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Le blog de @melcreativegirl

J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021

26 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #Je n'aime pas, #J'aime toi

 

« Tu es soit dans la peur, soit dans l’Amour, donc si tu veux aimer, tu ne dois plus avoir peur. »

Les aphiles sont des personnes incapables de s’aimer et donc d’aimer, car elles sont dans la peur et non dans l’amour. Pour autant, la plupart n’aiment pas ce qui leur arrive et elles en souffrent. En effet, elles font ce qu’elles peuvent pour éviter cette souffrance et c’est justement ce qui fait qu’elles la renouvellent dans leur réalité. Mais elles ne font rien non plus pour s’en sortir, et parfois même, elles s’enfoncent davantage dans leurs malheurs, en sabotant par elles-mêmes, leur chance de succès.

« L’Univers nous renvoie toujours à ce que nous sommes et ce que nous exprimons, que ce soit amour ou souffrance. »

 

Les souffrances sont propres à chacun, personne ne peut les comprendre ni te comprendre dans les tiennes. Ce sont tes démons, ou si tu veux, la part sombre de toi. Elles sont la matérialisation de tes peurs. Elles te sont personnelles dans le sens où elles sont arrivées à toi et où tu y as réagi, à ta façon. Certaines viennent de très loin, du temps de ton enfance, de situations douloureuses et traumatisantes, de besoins de vie et d’amour non satisfaits, notamment par le(s) parent(s). D’autres sont plus récentes dans ta vie d’adulte, fondées sur les échecs subis, les erreurs commises, de toutes sortes et dans tous les domaines. C’est ton ego blessé et la peur d’en souffrir à nouveau, qui forgent tes croyances et l’image que tu as de toi, avec les limites, blocages, complications et impossibilités qui y sont liées. Et c’est parce que personne ne peut te comprendre dans tes souffrances et dans tes raisons, que tu es le seul à pouvoir le faire pour les dépasser, comme tu as été le seul à les générer. Oui,

« La guérison par l’Amour de Soi, doit émaner du plus profond de notre Être, et commence par la volonté de ne plus souffrir de nos peurs. »

 

Les gens aphiles érigent tout seuls les murs de leurs prisons. Par le refus de l’amour dans leur vie, ils sont en incapacité d’aimer, certains mêmes ne veulent pas aimer, ni être aimés. Ils s’empêchent de satisfaire par eux-mêmes leurs volontés et besoins de Vie et d’Amour. Pour cela, ils ne se rendent pas libres de les exprimer. Il y a deux manières de supprimer ses libertés à exprimer sa Vérité et à être authentique, c’est-à-dire à être et aimer qui tu veux.

« Tu as deux façons de supprimer ta liberté à exprimer tes volontés. Soit tu les sacrifies pour satisfaire celles des autres, soit tu ne t’accordes pas le temps d’exprimer les tiennes. »

Oui, ce sont des prisonniers des autres et du temps… De fait, ils se laissent définir par les évènements et par l’avis des autres. Ils s’imaginent beaucoup de choses qui ne sont pas, ils s’illusionnent. Ils ne veulent pas ouvrir les yeux sur leur souffrance, préférant la tolérer, plutôt que d’affronter ce qui la génère. Ils ne prennent pas le temps de voir puis d’apprécier la Vérité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Pourtant,

« Tu ne vis pas tant que tu n’acceptes pas la réalité et la Vérité de ce qui est, toi compris. »

Ils s’identifient à ce qui leur arrive, à ce que les gens pensent d’eux et surtout, à ce qu’ils veulent d’eux. Ils créent des relations de dépendance, en répondant aux besoins et volontés des autres, tout en sacrifiant les leurs ; sacrifice accentué par le manque de temps à pouvoir les exprimer par eux-mêmes. Dès lors, ils se placent dans l’attente d’un retour de leur part. Et seront forcément déçus et tristes, de constater l’absence de réciprocité de volonté d’aimer. Ils goûteront donc aux déceptions et frustrations, dans la douleur des blessures de rejet et d’abandon des autres. Oui, on n’est jamais si bien servi que par soi-même. En conséquence, on ne pourra s’accomplir qu’en réalisant ses propres objectifs.

C’est ainsi qu’ils se rendent prisonniers, en donnant leur temps de vie et d’amour. Ce temps qu’ils devraient consacrer à s’aimer, c’est-à-dire se contenter par eux-mêmes. Ils perdent la vue et la vie en s’opposant et en refusant la vérité de ce qui est et de ce qu’ils sont.

« C’est souvent de son fait que l’on souffre, et ceux qui n’acceptent pas cette vérité, ne sont malheureusement pas prêts à ne plus en souffrir. »

Le fait qu’ils en souffrent, appelle ces situations à se renouveler, et les amène aussi à les partager puis les transmettre à leur entourage, en créant ou perpétuant les boucles de souffrances générationnelles. A son extrême, la peur d’aimer mène à l’autodestruction, c’est-à-dire saboter ses chances de réussite, s’empêcher d’éprouver ce qui est bon, se faire mal en perdant son temps en mauvaise compagnie, ou encore, en faire à ceux qui nous veulent du bien.

« Quelqu’un qui prend plaisir à te voir souffrir ou n’a aucune compassion pour toi, n’est pas dans l’Amour. »

C’est être incapable d’aimer pour faire son bonheur donc celui des autres, ou pire encore, gâcher le leur, en essayant de briser leur amour pour eux, par le manque de respect ou le refus de leur confiance. Tout cela en conscience ou dans l’inconscience de faire du mal, mais quoi qu’il en soit, cela revient au même, car c’est maudire et non bénir son entourage.

« Les aphiles s’imposent de vivre avec le manque de ce(ux) qu’ils aiment. »

Ils s’imposent des situations qui les privent de leur liberté d’être et d’aimer, comme devoir se passer de ce(ux) qu’ils aiment, et souffrir en conséquence du manque et de la jalousie qui en découlent. Évidemment, ce n’est pas la souffrance qui manque, mais bien l’amour que l’autre nous a fait éprouver en sa présence. Cet amour qui nous manque est également présent en nous. Il faut se l’accorder c’est-à-dire se permettre de le trouver en nous dans un premier temps, pour savoir le recevoir et le donner à l’autre dans un second temps. Oui, retrouver l’Amour de Soi, c’est retrouver la capacité d’aimer.

« Se permettre d’aimer, c’est s’accorder ce qui est bon et en retirer le plaisir de le faire sien. »

Tant qu’on se le refuse, il n’y a pas de possibilité de le vivre avec l’autre. Il n’y aura alors que souffrance à partager, en croyant aimer. Malheureusement, il faudra réaliser tôt ou tard que bien et mal ne coexistent pas, c’est l’un ou l’autre, tu aimes ou tu souffres. Et oui, tu peux te persuader du contraire si tu veux, mais

« Les opposés ne peuvent coexister car il n’y a de partage qu’en toute réciprocité. »

Les gens qui sont dans la peur, confondent amour et souffrance. Ils te disent peut-être tous les jours qu’ils t’aiment, mais ce Je t’aime n’a aucune valeur s’il n’est pas accompagné de comportements affables et aimables en vue de te faire du bien. Ils ne savent pas exprimer ce qu’ils ressentent pour toi, souvent parce qu’ils n’en ont pas connaissance eux-mêmes ou n’éprouvent tout simplement rien. Ils ne t’estiment pas et ne voient pas la chance qu’ils ont de t’avoir dans leur vie. Ils ne veulent pas être aimés, ils rejettent ton Amour car ils se le refusent.

« Les aphiles t’imposent de te passer d’eux ou de souffrir avec eux. Ils ne te font aucun bien, que ce soit en conscience ou non, mais ils vont quand-même appeler ça de l’amour… »

De fait, ils ne chérissent pas la confiance que tu leur accordes. Peut-être prennent-ils même un malin plaisir à la trahir ? Ils te considèrent acquis/e et ne renouvellent pas leurs efforts pour te garder près d’eux ou te rendre heureux/se en leur compagnie. Tout doucement, tu perds de la valeur et de l’importance et ils passent moins de temps avec toi. Oui, c’est à ce moment que tu te dis

« Il vaut mieux s’aimer et être seul que ne pas s’aimer et combler ce manque avec les mauvaises personnes. »

Ainsi, celui qui accepte ses émotions venant du cœur, qui les ressent et les exprime par l’esprit et le corps, est apte à libérer l’Amour de ce qu’il est, et de le trouver chez les autres. Et à l’inverse,

« Celui qui a peur d’exprimer l’Amour de son cœur sur les plans de l’esprit et du corps, s’empêche de (le) vivre. »

Ceux qui ont peur d’aimer, ont des comportements pour se faire mal, directement sur eux, comme se détruire la santé par l’addiction, une mauvaise alimentation, ou en broyant du noir et de la négativité à longueur de temps, accentuant ainsi leurs faibles estime et confiance en eux. D’autres font mal aux autres, par le manque de respect (rejet par manipulation, contrôle et pouvoir sur l’autre) ou le manque de confiance par refus de recevoir l’amour et de le donner (abandon par refus de donner de sa présence, trahir la confiance).

Oui et pourtant, pour l’avoir expérimenté plus d’une fois, je pense que dans la vie,

« Rien ne fait plus mal que l’absence ou le refus de respect et de confiance envers toi. »

 

Quelqu’un qui n’est pas libre d’aimer, ne peut pas aimer.

« Aimer n’est pas aimer sans se donner la liberté de le faire pleinement. »

Il le voudrait qu’il ne le pourrait. Vouloir n’est effectivement pas suffisant. Il faut avoir le courage de se libérer pour réaliser ses volontés d’aimer, les appeler à soi dans sa réalité, comme on le fait de nos peurs et croyances. Cela fonctionne pareil et c’est très simple : tu y crois et cela advient.

« Si tu te sens malheureux et souffrant, nul et inutile, pourquoi as-tu si peur de la mort ou de ne manquer à personne puisque c’est déjà le cas ? Oui, ce que tu crains se réalise parce que tu y crois. »

Rendre concrètes ses volontés d’être et d’aimer, c’est avoir le courage d’être maître de soi et de sa vie, c’est-à-dire se libérer de ses chaînes qui nous lient au passé et aux autres, pour ressentir et exprimer pleinement ses émotions afin de vivre d’amour.

 

Les aphiles ne savent pas chérir les bonnes personnes car

« Aimer c’est chérir ce que l'on trouve beau et bon chez l’autre car on l’a aussi en nous. »

Et malheureusement, ils ne trouvent rien de beau en eux dont ils pourraient prendre soin. Ils ne s’aiment pas assez pour se faire du bien, alors comment pourraient-ils en faire aux autres ? Tournés vers leurs peurs et non vers les plaisirs d’aimer, ils ne savent pas donner l’Amour, qu’ils n’éprouvent et n’expriment déjà pas pour eux, ni entretenir durablement une relation heureuse.

« Quand il y a peur d’aimer, on n’est pas doué pour donner du plaisir à l’autre, car on est davantage préoccupé par ses doutes et ses craintes de ne pas y arriver. »

Ils croient en leurs peurs bien plus qu’en eux et en leur capacité d’aimer. De fait, ce sont les peurs et les souffrances qui y sont liées qui s’expriment dans leur réalité et non l’amour et les plaisirs qui y sont rattachés. Ils font donc leurs choix en fonction des autres, pour les contenter dans leurs besoins et non les leurs, parce qu’ils ont peur de ne pas être aimés, appréciés ou encore, pour éviter la critique. Ils préfèrent avoir bonne réputation en étant dans le mensonge, que bonne conscience en étant vrais. Ils affectionnent davantage les fiertés hypocrites de l’ego en agissant avec duplicité pour faire plaisir aux autres, que le courage solitaire de l’authenticité révélée, menant à la liberté d’être et d’aimer (agir par instinct et intuition venant de Soi).

« Ceux qui souffrent de situations qu’ils s’imposent, perdent leur temps de vie en mauvaise compagnie. »

Ils sont entourés mais quand ils y regardent de plus près ou qu’ils sont réellement dans le besoin, ce qui arrive tôt ou tard, il n’y a plus personne. Ils apprennent parfois durement et tardivement, que l’on ne peut compter que sur soi, que nous sommes seuls à pouvoir faire notre bonheur, pour peu qu’on le veuille, bien sûr. Car il faut savoir que

« La plupart des gens ne veulent pas s’affranchir. Cela leur va bien d’en souffrir. »

Mais en ce cas, cela est loin d’être terminé pour eux. Effectivement,

« Quand le courage fait défaut, le manque et la jalousie peuvent durer toute la vie. »

 

Quand tu t’aimes, tu te fous royalement de ce que pensent les autres, de leurs avis et critiques, des rumeurs et de ta réputation. De toute façon, les gens qui parlent mal des autres n’aiment rien car ils sont aphiles. Essayer de les contenter ne t’apportera que souffrance, étant donné qu’ils n’ont que cela à te donner ou partager avec toi. En ce cas, il est bon de ne pas être dans le besoin auprès d’eux ou d’attendre un quelconque retour d’amour de leur part. Quand tu ne suis plus la négativité de l’ego, ton monde de valeurs s’inverse. Tu estimes alors ce que tu es plus que ce que tu possèdes, ainsi, tu n’as pas peur de perdre un bien matériel pour trouver une personne. Tu as la main sur le cœur et non plus sur le portefeuille, car tu sais que donner de ton temps et de ton amour est la vraie générosité, source de bien-être et d’élévation. Et si tu l’aimes vraiment, la réussite de la relation que tu as avec elle, ainsi que son bien-être, t’importent bien davantage que ton ego blessé.

« On arrive à s’excuser et à changer de comportement quand on respecte l’autre et que la relation avec lui nous importe plus que notre ego. »

Bourrés de regrets et de culpabilités, ils pensent qu’il faut se donner, se sacrifier pour rendre les autres heureux. Mais cela ne marche que quand on sait soi-même se rendre heureux, de vivre et d’aimer ce que l’on est.

« Quand tu fais passer les besoins des autres avant les tiens, ne t’étonne pas de perdre tes essentiels, en faisant les mauvais choix pour toi. »

Mais savent-ils seulement ce qui les rend joyeux ? Se connaissent-ils ? Ont-ils seulement des volontés ? Désirent-ils ? Souhaitent-ils ? Espèrent-ils ? Rêvent-ils ? Ou sont-ils de simples larbins, des individus serviles qui se croient aimables et gentils en suivant le troupeau sans se poser de questions ?

« Il y en a qui n’auront jamais de volontés, de rêves, d’espoir, de vœux d’amour, d’envies, de désirs... Et s’ils en ont, ils n’auront pas davantage de courage pour les réaliser. »

Ils ne sont pas capables d’exprimer ce qu’ils veulent, ils ne savent pas dire non ou le faire sans se justifier, voire se rabaisser. Ils tolèrent d’être exploités, utilisés, abusés, malaimés… du moment qu’ils ne se retrouvent pas tout seuls avec leurs peurs. Ils sont inaptes à se passer de ce qui ne leur convient pas ou plus, à se défaire de ce qui leur fait du mal ou les asservit. Ils ne sont pas prêts à se faire priorité, à s’accorder ce qui est bon c’est-à-dire à ne plus souffrir de leurs peurs, en vue d’être libre d’aimer. Ils laissent filer le temps et leurs belles années, en étant dans l’inaction ou en faisant les mauvais choix, parfois en conscience de cette autodestruction. L’absence de courage pour agir en se faisant priorité, se manifeste par l’indécision et la perte de temps à refuser le changement salvateur. En effet, si tu fais durer la situation avant la prise de décision en vue d’agir dans ton intérêt (s’il doit y en avoir une…), c’est que tu n’as pas encore assez souffert du manque d’amour pour toi, et que tu devras subir encore les déceptions et désillusions liées aux attentes vis-à-vis des autres. Car il est bien vrai que

« Quand tu as assez souffert, tu sais accueillir, accepter et surtout apprécier ce qui vient à toi, avec Amour. »

Mais peut-être n’as-tu pas assez souffert ou prends-tu plaisir à te voir mourir à petit feu ? Oui, si tu n’as pas le courage d’agir, c’est que tu n’es pas dans l’amour mais encore dans la peur et l’autodestruction. Par exemple, celui qui a peur d’être rejeté en déclarant sa flamme, se soucie davantage de son ego blessé donc de lui-même, que de l’être aimé. Cela le conduira forcément à le rejeter pour se rejeter lui-même parce qu’il pense et croit qu’il le sera. Je ne vois pas comment cela peut faire peur de donner tout l’amour que l’on ressent à la personne aimée. C’est certainement que tu te préoccupes trop de tes propres souffrances et peurs non dépassées, et que tu es dans l’attente d’être aimé, plus que de l’aimer et de la chérir. Être dans la peur et non dans l'amour, en somme, c'est s'éloigner de ceux que l'on aime, c’est ne pas vouloir vivre en aimant, mais s’éteindre tout doucement en souffrant. Oui, assurément,

« Quand tu perds de vue ce qui te fait vibrer et t’illumine, tu t’éteins tout doucement. »

De même, penser à quelqu’un nuit et jour n’est pas l’aimer, mais souffrir de sa peur d’aimer.

« Aimer en secret n’est pas aimer, mais souffrir en silence de son manque d’amour pour soi, c’est-à-dire de son incapacité à s’accorder et donc obtenir ce que l’on aime. »

 

L’aimer vraiment, c’est agir maintenant pour lui faire du bien et s’en faire, pas seulement en rêver ou l’envisager dans un futur incertain, en se donnant toutes les raisons pour procrastiner. On ne peut reporter d'aimer à demain car l’Amour est présent et il ne peut en être autrement. Dans la vie, tout ce qui est bon, tout ce qui te rend heureux, fait ton bonheur, ta réussite et ta joie de vivre, à tous les niveaux, est lié à l’Amour que tu te portes. Et plus tu t’aimes, plus tu as d’estime et de confiance pour toi, plus tu as de volonté et surtout de courage, pour t’accomplir et faire le bien dans ton entourage.

« Le courage est le reflet de l’Amour de Soi, qui s’exprime à travers la volonté de se faire priorité et la fermeté de l’action ou de la prise de décision, en vue de se rendre heureux. »

23 janvier 2021

« Il nous manque souvent ce que l’on ne se donne pas, à commencer par l’Amour. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas

 

Illustrations de Sandra Winther

J'aime la vie - Je n'aime pas - 23/01/2021
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Et le monde est fragile

24 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #Musique

Paroles Zazie ♥ Musique Calogero ♥ Chant Maëlle ♥ ☼

« Tout ce qui a un cœur est fragile. Le nier c’est ne pas en avoir. »

Maëlle - Toutes les machines ont un cœur / 2019

Toutes les machines ont un cœur t'entends ?
Toutes les machines ont un cœur dedans
Qui bat, qui bat, qui bat
Comme on se bat Maman
Comme on se bat pourtant
On n'avait pas prévu ça
D'avoir des doigts Messenger
Des pouces ordinateur
Sur les machines on passe des heures
Sur les machines on dessine un cœur
Qui bat, qui bat, qui bat
On tape nos vies dedans
Autant de likes et de leurres
De flammes, de selfies, de peurs, de smileys en couleurs

Toutes les machines ont un cœur t'entends ?
Toutes les machines ont un cœur dedans
Qui bat, qui bat, qui bat
Comme on se bat Maman
Comme on n'sait pas vraiment
Comment se sortir de là
Le monde la gueule qu'il a
Qui c'est qui lui a fait ça ?
C'est pas nous, c'est pas moi t'entends ?
Le bruit des machines permanent
Qui bat, qui bat, qui bat
Battu pour le moment
Je suis tout juste capable de voir le monde en grand
Tant que le monde est portable

Toutes les machines ont un cœur t'entends ?
Toutes les machines ont un cœur dedans

Qui bat, qui bat, qui bat
Comme on se bat Maman
Comme on se bat pourtant
Tu dis "à quoi ça sert
T'as rien de mieux à faire ?
Sais-tu le temps que tu perds ?"
Toutes les machines ont un cœur pourtant
Un monde meilleur caché dedans
Qui bat, qui bat, qui bat
Moi des idées j'en ai mille
Tout au bout de mes doigts
Des étincelles et des îles, des ailes que je déploie

Maman, Maman, c'est moi, c'est moi, c'est moi, le moteur t'entends ?
Dans toutes les machines y'a mon cœur dedans
Qui bat, qui bat, qui bat

Comme je me bats Maman
Si le monde est mon mobile
Mon cœur pour le moment
Est comme le monde Maman

Et le monde est fragile
Et le monde est fragile
Et mon cœur est fragile
Et le monde est fragile
Et le monde est fragile

Toutes les machines ont un cœur t'entends ?
Toutes les machines ont un cœur dedans

Et mon cœur est fragile

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J'aime la vie - J'aime vivre - 16/01/2021

19 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime vivre, #J'aime toi, #J'aime la musique

 

« Vivre c’est saisir l’instant dans l’Amour de ce qui est et de ce que l’on est. »

S’aimer et aimer sa vie, c’est aimer vivre, mais c’est aussi prendre le risque de se retrouver seul à le faire. Vivre nécessite les deux forces d’amour que sont volonté et courage. En effet, être maître de sa vie et de soi, engendre respectivement liberté et solitude, et il faut savoir ce que l’on veut puis être suffisamment courageux, c’est-à-dire fort d’aimer et de s’aimer, pour les maîtriser toutes deux. Cette liberté, c’est un peu comme avoir accès à toutes les destinations et à tout ce que la vie peut nous offrir de bon, et cette solitude, comme une sensation d’être perdu, de ne pas faire partie de ce monde, de n’exister que par soi. Oui,

« Être seul, c’est n’exister que par soi-même. »

 

C’est se faire spectateur de la vie qui passe et pouvoir goûter à toutes les opportunités qui se présentent à nous. C'est être libre de choisir et de décider ce qui nous convient le mieux et nous rendra le plus heureux. Libre de devenir qui l'on veut par la connaissance de soi et la maîtrise de ses émotions. Libre d’agir et d’obtenir par l’expression de ses volontés et de sa force d’aimer, autrement dit son courage.

« Se sentir libre vient avec la capacité d’aimer pleinement exprimée, c’est-à-dire la liberté d’aimer. »

C’est avoir la possibilité de donner de soi et de son amour, à sa guise, en toute bienveillance, compassion et générosité, accompagner et aider ceux dans le besoin ou dans la souffrance. C’est aussi savoir se réjouir pour les autres et partager ainsi un peu de leur bonheur.

C’est avancer sur son chemin, dans l’espoir de rencontrer un jour quelqu’un comme nous, qui nous verra et nous acceptera dans ce que l’on est, en nous offrant respect et sincérité, en se montrant digne de notre confiance, et cela, en toute réciprocité.

« Être seul, c’est avoir devant soi toutes les directions possibles, et en même temps, avoir nulle part où aller. C’est être à la fois, libre et perdu. »

 

Vivre c’est savoir aimer car, forts du pouvoir d’aimer, nous sommes libres d’exprimer, de ressentir l’Amour, et de faire le bien autour de nous. C’est aussi éprouver ce sentiment si pesant de solitude, lié au besoin d’être aimé non satisfait. Ce besoin si important de vivre ensemble pour partager l’amour de l’autre et non ses souffrances. Il y a tellement de personnes qui n’aiment pas ce qu’elles sont, qui sont dans la peur d’aimer. Et malheureusement,

« Les gens qui ne savent pas aimer, ne savent pas à quel point ils font souffrir les autres. »

En effet, c’est se sentir inexistant à leurs yeux, que ce soit par l’abandon ou par le rejet de ce qu’ils sont à travers nous. C’est se voir extérieur à toute situation, parfois invisible ou carrément non désiré. Être seul, à la croisée des chemins, c’est heurter les gens, qui regardent leurs pieds, le dos voûté et le cœur froid, qui n’ont le temps de rien, ni d’un regard, ni d’un sourire. Les yeux secs, le teint pâle, l’esprit vide ou encombré de négativité, ils passent à côté de l’amour ou le piétinent avec mépris. C’est se sentir mal aimé, car c’est donner de soi, de sa vie et de son amour, sans en avoir le retour, parfois même, sans un merci.

« La tristesse accompagne la prise de conscience de n’avoir jamais vraiment été aimé/e, ainsi que le lourd sentiment de solitude qui en découle. »

 

C’est ne pas pouvoir se projeter ou ne pas le vouloir. Plus aucune certitude assurément, mais aucune incertitude non plus. Car, à l’évidence,

« Si cela doit être, cela sera. »

Mais quoi qu’il en soit, c’est ne plus avoir peur de ce qui sera. Quand on est seul, est-ce intéressant ou utile de savoir de quoi sera fait demain ? Peut-on se surprendre soi-même ? L’inattendu peut-il venir de soi ? C’est donc accueillir le présent à bras ouverts, en profiter en aimant ce qui est, faire son bonheur de ce que l’on est et de ce que l’on a, ici et maintenant. Pour autant, chérir cette indépendance et cette liberté d’être, ne veut pas dire que l’on a toujours plaisir à être seul. En effet, il y a le besoin et la volonté de partager ce bonheur d’aimer qui nous définit et de s’ouvrir à l’inconnu, au surprenant et à l’inattendu de celui des autres, au gré des voyages et des rencontres.

 

« Les gens en souffrance ne savent pas aimer ; quand bien même ils éprouveraient de l’amour, ils ne pourraient que le gâcher. »

C’est prendre conscience que peu de personnes dans ton entourage te font exister dans leur vie, et parfois tristement, même pas celles de ta famille. C’est garder tout pour toi, tes peines comme tes joies, et préférer être seul/e plutôt que d’être avec quelqu’un qui ne t’apporte que ses peurs d’aimer et ses problèmes d’ego, ou qui ne ressent aucune empathie pour toi. C’est être libéré de ce qui a été par le pardon, que ce soit ton passé douloureux ou l’attachement malsain à une personne. C’est vouloir se tourner vers les plaisirs d’aimer et non les souffrances liées à ses peurs non dépassées, ou encore devoir l’aimer à sa place, en supportant sa négativité, ses doutes et ses craintes. Être libre d’être et d’aimer, c’est vivre, et vouloir ne plus souffrir de tes peurs ni de celles des autres. C’est être patient, acquérir cette sagesse pour attendre la bonne personne qui saura t’aimer comme toi tu en es capable, en toute réciprocité de volonté et de courage, pour faire de la relation, quelque chose de beau et de durable. Oui car assurément,

« Il vaut mieux être seul que se précipiter pour un semblant d’amour. »

Concevoir que cela peut prendre du temps ou que cela n’aura peut-être pas lieu. Envisager que tu ne manques pas, que personne ne s’intéresse à toi ou désire te connaître, sans même parler de prendre de tes nouvelles ou soin de toi, en te faisant entrer dans sa vie. Accepter l’indifférence et l’absence, pardonner le manque de respect envers toi et de confiance de la part des autres, en s’éloignant d’eux et de leurs souffrances. Oui, à l’évidence, pour ne pas se perdre soi,

« Il faut apprendre à couper les liens avec ces personnes qui ne t’acceptent pas tel/le que tu es (rejet) ou ne t'accordent pas de leur temps (abandon). »

C’est être suffisamment fort pour les sortir de ta vie et ne pas changer ou se sacrifier pour être accepté/e par ces mauvaises personnes. En effet, à quoi bon être accompagné, si c’est pour ne pas être libre d’être et d’aimer en toute authenticité ? Personnellement, je préfère être seule et pouvoir exprimer celle que je suis, dans mes potentiels de vie et d’amour, quitte à n’exister que par moi-même, plutôt que de souffrir pour d’autres, incapables de s’aimer déjà eux-mêmes.

« Continue de croire en toi et en la force de ton Amour. Laisse s’éloigner ceux qui veulent continuer à souffrir de leur passé, pour accueillir ceux qui veulent aimer de ton présent. »

 

Vivre c’est ne plus vouloir refaire les mêmes erreurs, c'est donc être résilient pour ne garder et ne prendre que le meilleur, profiter avec gratitude, humilité et altruisme, de ce que la vie nous apporte. C’est éprouver cette sensation de se connaître soi mais d’être totalement étranger aux yeux des autres ; ce vide ou ce manque ressenti de savoir que personne ne te connaîtra et t’aimera autant ou mieux que toi. Vivre c’est faire le choix d’aimer et non plus souffrir.

« S’aimer c’est ne plus avoir peur d’aimer ni de ne pas être aimé/e des autres, car tu te donnes cet Amour. »

C’est leur pardonner et accepter qu’ils te quittent ou les sortir de ta vie s’ils ne te rendent pas heureux ou te font souffrir.

« Quand tu t’aimes, tu n’as pas peur de quitter ou perdre quelqu’un qui refuse de donner son amour ou de recevoir le tien, par manque de respect ou de confiance envers toi. »

C’est savoir ce que l’on veut et avoir la patience pour l’obtenir. Ne pas perdre l’espoir et continuer d’y croire tant qu’il s’agit de nous. C’est ne plus se faire d’illusions sur les autres, ne plus rien attendre d’eux ou de retour d’amour de leur part. C’est savoir tourner la page, éviter les souffrances et les déceptions futures, en ne comptant que sur soi, sur son amour immuable et inconditionnel.

« Quand tu as assez souffert des déceptions et désillusions liées aux mauvais comportements des autres, tu apprends à t’aimer et te faire confiance, pour pouvoir compter au moins sur toi. »

C’est éprouver le manque et la tristesse liés au départ de personnes que tu aimes, parties de ta vie et pourtant, encore fortement ancrées en toi. Oui, vivre c’est de l’acceptation. Accepter qu’elles ne soient pas ou plus ton présent. Accepter leurs libertés d’être et d’aimer à leur guise, à travers le respect de leurs choix de vie. Accepter ne pas faire partie de leur vie, mais que d’autres aient ce bonheur dans la leur, et les rendent heureuses à notre place.

« Tôt ou tard, forcé ou non, il faut apprendre à vivre sans ceux qu’on aime. »

 

Vivre nécessite beaucoup de courage car c’est prendre le risque de se retrouver seul et de se sentir isolé, exposé, vulnérable dans son authenticité, même dans les moments de liberté absolue. Car c’est n’avoir que soi d’horizon, pouvoir se faire priorité, devenir maître de sa vie, et, en ce qui nous concerne, être le créateur de ce qui est et de ce qui sera. C’est avoir du temps pour se réaliser dans l’Amour de Soi, pour croire en soi et s’accomplir. Du temps pour rêver et espérer, un jour, avoir la chance de se trouver totalement en l’autre et partager ce bonheur de vivre.

« Notre capacité à nous aimer en étant résilient et courageux, nous offre la liberté de s'accomplir, c'est à dire notre bonheur de vivre. »

16 janvier 2021

« On ne vit rien sans amour. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations par Olivier Ledroit

Cara al viento Lento y contento

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J'aime la vie - Haïku Mel - 10/01/2021

15 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #Haïku Mel

 

Le plus important

De tout ce que nous avons

C’est d’aimer l’instant

 

Moitié endormi

Toi entre rêve et magie

Toi que j’aime tant

 

Ne te voit personne

A la croisée des chemins

Comme toi personne

 

***

 

Te voilà pour moi

L’amour de ce que nous sommes

Comme moi pour toi

 

Ils ne sont pas toi

Tout me fait penser à toi

Mon cœur bat pour toi

 

***

 

De s’appartenir

Plus belle chose qui soit

Mais seule à y croire

 

Guides protecteurs

Du plus haut dans la lumière

Veillez sur nos vies

 

***

 

C’est savoir aimer

De se réjouir pour les autres

Bonheur partagé

 

L’amour est présent

D’être exprimé il attend

Pour vivre l’instant

 

***

 

Partager l’amour

Donne du sens à sa vie

Prendre soin aussi

 

Être seul sans toi

A la fois libre et perdu

D’aller nulle part

 

J’ai envie de toi

Au plus profond de mon âme

Tout en moi t’appelle

 

Hiver 2020

Mel

Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel

 

Illustrations de Dimitra Milan

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Mel_CreativeGirl - Dessins Mel #9

13 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #Dessins Mel

💖💗💋🎏 - été 2019

« La vie, on est là pour la vivre et non juste la rêver. »

💖🦋😍 - été 2019

« Laisse-toi porter vers qui tu dois être en exprimant l’Amour que tu es. »

💖🌸🌹🐞🌼 - été 2019

« L’Amour dans la lumière n’est visible et accessible que par ceux qui l’expriment aussi en pleine conscience de ce qu’ils sont. »

💖🌈💛💚💜🎀🌺 – 21 décembre 2019

« Protéger les gens que l’on aime, c’est être digne de leur confiance. »

💖🦁🦋🌺 - été 2019

« Ne pas avoir le courage d’aller vers ce qu’on aime et désire dans sa vie, c’est le laisser à d’autres. »

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J'aime la vie - J'aime aimer - Aimer

1 Janvier 2021 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime aimer, #J'aime toi, #Rêverie Mel

 

Aimer

 

Ce n’est pas aimer

de se lever pour souffrir de ses peurs et non vivre pour donner de Soi,

de ne pas accueillir l’imprévu, l’inattendu ou le mystérieux,

de ne pas accepter ce qui est, de le forcer ou de s’y opposer,

de ne pas respecter ni prendre soin de notre Terre et de sa vie,

de ne pas être gratitude ni humilité au quotidien,

et de ne pas vouloir le bien à travers l’Amour.

 

Ce n’est pas m’aimer

de me dévaloriser ou de me déresponsabiliser,

de ne pas devenir meilleur/e ni m’accomplir dans mes potentiels de vie,

de bafouer mes besoins ou de satisfaire uniquement les tiens,

de ne pas vouloir me connaître et de me refuser ce qui est bon,

de ne pas appeler dans ma réalité ce que j’aime et qui me correspond,

de suivre mes peurs attisées par l’ego plutôt que l’intuition de mon cœur,

de ne pas croire en moi, en ma chance et en mon Dieu intérieur,

mais aussi, de confondre souffrance et Amour.

 

Ce n’est pas t’aimer

de ne pas faire preuve de compassion envers toi ni de courage impérieux,

de ne pas respecter tes libertés d’être et d’aimer selon tes volontés,

de te refuser ce que je suis, mon bonheur et ma générosité,

de ne pas te faire exister dans ma vie ou trahir ta confiance,

de te faire partager mes peurs et mes souffrances,

de ne pas t’accorder ma considération ni chérir ton Amour.

 

Ce n’est tout simplement pas de l’Amour

sans la réciprocité d’aimer l’autre autant que Soi.

 

31 décembre 2020

Rêverie de Mel

 

« Bien pauvre, d’un manque d’âme et de cœur, celui qui pense n’avoir rien à offrir parce que ses mains sont vides. »

 

Illustrations d'Annie Stegg

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