droit de vivre et d’aimer notre vie, de surmonter toute cette négativité qui nous opprime au quotidien (peurs et problèmes), et de développer notre confiance et notre estime. Car comment aimer sa vie si on ne croit pas en soi, en sa valeur (potentiel et compétences) pour devenir qui on veut être et exprimer ce que l’on aime faire ?

 

« Il faut penser pour devenir et agir pour obtenir. »

Cela signifie qu’une harmonie doit se faire en nous ; un alignement de pensées positives et d’actions gratifiantes quotidiennes autour de l’Amour de soi, c’est-à-dire se réaliser dans ce que l’on est et ce que l’on aime faire puis tendre vers nos objectifs de vie dans ce que l’on veut être et accomplir. C’est affirmer chaque jour et faire apparaître la meilleure version de soi, l’intégrer et l’exprimer dans sa réalité, se reprogrammer en quelque sorte. Oui, pour sûr,

« Se réaliser c’est faire sien chaque jour qui passe. »

Cela demande de se dépouiller de son passé, porteur de limites et d’insécurités qui nous contraignent dans notre potentiel, nous dévalorisent et teintent notre avenir de négativité. Notre vécu, nos échecs, nos culpabilités, nos souffrances, nous empêchent de nous projeter correctement, de visualiser nos objectifs et d’imaginer notre vie rêvée. Il faut s’en détourner, s’autoriser à repartir de zéro et penser positivement pour s’accaparer le jour présent.

« Si tu veux vivre, reste dans le présent ; si tu veux mourir, retourne dans le passé. »

Cela signifie également se libérer des autres pour assumer et exprimer en totalité ce qui nous est propre et qui nous plaît. C’est faire de soi sa priorité et devenir maître de sa vie. Il ne faut pas rester près de ces personnes qui nous tirent vers le bas par leur négativité. Mais au contraire, s’entourer de celles qui nous encouragent, croient en nous et nous poussent à devenir quelqu’un de meilleur. Cela nous fera gagner en assurance, confiance et estime. Et si nous n’avons pas de telles relations dans notre entourage, il vaut mieux rester seul qu’être mal accompagné, pour retrouver enfin les pleins pouvoirs sur sa personne.

Enfin, cela requiert une dose de courage et de persévérance, c’est se faire violence pour s’engager chaque jour à penser et agir en faveur des objectifs fixés.

« Le problème c’est que pendant que tu doutes, d’autres non. Dans la vie, seuls ceux qui ont le courage d'exprimer l'Amour de ce qu'ils sont, réussissent. »

Cela demande de se défaire de la médiocrité, du laisser-aller, de la paresse et de l’indécision, de la procrastination en général. Nombreux sont ceux qui ne s’y tiendront pas parce que s’aimer demande du temps et de l’assiduité, mais comme pour toute chose de la vie, seuls les plus déterminés réussiront.

C’est accepter le changement comme faisant partie de nous, une étape nécessaire à notre évolution, en faire son credo. C’est savoir que rien n’est immuable à commencer par ce que nous sommes, pensons et créons dans notre réalité. Notre vie est ce que nous voulons en faire et nous sommes en mesure de l’orienter vers ce que nous désirons dans le savoir-être et le savoir-faire. Nos pensées, idées, avis… modèlent et construisent ces savoirs à l’image que nous visualisons. Alors ayons une image éclatante de nous, tendons vers ce que nous avons toujours voulu être, ce que nous avons toujours admiré chez les autres, intégrons à notre personne ces belles valeurs. Nous avons ce pouvoir de création en nous et avons le droit d’exprimer ce potentiel dans l’Amour de soi et des autres. Et j’ajouterai même ceci :

« Une fois notre propre bonheur atteint, nous avons le devoir de planter cette graine d’amour de soi chez les autres puis de la laisser à leurs bons soins. »

 

Se réaliser, c’est se défaire des blocages du passé et de la dépendance aux autres. C’est libérer notre émotionnel, s’autoriser à ressentir le bon comme le mauvais, et penser avec optimisme. C’est agir chaque jour, avec détermination et courage, pour prendre soin de sa personne, afin de devenir et d’obtenir ce que l’on veut de meilleur pour nous dans la vie.

19 août 2020

123Mel

Illustration de Srasa

J’aime vivre – 22/10/2020

J’aime vivre et j’aime vivre heureuse. C’est ainsi que je conçois la vie et je suppose que c’est également ce vers quoi tout le monde tend. C’est aussi ainsi, en me rendant heureuse, en m’aimant et m’accordant ce qui est bon, que je sais aimer les gens qui me sont chers.

« Entre la peur et la souffrance, l’amour et la joie, j’ai choisi, et c’est bien là, mon tout premier choix de vie. »

Puis de toute façon, j’ai vraiment du mal à résister à ce qui m’appelle, me plaît, me met de bonne humeur, me fait rire, me séduit et fait battre mon cœur plus fort. Je souris à la vie et je prends tout ce qu’elle a à m’offrir avec curiosité, émerveillement, passion et surtout, gratitude.

 

Derrière un bon choix, il y a l’Amour et la volonté de l’exprimer en vue de se faire du bien. Il repose sur l’intuition qui nous aide à percevoir et ressentir ce qui vient à nous et surtout ce qui nous met en joie. Il passe par le courage, qui est cette force, cette volonté de sortir de sa zone de confort, et de s’orienter avec optimisme et amour vers cette situation inconnue qui nous appelle. Un bon choix prend également appui sur l’intelligence, qui se fait le support de la connaissance de soi, de la responsabilité et de la maturité, toutes trois nécessaires pour peser le pour et le contre, et savoir ce qui est bon pour soi.

 

« Derrière un mauvais choix, il y a la peur d’aimer, celle de s’accorder ce qui est bon, et la crainte de renoncer à ce qui ne nous rend plus heureux. »

Les sentiments du cœur et les ressentis intuitifs sont alors ignorés, bafoués, enfouis tout au fond de nous. Le mental en mode négatif prend le dessus dans notre esprit. Il se fait lancinant et continu. Il fait tourner en boucle les évènements passés qui nous ont marqués, nous ont fait souffrir ou nous culpabilisent. Il nous épuise, nous vide d’énergie et nous fait construire une image néfaste de nous. Il nous donne à croire ne pas être méritant, loyal, valeureux, courageux et digne de confiance. Il nous rend faible, indécis, lâche, dépressif, anxieux, c’est-à-dire prisonnier de l’existence, victime de sa propre vie. L’impossible, l’inaccessible, l’irréalisable, le désespoir, définissent notre quotidien. L’ego nous dirige alors, et le plus souvent, nous fait mal agir ; on s’emporte, on s’énerve ou on s’effondre et on sombre. On passe par le feu ou la glace, mais la douleur est identique. Il n’y a pas d’équilibre, nous ne sommes que désordre instable et chaos.

Les mauvais choix suivent les peurs de l’ego et ne t’apportent que souffrance. C’est donc dans la douleur que tu prendras conscience d’avoir mal choisi, et que tu feras connaissance avec tes vraies envies, tes véritables désirs et volontés.

« Toute souffrance est nécessaire pour accéder à tes volontés. »

Les peurs te font vivre dans le passé et attisent les situations de dépendance et de parasitisme affectifs envers les autres. Elles t’identifient à ce qui a été et te bloquent dans ton existence passée. Elles t’obligent à choisir dans l’intérêt d’autres personnes car tu leur as donné ce pouvoir sur toi et ta vie.

 

« Les bons choix suivent l’Amour que tu te portes et que tu souhaites trouver en dehors de toi pour te rendre heureux/se. »

Ils t’amènent vers de nouvelles situations et rencontres qui te correspondent, qui sont à ton image, celle de ton moi authentique. En effet, ils requièrent que tu exprimes qui tu es, car

« Tu ne peux pas trouver en dehors de toi ce que tu n’as pas fait tien. »

Ils nécessitent donc que tu libères tes sentiments et ton émotionnel, que tu te connaisses suffisamment pour savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux plus. Tu ne peux faire de bons choix que quand tu es libre d’agir à ta guise et pour ton bien, c’est-à-dire que tu es maître de ta vie et de ton temps de vie.

Nous n’avons pas peur de faire un mauvais choix quand on est libre d’agir pour notre bien, car on ne connaît pas l’indécision. Mais si c’était le cas, nous aurions la force requise pour se sortir d’affaire. Cela passe par l’acceptation d’avoir fait un faux pas, une erreur de parcours ; par le lâcher-prise sur cette situation qui ne nous convient pas ou plus, et enfin, par le courage de changer et d’agir pour se diriger vers ce qui nous correspond et nous appelle. Aucune deuxième chance ne nous sera refusée du moment qu’on est prêt à se l’accorder soi-même et à agir pour son bien.

« Quand on veut une deuxième chance, il faut être prêt à se l’accorder soi-même. »

Puis, on saura plus facilement se remettre en question, au lieu d’accuser les autres, car il est vrai que

« La deuxième tentative échouera tout autant que la première en accusant l’autre, et sans se remettre soi-même en question. »

 

Voilà pourquoi il est dans l’intérêt de chacun de faire ses propres choix de vie pour soi, tout comme de faire ses propres erreurs, pour avoir l’opportunité de ne plus les faire, après la prise de conscience et l’acceptation. Il est facile de savoir si nous sommes sur la bonne voie en se posant cette simple question : Est-ce que cette situation me rend heureux/se ? Selon si l’on perçoit joie ou souffrance, la réponse sera évidente. Mais, tu sais, au fond, la véritable question est celle-ci : Suis-je prêt/e à agir pour mon bien en vue de m’accorder ce qui est bon et ne plus souffrir ?  Autrement dit, Est-ce que je veux propager le bien ou le mal autour de moi ? Oui, car tout est bien là. C’est ta vie, c’est ton monde, à toi seul de voir si tu veux qu’ils soient souffrance ou amour, ce qui revient à ce fameux premier choix de vie que nous avons tous à faire. Cependant, cette décision affecte aussi ceux qui vivent avec toi, particulièrement tes enfants, si tu as cette chance d’être parent. Car ce que tu te fais, en mal ou en bien, touche également ceux que tu côtoies et avec qui tu partages ton temps. A toi de voir si tu veux perpétuer la souffrance ou y mettre fin en faisant le bien. A toi et à eux, surtout aux enfants, qui se construisent avec ce que tu leur donnes, c’est-à-dire ce que tu te donnes.

« Vouloir se rendre heureux c’est aussi rendre heureux ceux qu’on aime. »

Il est quand même bon de savoir et de rappeler, pour les perdus, les errants, les souffrants, les indécis…, que

« Il n’existe qu’un chemin menant à une vie heureuse, c’est celui de l’Amour. »

Et comme personne n’en est dépourvu, il ne tient qu’à nous de le laisser s’exprimer au lieu de nos peurs. En effet, l’amorce se situe en nous, c’est-à-dire qu’il faut commencer par libérer ce que l’on est et ce que nous aimons faire, dans le but de (se) faire du bien. Ce qui signifie aussi, de faire taire l’ego et les autres, quand il s’agit de prendre nos décisions et faire nos choix de vie.

 

Nous sommes chacun responsable de qui on est, de ce que l’on fait, de nos avis, de nos attentes, de nos espoirs et aspirations, de nos mauvais comportements, de notre émotionnel, etc. Nous sommes seuls responsables de notre bonheur et de la tournure que prend notre vie ainsi que du pouvoir que nous donnons aux autres sur nous. Nous faisons ce que nous voulons, à notre image ou selon ce que nous pensons que nous sommes. Mais nous avons le devoir de l’exprimer dans le seul but de (se) faire du bien, si nous voulons vivre heureux notre temps présent et faire le bonheur de ceux que l'on aime.

« Celui qui est maître de sa vie est heureux et surtout en Amour, car ce dernier est alors un choix et non une réponse à un besoin ou une nécessité. »

22 octobre 2020

« La vie ce n’est pas des compromis. Je veux tout et je prends tout. » - Mel

Illustration de Lulybot

Illustration de Lulybot

J’aime vivre – 16/12/2020

« Celui qui veut sans avoir le courage d’agir et d’obtenir, n’a pas encore assez souffert de son manque d’amour pour lui. »

La souffrance provient de l’incapacité à s’aimer, c’est-à-dire de l’absence d’Amour pour Soi. Elle s’exprime par les blessures de rejet ou d’abandon, en jouant sur les deux valeurs qui définissent l’Amour, c’est à dire le respect et la confiance. Elle se ressent dans toute relation avec l’autre, où elle est appelée à se renouveler de façon récurrente, tant qu’elle n’est pas acceptée. L’acceptation commence par la prise de conscience de toute réalité et vérité de ce qui est, et de qui l’on est. Elle permet de retrouver la capacité de s’aimer.

« Ceux qui n’ont pas assez souffert pour s’ouvrir à l’Amour de Soi dans cette vie, reviendront dans d’autres jusqu’à ce qu’ils arrivent à s’aimer. »

Tout comme l’Amour envahit le cœur, l’esprit et le corps, occasionnant une vie heureuse via paix intérieure et santé, la souffrance s’installe et engendre une existence malheureuse par le biais de maladies diverses et de relations toxiques de dépendance aux autres, qui répandent le mal.

« Incapable de m’aimer pour faire de ta vie mon paradis, je te ferai vivre mon enfer. »

L’Amour fait vivre, là où la souffrance fait mourir. Mais tout mal est nécessaire et se doit d’être accepté, pour connaître le bien par libération de l’Amour de Soi. En effet,

« Accepter et dépasser ses peurs et souffrances d’aimer, c’est éclairer par l’Amour, le chemin de la guérison et de l’accomplissement de Soi. »

 

Prendre conscience de la souffrance, avoir la volonté de la faire cesser et agir en conséquence pour ne plus la subir, sont les trois étapes de l’acceptation par libération de l’Amour de Soi. C’est éprouver de l’Amour pour soi à travers compassion et pardon, puis le libérer par la volonté et le courage d’aimer. Toute souffrance acceptée et dépassée marque à jamais l’Être que nous sommes, car elle est le tremplin permettant l’accès à tout éveil, puis à toute illumination. Comme une cicatrice, elle se rappelle à nous de temps en temps. Mais il faut plutôt la voir comme une expérience, une épreuve ou une guerre que nous avons gagnée, et qui nous a permis de développer confiance et estime de soi.

 

« Toute acceptation est enseignement, car elle nous apprend à nous aimer et donc, à vivre. »

En effet, elle nous aide à identifier nos peurs d’aimer, en développant le pardon, le lâcher-prise, ainsi que la volonté de ne plus souffrir. Cela passe par la prise de conscience que nous avons fait souffrir comme nous avons souffert, mais aussi par la volonté que cela se termine. Vouloir mettre un terme à la souffrance et cesser de répandre le mal, par compassion pour soi et pour les autres, c’est guérir par le pardon. Elle nous libère du contrôle, en nous apprenant à accepter que certaines choses ne dépendent pas de nous, qu’elles doivent avoir une fin ou un commencement, c’est-à-dire à ne pas s’opposer ou rejeter ce qui est. C’est une étape extrêmement libératrice car elle permet de nous affranchir de l’emprise du temps. En effet, l’instant est précieux, il est tout ce que nous avons. Il ne faut pas le gâcher avec nos peurs d’hier, nos doutes et inquiétudes pour demain. Il faut juste le savourer tel qu’il se présente, sans se poser de question. Il s’agit bien de toujours l’apprécier pour qu’il reste un présent d’Amour. Oui,

« L’acceptation par le pardon et le lâcher-prise, mène à la paix intérieure, dans l’instant présent. »

 

Il y a ceux qui sont lents à comprendre qu’ils ne doivent pas s’identifier et se laisser définir par ce qui leur arrive ou ce qu’ils ressentent, et ceux qui s’en servent pour décider ce qu’ils veulent et ne veulent plus dans leur vie.

« Tu es qui tu dois être et personne ne pourra te changer, si ce n’est toi par ta propre volonté. »

De fait, toute acceptation contribue à nous connaître, c’est à dire identifier nos volontés, ainsi que nos besoins de vie et d’amour. Elle nous permet de faire la distinction entre souffrance et amour, peur et besoin, douleur et joie, malheur et bonheur, bien et mal. Parce que c’est seulement quand tu as connu l’un en souffrant, que tu peux pleinement apprécier l’autre en aimant. La souffrance dépassée t’apprend ce qu’est vouloir. Vouloir être en bonne santé et en paix, vouloir être heureux, libre d’être et d’aimer, vouloir réussir sa vie et s’accomplir, mais aussi, vouloir être aimé pour qui on est vraiment, dans son authenticité la plus totale. Elle forge tes motivations et ta détermination, aiguise tes désirs, tes espoirs et tes rêves, affûte tes volontés. Oui, s’autoriser à se connaître, c’est s’aimer. C’est prendre conscience et pouvoir rendre concrète l’idée que

« Tu es cette personne que tu veux être. »

 

Toute douleur acceptée t’aide à accueillir ton émotionnel, à ne plus le fuir ou l’intérioriser, à te responsabiliser, à te rendre mature vis-à-vis de tes sentiments et de tes réactions face aux situations rencontrées. Elle t’apprend à te connaître et non plus te rejeter, en faisant tiennes tes émotions, à t’accepter tel que tu es, dans tes forces et vulnérabilités. A retenir et explorer toute émotion, tout ressentiment, toute bonne et mauvaise chose venant de toi. Elle t’aide à extérioriser ta souffrance, ne plus l’enfouir et la craindre, en vue de te tourner vers toi pour t’aimer, à reconnaître le bien et le mal pour ne plus souffrir et t’accorder ce qui est bon.

« C’est en libérant ce que je suis par l’expression de mon émotionnel que je m’autorise à vivre l’instant et à le savourer. »

Elle t’apporte confiance en toi, par l’expression de ton authenticité, c’est-à-dire à te montrer tel que tu es, en toute sincérité et honnêteté, vis-à-vis de toi mais aussi des autres. Elle dissipe les illusions ainsi que l’hypocrisie du faux-moi, en te libérant du rôle douloureux d’être ou de paraître autre que toi. Vouloir ne plus souffrir pour t’aimer en toute quiétude, c’est devenir responsable de ta personne, s’accorder et libérer l’Amour de Soi pour accéder à la Vérité de ce que tu es, dans tes potentiels de vie et d’amour. C’est une source de sérénité et de bien-être absolu de ne pas avoir à mentir sur ce que nous sommes et ce que nous éprouvons.

 

« Aimer passe par la volonté de satisfaire nos besoins de vie par l’expression de l’Amour que nous sommes. »

L’acceptation t’apprend à te tourner vers toi, à te faire priorité, pour satisfaire tes propres besoins, en t’accordant ce qui est bon. Elle te fait voir que tu ne peux compter que sur toi pour te contenter. Et en effet, qui peut te connaître aussi bien que toi ? Qui s’intéresse seulement à qui tu es ou encore à tes volontés ? Qui d’autre peut te satisfaire dans tes besoins de vie et d’amour ? Qui peut réaliser tes vœux et désirs les plus personnels, les plus secrets ? Car tu sais bien que

« Si tu ne réalises pas tes rêves, personne ne le fera à ta place. »

Toute souffrance à travers émotions et ressentiments négatifs, peut disparaître, après identification et acceptation. Celle-ci passe par le fait de t’autoriser à satisfaire par toi-même, tes besoins ainsi révélés, notamment ceux de respect et de confiance, et contribue ainsi à t’aimer. La jalousie te montre chez les autres ce qui te fait envie et que tu devrais te donner.

« Le manque se fait ressentir pour prendre conscience de ce qui est bon pour toi et devient douloureux quand tu ne te l’accordes plus. »

La colère, la déception, la culpabilité, la honte, les regrets..., t’apprennent à mieux faire la prochaine fois, à être plus prudent, à te remettre en question et t’améliorer, à ne compter que sur toi ou à voir et apprécier les personnes authentiques. Et ainsi de suite. Assurément,

« Nous avons toujours quelque chose à apprendre des autres, dans la joie comme dans la souffrance. »

Tout ce qui est en ce monde, existe avec son contraire, pour te signifier ou t’inculquer quelque chose ; à toi d’accepter et non résister si tu ne veux pas en souffrir. Mais quoi qu’il en soit, refuser la vérité de ce qui est, n’est que partie remise, car elle se rappellera à toi jusqu’à l’acceptation ou la mort… si tu es trop lent à t’accorder l’Amour de toi. Ainsi, même un mauvais ressentiment peut te donner l’envie, la motivation, le courage, de t’aimer, de t’affirmer et de satisfaire tes besoins par ce que tu es, et ta propre connaissance de toi.

 

La souffrance acceptée t’enseigne à ne plus faire les mêmes erreurs. Elle développe l’intellect par l’expérience, la sagesse par la patience, la résilience par la compassion et le courage d’agir pour faire le bien ou au moins, ne plus (faire) souffrir.

« Chez une personne résiliente, toute souffrance dépassée libère le bien par l’Amour afin de combattre le mal. »

Elle modère l’impulsivité de l’égo qui aurait tendance à agir promptement et négativement, par la colère et les ressentiments. Elle concourt au calme et à la maîtrise de Soi par une meilleure gestion de son émotionnel négatif. Si certaines situations t’affectent et te blessent, si tu es dans les excuses et les reproches, si tu trouves des impossibilités ou des limites, c’est qu’il y a encore des choses à améliorer et que tu dois faire des efforts dans ce sens. Elle t’aide à relativiser, à ne pas t’emporter inutilement, à ne pas toujours chercher le fautif, car cela ne résout rien, mais plutôt à trouver une solution pour y remédier. Elle t’apprend à te valoriser, à ne plus te laisser marcher sur les pieds, en développant assurance et détermination, à ne plus te sous-estimer ou gâcher par toi-même tes chances de réussite. Elle te donne le courage d’être et d’agir, de persévérer, en te faisant priorité, maître de tes choix de vie, libre de vouloir être et avoir. Se respecter, c’est aussi obtenir la capacité de rendre les situations pérennes, savoir les faire durer, en sachant prendre soin et sauvegarder ce qui nous est cher, nous contente, et nous rend heureux.

« La patience est une sagesse de vie qui laisse le temps à l’impossible de devenir possible. »

La patience est acceptation, c’est une qualité que tu développes quand tu prends conscience que certaines choses ne dépendent pas de toi et qu’il est vain de les forcer ou de les refuser. Il est vrai que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et qu’il est bon de se libérer autant que possible des attentes et espoirs vis-à-vis des autres. Oui, cela évite bien des déceptions et des désillusions. Pour autant, nous avons des besoins de vie et d’amour auprès des autres. Être patient, c’est accepter que certaines personnes et situations mettront plus de temps que prévu pour se manifester. Oui car s’opposer à ce qui est ou le forcer, c’est en souffrir. Puis de toute façon,

« Quelque chose que tu dois forcer pour obtenir, n’est pas prêt dans l’instant et ne te correspondra pas. »

La patience est amour, c’est du temps pour trouver puis exprimer l’authenticité du Soi. C’est également offrir à l’autre ce présent d’amour pour qu’il s’éveille, c’est prendre soin de lui par compassion, le guider sur le chemin de la guérison, en somme, l’aider à vivre et non plus souffrir. L’aimer, c’est donc lui laisser le temps de réaliser seul et par lui-même qu’il est vain de chercher l’amour près des autres, de prendre conscience que ce qu’il recherche, il doit le trouver en lui. C’est le laisser faire ses choix, subir ses erreurs et ses échecs, le laisser seul affronter et se relever de ses doutes et de ses craintes, liés à sa peur d’aimer. C’est le voir souffrir de chercher à être aimé sans d’abord s’aimer.

Patienter, c’est s’accorder la réflexion menant à la connaissance de soi et de ses volontés. C’est éprouver la force d’aimer à travers persévérance et détermination à obtenir ce que l’on désire plus que tout. C’est aussi devoir endurer la solitude et le manque, se sentir seul, vulnérable et exposé. Ceci dit, il est bon de ne pas perdre espoir et de se rassurer car Tout vient à point à qui sait attendre. Oui

« Sois patient/e, l’Amour que tu es et exprimes, finira par te trouver. »

 

« Le bonheur est liberté car il est présent quand tu es libéré de tes peurs et souffrances, et enfin libre d’exprimer l’Amour de toi. »

Il est extrêmement jouissif de s’affranchir des autres. Se libérer de la contrainte de devoir les aimer plus que soi, c'est ne plus être dans l’attente d’être aimé plutôt que de s’aimer soi-même. C'est pouvoir s’accorder tout ce qu’on leur accorde, se faire priorité, ne serait-ce qu’un peu de temps pour prendre soin de soi et devenir qui on veut être, et non plus ce qu’ils veulent que l'on soit.

« Vivre c’est aussi s’accorder du temps pour se réaliser dans l’Amour de Soi. »

Oui se libérer des autres et du temps passé, c’est se retrouver seul pour s’aimer et croire en soi, c’est pouvoir profiter de l’instant, c’est n’avoir que soi et son propre bonheur en tête, c’est être maître de sa vie. C’est ne plus dépendre d’eux pour exister, pour satisfaire ses besoins, pour se créer un présent et un avenir, selon ses propres choix et envies. C’est ne plus avoir à changer pour leur plaire, à leur prouver quoi que ce soit, bien conscient de sa valeur de vie (respectable) et de son potentiel d’amour (digne de confiance). C’est justement la possibilité de le libérer, de l’exprimer pleinement, à travers sa créativité, sa spiritualité, sa générosité… C’est le pouvoir d’être et de créer, c’est-à-dire s’accomplir par l'expression de sa lumière (illumination).

 

« Vivre c’est être libre de ressentir l’Amour à travers ses volontés et de l’exprimer à travers le courage d’aimer. »

C’est pouvoir apprécier l’amour, la joie, les petits plaisirs et les douceurs de l’inattendu quand ils se présentent et s’offrent à nous. L’air frais du matin, l’énergie du corps en bonne santé, la caresse du soleil, le frisson de la surprise, le plaisir du partage de l’instant, l’odeur du café après l’amour, la douceur du chat qui ronronne à tes côtés… La gratitude pour cette vie et l’amour que nous sommes.

« C’est le cœur qui bat, c’est l’air qui est bon, c’est l’esprit en paix… le bien-être de l’âme fleurit dans l’instant. »

Toute souffrance dépassée permet d’apprécier te donner l’Amour pour mieux savoir le donner. C’est retrouver la capacité d’aimer, l’équilibre très important du Je sais donner et je sais recevoir, le tout sans souffrir, évidemment. Elle t’apprend à aimer correctement l’autre, en lui accordant comme à toi, tous les bénéfices de l’acceptation précédemment cités. Si tu aimes vraiment une personne, c’est ce que tu es prêt à lui accorder, par sa considération, c’est-à-dire le respect de ce qu’elle est et de ce qu’elle représente à tes yeux, tout en devenant digne de sa confiance. C’est chérir par ta présence et ton amour pleinement exprimé, ses libertés d’être ce qu’elle est et d’aimer sa vie. Car ce n’est qu’ainsi que tu sauras vraiment rendre heureux ceux que tu veux aimer, et non les faire souffrir de tes peurs par une relation d’attachement. En outre, l’acceptation mène à l’empathie, développe la compassion et la générosité, tout en éprouvant la joie et la réjouissance, liées au plaisir de donner, ainsi qu'à la capacité d’aimer pleinement exprimée.

« Le plaisir d’aimer c’est montrer à l’autre combien il compte pour nous. »

 

Accepter c’est apprendre à te tourner vers toi et seulement toi, pour te libérer de ces situations qui t’oppriment et pour te contenter par l’Amour de toi. Il y a vraiment plein de choses dans la vie qui répriment qui tu es, oui, il y a vraiment beaucoup de souffrances. Mais même si cela fait mal de ne pas être aimé, d’être délaissé, déçu, triste, incompris, dévalorisé, trahi, ignoré, rejeté… il faut toujours faire le choix de se relever et d’avancer, seul par nécessité, pour ne pas se perdre ni oublier qui on est. Car s’abandonner, c’est perdre l’amour de soi et donc sa vie, alors que s’aimer c’est justement reprendre le pouvoir sur sa personne et sur sa vie.

« Toute souffrance dépassée et remplacée par la joie, renforce l’Amour de vivre. »

Seuls ceux qui se permettent d’aimer ce qu’ils sont, sont les plus heureux. Ce n’est que quand tu sais lâcher prise sur ce que tu ne peux contrôler, quand tu apprends à ne plus être affecté et accepter tout ce qui t’arrive, que tu vis vraiment en étant heureux, en paix dans l’instant. Il est également bon de savoir que plus tu as souffert et accepté, plus tu as la volonté de ne plus souffrir et plus tu as d’Amour pour toi et les autres, à travers volonté et courage. Oui,

« Il faut accepter ce qui est, sans s’y soumettre pour ne pas souffrir. C’est tout l’art de vivre, c’est aimer. »

 

16 décembre 2020

« Si tu veux vivre heureux demain, fais le bien dans ton présent et commence par toi. » - Mel

Illustration par Olivier Ledroit

J’aime vivre – 16/01/2021

« Vivre c’est saisir l’instant dans l’Amour de ce qui est et de ce que l’on est. »

S’aimer et aimer sa vie, c’est aimer vivre, mais c’est aussi prendre le risque de se retrouver seul à le faire. Vivre nécessite les deux forces d’amour que sont volonté et courage. En effet, être maître de sa vie et de soi, engendre respectivement liberté et solitude, et il faut savoir ce que l’on veut puis être suffisamment courageux, c’est-à-dire fort d’aimer et de s’aimer, pour les maîtriser toutes deux. Cette liberté, c’est un peu comme avoir accès à toutes les destinations et à tout ce que la vie peut nous offrir de bon, et cette solitude, comme une sensation d’être perdu, de ne pas faire partie de ce monde, de n’exister que par soi. Oui,

« Être seul, c’est n’exister que par soi-même. »

 

C’est se faire spectateur de la vie qui passe et pouvoir goûter à toutes les opportunités qui se présentent à nous. C'est être libre de choisir et de décider ce qui nous convient le mieux et nous rendra le plus heureux. Libre de devenir qui l'on veut par la connaissance de soi et la maîtrise de ses émotions. Libre d’agir et d’obtenir par l’expression de ses volontés et de sa force d’aimer, autrement dit son courage.

« Se sentir libre vient avec la capacité d’aimer pleinement exprimée, c’est-à-dire la liberté d’aimer. »

C’est avoir la possibilité de donner de soi et de son amour, à sa guise, en toute bienveillance, compassion et générosité, accompagner et aider ceux dans le besoin ou dans la souffrance. C’est aussi savoir se réjouir pour les autres et partager ainsi un peu de leur bonheur.

C’est avancer sur son chemin, dans l’espoir de rencontrer un jour quelqu’un comme nous, qui nous verra et nous acceptera dans ce que l’on est, en nous offrant respect et sincérité, en se montrant digne de notre confiance, et cela, en toute réciprocité.

« Être seul, c’est avoir devant soi toutes les directions possibles, et en même temps, avoir nulle part où aller. C’est être à la fois, libre et perdu. »

 

Vivre c’est savoir aimer car, forts du pouvoir d’aimer, nous sommes libres d’exprimer, de ressentir l’Amour, et de faire le bien autour de nous. C’est aussi éprouver ce sentiment si pesant de solitude, lié au besoin d’être aimé non satisfait. Ce besoin si important de vivre ensemble pour partager l’amour de l’autre et non ses souffrances. Il y a tellement de personnes qui n’aiment pas ce qu’elles sont, qui sont dans la peur d’aimer. Et malheureusement,

« Les gens qui ne savent pas aimer, ne savent pas à quel point ils font souffrir les autres. »

En effet, c’est se sentir inexistant à leurs yeux, que ce soit par l’abandon ou par le rejet de ce qu’ils sont à travers nous. C’est se voir extérieur à toute situation, parfois invisible ou carrément non désiré. Être seul, à la croisée des chemins, c’est heurter les gens, qui regardent leurs pieds, le dos voûté et le cœur froid, qui n’ont le temps de rien, ni d’un regard, ni d’un sourire. Les yeux secs, le teint pâle, l’esprit vide ou encombré de négativité, ils passent à côté de l’amour ou le piétinent avec mépris. C’est se sentir mal aimé, car c’est donner de soi, de sa vie et de son amour, sans en avoir le retour, parfois même, sans un merci.

« La tristesse accompagne la prise de conscience de n’avoir jamais vraiment été aimé/e, ainsi que le lourd sentiment de solitude qui en découle. »

 

C’est ne pas pouvoir se projeter ou ne pas le vouloir. Plus aucune certitude assurément, mais aucune incertitude non plus. Car, à l’évidence,

« Si cela doit être, cela sera. »

Mais quoi qu’il en soit, c’est ne plus avoir peur de ce qui sera. Quand on est seul, est-ce intéressant ou utile de savoir de quoi sera fait demain ? Peut-on se surprendre soi-même ? L’inattendu peut-il venir de soi ? C’est donc accueillir le présent à bras ouverts, en profiter en aimant ce qui est, faire son bonheur de ce que l’on est et de ce que l’on a, ici et maintenant. Pour autant, chérir cette indépendance et cette liberté d’être, ne veut pas dire que l’on a toujours plaisir à être seul. En effet, il y a le besoin et la volonté de partager ce bonheur d’aimer qui nous définit et de s’ouvrir à l’inconnu, au surprenant et à l’inattendu de celui des autres, au gré des voyages et des rencontres.

 

« Les gens en souffrance ne savent pas aimer ; quand bien même ils éprouveraient de l’amour, ils ne pourraient que le gâcher. »

C’est prendre conscience que peu de personnes dans ton entourage te font exister dans leur vie, et parfois tristement, même pas celles de ta famille. C’est garder tout pour toi, tes peines comme tes joies, et préférer être seul/e plutôt que d’être avec quelqu’un qui ne t’apporte que ses peurs d’aimer et ses problèmes d’ego, ou qui ne ressent aucune empathie pour toi. C’est être libéré de ce qui a été par le pardon, que ce soit ton passé douloureux ou l’attachement malsain à une personne. C’est vouloir se tourner vers les plaisirs d’aimer et non les souffrances liées à ses peurs non dépassées, ou encore devoir l’aimer à sa place, en supportant sa négativité, ses doutes et ses craintes. Être libre d’être et d’aimer, c’est vivre, et vouloir ne plus souffrir de tes peurs ni de celles des autres. C’est être patient, acquérir cette sagesse pour attendre la bonne personne qui saura t’aimer comme toi tu en es capable, en toute réciprocité de volonté et de courage, pour faire de la relation, quelque chose de beau et de durable. Oui car assurément,

« Il vaut mieux être seul que se précipiter pour un semblant d’amour. »

Concevoir que cela peut prendre du temps ou que cela n’aura peut-être pas lieu. Envisager que tu ne manques pas, que personne ne s’intéresse à toi ou désire te connaître, sans même parler de prendre de tes nouvelles ou soin de toi, en te faisant entrer dans sa vie. Accepter l’indifférence et l’absence, pardonner le manque de respect envers toi et de confiance de la part des autres, en s’éloignant d’eux et de leurs souffrances. Oui, à l’évidence, pour ne pas se perdre soi,

« Il faut apprendre à couper les liens avec ces personnes qui ne t’acceptent pas tel/le que tu es (rejet) ou ne t'accordent pas de leur temps (abandon). »

C’est être suffisamment fort pour les sortir de ta vie et ne pas changer ou se sacrifier pour être accepté/e par ces mauvaises personnes. En effet, à quoi bon être accompagné, si c’est pour ne pas être libre d’être et d’aimer en toute authenticité ? Personnellement, je préfère être seule et pouvoir exprimer celle que je suis, dans mes potentiels de vie et d’amour, quitte à n’exister que par moi-même, plutôt que de souffrir pour d’autres, incapables de s’aimer déjà eux-mêmes.

« Continue de croire en toi et en la force de ton Amour. Laisse s’éloigner ceux qui veulent continuer à souffrir de leur passé, pour accueillir ceux qui veulent aimer de ton présent. »

 

Vivre c’est ne plus vouloir refaire les mêmes erreurs, c'est donc être résilient pour ne garder et ne prendre que le meilleur, profiter avec gratitude, humilité et altruisme, de ce que la vie nous apporte. C’est éprouver cette sensation de se connaître soi mais d’être totalement étranger aux yeux des autres ; ce vide ou ce manque ressenti de savoir que personne ne te connaîtra et t’aimera autant ou mieux que toi. Vivre c’est faire le choix d’aimer et non plus souffrir.

« S’aimer c’est ne plus avoir peur d’aimer ni de ne pas être aimé/e des autres, car tu te donnes cet Amour. »

C’est leur pardonner et accepter qu’ils te quittent ou les sortir de ta vie s’ils ne te rendent pas heureux ou te font souffrir.

« Quand tu t’aimes, tu n’as pas peur de quitter ou perdre quelqu’un qui refuse de donner son amour ou de recevoir le tien, par manque de respect ou de confiance envers toi. »

C’est savoir ce que l’on veut et avoir la patience pour l’obtenir. Ne pas perdre l’espoir et continuer d’y croire tant qu’il s’agit de nous. C’est ne plus se faire d’illusions sur les autres, ne plus rien attendre d’eux ou de retour d’amour de leur part. C’est savoir tourner la page, éviter les souffrances et les déceptions futures, en ne comptant que sur soi, sur son amour immuable et inconditionnel.

« Quand tu as assez souffert des déceptions et désillusions liées aux mauvais comportements des autres, tu apprends à t’aimer et te faire confiance, pour pouvoir compter au moins sur toi. »

C’est éprouver le manque et la tristesse liés au départ de personnes que tu aimes, parties de ta vie et pourtant, encore fortement ancrées en toi. Oui, vivre c’est de l’acceptation. Accepter qu’elles ne soient pas ou plus ton présent. Accepter leurs libertés d’être et d’aimer à leur guise, à travers le respect de leurs choix de vie. Accepter ne pas faire partie de leur vie, mais que d’autres aient ce bonheur dans la leur, et les rendent heureuses à notre place.

« Tôt ou tard, forcé ou non, il faut apprendre à vivre sans ceux qu’on aime. »

 

Vivre nécessite beaucoup de courage car c’est prendre le risque de se retrouver seul et de se sentir isolé, exposé, vulnérable dans son authenticité, même dans les moments de liberté absolue. Car c’est n’avoir que soi d’horizon, pouvoir se faire priorité, devenir maître de sa vie, et, en ce qui nous concerne, être le créateur de ce qui est et de ce qui sera. C’est avoir du temps pour se réaliser dans l’Amour de Soi, pour croire en soi et s’accomplir. Du temps pour rêver et espérer, un jour, avoir la chance de se trouver totalement en l’autre et partager ce bonheur de vivre.

« Notre capacité à nous aimer en étant résilient et courageux, nous offre la liberté de s'accomplir, c'est à dire notre bonheur de vivre. »

16 janvier 2021

« On ne vit rien sans amour. » - Mel

J’aime vivre – 14/02/2021

« La force d’acceptation du lâcher-prise »

 

« Il y en a pour qui le changement fait trop peur pour tomber le masque du faux-moi et se sortir d'une existence malheureuse. Et d’autres qui aiment les remises en question permettant une vie heureuse en accord avec qui ils sont vraiment. Ces deux personnalités ne sont pas faites pour s’entendre. »

Effectivement, il y a ceux qui ont compris qu’il fallait aimer pour vivre, ils en ont fait leur quotidien, leur credo. Ils ressentent et expriment leur Amour pour la Vie, la leur et celle des autres, pour en tirer toutes les joies et réjouissances possibles. Et il y en a tout autant, si ce n’est plus malheureusement, qui se les interdisent car ils sont davantage dans la peur et le rejet de soi. Ils ont peur de manquer d’Amour, alors ils sont dans l’attente d’être aimés, au lieu de s’aimer d’abord eux-mêmes. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que

« Le temps peut se faire très long à attendre son Amour sans se le donner d’abord. »

Cette attente de l’amour des autres, les bloque dans les souffrances passées et les relations d’attachement malsain. Cela les empêche de se tourner vers tout changement bénéfique de leur vie, en étant confiants et méritants. Ils ne donnent leur amour que dans le but d’en avoir en retour, et dépendent donc des autres pour être aimés tant qu’ils ne s’accordent pas le leur. Ainsi, toute relation avec eux part bancale et caduque dès le départ, car ils refusent tout changement et remise en question pour se donner l’Amour par eux-mêmes. Pourtant, il faut bien qu’ils se disent que

« La peur d’aimer est la peur de ne pas l’être. Elle est effective et douloureuse tant que tu ne t’aimes pas toi-même. »

De fait, certains attachent plus d’importance à recevoir l’amour qu’à le donner, et d’autres à le donner plus qu’à le recevoir. D’ailleurs, c’est pour cela que ces opposés s’attirent au départ pour se compléter, puis finissent par se repousser par la trop grande différence de volonté d’aimer. Quoi qu’il en soit, les uns comme les autres ne savent pas mettre fin aux situations de dépendance qui ne les rendent pas vraiment heureux ou qui les font carrément souffrir. Assurément, ces relations ne les rendent pas libres d’exprimer qui ils sont, en leur prenant tout leur temps de vie et leur santé. C’est en cela que ce n’est pas de l’Amour et qu’ils se trompent s’ils pensent le contraire. De plus, ils ont vraiment des raisons de craindre de ne pas être aimés, étant donné que c’est réellement le cas, puisqu’ils ne savent pas aimer ce qu’ils sont eux-mêmes. Et oui, pourquoi serais-tu aimé/e alors que tu ne t’aimes pas toi-même ?

« Pour être aimé, il faut d'abord savoir aimer ce que l’on est. »

Quelqu’un qui ne sait pas satisfaire ses propres besoins d’amour, ne saura pas non plus contenter les tiens. Forcer un aphile à t’aimer revient donc à vouloir souffrir avec lui de son désamour. Partant de là, il est compréhensible qu’ils soient beaucoup dans le contrôle de l’autre et de la relation, avec les extrêmes douloureux, toxiques voire pervers, dont tout le monde a fait plus ou moins l’expérience. En effet, dans toute relation, chaque partenaire autorise l’autre à exercer un certain pouvoir sur sa vie, sur ce qu’il est, ainsi que sur l’amour qu’il peut donner. Ce pouvoir est intimement lié à la capacité et à la volonté d’aimer l’autre autant que l’on s’aime. Autrement dit,

« Celui qui veut t’aimer ou te faire souffrir, va chercher à connaître tes volontés et gagner en pouvoir sur toi, en vue de te faire du bien ou du mal. »

Les aphiles dans l’incapacité de s’aimer, créent alors un relationnel malsain, où se développent les souffrances liées aux abus et privations de toutes sortes. De ces souffrances basées sur une variété de ressentiments tels que déception, culpabilité, jalousie, rancune, honte, regret et autres, dont ils ont souffert par le passé et qu’ils n’ont pas la volonté ni le courage de faire cesser. Ils souffrent alors de la peur inconsciente de manquer d’Amour et de le perdre, parce qu’ils sont impuissants à se le donner eux-mêmes. Et c’est ce qui advient.

« Celui qui ne se donne pas l’Amour de Soi, est dans l’attente d’être aimé par d’autres, et dans la peur constante de perdre cet amour. »

Cela joue directement sur tous les aspects de leur vie. Ils ne peuvent pas être heureux tout seuls car ils dépendent des autres pour être aimés. De fait, ils ne peuvent proposer à l’autre que les souffrances de leur désamour, ce qui fait que la relation elle-même, ne peut rien apporter de bon.

« Les aphiles partagent entre eux leur incapacité à se rendre heureux tout seuls. Mais ils n'en sont pas heureux pour autant. »

En conséquence, ils ne savent pas non plus lâcher prise pour accepter tout changement important de leur vie, qui pourrait leur permettre de se donner cet Amour dont ils se privent.

 

Rien d’étonnant que lâcher prise soit alors la chose la plus difficile pour eux. Ce sont des gens faux et changeants, des fuyards égocentriques, dépourvus de volonté propre et de buts. Ils en souffrent et en font souffrir mais ne veulent pas le reconnaître. Ils n’ont de toutes façons, ni la volonté ni l’intellect émotionnel de voir la Vérité en face, encore moins de l’accepter. Ils préfèrent continuer à s’accrocher à ce qui leur fait mal, à encaisser les déceptions et les remords, que se laisser gagner par les beaux sentiments. Ils se bercent d’illusions en pensant être aimés, plutôt que d’avoir le courage de ne plus se mentir. Ils ne se permettent pas d’exposer leurs vulnérabilités liées au besoin d’Amour, se refusant de le ressentir en eux, de l’accueillir lorsqu’il se présente, de l’exprimer quand il le faudrait, en vue de le partager avec ceux qui leur importent et qu’ils voudraient retenir dans leur vie.

« Tu ne peux emprunter le chemin de l’Amour si tu le rejettes quand il s’offre à toi, si tu l’abandonnes quand il te faudrait le donner. »

Ils n’arrivent pas à se laisser porter par ce qu’ils éprouvent de bon venant du cœur, par ce qu’ils ont de plus sensible en eux, par tout ce qui les rendrait heureux. Ils ne savent pas laisser partir et venir ce qui doit être, se délester de ce qui ne leur convient plus, pour s’ouvrir à ce qui les attire follement et leur correspond. Ils repoussent donc tout changement parce qu’ils ne veulent pas s’aimer : ils ressentent l’Amour mais n'ont pas la volonté de l’exprimer pour le vivre et le faire leur. Ils en deviennent mauvais et indignes d’être aimés.

« Tout le monde éprouve de l’amour et de la peur. Mais seulement ce que nous choisissons d’exprimer fera de nous de bonnes ou de mauvaises personnes. »

La communication en toute franchise, l’empathie, les excuses, le pardon, les prises de conscience et les remises en question ? Non, très peu pour eux, car ils ne connaissent pas le respect. C’est ce qui explique qu’ils refusent de changer et devenir meilleurs. Ils s’inventent des raisons, des excuses, pour résister ou s’opposer, et restent ainsi bloqués dans les limites de leur ego et de celui des autres. Ils ne veulent pas lâcher prise en acceptant la Vérité, c’est-à-dire l’Amour de ce qu’ils sont.

 

« Tu ne peux pas résoudre les problèmes à la place des autres, tu ne peux que laisser les responsabilités à qui doit les prendre. »

Nous n’avons pas à porter les responsabilités des autres ni régler les problèmes à leur place. Nous pouvons seulement faire remarquer, soulever les interrogations, aider à la prise de conscience des peurs, des souffrances, des croyances, des injustices, des manques, etc. Il s’agit bien de lâcher prise, c’est-à-dire de faire ce que l’on juge bon de faire au maximum de nos possibilités et compétences, puis de laisser les responsabilités à qui doit les prendre. Nous avons chacun notre vie, même nos enfants ont la leur. Ceux qui n’y arrivent pas, sont souvent dans l’inquiétude, stressés et angoissés, pour tout et pour rien, dans la peur constante de ce qui pourrait arriver. Ils croient souvent que s’inquiéter pour l’autre, c’est l’aimer. Mais pas du tout. Au contraire, c’est lui faire porter ses peurs et souffrances, c’est partager avec lui ses pensées négatives et les préjugés débiles de son ego blessé, liés à un passé douloureux et non dépassé.

« L’inquiétude est nuisible car elle fait revivre le passé, pourrit l’instant présent et n’améliore en aucune façon le futur. »

Il vient un moment où il faut apprendre à se détacher des problèmes des autres, à ne pas toujours vouloir être fort pour eux ou tout leur faire… Agir pour Soi et se rendre heureux tout seul doit être notre priorité, pour savoir par la suite, aider les autres à agir pour eux.

« Lâcher prise : on s’en fout et ça fait du bien. »

Car avant tout,

 « Vivre c’est savoir lâcher prise. »

Nous devons laisser les décisions à qui doit les prendre, les changements à qui doit les mettre en œuvre. L’aimer ce n’est pas tout lui faire. Au contraire, l’aimer, c’est aller vers lui, s’y intéresser, vouloir le connaître, l’écouter, le regarder, lui parler. C’est montrer l’exemple, faire preuve d’Amour sous diverses formes, le lui communiquer et le partager. C’est aussi lui faire comprendre qu’il n’est pas seul dans son cas, éventuellement le conseiller et lui donner des solutions pour l’aider. C’est faire preuve d’empathie, de logique et d’intellect comme on pourrait le faire pour nous dans une telle situation, juste pour son bien. Oui je peux t’aider à aller mieux et si j’y arrive, tant mieux. Par contre, je ne vais pas agir ou changer à ta place. Si je n’ai pas de retour d’Amour de ta part ou que tu refuses ce que j'ai à t'offrir, tant pis pour toi… ce sera pour un autre qui saura l'apprécier à sa juste valeur. Mais peut-être sais-tu comment aider les gens qui ne veulent pas de ton Amour ? Moi non, alors

« Quand les gens ne veulent pas saisir la main tendue, c’est qu’il faut les laisser se casser la gueule. »

J’ai donc appris qu’il ne faut pas avoir peur de s’éloigner de ces gens froids, désagréables voire méchants, les laisser seuls goûter à la noirceur de leur désamour, à l’amertume de leurs regrets et culpabilités, ainsi qu’au manque douloureux de l’Amour qu’ils croyaient acquis. C’est même leur rendre service, et pour nous, c’est se libérer d’eux. On s’y habitue et on n’y pense plus avec le temps, mais il ne faut pas oublier que

« Quand tu donnes l’Amour pour de vrai, tu prends le risque qu’il ne te revienne pas. »

Le don d’Amour ne fait pas souffrir quand tu sais lâcher prise, c’est-à-dire quand tu sais arrêter de le donner. La capacité d’aimer est dans cet équilibre délicat de savoir quand être généreux et quand ne plus l’être. Car savoir donner c’est aussi savoir se respecter et éviter ainsi, le sacrifice de Soi.

« Se respecter, c’est savoir arrêter de donner de son temps et de son Amour à ceux qui n’en veulent pas ou ne savent pas te le rendre. »

C’est donc savoir dire non aux autres et oui à Soi, comme savoir prendre des décisions dans son seul intérêt. C’est avoir le courage de mettre fin à ces relations qui nous privent de nos libertés, celles d’exprimer qui on est et l’Amour à ceux que l’on aime. En effet, il y a des limites à la compassion, ce sont celles qui mettent en péril notre vie par le sacrifice de Soi pour d’autres, les mêmes qui nous piègent dans la dépendance affective et toxique. Seul le lâcher-prise peut mettre un frein à la souffrance ressentie par compassion. Il permet effectivement de ne pas se donner démesurément ou pour rien, de ne pas être dans l’attente de quoi que ce soit vis-à-vis des autres, mais aussi et surtout, de savoir s’en détacher pour garder intactes nos libertés. Il faut bien le dire, cela évite pas mal de déceptions, de désillusions et beaucoup de souffrances.

« Quand les gens ne viennent pas à toi ou que les choses ne se font pas, c’est qu’ils ne t’apporteraient rien de bon. Aie confiance en l’Univers car ce qui t’est destiné te trouvera. »

Il est bien vrai que dans la vie, peu de gens sont capables de t’aimer comme toi tu les aimes, dans la réciprocité de volonté d’aimer, à travers le respect et la confiance que tu te portes. Alors, rien ne sert de forcer les choses ou de les attendre. Elles se font ou ne se font pas, il faut savoir les laisser partir quand elles s’en vont, les accueillir quand elles viennent. Ce n’est pas accepter, de vouloir tout contrôler, de les forcer ou les rejeter.

« Accepter c’est aimer, car si tu refuses ce qui est, il n’y a pas de confiance et si tu le forces, il n’y a pas de respect. »

Ainsi,

« Celui qui s’aime et qui accepte la Vérité de ce qui est, n’a pas peur de ne pas être aimé, ni de perdre ce qu’il ne peut faire sien. »

 

Nous ne pouvons aimer ni changer pour eux, ni faire preuve de volonté et de courage pour résoudre les problèmes ou se sortir de situations délicates à leur place. C’est à eux d’exprimer leurs désirs d’être et d’avoir, à eux de se valoriser et de se respecter suffisamment pour se libérer et rendre concrets leurs rêves et volontés. A eux de comprendre que

« Il faut aimer pour vivre et s’aimer pour vivre sa vie. »

Lâcher prise c’est donc retrouver la liberté d’agir dans son intérêt, dans le but toujours bienveillant de se faire du bien puis d’en faire autour de soi. Cela nécessite d’être en paix et en Amour avec ce que nous sommes vraiment, d’accepter notre Vérité et avoir le courage de la sincérité envers Soi. C’est récupérer l‘instant présent, se dépouiller de son passé, c’est-à-dire savoir se pardonner d’avoir été, et s’autoriser à se tourner vers ce que l’on veut être et devenir.

« Se dépouiller de ce qui a été et de ce que l’on a été par le pardon, est l’étape initiale, indispensable et extrêmement libératrice de tout changement. »

C’est accepter ses ressentis, mêmes les plus douloureux, les transformer en volontés, en optimisme, en art… pour continuer son chemin, tout seul mais en s’aimant. C’est accepter l’Amour venant de Soi, que l’on ressent pour tout ce qui nous plaît, puis l’exprimer sous toutes les formes possibles, en vue de le vivre et de le faire sien. C’est retrouver du temps pour Soi, pour se faire plaisir, s’accorder sans honte les douceurs et les bienfaits de la vie, exprimer son potentiel créatif, réaliser ses rêves, donner du sens et des objectifs à son existence.

« S’aimer c’est se donner le temps et la liberté de faire connaissance avec Soi, puis de ressentir et d’exprimer l’Amour que nous sommes. »

C’est vouloir se connaître par soi-même et non plus à travers ce que pensent les autres de nous, c’est les laisser penser et exprimer ce qu’ils veulent, sans en être affecté. Se libérer de leurs avis, c’est se libérer de leur vie et du contrôle qu’ils exercent sur la nôtre.

« Décider que l’avis / la vie des autres ne t’affecte plus, c’est être libre de tes choix et atteindre ton propre bonheur. »

Ainsi, lâcher prise, c’est récupérer le pouvoir sur sa vie, en devenir le maître, en étant libre d’être et d’aimer selon ses volontés et ses envies. C’est aussi libérer les autres de notre emprise sur eux, en les laissant se débrouiller seuls, en les aidant à développer leur autonomie et leurs potentiels. C’est leur permettre de se voir eux-mêmes, de s’épanouir dans leurs savoir-être et savoir-faire, de s’estimer et de se faire confiance, c’est-à-dire les laisser libres de s’aimer.

 

Peut-être faut-il juste savoir profiter de l'amour de l'autre tant qu’il est exprimé, au lieu d’essayer de le forcer s’il ne l’est pas, de le faire durer par sa seule volonté s'il ne l'est plus, ou de s’y accrocher démesurément au risque de perdre son propre Amour. Oui, le lâcher-prise est force d’acceptation, source de libération, liée directement à la capacité d’aimer. Il est l’allié de l’Amour de Soi, en le rendant fort et pérenne.

« Accepter que tu ne sois plus, pour me tourner vers demain avec Amour et optimisme, est ma force de vivre. »

Lâcher prise, c’est saisir l’instant et pouvoir en profiter dans l’authenticité de notre Vérité. C’est atteindre la paix intérieure en ayant pleinement conscience de Soi. C’est avoir bonne conscience par l’acceptation de ce qui est, et d’avoir fait de son mieux, en toute bienveillance pour l’autre. C’est ne rien attendre de lui, ne rien forcer et surtout, avoir agi en bien pour ne rien regretter. C’est se donner le temps de renaître, de faire peau neuve, de clore un chapitre pour tourner la page, ou carrément changer de livre. C’est continuer à espérer et rêver, croire en l’Amour et en la Vie qui sont en nous. C’est pouvoir exprimer librement nos belles valeurs, dans le but de faire le bien autour de Soi, en montrant l’exemple et en faisant confiance aux autres pour qu’ils gagnent eux-mêmes en pouvoir d’aimer. Oui, à l’évidence, l’Amour appelle l’Amour.

 

14 février 2021

« Nous devons exprimer l’Amour pour vivre, et vivre pour ressentir pleinement l’Amour. L’un ne se fait jamais sans l’autre. » - Mel

 

Existence

 

Opposition à l’intelligence

Clameur de l’inexistence

Réalité d’intolérance

Dramatique souffrance

 

***

 

Preuve de l’inconsistance

Où dure l’insolence

Du désamour dans l’inconscience

 

***

 

Irrespect de la différence

Fidélité du silence

Solitude de l’absence

Désir de distance

 

Évidence

 

Rescapé de l’indifférence

Vérité de présence

Certitude d’abondance

Plaisir de l'intense

 

***

 

Épreuve de patience

Où perdure l’espérance

De l’Amour dans la confiance

 

***

 

Acceptation de la connaissance

Honneur à l’existence

Volonté de délivrance

Authentique résilience

 

14 mai 2021

Rêverie de Mel

 

Illustrations de 养猫画画的随随

Illustration de Monica Fernandez

J’aime vivre – 06/02/2022

« Libre de vivre sa Vie »

« C’est en aimant ce que l’on est, que l’on peut se rendre libre d’exprimer cet Amour et le partager. »

Être libre sous-entend de s’aimer, de savoir s’accorder ce qui est bon en se voulant du bien. C’est un état d’esprit totalement indépendant du fait d’être célibataire ou marié, d’avoir ou non des enfants. C’est une pleine conscience de Soi, une reconnaissance et une acceptation de ce que l’on est, pour se contenter à tous les niveaux en libérant l’Amour qui est en nous. C’est une force de Vie qui mêle confiance et respect, détermination et courage, permettant l’accomplissement de Soi par l’expression de notre Être et de notre Amour, de façon authentique et voulue. De fait, celui qui ne s’aime pas, que je nomme l’aphile, ne peut comprendre cela, ne serait-ce que parce qu’il cache ce qu’il aime en réprimant son émotionnel. Inconsciemment ou consciemment, il ne se rend pas libre d’aimer cet être sensible qu’il est. Ce désamour l’amène à ne pas savoir se rendre heureux tout seul, et l’empêche d’être en capacité d’aimer et d’être aimé par son prochain. Il se refuse de devenir quelqu’un de bien, ne sait pas demander, ne se fait pas présent pour partager l’instant, joue à être capricieux, immature, jaloux, constamment dans le reproche ou la culpabilité. Il ne s’accorde que le pouvoir de se faire du mal par abus et privations, c’est-à-dire en faisant semblant d’aimer.

« Ce n’est pas l’Amour qui fait mal, c’est le fait de se l’interdire, en le fuyant ou le sabotant. »

En somme, il abandonne tout ce qui pourrait le mettre en joie et rejette les personnes qui lui en donnent.

« S’aimer c’est s’autoriser à donner et recevoir l’Amour qui nous définit. Ne pas s’aimer c’est ne pas se permettre l’un ou/et l’autre. »

Oui, l’aphile se prive de s’offrir ce qu’il aime et de libérer ce qu’il est. Il ne cherche même pas à se connaître pour savoir se contenter, il ignore ses besoins et désirs de toutes sortes. Il bafoue son potentiel, enfouit ses sentiments et trahit son amour en l’accordant à n’importe qui lui en fait la demande. Cet asservissement passe par la dépendance à l’autre. Ainsi, en étant prisonnier d’une ou plusieurs relation(s), il se fait souffrir en perdant son temps de vie à satisfaire des volontés qui ne sont pas les siennes. Il ne choisit pas en suivant son cœur, ne se projette pas selon ses souhaits, mais se soumet à ceux des autres. Il sacrifie ses libertés et son temps dans l’inquiétude et l’anxiété, l’insomnie et l’apathie totale. Si l’Amour vrai vient à lui, il ne saura pas saisir sa chance et le retenir dans sa vie par incapacité à le voir et le chérir, parce qu’il ne l’estime pas en lui. De surcroît, il lui fera certainement du mal en le rejetant ou l’abandonnant. C’est bien simple,

« Celui qui se veut du mal ne se rend pas libre d’aimer selon ses désirs. »

L’aphile ne sait pas mettre un terme à la relation qui ne le rend pas ou plus heureux. Enfant(s), maison, crédits… sont autant de blocages et d’excuses à son inaction et indécision. Il y reste par culpabilité ou parce que l’autre le retient et qu’il n’arrive pas à lui dire non. Alors, il attend qu’il se passe quelque chose à lui mettre sur le dos, ou quelque chose qui pourrait justifier la fin sans avoir à se mouiller. Il vit dans le reproche et la colère réprimés, parce qu’il n’a pas le courage de prendre ses responsabilités, celui de se faire priorité et de n’agir que pour lui. Cette attente dans la lâcheté peut être longue car la faute ne vient pas de l’autre mais de sa propre interdiction à s’accorder l’Amour. Elle provient du refus de se/le libérer et de la peur de se retrouver seul. Et pour cause, il ne s’estime pas suffisamment pour penser que se séparer de l’autre juste pour s’aimer, est une raison valable à la rupture. Puis, il ne se trouve pas non plus méritant d’avoir mieux, et ne se sent pas capable de s’en sortir en étant seul. Pourtant si, puisqu'il suffit de le vouloir et de croire en Soi. Ainsi, sans la volonté de changer et de se faire enfin priorité, le temps qui passe se fait souffrance et absence de joie. Et effectivement, qui prend plaisir à s’interdire d’être, de faire et de chérir ce qu’il aime ? De fait, l’Amour de l’autre ne peut nous rendre heureux que si on sait s’accorder d’abord le sien. Assurément,

« Le bonheur réside dans l’Amour que l’on se porte. C’est pour cela que certains ne le connaîtront jamais. »

 

« Pour être libre, il faut accepter ses peurs et contenter ses propres besoins et volontés, sans rien demander aux autres. »

La liberté est dans la tête, elle n’a rien à voir avec les autres. Elle est l’expression de l’Amour de Soi, ce qui est pleinement personnel. C’est pour cela qu’elle implique de savoir se détacher d’eux, de leur contrôle sur notre vie et de vouloir se faire du bien par nous-même. C’est arrêter de se sacrifier et de leur autoriser du pouvoir sur notre personne. Cesser d’attendre leurs demandes et volontés pour ne plus souffrir de ne pas s’accorder les nôtres, pour se permettre la maîtrise totale de notre Vie.

« On retrouve en estime de Soi quand on décide de mettre fin à la souffrance de la dépendance à l’autre. »

Cette liberté nécessite l’acceptation de tout ce que l’on est, mais aussi de lâcher prise et de se pardonner, afin de se dépouiller de tout ce que l’on ne veut plus être. C’est donc s’accorder compassion et respect, guérison et valorisation, c’est à dire se donner l’estime de Soi. Elle est la considération de ce qui nous rend unique, valeureux et méritant, la première composante de l’Amour de Soi, que l’on doit s’autoriser en tout premier pour s’aimer.

« S’accepter c’est prendre conscience de sa valeur et de son importance, puis c’est développer sa confiance et ses volontés pour donner du sens à sa Vie. »

C’est se permettre de connaître ses besoins, accueillir son émotionnel, mais aussi se confronter à ses souffrances. Ces dernières sont liées à nos peurs qui nous bloquent dans les relations de dépendance à l’autre et nous empêchent de nous épanouir en libérant l’Amour qui nous définit. C’est avoir la volonté et le courage de les affronter, les combattre, les dépasser, pour mettre fin aux traumatismes et s’autoriser enfin à se contenter. S’accorder ce pouvoir de s’aimer, de se faire du bien, c’est retrouver ses envies, ses désirs, ses objectifs, ses motivations. C’est se donner de l’importance pour se choisir, s’ouvrir à son propre chemin en libérant son potentiel, s’autoriser à vivre sa Vie et lui en donner du sens. C’est tout simplement croire en Soi, avoir foi et confiance en Soi pour envisager demain selon ses rêves et aspirations.

« Celui qui est libre d’agir selon ses volontés, se contente lui-même. Il est en bonne santé et heureux car il est seul maître de sa Vie et de son Amour. »

 

« La personne qui ne veut pas s’aimer, va chercher d’autres priorités, d’autres problèmes et blocages pour ne pas avoir à choisir selon ses volontés et se rendre heureuse par elle-même. »

En effet, celui qui décide de rester dans la peur, ne sait pas se faire du bien car il ne répond pas à l’appel de son Amour. Il ne se rend d’ailleurs pas libre de s’en faire en se privant de ce temps pour lui, pour vivre sa Vie. Toujours occupé à satisfaire les autres et à ne pas se croire capable, l’aphile n’a pas le temps ni la motivation pour faire et être ce qu’il aime. L’excuse est toute trouvée, il n’est pas sa priorité. Si tu penses comme lui, qu’il y a plus important à faire passer avant toi, ne t’étonne pas de ne l’être pour personne. On te traite comme tu te traites, souviens-toi que tes comportements parlent pour toi, et se faisant, tu montres l’exemple. Ainsi, en te considérant comme de la merde, on te voit pareillement. En ne te respectant pas et en ne te montrant pas digne d’être aimé/e, tu ne le seras pas des autres.

« Quand tu ne t’attribues aucune valeur dans ta tête, tu ne vaux rien aussi dans ta réalité. »

Sacrifier ses libertés et son temps de vie, c’est s’opposer à tout ce que l’on est, c’est accepter n’être rien, c’est-à-dire la priorité de personne, et endurer les déceptions qui découlent de cette absence d’Amour. C’est forcément souffrir de ne pas être important, de ne pas exister aux yeux des autres, et de ne pas se sentir aimé comme on le voudrait. C’est aussi partager ses souffrances avec son entourage, éduquer ses enfants dans ce désamour, leur apprendre à ne pas s’aimer comme toi, et donc, propager le mal. C’est ne donner son amour à l’autre que dans l’espoir d’en avoir le retour. C’est se morfondre si on ne l’a pas, et lui tenir rancune en le privant à son tour de son affection. C’est une triste vie d’esclave mal-en-point, un état malheureux de ne jamais être satisfait dans son besoin d’Amour. L’étau d’un mal-être déprimant et permanent, générant la douleur atroce de l’autocensure de ses volontés et du musèlement de ses sentiments. C’est une lourde existence dans la solitude du cœur, celle liée à la désertion de son propre Amour, qui se fait ressentir même quand on est entouré.

« Ne sachant pas ce qu’il veut ou ne se le permettant pas, l’aphile perd sa liberté en se soumettant aux volontés des autres, et sa santé en exprimant ses peurs au lieu de son Amour. VDM »

 

Retrouver sa liberté nécessite remises en question avec envie de changement et revalorisation de Soi.

« Se donner l’Amour pour vouloir, c’est se valoriser pour mériter, puis être confiant pour obtenir. »

Cette prise de conscience arrive souvent après une longue période de souffrances accumulées et tolérées, comme une peine passée dans sa propre prison, conséquente aux privations et abus que l’on s’inflige. Certains ont eu à subir celles des autres en plus des leurs, et ont payé très cher cette mauvaise compagnie…

« Quand tu récupères le pouvoir sur toi que tu as donné à l’autre, tu retrouves tes libertés de Vie et d’Amour, tu en redeviens le Maître. »

Elle implique alors de savoir se détacher des autres pour s’accorder l’Amour et de retrouver le pouvoir sur notre vie et notre personne. C’est briser les engagements et les promesses, les attachements malsains et la dépendance, les contrôles et les jeux de domination toxiques. Elle sous-entend de savoir lâcher prise et forcément, l’acceptation de la solitude. C’est se retrouver seul afin de s’aimer, mais pour de vrai cette fois.

« Bien souvent, ce n’est pas la volonté qui manque mais le courage de l’exprimer, cette force de se rendre libre d’aimer. »

Regagner sa liberté permet de retrouver l’estime de Soi, de se valoriser, puis d’être confiant. Deuxième composante de l’Amour de Soi, la confiance que l’on se porte, assure de croire en sa force d’aimer, en son courage, c’est-à-dire être en capacité de se tourner vers demain, certes en étant seul, mais fort de ce que l’on est. C’est s’affirmer dans ses différences, ses idées, ses convictions. C’est aussi savoir défendre ses points de vue, protéger et sauvegarder les libertés de chacun, agir pour s’opposer à la soumission et l’oppression. Devenir maître de sa Vie, sans personne pour nous dire qui on doit être et qui on doit aimer. C’est donc ne plus dépendre de l’autre, en se libérant de son emprise sur notre personne et en le libérant de la nôtre. C’est ne plus exercer de contrôle sur sa vie, le laisser réaliser lui-même ses demandes et volontés, lui permettre de se contenter tout seul. C’est ne plus avoir à lui demander la permission d’être et de faire ce qui nous plaît, ou ne plus avoir à s’occuper de lui comme d’un enfant. C’est également se libérer des croyances et des limites qui parasitent notre existence, celles liées à notre éducation, notre vécu, et qui sont sources de souffrances récurrentes. C’est être résilient en décidant d’élever nos enfants différemment pour ne pas les répéter sur eux. C’est agir comme bon nous semble, satisfaire leurs volontés en sachant dire oui ou non à bon escient. C’est dépasser les blocages débiles, établis par les peurs de manquer ou de souffrir, en vue de trouver les solutions au lieu de créer de nouveaux problèmes. Se dépouiller de ce qui nous limite dans notre force d'aimer (dépendances à l'autre et souffrances passées) est ce qui nous amène à devenir meilleur, par gain d'estime et de confiance en ce que l'on est. Oui,

« Les gens qui veulent aimer ont le courage d’affronter leurs peurs pour faire le bien autour d’eux. »

Être libre c’est se sentir prêt pour un nouveau départ, clore l’ancien chapitre pour s’ouvrir inconditionnellement à l’Amour. Aborder la Vie sous un autre angle avec davantage d’optimisme, changer sa vision des choses et son rapport au temps. S’autoriser à vivre ce qu’il y a de meilleur, ce qui nous correspond, se rendre disponible pour accueillir ce qui arrive et qui s’offre à nous. Être libre pour ne plus avoir à refuser ce qui nous appelle, nous séduit, nous charme, nous donne des ailes, nous rend heureux. Oui, ne plus se priver de cet Amour, de cette lumière, qui nous éclaire, nous réchauffe, nous soigne et nous apaise.

 

« Rien ne changera pour toi tant que tu n’auras pas la volonté du changement. »

Évidemment, c’est une décision difficile à prendre, celle de vivre enfin sa Vie selon ses volontés et désirs, sans le poids ni le contrôle des autres sur nos choix et nos avis. C’est s’autoriser à devenir un être libre, autonome, digne d’être aimé, qui agit avec bienveillance et se fout de la critique car il sait aimer. C’est s’offrir également sa chance d’être aimé de façon authentique, sincère et durable. La libération de l’Amour à travers son courage, permet effectivement, de voir en l’autre l’Amour (l’estimer) et sa volonté de l’exprimer (lui faire confiance). En conséquence, celui qui veut t’aimer se rend libre de se faire présent pour toi et seulement toi, en vue de te communiquer ce qu’il ressent et te faire du bien. Si ses comportements te blessent et te déçoivent c’est qu’il n’y a pas de réciprocité de volonté d’aimer. Ainsi, aimer l’autre, c’est savoir agir pour donner et recevoir l’Amour dans une même mesure. C’est se rendre totalement disponible pour le partager et le vivre. Cela nécessite la liberté d’exprimer ce que l’on est, ce que l’on ressent, ce que l’on veut, c’est-à-dire la pleine acceptation de Soi.

« Vivre est un bonheur qui passe par l’Amour de Soi et la maîtrise de son temps de Vie. Vivre c’est pour Soi, pas pour les autres. »

06 février 2022

« N’aie pas peur de prendre les décisions et d’accueillir les changements qui feront de ton existence malheureuse une vie heureuse. » - Mel

Dis-le moi si t'as tout essayé, tout tenté, espéré que ton monde change...

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