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Le blog de @melcreativegirl

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J'aime la vie - J’aime profiter du temps présent

Rédigé par Mel Publié dans #JaimeProfiterDuTempsPrésent, #Jaimelavie, #Jaimetoi

J’aime profiter du temps présent – 07/01/2019

J’aime me demander ce qui fait que j’aime la vie qui m’a été donnée. Et après avoir vécu 38 années, je réalise qu’une seule chose importe, c’est de vivre chaque moment comme si c’était le dernier. Carpe diem. Prendre ce qu’il y a à prendre tant qu’on le peut, car sait-on de quoi sera fait demain ? Aura-t-on dit et fait tout ce qui nous tient à cœur ? Aura-t-on savouré chaque instant comme si c’était le dernier ? Aura-t-on encore les capacités morales et physiques de le faire ?

« Nous ne pouvons être maîtres du temps mais nous pouvons être maîtres de nos vies. »

Quand j’étais plus jeune, je pensais que les choses étaient immuables, qu’elles allaient rester telles qu’elles sont. Mais c’était sans réaliser l’effet du temps sur nos vies. Tout doit grandir, se transformer, devenir adulte, s’épanouir, vieillir, changer, s’altérer, se réduire, lasser, décevoir, se renouveler ou mourir... On apprend vite à s’y faire, mais on ne voit pas tout de suite l’urgence de se saisir de ces moments. En effet,

« Le temps ne reviendra pas. Et si tu ne l’as pas aimé, il est perdu à jamais. »

Fêter chaque âge ou ce que l’on veut, chaque jour, chaque occasion de le faire, ou sans même attendre un évènement particulier. Rencontrer des personnes, partager ces instants merveilleux, de passion ou de découverte de la vie et de sa planète. Faire plaisir tout en se faisant plaisir, rendre heureux les gens que l’on aime, leur dire toute l’importance qu’ils ont pour nous, tant qu’on le peut. Contempler et aimer tout ce qui est, porter sur le monde un regard de gratitude et de respect pour faire durer ce qui nous contente.

 

Pourtant, il y a quelques minutes, voire quelques heures, où l’on a l’impression de pouvoir arrêter ou maîtriser le temps, c’est-à-dire oublier le compteur de son défilé inexorable.

« Ce sont ces instants magiques d’évasion où nous sommes tellement dans ce que l’on fait, dans ce que l’on aime, dans ce que l’on est, qu’on en oublie toute notion de temps. »

 

J’ai envie de croquer l’instant avec toi. J’aimerais savoir te rendre heureux et que tu restes à mes côtés pour vivre ensemble. J’aimerais savoir te garder près de moi, physiquement, et non seulement dans mon cœur et mon esprit. Être avec toi pour toujours, arrêter et aller au-delà du temps, tous les deux, pour savourer notre amour, lentement mais surement.

« Je souhaite que mon présent soit tien pour partager ce que nous sommes, à savoir Vie et Amour. »

07 janvier 2019

« Le présent est le temps de vie et d’amour » - Mel

Illustration de 猫君笑猪大白

J’aime profiter du temps présent – 29/02/2020

« Heureux de vivre est celui qui sait ce qu’il est, ce qu’il vaut et qui aime ce qu’il fait ; celui qui sait que la vie est courte et sait cueillir l'instant présent. »

Avoir une vie, c’est la possibilité de ressentir l’existence à travers un esprit et un corps terrestre. C’est l’Âme qui s’exprime et qui brille par le biais d’une explosion de sens, de la perception de plaisirs tels que manger, écouter, caresser, toucher, sentir, voir, créer, rêver, penser, vibrer… C’est pouvoir s’émerveiller de tout cela, éprouver de la gratitude pour ce qui nous a été donné, savoir se contenter de ce que l’on est et de ce que l’on a, car c’est une véritable chance d’exister pour ressentir.

« Il faut être content et reconnaissant de ce que l’on a, parce que du jour au lendemain, tu peux tout perdre ou tout peut changer. »

Celui qui se refuse toutes ces belles choses ne vit pas vraiment. Il est important d’en prendre conscience, de s’accorder ce qui est bon, ainsi que le droit de vivre pleinement sa vie. C’est aussi arrêter de se sacrifier pour les autres et de subir leurs comportements ou leurs volontés. Cesser de nous empêcher d'aimer, de réprimer nos envies, nos libertés, et surtout notre courage de réaliser tout ce qui nous définit, tout ce que nous aimons.

 

S’exprimer tel que l’on est, est bien le contentement et la réalisation de soi à travers ce panel d’émotions et d’émerveillements. Il ne faut donc rien retenir, libérer l’émotionnel et apprécier chaque moment tel qu’il se présente, car il pourrait bien être le dernier. C’est ne plus reporter à demain ce qui est vraiment important pour nous, et arrêter d’attendre que la vie nous offre le changement, car le changement c’est notre volonté à l'accepter. Bien souvent, la vie nous offre des opportunités, mais on ne les voit pas parce qu’on ne veut pas les voir. Oui, car avant tout, il faut s’autoriser à ressentir ce qui est bon pour nous, vouloir se sortir de la souffrance, pour mieux savoir ce que l’on aime, ce que l'on veut et s’y diriger.

« Au final, tu l’auras fait. Alors à quoi cela te sert d’attendre ou de le reporter à demain ? »

 

Aimer vivre c’est aussi prendre plaisir à faire ce qui nous plaît, ne pas s’empêcher de libérer l’Amour à travers des créations, des envies, des plaisirs, des cadeaux, et le temps passé avec ceux qui sont importants à nos yeux. Profiter de ce temps présent, c’est se donner l’impression de le maîtriser en se l’appropriant. Oui, bien

« Heureux est celui qui est maître de sa vie, qui sait ce qu’il veut et a le courage de réaliser ses rêves et volontés. »

29 février 2020

« S’autoriser à ressentir et exprimer l’amour, c’est vivre. » - Mel

Illustration de 养猫画画的随随

J’aime profiter du temps présent – 04/03/2020

« Tout est dans ta tête, ton passé, ton présent, ton futur, à toi de décider qu’en faire. »

C’est passé

A toi de voir si ton passé, ces bonnes et mauvaises choses qui ont eu lieu, doivent continuer à t’affecter dans le jour présent et les jours à venir. A toi de voir s’il doit continuer à définir et dicter tes conduites et comportements. A toi de voir s’il faut continuer à vivre dans un temps qui ne reviendra pas, aux côtés de personnes qui ne sont plus là. A toi de voir s’il ne vaut mieux pas transformer tes erreurs et tes souffrances, certes encore bien réelles malgré les années écoulées, en une force de réaction, en une volonté de dépassement de soi pour mieux agir lorsqu’elles se présenteront à nouveau. Agir avec sagesse, patience et amour.

A quoi cela te sert de garder rancune, colère et tristesse d’un temps révolu ? Si ce n’est te pourrir l’instant présent, t’empêcher de le savourer et blesser ceux qui t’aiment… Rien ne t’oblige à continuer de fixer ces portes et ces cœurs qui se sont refermés. A trop vouloir y porter ton attention, à trop vouloir vivre encore dans ton passé, à trop vouloir l’affection et l’amour de certaines personnes, tu ne vois pas ces nouvelles opportunités arriver et passer à ta portée.

« Comme il est vain de s’accrocher à une personne qui te refuse dans sa vie ou ne te rend plus heureux/se. »

Tu peux continuer à chercher la cause, la culpabilité des uns, la faiblesse et la méchanceté des autres, à jouer à la victime que tu as été, à faire comme si la vie se subissait et t’obligeait à être un monstre… mais tout cela est vain car c’est toi seul qui entretiens ce schéma de vie. C’est toi seul qui laisses gagner ceux qui t’ont fait du mal. C’est l’image que tu as de toi qui dicte ta conduite, alors si celle-ci n’est vraiment pas belle, sache que 

« Si tu n’aimes pas ce que tu es, personne ne t’oblige à le rester, si ce n’est toi-même. »

Il faut avoir la volonté de te dépouiller de ton exuvie, accepter le changement et accéder à la métamorphose. T’en débarrasser car cela te lie et t’emprisonne à ce qui a été. Il va falloir pardonner, c’est-à-dire se défaire des dépendances, te libérer de ces fers, ces chaînes, ces cordes qui t’attachent à ces gens, à ces évènements qui t’ont tant marqué. Il va falloir lâcher prise sur le passé, sur ce que tu ne peux contrôler, sur ce que tu ne veux plus, décider que cela ne t’affecte plus et surtout, ne te définit plus. Il va falloir se tourner vers toi, exprimer enfin tes volontés, sans penser ou satisfaire les besoins des autres, seulement les tiens.

« Fais en sorte que ta vie soit belle par toi-même, parce que personne ne l’aimera à ta place. »

Oui c’est bien ta vie, pas la leur, et il est grand temps que tu en prennes conscience, pour t’autoriser à être heureux par toi seul/e, accepter de profiter de l’instant présent sans un regard en arrière. Car en vérité, qui se soucie vraiment de toi ? Qui est là pour toi ? Qui te comprend ou souhaite seulement te connaître sans t’utiliser par la suite ?

« Faut pas faire son chemin en fonction des autres, sinon c’est la déception qui t’attend au bout. »

Ainsi, garde le meilleur de toi et des bons souvenirs de partage. Récupère la maîtrise de ta vie pour mieux t’épanouir à partir d’aujourd’hui.

 

C’est maintenant

C’est l’instant présent, c’est un cadeau. Il faut le vivre tel quel. L’opportunité de se lever et de vivre une journée de plus sur Terre. Pouvoir décider qu’en faire en étant satisfait de ce que l’on a, chérir et rendre heureux ceux que l’on aime, découvrir et s’émerveiller comme l’enfant que nous étions, apprendre de la vie et de la terre à travers les rencontres et le voyage.

Ce n’est pas être dans les regrets ou le remord, dans l’attente ou l’impatience, dans la peur ou l’inquiétude d’un jour qui n’est plus ou qui n’est pas encore arrivé.

« Les attentes du présent sont les déceptions du futur et les regrets du passé. »

Cela ne mène qu’aux déceptions, aux frustrations, cela gâche le bonheur et ne nous rend pas heureux de vivre. A trop penser à demain, à trop vouloir tout contrôler, tout planifier, tout maîtriser, l’instant présent perd toute saveur. Il n’y a pas de place à l’inattendu ni aux joies liées aux surprises.

Le temps présent, c’est l’occasion du changement, accepter de ne plus vivre dans le passé, c’est évoluer vers qui on veut être. C’est ne plus écouter nos peurs et nos démons, c’est laisser s’exprimer l’Amour et nos belles valeurs. Chacun a en soi la possibilité de se tourner vers quelque chose de meilleur pour lui, tout est question de volonté et d’amour. C’est ne pas reporter au lendemain ce qui nous tient à cœur de faire ou de dire, c’est se délester de ce qui nous pèse et nous rend malheureux, c’est se défaire de ce qui ne nous convient plus. C’est agir, enfin.

« Refuser tout changement dans ta vie, c’est refuser tout ce qui peut t’arriver de meilleur. »

C’est se laisser porter, savourer ce moment car nous savons qu’il est éphémère et nous échappera quoi que nous fassions. L’inquiétude, le stress, l’anxiété ne changeront pas le cours des choses bien au contraire ; il arrivera ce qui doit arriver, une leçon ou une bénédiction. Se focaliser sur nos craintes, nos doutes, nos peurs, nos souffrances, tourner nos pensées vers du négatif n’attirera que leur réalisation et brisera l’abondance prévue pour nous. Il faut laisser demain venir, le préparer au mieux quand il le faut, fort de nos expériences passées, mais ne pas le gâcher en avance avec nos doutes.

« Refuser que les souffrances passées et les craintes de l’avenir continuent de nous affecter, c’est s’autoriser à vivre heureux l’instant présent. »

 

C’est plus tard

C’est laisser la part belle aux rêves et aux espoirs, à la concrétisation de nos souhaits et volontés. Penser à demain c’est se tourner vers les autres avec solidarité et amour pour un monde meilleur. C’est préparer un avenir à nos enfants, préserver les richesses de la Terre, notamment sa biodiversité.

C’est penser que le meilleur reste à venir, prendre ce qui vient à nous puis laisser partir ce qui s’éloigne de nous. C’est accepter l’évolution, s’ouvrir aux changements pour accéder à une version améliorée, car la vie elle-même, est changement.

Décider de quoi faire demain en toute quiétude passe par notre paix intérieure et par le contrôle de nos émotions.

« Demain sera beau si tu le veux, demain sera toi si tu sais te trouver heureux tout seul, demain sera bonheur si tu en deviens l’architecte, demain sera tien si tu deviens maître de ta vie. »

04 mars 2020

Toujours avec toi Mel

Illustration de @银色骐骥

J’aime profiter du temps présent – 26/06/2020

Faire en sorte qu’une relation dure, oui pourquoi pas. Mais qui sait comment celle-ci peut évoluer ? Ce n’est pas dit que cela fonctionne pour toujours ou que cela se passe forcément comme prévu. Il ne faut pas vouloir absolument chercher à tout maîtriser car en réalité, nous n’avons aucun contrôle ou très peu. Aucun contrôle sur l’autre c’est certain, et un peu sur nous-mêmes, et encore, seulement si nous sommes maîtres de notre vie.

« Rien n’est impossible ; tout peut arriver. Rien n’est immuable ; tout peut changer. Et ce qui doit arriver, arrivera. »

Déjà la vie peut nous prendre les gens que nous aimons, ensuite elle peut les faire changer. C’est possible que la vie s’arrête pour moi demain, c’est possible que je change et ne te plaise plus, c’est possible que je rencontre quelqu’un qui me fasse t’oublier et que je trouve mon bonheur ailleurs. On se sera peut-être fait des promesses mais cela ne se passera pas comme voulu et espéré. J’ai envie de dire Et alors ? Il est bien inutile de forcer les choses quand elles ne se font pas comme on voudrait, mais aussi de trop penser sans agir.

« Penser peut être envisager mais cela reste superflu sans concrétiser. »

Penser ne sert à rien sans le passage à l’action. Il ne faudrait penser que dans l’optique d’agir et cesser de ruminer sur un passé révolu et obsolète, ou de trop réfléchir à la place des autres, ou de se laisser porter par ses peurs et procrastiner par démotivation et lâcheté.

 

« Pour réussir une vie à deux, on doit être deux à le vouloir. »

Si un seul partenaire fait des efforts pour la maintenir à flot, s’il est seul à y croire et à vouloir quelque chose de beau et de constructif, la relation est vouée à l’échec. Alors pourquoi s’obstiner davantage ? C’est juste le temps pris pour y mettre un terme qui change, une variable faite de prise de conscience de la réalité et de caractère résilient enclin à lâcher prise ou non. Oui, car il y en a qui aiment souffrir et subir leur vie, au lieu de se prendre en main et se valoriser comme ils le méritent, en devenant responsables de qui ils sont vraiment. Le plus souvent, ils ne pensent pas être digne du bonheur de vivre, et ne s’accordent tout simplement pas, l’Amour de soi. Certains n’y parviendront jamais car c’est une question de sagesse et de maturité, de détermination et de confiance et leurs compteurs sont à zéro dans ces quatre caractéristiques. Sans même parler de volonté…

 

Finalement, l’essentiel et le plus important, n’est-il pas que nous nous soyons rencontrés, aimés ou seulement connus ? N’est-il pas dans le temps que l’on passe avec les gens que l’on aime et qui nous aiment, puis des souvenirs qui en découlent ? N’est-il pas de ressentir ces belles émotions ainsi que le bonheur généré lorsqu’elles sont réciproques ? N’est-il pas dans l’envie de partager ce temps et cet Amour que la vie nous offre si généreusement le plus longtemps possible ?

« Dans nos vies fragiles et éphémères, l’Amour véritable se résume au temps passé en présence de l’être aimé pour le chérir tant qu'on le peut. »

Mais peut-être penses-tu différemment ? Devons-nous plutôt nous laisser dominer par nos peurs de l’inconnu et ne jamais exprimer ce que nous ressentons (tout enfouir), nos peurs du rejet et ne jamais s’engager (tout fuir), nos peurs de l’abandon et ne jamais nous autoriser l’amour de soi (tout souffrir) ? Devons-nous subir ce qui nous arrive, vivre pour satisfaire les autres, ou s’inquiéter en permanence pour un lendemain dont on ne sait rien ?

« Au fond, peu importe ce que sera demain, seul compte le moment présent. A toi d’en faire ta joie de vivre. »

 

La vie est courte et elle mettra fin à nos existences puis à tout lien physique que nous aurons créé, quoi qu’on fasse pour lutter contre. Peut-on seulement se penser maître de sa vie dans cette société, sur cette planète polluée et en surchauffe ? Peut-on se permettre de laisser filer ces dernières années d’abondance terrestre sous prétexte que nous avons peur ? Et peur de quoi d’ailleurs ? Qu’est-ce qui est à craindre ? La mort d’un être qui nous est cher ? La souffrance ? N’est-ce pas déjà ce que nous avons tous expérimenté au moins une fois dans notre vie ? N’est-il pas nécessaire de nous en libérer après y avoir été confrontés ? Pourquoi vouloir tout contrôler ou tout rejeter ? Dans une telle conjoncture, peut-on se permettre d’ajourner ce qui nous tient à cœur de faire, de vivre ou se refuser ce qui nous est favorable ? Peut-on renier le changement, se trouver des excuses à ses mauvais comportements et briser le bonheur des autres ?

Nous avons le droit et le devoir de changer, de penser différemment, de nous relever de nos échecs et de nos souffrances passées, de revenir sur nos choix, pour évoluer vers une meilleure version de nous-même.

« Nous devons tendre vers la résilience et la sagesse pour nous libérer et nous aimer. »

Nous n’allons pas plaire à tout le monde mais nous ne sommes pas venus au monde dans ce but, nous avons tous notre propre chemin. Ce que tu fais ici, toi seul/e le sais et si tu ne le sais pas, efforce-toi de le découvrir en exprimant ce que tu es et ce que tu aimes faire, en y croyant et en le créant dans ta réalité. Les autres ont leur propre raison d’être. Ce n’est pas grave si ça ne marche pas avec eux, du moment que toi tu es bien avec toi et que tu poursuis ta route tranquille. Donc profite de ce que cette vie te présente, croque-la à pleines dents. Pense à toi et fais-toi du bien et tu sauras enfin en faire aux autres. Car de toute façon,

« Ta vie ne sera belle que si tu la construis avec l’Amour de toi. »

26 juin 2020

Pense à toi comme j’y pense Mel

Illustration de Rongrong Wang Shenhaiyuyou

J’aime profiter du temps présent – 01/08/2020

« Et s’il ne te restait qu’une journée à vivre sur Terre, que ferais-tu ? »

… ta réponse …

 

Mais dis-moi si tu ne le fais pas alors que tu as toute la vie devant toi, c’est que ce n’est pas si important que ça, ou que tu vis tes peurs et non tes rêves, et qu’en somme, tu es malheureux.

« Vis l’instant, fais ce que tu aimes et aime-toi suffisamment pour t’accorder ce qui est bon, entouré des personnes que tu veux garder dans ta vie. »

Peut-être penses-tu avoir le temps de reporter l’essentiel ou ce qui te tient à cœur à demain ? Tu te trompes. En général, les gens te diront qu’ils ont très peur de mourir mais en réalité ils ont très peur de vivre. Ils éprouvent des sentiments mais ne les expriment pas, ils voudraient être et faire ceci ou cela mais se contentent de le jalouser chez les autres ; ils ne sont pas authentiques, ils se cachent derrière des masques. Ils n’ont pas de rêves ou aucune volonté, aucune motivation pour les réaliser. Pourtant la mort, elle, ne se reporte pas et elle est bien réelle. En pensant te donner le temps de la réflexion pour bien agir ou pour ne plus avoir peur, tu laisses filer les opportunités et tu t’offres des regrets.

« Souvent les gens qui ont très peur de mourir ont également très peur de vivre. Et à l’inverse, ceux qui n’en ont pas peur sont les plus prompts et les plus aptes à savourer l’instant en étant heureux. »

J’aime bien cette citation de Sénèque : La vie ce n’est pas attendre que l’orage passe mais apprendre à danser sous la pluie *. Procrastiner c’est penser pouvoir reporter à demain, une illusion de contrôle du temps. C’est penser le maîtriser, alors que l’on n’est même pas maître de soi ni de sa propre vie… Mais en réalité, ce n’est que lâcheté et absence de courage pour affronter ses peurs. Cela mène à l’abandon progressif de soi ; c’est attendre d’être heureux ou dépendre des autres pour l’être. Assurément,

« Remettre l’action à plus tard c’est comme reporter de vivre l’instant à demain. »

C’est aussi une façon de nier l’essentiel, c'est-à-dire ne pas voir et mettre en avant les priorités de sa vie, mais aussi refuser les remises en question et s'obstiner en renonçant au changement. C'est également un moyen de se punir et donc se faire souffrir, parce que l’on se sent coupable ou indigne d’être aimé, en se privant de ce/ux que l’on aime et en ne s'accordant pas le droit d'être heureux.

 

Se poser cette question sur la façon de vivre le temps qu’il nous reste, c’est aussi se demander si nous sommes heureux et libre d’agir comme bon nous semble, ici et maintenant. La plupart des gens ne le sont pas car leur réponse est quelque chose qu’ils pourraient avoir mais qu’ils ne s’accordent pas. Ils projettent de le faire ou ils attendent que cela arrive…

« Ce qui doit arriver arrivera, mais celui qui s’aime sait agir pour le faire tourner en sa faveur et ne pas perdre son temps à l'attendre. »

Toujours un futur incertain, beaucoup de rêves ou d'espoir, mais aucune prise en main pour le créer à son image. Cela leur montre qu’il est temps qu’ils agissent dans leur intérêt, qu’ils s’affirment, prennent soin d’eux et s’autorisent enfin à vivre. Oui,

« Il est temps de rallumer les étoiles dans sa vie, une à une s’il le faut mais commencer à s’y mettre. »

Le bonheur n’est pas d’avoir ce que l’on désire mais d’aimer ce que l’on a. Cette citation me faisait beaucoup de peine dans mon ancienne vie et en conséquence m’a beaucoup apporté. Grâce à elle, j’ai réalisé que je n’étais pas heureuse avec mon mari, que je devais me libérer de cet attachement malheureux, pour devenir celle que je voulais mais que j’avais mise de côté. Se libérer de ses dépendances aux autres, c’est s’accorder ce qui est bon, prendre soin de soi, savoir se faire plaisir, dépenser son argent pour soi et surtout arrêter de servir et de faire passer les autres en priorité. C’est faire preuve d’égoïsme sain. C’était prendre conscience d’aimer ce que j’ai, à commencer par moi et ma vie. Aimer ma vie c’est-à-dire y faire entrer ceux et ce que j’aime, pouvoir aimer dans l'instant sans attendre autre chose. Ceci dit, je pense que le bonheur c’est aussi avoir ce que l’on désire. Il est vrai que c’est accepter ce que l’on a et ce que l’on est, l’aimer et savoir s’en contenter, mais c’est aussi vouloir ce qui est bon pour nous et persévérer pour l’obtenir. Oui, c'est aussi avoir cette volonté et ce courage de réaliser ses désirs et rêves, d’exprimer librement l’amour pour vivre sa vie, puis devenir qui on veut être ou au moins devenir meilleur.

« Tout changement nécessite l’Amour de Soi, à travers la volonté et le courage de s’accorder puis d’obtenir ce que l’on aime. »

Donc suite à ta réponse, si tu te sens triste avec cette impression d’être prisonnier et non le chef d’orchestre de ta vie, c’est qu’il faut changer. Et certainement que tu as beaucoup de peurs et d’émotionnel refoulé, en plus de symptômes quotidiens de stress, d’anxiété, de mal-être, voire de dépression. C’est qu’il est temps de devenir libre et maître de ta vie.

« Prends le risque, tente ta chance, exerce ton courage d’avancer seul vers qui tu dois être. Au pire, tu seras heureux… »

Enfin, les gens ont très peur qu’on les oublie, mais ils ne font rien de remarquable de leur vivant à commencer par aimer leur temps de vie. A ne vivre que leurs souffrances d’un passé révolu et leurs peurs d’un futur incertain, à trop penser négativement et sans agir pour eux, ils passent à côté de l’essentiel : l’instant présent, et de leurs essentiels : être entourés des gens qu’ils aiment. Pourtant,

« Il n’y a que dans l’amour et le partage de ces moments précieux que le souvenir se crée et s’ancre dans les mémoires. »

1er août 2020

« Si tu n’es pas heureux de tes choix, c’est que tu n’es pas libre ni maître de ta vie. » - Mel

 

* Ceci dit, quand on danse sous la pluie, on n’est pas à l’abri d’un coup de foudre… J’aime l’orage \o/

A l’image de la vie, l’amour est un risque à prendre si on ne veut pas y passer à côté.

Mais es-tu seulement libre de m’accorder cette danse ?

Illustration de Serafleur

Illustration de Serafleur

J’aime profiter du temps présent – 28/08/2020

Le présent est tout ce que nous avons, il est notre chemin. Eclairé par l’Amour que l’on se porte, il nous mène à ce que nous sommes vraiment, notre moi véritable, aussi nommé l’Être ou l’Âme. Être en conscience de son Âme c’est l’éveiller par l’amour et ne faire qu’un avec, cela conduit à l’illumination. C’est la révéler et fusionner avec elle, dans l’instant présent et pour ce qu’elle est, à savoir vie (corps), amour (cœur) et lumière (esprit).

« Notre seule réalité est la conscience de ce que nous sommes dans l’instant présent. »

Nous avons un temps terrestre qui nous est accordé et c’est une véritable chance de pouvoir le vivre. Notre présence sur Terre sous cette forme de vie est éphémère. Même si nous ne sommes que de passage, je pense que chacun souhaite vivre heureux, en étant maître de sa vie, libre de ses choix et d’exprimer qui il est vraiment, c’est-à-dire être authentique. Mais pour cela il faut en avoir la motivation et savoir lâcher-prise sur l’influence que peuvent avoir le passé et les autres sur nous.

 

En effet, le passé n’existe plus, il a eu lieu, il est derrière nous. Mais s’il continue à t’affecter aujourd’hui, c’est que tu lui donnes ce pouvoir en lui apportant de l’énergie négative en pensée et en ego. Il n’existe alors plus que dans ta tête et c’est toi seul qui continues à le faire vivre dans ton présent et qui l’autorises à te nuire encore. Ton mental et ton ego s’y font les dents dessus en développant sans arrêt pensées dégradantes et craintes renouvelées. Cette énergie est négative. Elle repose sur tes peurs et croyances non acceptées. Là où il faudrait avoir la volonté de les accueillir puis les libérer, tu les réprimes, tu refuses de les voir, et elles génèrent ta souffrance ainsi qu’une image bien néfaste de toi.

« On est ce que l’on pense être. Le problème, c’est quand tu te vois comme une merde. Oui. »

Tout cela appelle à toi les mêmes situations, les mêmes schémas douloureux et conditions de vie que tu subis en boucles infernales.

Quelqu’un qui laisse l’échec du passé ou la crainte d’un futur affecter son présent, ne vit pas dans l’instant et ne peut exprimer qui il est vraiment. Et pour cause, il subit sa vie à l’image façonnée par son passé et les autres ; il en est l’esclave, la victime. Son existence n’est que souffrance auto-entretenue, où l’amour en est totalement absent ; il ne saurait que blesser ceux qui l’entourent car on ne peut donner que ce que l’on a, et c’est valable pour l’amour comme pour la souffrance.

« Tout ce qui te définit est le résultat de tes choix, de tes volontés, exprimés par peur ou par amour. »

Tu as laissé ton passé, ton vécu, tes interactions avec les autres… toutes ces conditions de vie te définir, te modeler, te construire un faux moi, c’est-à-dire une identité différente de ta vraie nature et ta plus grosse erreur est d’en avoir fait ta vie. Tu t’es identifié à ces conditions en te créant cette image et ce rôle de méchant ou de victime que le passé et les autres t’ont attribué. Ce sera la source de tes excuses pour expliquer tes mauvais comportements (manipulation, domination…), te plaindre de ton état de santé (anxiété, stress, dépression, malaise) ou de ce qui t’arrive, pour te maintenir dans cette souffrance parce que tu penses la mériter. Ce sera ton excuse à ton absence de courage pour te reprendre en main, à procrastiner, à ne pas prendre du temps pour toi en vue d’accepter de changer et devenir meilleur, à ne pas être responsable de tes choix, à tes limites et impossibilités que toi seul t’imposes. Des excuses pour rejeter l’amour qui vient à toi, pour continuer à jouer l’hypocrite qui nie ses sentiments, et exprimer ce faux toi que tu t’es créé à partir de ton passé… Oui, ce passé que tu es le seul à connaître et dont tout le monde se fout. Mais aussi des excuses que tu ne sauras pas présenter auprès de ceux à qui tu as fait du tort.

Cela fait mal d’en prendre conscience car c’est tout ton monde qui s’écroule, toute une identité basée sur de la souffrance et de la négativité qui s’effrite, et t’apparaît enfin sous son véritable jour : une illusion créée par tes pensées et dont tu t’es fait prisonnier. Cela fait d’autant plus mal de réaliser que pendant des années, tu as mis tout seul ces fers à tes poignets et que tu portais la clé sur toi. Quand tu laisses le passé et les autres diriger ta vie, tu ne vis pas dans l’instant présent, tu n’es pas maître de ta vie ni libre de tes choix, tu es malheureux et souffrant. Mais voilà, seuls les plus déterminés et les plus courageux auront la force de faire taire l’ego qui garde en vie le passé et le faux moi ; ceci en vue d’accéder à leur véritable nature en se montrant authentiques.

« L’expression de son moi véritable en pleine conscience amène amour et vie, son contraire n’amènera que souffrance et mort. »

 

Pourtant, nous avons les pleins pouvoirs sur ce que nous sommes et faisons, c’est nous qui décidons. Pour cela, il faut en prendre conscience puis se libérer de ses dépendances, en s’appropriant le présent pour s’aimer. Il suffit de t’ancrer dans le présent, d’observer ce qui t’arrive et non plus de le subir ou de t’y soumettre. C’est se placer en observateur, en témoin et non en victime en faisant taire l’ego et en réprimant le mental qui pense négativement. Ce temps à portée émotionnelle peut être porteur de belles choses, source d’un bonheur qui nous a marqué et de beaux souvenirs, comme de mauvaises choses (culpabilité, honte…) qui auront tendance à nous coller à la peau et nous définir encore dans le présent si nous n’y prenons pas garde. Ce temps peut façonner nos conditions de vie qui nous font souffrir et nous risquons de nous identifier à elles. Il faut donc regarder son corps ressentir cet émotionnel bon ou mauvais et entendre son esprit penser mais être libre de décider que cela ne nous affecte pas si ce n’est pas bon pour nous. De même, il faut prendre le temps d’observer sa souffrance, d’y porter son attention et la lumière de notre conscience pour l’identifier. C’est là qu’on passe au présent libérateur par la résilience, celui où on apprend des échecs, des erreurs, et des douleurs du passé, celui qui permet d’accepter plus facilement les changements, de ne plus résister c’est-à-dire de lâcher prise. Toute résistance, toute souffrance, toute négativité, liée au temps et à l’ego, disparaît par sa mise en lumière et par l’acceptation.

« Fais la lumière par ta présence sur ta souffrance et transforme-la en conscience pour ne plus t’identifier à elle. »

Le présent est le chemin qui nous amène à tendre vers une meilleure version de nous-même, celle permettant la connaissance et l’accès à notre moi véritable c’est à dire à son éveil.

« Laisse l’ego saigner et mourir avec le passé, accepte dès maintenant toute douleur sans résister et fais-en ta force pour atteindre qui tu veux être en toute liberté. »

C’est apprendre de ses souffrances et se trouver dans l’amour, pour sortir des schémas récurrents douloureux.

« Pour vivre dans le présent, nous devons nous pardonner, c’est-à-dire s’autoriser à remplacer la souffrance par l’Amour de soi. »

C’est apprendre à améliorer nos conditions de vie en nous donnant le temps de prendre soin de nous et de nous aimer. Il en est de même des interactions avec les autres : ils ont le pouvoir de nous nuire que si on le leur accorde. Savoir garder son calme et rester maître de ses émotions permet le détachement et de ne pas être défini par ce que les autres disent de nous. Nos peurs donnent de l’importance au passé et au futur et nous éloignent du présent, donc de qui nous sommes vraiment (vie et amour). C’est ainsi que nous tombons dans le piège de n’exister que dans ces illusions auto-entretenues, sources infinies de peines et de souffrances, loin de l’amour qui nous a donné vie.

« S’aimer dans l’instant c’est accéder à notre Âme en toute conscience et c’est aussi vivre. »

C’est seulement ainsi que nous devenons maître de notre vie, maître de nos émotions et de nos pensées, libre d’être authentique. C’est la prise de conscience de notre moi profond, une force tranquille, source infinie d’amour, paix et bonheur.

« Ne t’oppose pas à ce qui advient, laisse le vent contrarier la surface de l’eau ; il n’atteindra jamais les profondeurs, la force tranquille de l’Être. »

 

Se détacher du passé et des autres en faisant la lumière sur notre émotionnel et en le maîtrisant (observe, accepte, régit) est extrêmement libérateur. Il est source d’un changement profond en nous et d’une prise de conscience de qui nous sommes vraiment, de ce que nous voulons et ne voulons plus. Il nous apporte notre liberté d’être qui on veut dans l’instant. C’est cette fameuse deuxième vie qui commence, à l’image que nous voulons en faire, celle de nos capacités et potentiel révélés.

Tout comme le passé peut nous affecter et nous amener à nous créer un faux moi, nous avons la possibilité de créer un vrai moi dès cette prise de conscience. En effet, nous sommes des créateurs, nous exprimons qui nous voulons être dans notre réalité. Nous sommes ce que nous pensons de nous, et nous donnons à voir aux autres cette image que l’on a de nous. De fait, nous n’avons de limites, de contraintes, d’impossibilités que celles que l’on s’impose…

« Tu es nul dans tes limitations car la seule limite est de croire qu’il y en a une. »

 

« C’est l’image que tu as de toi qui te fait souffrir car elle s’exprime dans ta réalité. Change-la et tu seras qui tu veux être. »

Tu es le créateur et aussi l’alchimiste, tu peux transformer, convertir ce qui ne te convient pas ou plus en ce que tu aimes, tu peux créer, modeler ce que tu es selon tes souhaits. Tu as cette possibilité d’exprimer qui tu veux être, de vivre la vie que tu as toujours rêvée et tu vas encore te trouver des limites ? Il est possible effectivement, que tu te cherches encore des défauts, des excuses et que tu chutes dans le passé, dans l’inconscience de qui tu es vraiment, de nier ton potentiel divin de création. Oui tu peux retomber dans le panneau en te laissant à nouveau définir par ton passé et les autres. Mais tu peux tout aussi bien avoir une belle image de toi, acquérir ce que tu trouves admirable ou aimable chez les autres, comme de l’assurance, de l’estime et de la confiance en toi. Tu peux devenir une personne valeureuse et respectable. C’est toi qui vois si tu veux croire en toi, en ton potentiel infini et en la force de ton Amour. Après tout, tu es seul à pouvoir te libérer, puisque c’est toi seul qui t’es fait prisonnier du temps. Car dans cette histoire tu es ton seul ennemi. C’est ta guerre et il te faut la gagner pour trouver ta paix intérieure. Pour vivre heureux, il faut s’épanouir dans l’instant présent et se l’approprier pour s’aimer, c’est-à-dire exprimer l’amour que nous sommes.

« Nous sommes chacun investi du pouvoir divin de la création de la vie à travers l’amour. Croire en soi, c’est croire en Dieu. »

 

Nous sommes une source tranquille, paisible, baignée d’amour et connectés les uns aux autres. A l’échelle individuelle, il nous suffit de prendre conscience de notre présence dans l’instant. Ainsi, nous pouvons observer et annuler toute négativité, toutes nos souffrances liées à l’ego et à la dimension temporelle de l’existence terrestre. A plus grande échelle, notre planète est fortement polluée par la négativité collective émanant de ces millions de gens qui, plongés dans l’inconscience de qui ils sont vraiment, ne libèrent pas leur potentiel d’Amour.

« Si le monde va si mal c’est que les humains répriment l’amour au lieu de l’exprimer à la lumière de la pleine conscience de ce qu’ils sont. »

28 août 2020

Fiat lux, Mel

Illustration de Rongrong Wang Shenhaiyuyou

J’aime profiter du temps présent – 01/09/2020

Les trois plans de l’existence terrestre, corps, esprit et cœur, sont exposés au défilé implacable du temps qui passe. Les évènements liés au temps nous affectent, parfois en bien, parfois en mal selon nos perceptions, sans que l’on puisse y faire grand-chose. Le plus souvent, ces forces nous dépassent mais nous avons à les vivre ; on peut les voir comme des épreuves. Face à ce qui advient, notre émotionnel est chamboulé car nous sommes des êtres sensibles. Sensibles oui mais pas vulnérables sauf si nous laissons notre mental se nourrir de cet émotionnel et prendre du pouvoir sur nous. En effet, nous n’avons de contrôle sur toute situation que par cette possibilité d’y réagir, en réalité nous avons deux possibilités de réaction. Soit on se laisse définir par ce qui nous arrive, c’est-à-dire que l’on s’identifie à nos ressentis, on les subit, on se laisse modeler en se créant un faux moi et du coup, on reste dans le passé et la souffrance. Soit on se place en observateur de nos ressentis, on les maîtrise et on décide qu’ils ne nous affectent plus, de s’en libérer pour ne pas les faire siens et rester vivre dans le présent.

« Vivre dans le passé, c’est souffrir et s’éteindre tout doucement ; vivre dans le présent, c’est être heureux et vivre pleinement sa vie, dans l’Amour de ce que l’on est. »

 

La vie terrestre est liée au temps, elle prend naissance, se développe, se transmet, se meurt selon un cycle basé sur ce facteur temporel. C’est ainsi qu’une métamorphose advient après un état larvaire, qu’avant d’être embryon, on est cellule-œuf, que toute reproduction ne peut survenir qu’après la croissance et le fonctionnement des organes génitaux… C’est ainsi que les formes de vie se suivent, que les êtres vieillissent et finissent par mourir, et que l’âge et la mémoire prennent du sens. Tout ceci est inexorable, mais c’est la vie !

L’humain est doué de conscience, de sa propre vie sur la planète et de connaissances liées aux expériences passées. L’accumulation de connaissances, les apprentissages, l’acquisition des savoir-faire et des savoir-être, passent par la pratique, la répétition, l’entraînement, les expériences, la mémorisation. Étudier, apprendre, acquérir, nécessitent le facteur temps. Il en est de même pour toute création. Chaque œuvre, même minime, demandera réflexion, curiosité, patience, recherche, projet, travail, main d’œuvre, minutie, matériel adéquat… autant d’activités qui prendront appui sur le temps.

 

Ce qui a été, ce qui est et ce qui sera, n’est pas forcément bon ou mauvais. Par contre, c’est la façon dont nous accueillons et acceptons nos émotions qui va déterminer si ce qui nous arrive est bon ou mauvais. Cette perception des choses de la vie est propre à chacun de nous car elle résulte d’un tas de variables qui nous sont extrêmement personnelles (éducation, croyances, traumatismes, peurs, échecs, souffrances, accidents…). La seule erreur à ne pas faire, c’est de s’identifier à nos conditions de vie et nos ressentis, d’en faire notre vie, c’est à dire continuer de vivre dans le passé.

« Cela ne t’affecte que si tu le laisses t’affecter ; c’est ainsi que tu génères ta propre souffrance. »

Il faut donc accepter ce qui advient puis, en observateur et maître de ses émotions, faire le tri de ce que l’on veut garder, distinguer ce qui est bon pour nous de ce qui ne l’est pas.

« Quand on arrive à identifier et accepter ses peurs, on peut les affronter et les faire disparaître. »

Comme dans toute guerre, c’est en observant ton ennemi et en décidant qu’il ne t’affecte pas, que tu deviendras plus fort et que tu apprendras à ne plus le craindre. L’ennemi ici est un concept. C’est cette voix qui vient de toi, c’est une part de ton mental nommée l’ego qui se nourrit et vit de tes émotions, de tes souffrances, etc. Plus tu lui donnes de pouvoir en l’écoutant, plus tu le fais grandir en lui accordant toutes tes pensées, plus tu souffres et réprimes qui tu es vraiment, tout en restant dans le passé. Il peut être alimenté de peurs, de croyances, de préjugés, de superstitions. Mais aussi de sentiments comme la colère, la tristesse, la honte, la culpabilité, le regret, le remord, la solitude, ou de ressentiments liés au rejet, à la jalousie, à la trahison, à la douleur, à l’insécurité, à la déception, à la frustration, à l'abandon, à la perte, au manque... Ou encore, de souffrances (maladies physiques et psychologiques), de complexes, d’obsessions, etc.

« C’est en affrontant ses peurs, ses croyances et ses souffrances qu’on apprend à ne plus les craindre. »

Plus tu donnes de crédit à ton ego, moins tu as d’énergie pour le moment présent. Tu te sens épuisé, vidé rapidement de toute force (mentale, physique). En effet, toute cette énergie part en négativité pour entretenir le passé que tu te repasses en boucle, ou les différentes éventualités d’un futur que tu imagines avec inquiétude. L’ego voudrait que tu contrôles tout alors que tu dois faire l’inverse c’est-à-dire lâcher prise.  En outre si tu y arrives, tu seras plus à même de te connaître, de savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux plus, et tu seras beaucoup plus serein dans l’acceptation par rapport aux prochaines fois et aux décisions à prendre face aux changements qui s’annoncent.

« Le passé est personnel et reste au fond de chaque cœur. Ne pas lâcher prise sur lui c’est encore en souffrir dans le présent, l’accepter et le laisser derrière soi, c’est s’en libérer pour s’autoriser à avancer. »

 

Le fait que l’on ne puisse se soustraire de notre propre mort future ni revenir dans le passé pour le changer, devrait nous faire prendre conscience de l’importance de s’ancrer dans le présent et d’y vivre. Car cela éloigne la souffrance et le vieillissement, cela permet le lâcher-prise, la résilience ainsi que l’acceptation des changements par de meilleurs choix. C’est un état d’esprit. Quand on commence à le pratiquer et à goûter à sa sérénité, le présent nous apaise ; il nous apporte la paix intérieure et une belle énergie par le biais de vibrations plus intenses et positives. C’est se l’approprier, le faire sien pour penser, agir, être et faire en le gardant en tête Je suis le présent, je ne m’en éloigne pas.

« Je fais la lumière sur ce que je suis dans l’instant, je m’en imprègne totalement, je m’y investis pleinement, je le ressens intensément. »

Je ne m’autorise pas une seule pensée sur le passé, ni sur le futur. Je laisse partir ce qui part, être ce qui est, venir ce qui vient. Je cueille l’instant, je profite de ses joies sans me préoccuper de ce qui a été ou de ce qui sera : Carpe diem, quam minimum credula postero (locution latine du poète Horace).

 

On sait qui on est au fond de nous. On sait que l’on n’est pas cette chose immonde, avec cette étiquette, cette image que le passé et les autres nous ont collée. Nous ne sommes pas cette personne victime, qui se fait marcher dessus par les autres, nous ne sommes pas cette personne méchante, perverse et masochiste, qui se délecte de la souffrance des autres pour s’en faire, nous ne sommes pas cette personne en mal-être de son corps, qui s’empiffre pour compenser son émotionnel refoulé... Nous ne sommes pas ce que l’on a vécu. Nous sommes ce que nous vivons et aimons, maintenant, dans l’instant, car ce que nous sommes n’est que Vie et Amour.

« Va chercher l’Amour en toi et exprime-le. Fais la lumière sur qui tu es vraiment, ton vrai toi. Dès maintenant, suis le chemin présent vers qui tu es et qui tu veux être. »

 

Ta vie ne commence qu’à l’expression de ce que tu es, et je te rappelle que tu as tout pouvoir pour être qui tu veux. Alors fais-en quelque chose de magnifique, de beau, de magique ! Accède à qui tu veux être et à ce que tu as toujours voulu avoir. Sois authentique pour savoir garder près de toi et aimer les bonnes choses de ta vie, pour faire en sorte qu’elles embellissent ton présent et ne pas briser l’abondance prévue pour toi. N’aie plus peur car hier n’existe plus et ne reviendra pas, n’attends pas car demain n’est pas encore là et ne sera peut-être pas, emprunte le chemin ci-présent et révèle par ta lumière ton authenticité.

« Il n’est jamais trop tard et ce ne sera pas plus tard ; il est juste temps. »

1er septembre 2020

« Quand on connaît le bien-être de l’instant présent, on se fout complètement de ce qui a été et de ce qui sera. » - Mel

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