J'aime la vie - J'aime l'amour - 26/09/2020
L’expression de l’amour inconditionnel est source de joie, de bien-être et de satisfaction c’est-à-dire de son bonheur. Cette libération d’amour passe par quatre qualités de vie, plus ou moins innées selon les personnes, mais qui peuvent également se travailler et se développer en vue de les acquérir, puis de les perfectionner.
« Accueille l’amour que tu ressens, il te mènera au bonheur. »
Réaliser sa chance de vivre
C’est l’aptitude à garder un état positif, à voir le bon côté des choses, en toute situation ; l’opposé de l’apitoiement et de la plainte, toutes deux caractéristiques de la personne qui se place en victime et subit sa vie. Cette capacité repose sur les valeurs telles que la gratitude. C’est être content de ce que l’on a et l’aimer, à commencer par notre vie et ce que nous sommes. C’est apprécier ressentir, prendre plaisir à exercer nos cinq sens, à être en bonne santé. C’est savoir se contenter de ce qui nous a été donné, sans éprouver de convoitise, d’envie ou de jalousie. C’est cueillir l’instant, se lever chaque jour, réaliser sa chance de pouvoir le vivre ; savoir s’émerveiller et se réjouir pour soi et pour les autres ; laisser de la place à l’inattendu au lieu de vouloir toujours tout contrôler.
« Accepter, ce n’est ni attendre, ni contrôler, ni abandonner ; c’est vivre l’instant comme il vient, qu’il soit bon ou mauvais. »
C’est envisager l’avenir avec positivisme et espoir. C’est savoir relativiser et lâcher prise par l’indulgence, la compassion, le pardon ; c’est éviter les accès de colère, les hostilités puis les regrets. C’est pratiquer l’humour et l’auto-dérision, rire de nous-même, ne pas nous prendre au sérieux pour faciliter l’acceptation. C’est, en toute simplicité et humilité, se considérer l’égal de l’autre, aller vers lui, dans un but de partage, de considération et de respect mutuel. C’est échanger, accepter apprendre de chacun, c’est être ensemble, s’amuser et rire. Comme dirait Columbus, c’est savoir apprécier les petites choses de la vie (Zombieland survival rules / n°11 – Enjoy the little things).
« Le mieux est de ne rien prévoir, accepter de ne pas tout contrôler car le bonheur est aussi dans l’inattendu. »
Exprimer sa force de vie
La force de vie est démontrée par la résilience et la sagesse. C’est l’aptitude à se remettre des échecs, à apprendre de ses erreurs, à se relever du chagrin, des souffrances et des traumatismes. C’est exercer le courage nécessaire pour en tirer les apprentissages, les expériences, les leçons de vie qui nous permettront de pardonner, de tourner la page et continuer à écrire le livre de sa vie. C’est laisser le passé et les mauvais comportements derrière nous, pour ne pas les laisser nous définir ou nous affecter encore dans le moment présent.
« Celui qui ne veut pas reconnaître et se pardonner ses erreurs n’a pas fini d’en souffrir. »
C’est cette force de dépassement de soi, d’adaptation et de survie qui transforme la souffrance en enseignement pour nous rendre plus apte à traverser la prochaine épreuve sans heurt, pour soi et aussi pour les autres (briser les boucles de souffrances générationnelles). C’est la capacité à sortir plus fort, plus aguerri et plus expérimenté. La résilience et la sagesse sont les conditions nécessaires au changement dans l’instant et à toute évolution vers une meilleure version de soi. Elles concourent à l’expression de son plein potentiel par l’expérience acquise. Elles sont la clé du succès par la persévérance à obtenir ce que nous voulons. Une occasion ratée n’est pas une fin en soi et il ne sert à rien de perdre son temps à se morfondre. Un enfant qui apprend à marcher ne se pose pas de questions après les premières chutes. Il va continuer à s’exercer sans faiblir, jour après jour, jusqu’à réussir. D’où le dicton japonais « Nana-Korobi, Ya-Oki » (« Si tu tombes sept fois, relève-toi huit fois »), où l’accent est mis sur cette aptitude à se relever de ses échecs et à toujours persévérer, à aller de l’avant pour atteindre ses objectifs, et ce, dans tous les domaines de la vie (professionnel, sentimental...)
« On connaît tous des échecs mais le plus grave est celui de ne pas s'en relever. »
Libérer l’Amour de Soi
C’est aimer sa personne et sa vie, s’accepter tel qu’on est et surtout être libre de l’exprimer. C’est également maîtriser son temps et sa vie, en s’affranchissant de son passé douloureux et de ses dépendances aux autres.
« S’aimer c’est s’autoriser l’Amour, c’est-à-dire se rendre libre de le ressentir et de l’exprimer pour le vivre et en vivre. »
C’est donc être maître de soi en pleine conscience de sa valeur, de sa confiance et de son estime. C’est apparaître sous son vrai jour, dans la lumière de son authenticité, dans ses forces et vulnérabilités. C’est avoir le courage et l’assurance d’exprimer ses différences et ses valeurs, d’aller vers les autres avec respect et considération, dans le seul but de faire du bien autour de soi. C’est être responsable de ce que l’on ressent ; savoir maîtriser ses émotions et faire taire l’impulsivité de l’ego, mais aussi faire preuve de maturité quant aux choix que nous prenons et aux avis que nous émettons. C’est s’accorder d’abord ce qui est bon pour nous, à savoir du temps pour s’aimer avant de le propager autour de soi. C’est vouloir toujours apprendre des autres pour évoluer vers une personne meilleure qu’hier, en ne tolérant pas les mauvais comportements (fixer ses limites et savoir dire non) et en valorisant ceux qui nous sont bénéfiques. En effet, que ce soit en amour ou au travail,
« Si la plupart des gens sont malheureux, c’est qu’ils n’ont pas le courage de quitter ce qui ne leur convient plus. »
Et ce qu’ils mettent du temps à comprendre, c’est que personne ne le fera à leur place et qu’il est donc inutile d’attendre un changement venant de l’extérieur. On exprime son vrai potentiel et on supprime ses souffrances en ayant le courage de se libérer de ses attachements et donc de ses peurs.
Pratiquer le don de soi
Ce sont des parts d’amour que l’on donne à l’autre. C’est donner de soi, de sa vie, de son temps. N’oublions pas que l’on ne peut donner aux autres que ce que l’on se donne, il est donc indispensable de s’accorder cet Amour afin de pouvoir l’offrir sans souffrir. En effet,
« Aimer sans s’aimer n’est pas aimer mais souffrir, car c’est donner à l’autre le pouvoir de nous faire mal. »
Ce don peut prendre plusieurs facettes mais il s’agit globalement de faire preuve de générosité et en retirer un certain plaisir par l’élévation. Car c’est en faisant du bien aux autres qu’on se fait du bien. De fait, c’est aider son prochain par le don spirituel, source de bienveillance et de gentillesse. Cela peut être une écoute, une petite attention, un sourire, une protection, un conseil, un réconfort, une consolation, une marque de tendresse, une sagesse à travers un enseignement. C’est la générosité même de l’âme. Ce ne sont pas, ni le statut social ni notre richesse qui comptent, mais bien nos aptitudes à faire le bien d’autrui. C’est notre présence, le temps passé à exprimer l’amour à travers nos compétences et comportements, c’est-à-dire la capacité à donner de soi. L’enseignement spirituel est l’expression la plus pure de l’Amour inconditionnel par le crescendo empathie > compassion > générosité. Il nous aide à être plus heureux par la libération de l’amour et non des peurs que nous avons en nous. C’est embrasser la souffrance de l’autre, faire preuve de bonté et d’intérêt sincère envers lui, sans attendre un quelconque retour de sa part. C’est reconnaître le lien entre les Hommes. Nous sommes tous unis dans l’Amour à travers ces belles valeurs que sont la coopération, l’entente, la réconciliation, la réparation, le pardon, la confiance, le courage… autant d’aspects que peut prendre l’Amour et que nous pouvons donner, en pleine conscience de ce que nous sommes.
« L’Amour a plusieurs langages et démonstrations qui n’ont de valeur qu’en rapport du temps passé à les exprimer. »
26 septembre 2020
« La Vie est un présent d’Amour. » - Mel
« Chérir les gens qu’on aime est une affaire de cœur (non d’argent) et certains ne savent pas faire parce qu’ils n’en ont pas. » #CitationMel
J'aime la vie - J'aime aimer - 25/09/2020
L’empathie et la compassion sont les chemins menant au pardon et à l’Amour, celui authentique et inconditionnel qui part d’abord de soi. Nos relations avec nos semblables, en toute humilité, indulgence et générosité, sont nécessaires pour se pardonner et changer en vue d’exprimer le meilleur de nous et faire le bien dans notre entourage.
« L’autre est mon miroir, s’y reflète ma peur ou mon amour selon ce que j’exprime en moi. »
Tant que tu auras des peurs en toi, tu ne verras que leur reflet chez les autres. Dès lors, toute rencontre et toute relation n’aura que pour seul but l’acceptation et le dépassement de toutes tes craintes, croyances et illusions. L’expression de tes peurs dans ta réalité empêche celle de ton amour que tu réprimes ; il te faudra donc te débarrasser de toutes tes peurs pour pouvoir le libérer pleinement. Quand tu te tournes vers l’autre avec empathie et compassion, tu te détournes de ton ego et des sentiments négatifs de colère, d’amertume, d’hostilité etc. Quand tu commences à remplacer tes ressentiments par de l’amour, tu tends vers une relation épanouie, car tu voies en l’autre cet Amour que tu te portes et non plus tes peurs. Les peurs sont source de souffrances comme l’Amour est source de joie.
« La joie est l’expression de l’Amour, tout comme la souffrance est celle de la peur. »
Aller vers l’autre c’est faire preuve de courage et de volonté pour affronter ses propres craintes, les accepter et se pardonner. En effet, l’autre étant le reflet de tes peurs, c’est en l’acceptant dans ses différences et dans ce qui te dérange chez lui, que tu verras ce que tu es aussi et ce que tu dois changer en toi. La réciproque est tout aussi vraie : l’autre étant le reflet de l’Amour en toi, c’est en allant vers lui et en acceptant de recevoir son Amour que tu pourras donner le tien en retour.
« Accepter et aimer l’autre tel qu’il est, permet de t’accepter et de t’aimer tel que tu es. »
Malheureusement, tant que tu exprimes tes peurs, tu ne voies pas l’autre tel qu’il est vraiment car ce que tu voies de lui n’est que le reflet de ce que tu as en toi. C’est un miroir qui te renvoie à ce que tu es et qui t’interroge : Que crains-tu ? Comment te vois-tu ? Il ne faut pas fuir ce face-à-face, bien au contraire, il faut y répondre en toute honnêteté. Il faut accepter avoir des peurs, être celui que l’on pense en bien comme en mal, accepter avoir une image horrible de soi avec des défauts, des faiblesses, mais aussi reconnaître ses qualités et son potentiel… Le nier ou le fuir ne fera que reporter le changement et entretenir les illusions dans la souffrance.
« Avant de devenir ce que tu veux être, accepte d’avoir été ce que tu ne veux plus être. Ainsi tu pourras changer. »
L’acceptation c’est aussi réaliser qu’à partir de maintenant, dans le temps présent, tu ne veux plus être cette personne, avec cette mauvaise image de toi, tu ne veux plus souffrir d’un passé révolu ou du pouvoir que les autres exercent sur toi. Ce qui s’est produit appartient au passé et rien ne peut le changer, alors il faut arrêter de l’entretenir. C’est la puissance du pardon : se détacher du passé et des autres afin de reprendre le contrôle de sa personne, de ses émotions, de sa vie. Le pardon est extrêmement libérateur, car il brise le cercle vicieux de la souffrance auto-entretenue pour l’ouvrir sur un chemin nouveau, celui de la guérison. C’est vouloir changer, de vie, de relations, se dépouiller de tout ce qui ne nous convient plus ou nous fait souffrir, c’est s’accorder ce qui est bon pour nous et pouvoir exprimer l’Amour trop longtemps réprimé.
La résistance à briser les boucles infinies d’illusions et de souffrances occasionne des troubles physiques et psychologiques plus ou moins sévères, apparentés au stress, à l’anxiété, à la tristesse et à la dépression. Se pardonner c’est guérir de tout cela en apportant de la compassion à soi-même. Précisément, c’est ressentir, accepter sa souffrance et tout mettre en œuvre pour la faire disparaître. La compassion tout comme le pardon est l’expression de l’Amour que tu te portes, elle ne s’exprime donc, que lorsque tu parviens à surmonter tes peurs, c’est-à-dire à lever les blocages émotionnels et briser les résistances qui les entretiennent.
« Le changement est l’expression du courage à accepter ce qui est, à se pardonner et à guérir de ce qui a été, puis à s’accorder ce qui est bon. »
Quand enfin tu n’as plus de peurs, tu ne portes et exprimes que l’Amour ; c’est alors là, dans la quiétude du moment présent et de ta paix intérieure, que ta vraie vie commence.
« Il n’y a que dans l’Amour que la Vie prend tout son sens. »
25 septembre 2020
Compassion = ♥ Mel
Page complète : J'aime la vie #Jaimeaimer
Illustrations de PandaCappucino
J'aime la vie - J'aime moi - 20/09/2020
Le courage est le reflet de ton authenticité. C’est ta volonté à affirmer qui tu es vraiment, exprimer ce que tu ressens et ce que tu veux, te l'autoriser, c’est-à-dire t’accorder ce qui t’est favorable. C’est une marque de ton honnêteté, de ton intégrité et de ta détermination à agir. C’est tenir parole et non seulement pérorer, pour devenir quelqu’un de confiance. C’est prendre les décisions et faire les choix qui te définissent toi seul et non les autres. C’est la force indispensable à tout changement dans le temps présent, et c’est d’ailleurs pour cela, que ce n’est pas la solution de facilité. En effet, faire preuve de courage implique de la responsabilité et de la maturité à accepter le risque encouru. Oui, car cela peut bien se passer comme mal se passer.
« Être courageux c’est prendre le risque que suscite l’enjeu, c’est-à-dire être prêt à recevoir déception et souffrance autant que joie et bonheur. »
C’est relever le défi d’obtenir ce que l’on veut vraiment, pour être plus en phase avec ce qui nous correspond et être heureux de sa vie. C’est se libérer des autres et de notre dépendance à eux, de leur regard, de leurs avis…, par l’expression de nos différences et de qui l’on est vraiment. Le courage est Amour, reflet de notre respect, en vue de s’accorder ce qui est bon dans un premier temps, en étant authentique. Puis c’est aller vers l’autre, pour son bien, c’est-à-dire le voir, l’accepter et le considérer dans ses différences, ainsi que savoir communiquer avec lui. C’est aimer son prochain. Oui, c’est une force intérieure faite d’Amour, qui ne tolère aucune hypocrisie, aucune duplicité.
Qui ne s’aime pas, n’a pas le courage d’exprimer ce qu’il est, ce qu’il ressent, et surtout d’aller vers ce qu’il veut ou ce qui l’appelle. Il n’en aura pas tout autant, pour respecter les libertés d’être et d’aimer des autres. Il se laisse définir par les autres et par son passé. Il vit dans la souffrance de ses illusions, construites sur ses peurs et blessures, et en fait souffrir les autres. Il n’est pas heureux. Il n’a pas compris ou ne veut pas comprendre que
« On devient fort en exprimant librement les différences menant à qui nous sommes vraiment. »
Le courage est une volonté qui se fortifie avec la pratique et l’expérience. Il développe dans son sillage les autres forces qui sont toutes trois les composantes de l’Amour que l’on se porte, à savoir assurance, confiance et estime. Tout ce qui nous arrive, en bien mais surtout en mal, doit être accepté et vécu comme une éventualité au dépassement de soi. De fait, nous avons subi bien trop de souffrances, pour tolérer qu’il y en ait encore en les perpétuant, notamment sur ceux que l’on aime.
« Le courage est l’arme de la résilience, l’armure de la sagesse. »
Il faut du courage pour déclarer sa flamme. C’est un risque à prendre, une possibilité de connaître la réciprocité dans l’aimé, comme la souffrance dans le rejet. Cela nécessite de se dévoiler sous son vrai jour, dans ses forces et vulnérabilités. C’est une mise à nu émotionnelle qui mérite du respect et de la considération. L’échec nous apprend que l’on n’obtient pas toujours ce que l’on veut, et à nous donner cet Amour que l’on aimerait offrir à l’autre. Il nous permet d’apprécier ce que l’on a ou ce qui vient à nous de la même façon, à croquer les douceurs de l’inattendu et de l’instant présent.
« La souffrance dépassée est la porte ouverte à l’opportunisme, c’est-à-dire à la capture des petits bonheurs inattendus qui se présentent au jour le jour. »
Cela nous apprend également à ne pas s’attacher aux gens qui ne savent ni donner ni recevoir l’amour, à ne pas mettre sa confiance, son temps, sa vie entre leurs mains. Quelqu’un qui te rejette ou trahit ta confiance, n’est pas comme toi, apprends à ne pas être comme lui. Quelqu’un qui t’accepte dans tes différences sans se jouer de tes sentiments, est comme toi, apprends à être comme lui. Car l’Amour ne s’épanouit qu’en toute réciprocité. Cela nous rappelle aussi que notre vie nous est propre et qu’il ne faut pas attendre des autres pour être heureux ou pour accomplir ce qui nous tient à cœur. En effet, les autres ne sont pas nous. Oui, que savent-ils de nos blessures, de nos peurs liées à notre passé ou aux comportements ? Connaissent-ils nos désirs, rêves, objectifs de vie et aspirations ? Comment peuvent-ils se permettre de nous manquer de respect ou de venir gâcher notre bonheur ? Que savent-ils de nos combats intérieurs, de nos vulnérabilités, de nos espoirs ?
« Ne force pas les gens à venir à toi car ils te feront peut-être plus de mal que la solitude et le manque d’amour. »
Faire preuve de courage c’est triompher tout seul de ses peurs et croyances, c’est être capable d’agir en suivant son cœur avec joie et non son égo avec négativité.
« Quand tu réalises tes peurs, tu te rends compte que tu les vis déjà et que seule ta crainte les entretient dans ton présent. »
C’est saisir l’instant en suivant le chemin de l’Amour et de l’intuition, plutôt que les craintes de l’ego qui tendent à fuir le danger ou l’inconnu et à procrastiner. C’est la condition indispensable au changement, à l'acceptation et au lâcher-prise, un signe de notre volonté à dépasser nos peurs, nos souffrances, et obtenir ce que l’on veut pour notre bien. C’est la force d’être vrai, d’agir, de saisir sa chance, celle qui repousse les doutes, les illusions, les faux-semblants, les mauvaises croyances et bien sûr, les regrets et les remords. Enfin, le courage est nécessaire pour devenir maître de sa vie, c’est-à-dire s’accorder le temps de s’aimer.
20 septembre 2020
« On ne vit pas tant qu’on n’affronte pas ses peurs et il faut du courage pour cela. » - Mel
Page complète : J'aime la vie #Jaimemoi
Illustrations de Tsuyoshi Nagano
J'aime la vie - Amour de soi - 20/09/2020
« Accepter ses peurs » - écrit par Mel
« La souffrance est cachée derrière les relations d’attente, de contrôle et de dépendance aux autres. »
Se faire des idées au sujet des gens, penser qu’ils agiraient comme nous ou espérer d’eux des comportements, des décisions, des choix, identiques aux nôtres, est à l’origine des pires déceptions qui soient. Si tu ne veux pas souffrir, les seules attentes que tu peux avoir sont celles envers toi-même. Oui, tu dois apprendre à ne compter que sur toi, à te faire priorité, à agir pour satisfaire tes propres volontés et besoins de toutes sortes, à commencer par l’Amour…
« Celui qui attend ne comprend pas encore que cela ne sert à rien, car il faut se donner l’Amour au lieu de l’espérer auprès des autres. »
Très peu de personnes dans ta vie s’intéresseront vraiment à toi pour te connaître et t’aimer. Très rares seront celles qui le feront aussi bien que toi, d’une manière authentique et réciproque. De la même façon, personne ne pourra combattre tes peurs et ton mental en mode négatif à ta place. En effet, c’est à toi de te libérer de toutes tes peurs et souffrances, car tu es seul/e à les entretenir en y croyant, tout comme tu es seul/e à les générer en y pensant. C’est à toi de tout faire pour changer, en vue d’être meilleur/e qu’hier, mais aussi pour aller mieux dans ton corps, ton esprit et ton cœur. À toi de t’accepter dans tout ce que tu es, par l’expression consciente et voulue de l’Amour dans ton présent. À toi de faire toute la lumière sur ce que tu ne veux plus et tout ce que tu veux désormais dans ta Vie. À toi de réaliser qu’il faut contenter par toi-même tes volontés, au lieu de perdre ton temps, tes libertés et ta santé, à l’attendre des autres.
« Ce n’est qu’en acceptant de s’aimer tout seul et d’être seul à s’aimer, que l’on peut faire la lumière sur qui on est vraiment. »
Nous sommes responsables de ce que nous sommes et faisons. Il est important de comprendre que la maîtrise de notre Être et de notre Vie, passe par cette notion de responsabilité, autant dans nos pensées que dans nos actes. La conscience de ce pouvoir sur ce que nous sommes, mêlée à notre capacité d’aimer, correspond à la force d’Amour que l’on se porte. Elle s’exprime à travers nos volontés et nos libertés à les exprimer par notre courage. Elle permet notamment de se débloquer des situations de dépendance et de servitude vis-à-vis des autres, afin de récupérer ce pouvoir sur nous, qui n’est autre que notre Amour. C’est également la base du respect et de la confiance de toute relation saine, sans jugement, sans attente ni contrôle sur son prochain. Une force de Vie qui te pousse à n’attendre que de toi pour t’aimer, et qui te fait réaliser que toi seul/e peux te décevoir… Une solitude parfois difficile à accepter, mais nécessaire pour devenir maître de sa Vie, libre de s’accomplir et en bonne santé. En effet, il vaut mieux rester seul/e que d’avoir à subir l’autre, comme porter avec lui ses limites et croyances non dépassées, souffrir de ses comportements et jugements malsains, endurer l’expression négative de son ego et de ses craintes auto-entretenues. Oui, car
« Vivre avec quelqu’un qui ne s’aime pas, c’est partager ses peurs, ses souffrances et ses malheurs, à la place de l’Amour, de la joie et du bonheur. »
Qu’ai-je à perdre si tu ne me donnes rien ? Pourquoi aurais-je peur de perdre ce que tu ne veux pas me donner ? Qu’ai-je à perdre si tu ne me fais aucun bien ? Pourquoi aurais-je peur de perdre ce que tu me donnes mais ne me contente pas ou me blesse ? Oui, sache que
« Si ce ne doit pas être beau, je préfère m’en passer. »
Enfin, pourquoi aurais-je peur de perdre ce que tu me donnes et qui me rend heureuse, si j’ai la volonté de le garder et de le chérir pour le faire durer ? Il ne tient qu’à moi de décider si tu dois faire partie de ma Vie, selon si tu me veux du bien ou non. Puisqu’à l’évidence, si
« Toi et moi n’avons pas les mêmes volontés de respect et de confiance l'un envers l'autre, il ne vaut mieux pas avoir à partager nos vies. »
L’Amour entre deux personnes authentiques et sincères, ayant fait ou faisant un travail sur elles pour identifier, accepter et dépasser leurs peurs, est le seul durable et vrai. Tant qu’il y a des doutes, des craintes, des inquiétudes, de l’anxiété, etc., il n’y a pas de vie heureuse à partager. Ainsi, ne pas avoir la volonté ni le courage de l’acceptation et des remises en question pour aller mieux, c’est en souffrir encore dans le présent en ne sachant pas pardonner ni lâcher prise. C’est aussi les faire vivre aux personnes qui nous entourent, en les laissant encore nous affecter et nous définir. C’est les appeler à soi, les rendre concrètes dans sa réalité et les amener à se renouveler. En prenant conscience de nos peurs, on réalise notre incapacité d’aimer, celle qui blesse ceux que l’on voudrait justement aimer. C’est apprendre ou réapprendre à s’aimer en acceptant de s’occuper de Soi, en se donnant le temps de se connaître, c’est-à-dire en se faisant priorité. C’est faire la lumière sur toute cette souffrance, son origine, et bien sûr, se pardonner par compassion. Car c’est en partant de soi que l’Amour devient inconditionnel et non l’inverse.
« L’Amour chasse la souffrance quand on décide de lâcher prise sur ce qui nous fait souffrir, pour aller vers ce qui nous fait du bien. »
Et effectivement, ce n’est pas aimer l’autre que de le faire passer avant sa personne et ne rien se donner, ou au contraire, d’abuser de sa gentillesse, de son dévouement et de son affection. Sacrifice et dépendance, jalousie et possessivité, inquiétude et partage de la négativité, tout cela ne mène qu’aux déceptions, aux frustrations liées aux attentes et aux attachements malsains. Ces comportements sont dictés par nos peurs et non par l’amour. C’est par exemple, la peur de perdre l’autre, d’être rejeté ou abandonné, peur de donner son Amour sans retour et de se retrouver seul, peur d’être aimé pour ce que l’on est vraiment, dans sa Vérité... Au final, nous n’avons jamais peur pour l’autre, nous avons peur seulement pour nous-même. Les peurs non acceptées te rendent égoïste, elles génèrent ton mal et ton impuissance à faire le bien. Et malheureusement pour toi,
« Si tu ne t’aimes toujours pas, c’est que tu n’as pas encore assez souffert d’abuser de ce qui te fait du mal et de te priver de ce qui te fait du bien. »
Avoir peur d’être seul est certainement la peur première, celle qui touche tout le monde. Dès que nous naissons, le lien physique maternel est coupé. D’autres séparations auront lieu et nous serons inévitablement confrontés à la mort. Il y aura également des rencontres et évidemment, des naissances. C’est ainsi qu’est la Vie et c’est ainsi que nous devons l’accueillir. S’aimer nous fait réaliser que nous sommes seuls, mais nous donne en contrepartie, la capacité d’aimer et de se réaliser.
« Il n’y a qu’en Soi que l’on trouve son bonheur ; c’est en cela qu’il faut accepter la peur d’être seul et avoir le courage de l’être pour l’atteindre. »
Il ne sert à rien d’attendre quoi que ce soit des autres et surtout en amour. En effet, la plupart des gens qui nous entourent sont brisés, soit ils ne savent pas donner l’Amour, soit ils ne savent pas le recevoir, alors que la capacité d’aimer est bien celle qui combine les deux.
« Il y a des mains qui savent recevoir et d’autres donner, mais celles qui aiment savent faire les deux. »
C’est ce qui fait que je suis bien plus forte aujourd’hui par l’Amour que je me porte, mais que je ne suis plus sûre de rien vis-à-vis des autres. Rappelons qu’ils nous laissent voir d’eux ce qu’ils veulent bien nous montrer et que nous ne les connaitrons jamais aussi bien qu’eux le peuvent. D’ailleurs, se connaissent-ils vraiment eux-mêmes ? Je n’attends donc plus rien des autres car au fond, je ne les connais pas. Et s’ils ne viennent pas à moi, c’est qu’ils n’ont pas la volonté de me connaître non plus, ni de m’aimer pour partager mon temps de Vie et d’Amour. Je laisse donc s’éloigner les indifférents et les lâches, ceux pour qui je n’ai ni importance ni valeur, car ils ne s’en accordent pas. J’évite les belliqueux et les jaloux, ceux qui prennent plaisir à me voir souffrir par le contrôle de ma personne, en me méprisant ou me trahissant, car ils se rejettent et s’abandonnent eux-mêmes.
« Donne de ton absence à ceux qui ne savent pas apprécier ta présence, ton importance et ta valeur, c’est-à-dire ce que tu es et l'Amour que tu peux donner. »
Alors quand l’autre me fuit ou me fait sentir indésirable malgré l’Amour que je lui porte, il est bien normal que ma volonté de l’aimer s’amenuise, et que ma confiance se brise. Particulièrement, je suis désolée d’avoir eu des attentes envers toi. Tu as ta Vie, ton Amour et tes libertés de les vivre comme bon te semble. Je me pardonne et me libère de cet attachement pour m’accomplir dans ma Vérité, et être présente pour celui qui viendra à moi. J’ai dépassé la peur de poursuivre ma route toute seule, ainsi que celle de devoir renoncer à toi, car j’ai réalisé que c’était déjà le cas, c'est-à-dire que je vivais ces peurs depuis notre rencontre. Oui,
« Ce que l’on craint se réalise tant que nous n’en prenons pas conscience. »
Et donc, en prendre conscience c’est ne plus en avoir peur. D’autre part, je ne regrette rien car c’est tout le contraire de ce que je veux, dans le sens où une relation ne doit pas te laisser seul/e et sans Amour. J’aime l’authenticité, la sincérité et l’intensité dans le désir d’aimer. La considération que l’autre éprouve pour toi, atteste de tout le bien qu’il veut te faire, et c’est ce qui a le plus d’importance pour moi. En effet,
« La réciprocité de respect est la base de tout vrai Amour partagé. »
Tu vois, c’est sa curiosité, l’envie de te connaître, de te séduire, de te faire l’Amour. C’est sa volonté de t’aimer et sa libre expression, à travers toute forme de communication, de présence et de confiance.
« Celui qui vient à moi sans peur de m’aimer, est forcément bien meilleur que toi qui me fuis. Oui, tu ne peux qu’en être jaloux. »
Accepter ses peurs c’est réaliser que nous les vivons déjà et se permettre alors de s’en libérer par le pardon. Les identifier nous amène à les confronter, puis à gagner en volonté et en courage pour les affronter. La libération d’Amour par ce gain d’estime et de confiance, éclaire notre route pour nous conduire vers ce que nous sommes amenés à devenir, en toute sérénité.
« Je poursuis mon chemin en pleine lumière de l’Amour que je me porte, dans la paix de l’esprit et du jour présent, en toute authenticité. »
20 septembre 2020
A l’évidence, « Pour trouver l’Amour il faut d’abord le trouver en Soi. » - Mel
Page complète : J'aime la vie #Amourdesoi
Illustrations de Guangjian Huang
J'aime la vie - Haïku Mel - 13/09/2020
Qui tu es je vois
Pour le devenir t’aimer
Accepter tes peurs
Faire souffrir l’autre
C’est ne pas savoir aimer
Nier ce qui est
Douceur dans les yeux
Du partage de l’instant
Du lien la tendresse
***
Que je sois demain
Dans d’autres bras que les tiens
Tu fais ça si bien
***
***
Amour joie bonheur
Ce que tu n’as pas semé
Ne viens pas chercher
***
Le mot rien est mien
Car de ton présent absente
Et sans importance
Les cœurs gelés battent
La musique sourde et vile
Des tambours de l’ombre
Créer est bonheur
Écrire pour exprimer
Délivrer l’amour
Fin été 2020
Mel
Page complète : J'aime la vie #HaïkuMel
Illustrations de Kelogsloops
J'aime la vie - J'aime la vie - 12/09/2020
Ne pas pouvoir être vrai ou authentique, c’est être contraint à vivre dans le Je n’aime pas. On devrait se poser les questions suivantes plus souvent : Qu’est-ce que je n’aime pas ? Qu’est-ce que j’aime ? Ce qui revient finalement à se demander : Qu’est-ce que je veux / ne veux pas dans ma vie, pour la rendre belle et moi heureux/se ?
« Le secret du bonheur ou d’une vie heureuse est dans le verbe aimer car vivre est le temps d’aimer. »
C’est le temps présent et l’Amour que l’on s’accorde qui nous apportent tous deux, sérénité et quiétude par la satisfaction de nos désirs et aspirations. C’est un état de bien-être qui est très personnel et donc propre à chacun de nous, du fait de notre individualité et unicité. C’est une connaissance de Soi qui vient souvent après la prise de conscience que nous sommes seuls responsables de notre propre bonheur. Ainsi, pose-toi la question, interroge-toi sur ce que tu aimes et accorde-toi le tout simplement. Quand tu sais aimer, tu sais vivre car la Vie est Amour. Tant que tu ne t’aimes pas, tu n’es pas toi et tu ne vis pas. Oui, s’autoriser à s’aimer, c’est s’accorder le droit de vivre.
« Le bonheur est une richesse que l’on tire de soi-même. »
« (Qu’est-ce) qui t’empêche de devenir qui tu veux être, d’aimer qui tu veux aimer ? Si ce n’est toi, c’est-à-dire ce que tu penses de toi et ce que tu crois connaître de toi. »
Derrière, ce sont tes peurs, tes blessures et tes croyances, elles sont à l’opposé même de l’Amour. De quoi as-tu peur si tu fais ça ? Que crois-tu qu’il va t’arriver si tu es comme ça ? Qu’aimerais-tu, voudrais-tu, ferais-tu, oserais-tu si tu n’avais pas cette crainte, ce doute, cette inquiétude ? Identifie-les, reconnais-les, accepte-les pour ne plus t’y soumettre. Accepte, pardonne puis accorde-toi ce que tu aimes être et faire.
« Ne laisse pas tes craintes te définir et te faire souffrir, exprime plutôt l’amour en toi pour te faire vivre. »
Ce n’est pas vraiment un secret car au fond de toi tu sais ce qui est, tu connais ta Vérité. C’est davantage un oubli. Tu as oublié que ta vie est tienne, de te donner ton Amour avant de le donner aux autres, de penser à toi en faisant de toi, ta priorité. Tu as oublié de penser à ce que tu aimes, de vouloir le faire tien, pour le faire apparaître dans ta réalité et le vivre.
« Tu as peur d’aimer et ton existence n’est que souffrance, car tu as oublié qu’il fallait aimer pour vivre en étant heureux. »
Il est normal et humain d’avoir des peurs et des croyances, c’est lié à notre passé, notre vécu, notre éducation, l’amour que l’on a reçu enfant (ou pas), nos blessures liées à de mauvais comportements sur notre personne, etc. Nous avons tous vécu des moments douloureux. Mais il n’est pas normal de continuer à en souffrir dans le temps présent, de vivre constamment dans la peur et d’être prisonnier de nos émotions négatives (vivre dans le stress, l’inquiétude, la tristesse…), de laisser nos croyances ou les autres nous définir en victime ou en bourreau.
Ne pense plus à ce qui a été, pense et exprime l’Amour envers toi et ceux que tu aimes, et fais en sorte d’en faire ta réalité pour vivre heureux dès maintenant. Car n’oublions pas que
« Notre plus grande joie est de faire le bien autour de Soi. »
12 septembre 2020
« J’aime aider les gens dans la quête de ce qu’ils sont. » - Mel
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Illustrations de Gyxycn
Mel_CreativeGirl - Dessins Mel #7
💖🐺🌲🌳 - été 2019
« Se réaliser c’est avoir le courage de trouver ce qu’on veut, la persévérance pour l’obtenir, la volonté de le garder. »
💖🌱🐿️🧡 - été 2019
« Chéris les gens que tu aimes tant qu’ils sont vivants. Crée du lien ; ce genre de lien entre les Âmes que tu retrouveras au-delà même de la mort. »
💖💚💜🤩 – 27 octobre 2019
« Il est temps de rallumer les étoiles dans sa vie, une à une s’il le faut, mais commencer à s’y mettre. »
💖🐠💦💧🌊 - été 2019
« Je ne suis pas comme les autres mais je préfère rester seule dans ma différence que de changer pour plaire aux autres. »
💖🎀🌺💚 - été 2019
« Quand une personne ne fait rien pour mériter l’Amour que quelqu’un lui porte, elle perd les deux dans sa Vie. »
J'aime la vie - Je n'aime pas - 08/09/2020
Il est difficile d’accepter l’échec d’une situation ou d’une relation. Mais il l’est encore plus de regretter le temps perdu à résister au changement, à s’identifier à ce qui nous est arrivé, à demeurer dans l’inaction de l’indécision, et dans la souffrance d’un passé révolu mais entretenu. Avoir perdu son temps est acceptable si on se reprend en main, en décidant de vivre dans le présent dès maintenant, et de ne plus laisser filer les opportunités qui se présentent à nous.
« Lutter contre le changement, résister à ce qui doit être, c’est s’empêcher d’être heureux en réprimant ce que l’on est amené à devenir. »
Nous n’avons aucun droit ni aucun contrôle sur l’autre, nous avons seulement le devoir de le respecter. Quelqu’un qui s’aime et se respecte lui-même sait accorder l’Amour et le respect à son prochain. La réussite d’une relation repose sur le partage du temps présent dans la communication et l’Amour, l’honnêteté et l’authenticité des deux partenaires. Toute relation dans laquelle au moins un des deux n’est pas authentique est nécessaire pour évoluer, c’est-à-dire accepter et changer pour le devenir.
« On est malheureux quand on ne peut pas être authentique. »
En effet, c’est ne pas pouvoir exprimer qui on est vraiment, réprimer ses sentiments, son amour, ses larmes, sa vulnérabilité. C’est ne pas pouvoir exprimer ce que l’on pense sincèrement, ses avis, ses idées, ses espoirs, ses envies, ses rêves et ses désirs les plus profonds. C’est ne pas pouvoir faire ce que l’on aime faire, se faire plaisir et penser à soi, ou encore s’accaparer pleinement l’espace-temps pour libérer son potentiel de création. C’est ne pas être libre de ses choix, de ses décisions, de ses actions, de ses mouvements. C’est paraître étranger, incompris, physiquement présent mais mentalement absent, sentir ne pas être à sa place, ne pas être entouré des bonnes personnes. C’est subir son existence dans la réalité et rêver sa vraie vie dans sa tête. C’est reporter son bonheur à demain, c’est attendre de vivre.
« Attendre, c’est reporter de s’aimer et donc vivre, à plus tard. »
C’est souffrir en silence en se berçant d’illusions sur ce semblant d’amour qui n’en est pas et qui n’en a jamais été, car ce sont juste nos peurs dissimulées derrière qui s’expriment. Peur de se retrouver tout seul, peur de l’inconnu, peur de perdre le contrôle, peur de se sentir rejeté, peur d’être abandonné, peur de mourir, peur d’être trahi, peur de ne pas être accepté ni aimé… C’est fou ce que l’on est prêt à supporter soi-disant par amour, l’excuse que l’on se donne pour ne pas avoir à nous confronter à nos peurs. Pourtant
« Tu vivras vraiment quand tu n’auras plus peur. »
C’est vouloir paraître fort et heureux en toute occasion. C’est dire ça va avec le sourire quand justement ça ne va pas, c’est penser pouvoir tout contrôler. C’est vouloir toujours faire plaisir aux autres, agir dans leur intérêt en s’oubliant, voire les laisser nous diriger, ne jamais oser leur dire non.
« Les gens qui disent oui à tout le monde, n’ont pas le temps de se dire oui. »
C’est parfois même se forcer à être tendre et aimant, à faire l’amour alors qu’on n’en a pas le cœur, se sentir coupable, redevable, malade, mourant, épuisé, à bout de force… et ne pas en parler, devoir tout intérioriser et tout souffrir. C’est ne pas avoir de temps pour soi ou pour les personnes avec qui nous aimerions être et partager notre vie, c’est ne pas s’autoriser le véritable Amour de soi et des autres. C’est se créer une image horrible. C’est faire du mal à ceux que l’on aime, car nous sommes des puits de peurs et de souffrances et que nous n’avons que notre douleur à leur offrir. C’est une existence qui s’étiole où le pardon et l’amour sont étouffés…
Jusqu’au jour où la prise de conscience s’effectue, et que l’ouverture au changement devienne une possibilité. Quand elle a lieu, le moment présent nous appelle et nous apaise, en nous aidant à faire toute la lumière sur nos peurs et nos croyances. Ces craintes que l’on concrétise dans notre vie par la pensée, celles qui s’opposent à ce que nous sommes vraiment, en nous empêchant de le devenir et de libérer l’Amour par le pardon. C’est le temps du changement qui s’annonce, celui où l’on décide enfin de faire de Soi sa priorité, d’être vrai, c’est à dire s’accepter comme on est et aimer qui on est, sans se préoccuper de ce qui a été ou de ce qui sera, ni de ce que pensent les autres. C’est l’éveil de l’âme, notre Âme, une véritable libération de lumière, notre Lumière.
« Avance dans la Lumière de qui tu es vraiment, sois authentique. »
En effet, pour vivre sa vie en étant heureux, il faut être dans l’acceptation de ce qui nous est arrivé, de ce que nous avons ressenti, de ce que nous avons été et avons fait, mais surtout accepter nos peurs, inquiétudes et croyances souvent infondées de l’ego, s’en détacher complètement. Il faut être également dans le changement par la prise de conscience de ce que nous ne voulons plus, de nous d’abord, puis des autres, pour pouvoir se tourner vers ce que nous voulons être et faire. Mais avant l’acceptation et le changement, il doit y avoir la volonté de s’en sortir et de vivre heureux.
« Pour se rendre libre d’être et d’aimer, il faut le vouloir. »
Certains se perdent dans leurs souffrances auto-entretenues, ils en ont fait des croyances et des peurs tellement ancrées en eux, ils en sont tellement convaincus, qu’ils appellent à eux dans leur réalité ces schémas de souffrance en boucles répétitives. Ils se laissent guider par leur ego, ils ont beaucoup de colère, de ressentiments, ils s’emportent facilement, ils sont sujets à la honte, à la culpabilité, au doute, à la manipulation, à la vengeance, à la dépression, à l’apitoiement, à la haine, etc. Ils s’estiment et se respectent très peu, l’amour est absent de leur cœur froid, ils sont sombres et négatifs. Derrière ces mauvais comportements et ces souffrances, il y a des croyances et beaucoup de peurs qu’ils refusent de voir en eux mais qu’ils voient très bien chez les autres et ce n’est pas un hasard…
« Ce qui te dérange chez les autres est aussi chez toi : c’est l’effet miroir. Tu dois donc te remettre en question et faire un travail sur toi. »
Si tu veux vraiment t’en sortir, tu dois te libérer de tes croyances et de tes peurs, en reprenant le pouvoir que tu as donné à ton ego en l’écoutant, c’est à dire les identifier et les accepter pour ne plus les laisser te définir. Cela revient à te pardonner en acceptant qui tu es, et t’autoriser à remplacer toute cette souffrance par de l’Amour pour toi.
« Tu n’as plus de souffrances quand tu n’as plus de peurs pour les entretenir. »
Quand tu n’auras plus peur, tu pourras également réaliser l’impact des croyances sur ta vie. Tu as pu voir et expérimenter comment des pensées négatives, des croyances basées sur tes échecs, modelaient et affectaient ta réalité. Tu comprendras alors qu’il suffit de croire en toi, de penser positivement, de visualiser ce que tu veux de toi ou de ce que tu aimes pour l’attirer dans ta réalité. Réelles dans ton esprit, tes pensées et tes croyances deviennent réelles dans ton monde. Et plus tu y crois, plus cela advient. Alors pourquoi te limites-tu ?
« Le mental est un outil, il faut l’utiliser pour générer du positif dans l’amour et non du négatif dans la souffrance. »
Tout ce que tu aimes chez toi, tout ce qui te définit, tout ce qui fait ton bonheur, tout ce qui te correspond en termes d’énergie et de belles valeurs, tu vas l’appeler à toi comme la force d’attraction tend à réunir deux aimants. Oui,
« La magie est en toi, tu es le seul à pouvoir concrétiser tes rêves et à y croire. »
8 septembre 2020
Crois en toi - Mel
Page complète : J'aime la vie #Jenaimepas
J'aime la vie - J'aime profiter du temps présent - 01/09/2020
Les trois plans de l’existence terrestre, corps, esprit et cœur, sont exposés au défilé implacable du temps qui passe. Les évènements liés au temps nous affectent, parfois en bien, parfois en mal selon nos perceptions, sans que l’on puisse y faire grand-chose. Le plus souvent, ces forces nous dépassent mais nous avons à les vivre ; on peut les voir comme des épreuves. Face à ce qui advient, notre émotionnel est chamboulé car nous sommes des êtres sensibles. Sensibles oui mais pas vulnérables sauf si nous laissons notre mental se nourrir de cet émotionnel et prendre du pouvoir sur nous. En effet, nous n’avons de contrôle sur toute situation que par cette possibilité d’y réagir, en réalité nous avons deux possibilités de réaction. Soit on se laisse définir par ce qui nous arrive, c’est-à-dire que l’on s’identifie à nos ressentis, on les subit, on se laisse modeler en se créant un faux moi et du coup, on reste dans le passé et la souffrance. Soit on se place en observateur de nos ressentis, on les maîtrise et on décide qu’ils ne nous affectent plus, de s’en libérer pour ne pas les faire siens et rester vivre dans le présent.
« Vivre dans le passé, c’est souffrir et s’éteindre tout doucement ; vivre dans le présent, c’est être heureux et vivre pleinement sa vie, dans l’Amour de ce que l’on est. »
La vie terrestre est liée au temps, elle prend naissance, se développe, se transmet, se meurt selon un cycle basé sur ce facteur temporel. C’est ainsi qu’une métamorphose advient après un état larvaire, qu’avant d’être embryon, on est cellule-œuf, que toute reproduction ne peut survenir qu’après la croissance et le fonctionnement des organes génitaux… C’est ainsi que les formes de vie se suivent, que les êtres vieillissent et finissent par mourir, et que l’âge et la mémoire prennent du sens. Tout ceci est inexorable, mais c’est la vie !
L’humain est doué de conscience, de sa propre vie sur la planète et de connaissances liées aux expériences passées. L’accumulation de connaissances, les apprentissages, l’acquisition des savoir-faire et des savoir-être, passent par la pratique, la répétition, l’entraînement, les expériences, la mémorisation. Étudier, apprendre, acquérir, nécessitent le facteur temps. Il en est de même pour toute création. Chaque œuvre, même minime, demandera réflexion, curiosité, patience, recherche, projet, travail, main d’œuvre, minutie, matériel adéquat… autant d’activités qui prendront appui sur le temps.
Ce qui a été, ce qui est et ce qui sera, n’est pas forcément bon ou mauvais. Par contre, c’est la façon dont nous accueillons et acceptons nos émotions qui va déterminer si ce qui nous arrive est bon ou mauvais. Cette perception des choses de la vie est propre à chacun de nous car elle résulte d’un tas de variables qui nous sont extrêmement personnelles (éducation, croyances, traumatismes, peurs, échecs, souffrances, accidents…). La seule erreur à ne pas faire, c’est de s’identifier à nos conditions de vie et nos ressentis, d’en faire notre vie, c’est à dire continuer de vivre dans le passé.
« Cela ne t’affecte que si tu le laisses t’affecter ; c’est ainsi que tu génères ta propre souffrance. »
Il faut donc accepter ce qui advient puis, en observateur et maître de ses émotions, faire le tri de ce que l’on veut garder, distinguer ce qui est bon pour nous de ce qui ne l’est pas.
« Quand on arrive à identifier et accepter ses peurs, on peut les affronter et les faire disparaître. »
Comme dans toute guerre, c’est en observant ton ennemi et en décidant qu’il ne t’affecte pas, que tu deviendras plus fort et que tu apprendras à ne plus le craindre. L’ennemi ici est un concept. C’est cette voix qui vient de toi, c’est une part de ton mental nommée l’ego qui se nourrit et vit de tes émotions, de tes souffrances, etc. Plus tu lui donnes de pouvoir en l’écoutant, plus tu le fais grandir en lui accordant toutes tes pensées, plus tu souffres et réprimes qui tu es vraiment, tout en restant dans le passé. Il peut être alimenté de peurs, de croyances, de préjugés, de superstitions. Mais aussi de sentiments comme la colère, la tristesse, la honte, la culpabilité, le regret, le remord, la solitude, ou de ressentiments liés au rejet, à la jalousie, à la trahison, à la douleur, à l’insécurité, à la déception, à la frustration, à l'abandon, à la perte, au manque... Ou encore, de souffrances (maladies physiques et psychologiques), de complexes, d’obsessions, etc.
« C’est en affrontant ses peurs, ses croyances et ses souffrances qu’on apprend à ne plus les craindre. »
Plus tu donnes de crédit à ton ego, moins tu as d’énergie pour le moment présent. Tu te sens épuisé, vidé rapidement de toute force (mentale, physique). En effet, toute cette énergie part en négativité pour entretenir le passé que tu te repasses en boucle, ou les différentes éventualités d’un futur que tu imagines avec inquiétude. L’ego voudrait que tu contrôles tout alors que tu dois faire l’inverse c’est-à-dire lâcher prise. En outre si tu y arrives, tu seras plus à même de te connaître, de savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux plus, et tu seras beaucoup plus serein dans l’acceptation par rapport aux prochaines fois et aux décisions à prendre face aux changements qui s’annoncent.
« Le passé est personnel et reste au fond de chaque cœur. Ne pas lâcher prise sur lui c’est encore en souffrir dans le présent, l’accepter et le laisser derrière soi, c’est s’en libérer pour s’autoriser à avancer. »
Le fait que l’on ne puisse se soustraire de notre propre mort future ni revenir dans le passé pour le changer, devrait nous faire prendre conscience de l’importance de s’ancrer dans le présent et d’y vivre. Car cela éloigne la souffrance et le vieillissement, cela permet le lâcher-prise, la résilience ainsi que l’acceptation des changements par de meilleurs choix. C’est un état d’esprit. Quand on commence à le pratiquer et à goûter à sa sérénité, le présent nous apaise ; il nous apporte la paix intérieure et une belle énergie par le biais de vibrations plus intenses et positives. C’est se l’approprier, le faire sien pour penser, agir, être et faire en le gardant en tête Je suis le présent, je ne m’en éloigne pas.
« Je fais la lumière sur ce que je suis dans l’instant, je m’en imprègne totalement, je m’y investis pleinement, je le ressens intensément. »
Je ne m’autorise pas une seule pensée sur le passé, ni sur le futur. Je laisse partir ce qui part, être ce qui est, venir ce qui vient. Je cueille l’instant, je profite de ses joies sans me préoccuper de ce qui a été ou de ce qui sera : Carpe diem, quam minimum credula postero (locution latine du poète Horace).
On sait qui on est au fond de nous. On sait que l’on n’est pas cette chose immonde, avec cette étiquette, cette image que le passé et les autres nous ont collée. Nous ne sommes pas cette personne victime, qui se fait marcher dessus par les autres, nous ne sommes pas cette personne méchante, perverse et masochiste, qui se délecte de la souffrance des autres pour s’en faire, nous ne sommes pas cette personne en mal-être de son corps, qui s’empiffre pour compenser son émotionnel refoulé... Nous ne sommes pas ce que l’on a vécu. Nous sommes ce que nous vivons et aimons, maintenant, dans l’instant, car ce que nous sommes n’est que Vie et Amour.
« Va chercher l’Amour en toi et exprime-le. Fais la lumière sur qui tu es vraiment, ton vrai toi. Dès maintenant, suis le chemin présent vers qui tu es et qui tu veux être. »
Ta vie ne commence qu’à l’expression de ce que tu es, et je te rappelle que tu as tout pouvoir pour être qui tu veux. Alors fais-en quelque chose de magnifique, de beau, de magique ! Accède à qui tu veux être et à ce que tu as toujours voulu avoir. Sois authentique pour savoir garder près de toi et aimer les bonnes choses de ta vie, pour faire en sorte qu’elles embellissent ton présent et ne pas briser l’abondance prévue pour toi. N’aie plus peur car hier n’existe plus et ne reviendra pas, n’attends pas car demain n’est pas encore là et ne sera peut-être pas, emprunte le chemin ci-présent et révèle par ta lumière ton authenticité.
« Il n’est jamais trop tard et ce ne sera pas plus tard ; il est juste temps. »
1er septembre 2020
« Quand on connaît le bien-être de l’instant présent, on se fout complètement de ce qui a été et de ce qui sera. » - Mel
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Illustrations de Rongrong Wang