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J'aime la vie - J'aime la vie - 25/12/2022

25 Décembre 2022 , Rédigé par Mel♥You Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'♥ la vie

Illustrations de Lioba Brückner

 

« Amour ou sacrifice ? » – écrit par Mel

Notre Vie est à l’image de l’Amour que l’on ressent pour Soi. En effet, elle se fait le reflet authentique et fidèle de notre volonté à l’appeler à nous pour se faire du bien, et du courage à l’exprimer aux autres pour le partager, c’est-à-dire cette capacité à le donner et le recevoir. La Vie peut donc être belle si l’on s’aime et se respecte, comme cruelle si ce n’est pas le cas. Elle sous-entend cette notion d’équilibre, de justice et d’équité, que tout ce que tu te donnes te sera donné. A toi de voir et de comprendre cela, à travers ton vécu, ton éducation, tes expériences passées, tes croyances, tes peurs… et bien sûr, selon ta volonté à t’aimer ou te sacrifier. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour faire la Lumière sur ses parts d’ombre, et que

« Vivre pour Soi ou pour les autres est un choix qui se présente à nous tous les jours. »

 

« Amour ou souffrance ? Patience ou sacrifice ? A toi de voir comment passer ton temps de Vie. »

L’aphile qui ne veut pas ressentir ni exprimer sa Vérité d’Amour, est dans le déni de ses sentiments et donc, en mode sacrificiel par abandon ou rejet de Soi. Il ne s’accepte pas lui-même, alors il se montre tel qu’il souhaite paraître pour plaire aux autres, et non tel qu’il est au fond de lui pour vivre de ce qu’il est de façon solitaire et authentique. Ainsi, il s’offre une existence malheureuse à se démener comme un pauvre bougre, la femme ou l’homme à tout faire, le bouffon de sa majesté, le dindon de la farce, le gentil toutou, que sais-je encore… afin de satisfaire et contenter tout ce petit monde autour de lui, sans penser du tout ou trop peu à lui. Ainsi occupé à se nourrir des miettes que les autres veulent bien lui céder en échange de ses petits services, il ne se consacre pas à lui-même. Il ne peut alors se donner ce temps si précieux pour s’accomplir dans ses pleins potentiels et cueillir sa propre abondance en toute indépendance. Une vie cependant riche en hypocrisie, en faux-semblants, en relations toxiques dont il dépend et se fait prisonnier. Il sera entouré de gens fastidieux au plus haut point, parfois extrêmement malveillants, médisants, jaloux, haineux, voire même travailleurs de l’ombre, mais il ne verra pas les manigances ni l'emprise qu'ils exercent sur lui. De ces gens qui arrivent facilement à lui faire croire qu’ils l’aiment pour lui extorquer tout ce qu’ils veulent. Oui, c’est très simple de faire croire à quelqu’un qui ne s’aime pas, qu’on l’aime. Il suffit de l’acheter, de l’appâter par le sexe ou l’argent : un cadeau, une récompense, une belle paire de fesses… et le tour est joué !

« Il n’y a que l’aphile pour tolérer et partager l’absence d’Amour autour de lui, à travers l’acceptation des comportements de jalousie et d’injustice, de mépris et d’humiliation, de traitrise et de lâcheté. »

Une triste réalité qu’il ne voudra pas voir et mettra rapidement sous silence, préférant se convaincre d’être heureux du sort qu’il s’est accordé, d’avoir le contrôle sur la situation et bien sûr, d’être dans l’amour et la bonté ! Ayant trop d’ego malsain, trop de fierté mal placée, pour ouvrir les yeux et se remettre en question, il porte un lourd fardeau de responsabilités, de croyances limitantes, de contraintes, de privations et d’abus, d'interdictions et d'addictions, grignotant chaque jour un peu plus sa liberté, ainsi que sa santé mentale et physique. Une quête permanente de plaisirs faciles et éphémères, sans prise de tête, liés à l’argent, au sexe, aux drogues, aux jeux... Une spirale infernale à la recherche d’un bonheur à l’extérieur de Soi, conduisant à l’enfermement de sa Vérité dans une belle cage dorée. La trahison morbide et l’infidélité sévère, intransigeante envers lui-même, contre l’Amour qu’il devrait se donner, un désamour de Soi qui aboutit aux comportements de destruction et d'auto-sabotage. Cet état d'égarement, ce sentiment accablant d'insécurité, de vulnérabilité de s'être perdu dans ces fameux schémas récurrents et douloureux qu’il va répéter sa vie durant, tant qu’il continuera à se voiler la face et à agir contre lui-même. Hélas,

« L’aphile pense avoir le temps de perdre son temps, mais il ne pourra pas le rattraper, il ne pourra que le regretter. »

En effet, il viendra un temps, peut-être un peu tardif, sur un âge avancé par le vieillissement prématuré, où les souffrances du manque d’Amour vrai prendront le dessus. La peur de mourir ou d’avoir perdu l’Amour pour toujours, se fera oppressante, à tel point que les remises en question, si souvent reportées et dénigrées, seront prises dans l’urgence. Oui, pour ne pas mourir ou ne plus souffrir, l’aphile va devoir prendre conscience qu’il faut s’aimer, se vouloir du bien, pour une fois…

« Vient un moment où tu es tellement mal, que tu n’as pas d’autre choix que de t’écouter et d’agir pour toi. »

A cet instant, il se rendra peut-être compte qu’il est un insatisfait de la vie, jamais contenté, avide et addict du pouvoir malsain qu’il exerce sur les autres, empli de fausse bonté et de bienveillance purement vénale. Un manipulateur qui se prend pour un séducteur, qui se croit important parce que demandé, sollicité, prêt à se donner à n’importe qui et de façon démesurée. L'esclave d’un monde de misère et d’infortune, vampirisé par ses démons intérieurs et ceux qu’il a appelé à lui. Son karma le rattrapera inévitablement pour le mal qu’il aura fait et pour le bien qu’il n’aura pas fait. Pour l’Amour qu’il aura chassé de sa vie, peut-être même blessé.

« Quand tu vois le diable dans ta maison alors que tu le croyais dehors, tu comprends que tu l’as fait entrer pour pactiser avec lui et que fatalement, le mal revient toujours à celui qui le fait. »

 

Ainsi, l’existence misérable de l’aphile se fait le reflet du désamour qu’il se porte, de son intention volontaire ou non, de refuser tout Amour venant de lui ou des autres, et de sa volonté à se faire mal à travers eux. L’absence d’Amour dans son cœur vide et meurtri par les expériences passées et non dépassées, atteste de son manque d’estime et de confiance, de résilience et de maturité. Sa dépendance aux autres trouve son explication dans le fait qu’il trouve et vole de quoi combler ses manques et besoins affectifs auprès de son entourage, comme il a appris certainement à le faire, étant plus jeune auprès d’un parent. Pourtant, il faut bien se dire que le faux ne pourra jamais remplacer le vrai.

« Rien ne peut compenser le manque d’Amour. Toute compensation autre que l’Amour lui-même ne fait qu’accentuer ce manque. »

Il se voit confiant, valeureux, charismatique, par l’emprise qu’il exerce sur les autres, par la récompense sexuelle, financière qu’il leur octroie, par cette consistance qu’ils lui donnent quand ils le sollicitent tel un bienfaiteur. Mais en réalité, il n’est rien. Il ne se donne lui-même aucune importance, ne s’accorde aucune estime, aucune confiance, aucune compassion, aucune mise en avant, seulement du rejet et de l’abandon de sa Vérité. Certaines situations et relations lui en feront prendre conscience, tellement il sera trahi, délaissé, humilié, maltraité, méprisé, abusé… et qu’il ouvrira enfin les yeux sur toute cette merde dont il s’est entouré pour se maudire. Oui, le peu d’amour propre qui lui restait sera enfin touché, pour engendrer un tsunami d’émotions refoulées depuis bien trop longtemps. Et il tombera de très haut en le réalisant. Dans les rares moments qu’il aura pour lui, il pourra se poser les questions, prémices du changement possible à venir. Pourquoi suis-je tombé si bas ? Pourquoi m’arrive-t-il tout cela ? Pourquoi est-ce que je me sens si seul, si incompris, si vide, si mal ? Pourquoi ne suis-je pas heureux alors que j’ai en apparence, tout pour l’être ? La réponse est ici :

« Quand tout s’écroule dans ta vie, c’est que rien n’a été construit avec Amour. »

Et qu’il est temps d’arrêter de refuser la Vérité, de tomber les masques, et surtout, d’accepter l’idée de s’être trompé. De par son égo démesuré, pas sûr que l’aphile y arrive. Ceci dit, avec l’intervention des foudres karmiques, les mises en lumière et les révélations, de toutes nouvelles compréhensions et prises de conscience auront lieu. Fort possible que de lourds secrets familiaux remontent à la surface, apportant un regard neuf sur les situations et personnes de son passé. Tout cela l’aidera donc à y voir plus clair sur son entourage et sur ses blocages intérieurs. A lui de voir si cette chute se fera avec fracas et souffrances, celles de la pauvre victime qui continue à subir sa vie de dépendance aux autres pour trouver l’amour en dehors d’elle. Ou s’il retombera sur ses pattes, en décidant de changer pour se libérer et s’accorder par lui-même l’Amour qu’il mérite, mais qu’il ne s’était jamais permis jusqu’alors.

« Si tu ne montres pas aux autres que tu existes, que tu as ta place, si tu ne t’affirmes pas dans ce que tu es, aimes et veux, personne ne pourra te voir, te respecter ni t’apprécier pour ta Vérité d’Amour. »

Il réalisera être perdu dans un cloaque, ligoté dans ses travers par ses propres peurs, retenu et contraint dans le labyrinthe de ses liens toxiques, où il finira par s’étouffer et suffoquer de sa perversité. Dans ses instants inévitables de solitude, face à lui-même, il se trouvera bien laid, de voir ce qui se reflète de lui, par sa lâcheté, sa négativité, sa malhonnêteté, sa méchanceté… par la prise de conscience du dégoût et de l’écœurement qu’il peut inspirer.

« Si tu te trouves laid/e, alors ce n’est rien par rapport à ce que tu es de l’intérieur. »

Il en aura marre de sourire, de porter des masques, de baigner dans cette vie d’illusions et de mensonges, de paraître et de faire croire que tout va bien. Pour sûr,

« Il est difficile de se montrer heureux alors qu’on ne l’est pas. »

Marre de se perdre pour les autres, de donner son amour, son affection à droite à gauche, à tout le monde, pour rien finalement. Pour nada, que pouic, ou des faux-semblants, donc de la merde. Marre d’être là pour eux, de ne s’accorder aucun répit pour les contenter, et de voir qu’ils ne sont pas là pour lui. Marre de se soumettre et de se laisser berner, humilier, trahir, diriger. Dégoûté de leur avoir laissé ce pouvoir de décider à sa place, à qui donner son temps, sa confiance, son affection. Il sera déçu et frustré contre lui-même de ne pas avoir eu le courage de prendre ce temps pour lui, incapable de leur dire non et de se prioriser.

« Le principal problème des gens qui ne s’aiment pas est qu’ils ne savent pas se faire priorité. »

Il aura également beaucoup de colère en lui, de comprendre qu’il s’est sacrifié pour de mauvaises personnes, en étant dans le don sincère de son temps et de son affection, mais eux dans la manipulation, le mépris, le contrôle malsain de ses libertés, voire dans l’insensibilité et la cruauté face à ses vulnérabilités et ses peurs. Il apprendra que même la famille et les soi-disant amis peuvent faire partie de cette catégorie des jaloux, haineux et voleurs d’énergie, qu’ils ne sont pas forcément dignes de notre confiance, de notre considération et bien sûr, de notre présence auprès d’eux…

« Les masques finissent toujours par tomber et pour tout le monde. Il faut arrêter de trouver des prétextes et donner du pouvoir à des gens qui se foutent de toi. »

Oui, il faut bien se rendre à l’évidence un jour que tout le monde n’a pas de bonnes intentions vis-à-vis de toi, que l’on a aucune raison de s’y soumettre ni de les subir, de s'oublier et sacrifier son amour pour eux, à moins de vouloir continuer à souffrir de cet asservissement, bien évidemment... Après tout, chacun sa vie.

« Trop con celui qui pense qu’on peut encore s’entendre avec ceux qui nous ont mis à/en terre. »

Ce sera également le manque complètement fou et malade, de tendresse sincère, de bonnes émotions pleinement libérées, exprimées, réciproques. Le manque de cette confiance aveugle et magique en l’autre, celle qui signe l’authenticité durable et complice d’une amitié unique partagée, voire même celle d’un grand Amour, avec à la clé, l’extase charnelle d’une fusion rare et intense. Le manque de la beauté d’un lien reconnu, considéré pour sa vraie valeur, dont on a vu toute l’importance, et que l’on souhaite désormais chérir et rendre pérenne. La peur de perdre la puissance d’un tel Amour, la peur de l’avoir perdu à jamais en l’ayant délaissé, méprisé, confondu avec le mal, étouffé puis tué à l’intérieur de soi.

« L’amour dans ta vie, il ne peut plus y en avoir quand t’as tout fait pour qu’il n’y en ait plus. »

Il faudra du courage à l’aphile pour s’extirper de cette fange où tout est permis sous couvert de « l’amour », pour faire le choix de guérir de ses blessures, de se responsabiliser et de se prioriser enfin pour s’aimer. Le choix de changer, d’arrêter d’attendre, de procrastiner, de tourner le dos et s’éloigner de ceux qui ne l’acceptent pas tel qu’il est, pour se retrouver lui-même. Agir. Faire preuve de courage. Faire place à l’Amour de Soi, au caractère sacré de son existence terrestre, de son importance, de sa valeur. La volonté d’accepter et pardonner celui qu’il a été, de s’apporter la confiance et l’estime indispensables à son épanouissement personnel, qui le sortiront de ses peurs et le porteront vers ce qu’il est amené à devenir. L’envie de plaire, de se savoir attirant, beau de l’extérieur comme de l’intérieur, de séduire pour qui il est vraiment et d’attirer à lui les situations et les relations qui lui correspondent. Amener l’Amour dans tous les aspects de sa Vie, ses relations, son travail, ses loisirs. Avoir le temps et se l’accorder, pour son bien-être, pour méditer et revenir au calme, à la sérénité. S’aimer, en vue de s’accomplir et avoir la pleine maîtrise de son émotionnel et de sa Vie. Briller de sa propre Lumière, se permettre de ressentir son plaisir à exprimer sa Vérité, et non plus rechercher celui de l’autre uniquement.

 

« Ta vie est belle quand le temps t’appartient, à être qui tu veux être et à aimer qui tu veux aimer. »

C’est retrouver la capacité de se donner l’Amour et le recevoir. Retrouver l’espoir du changement, la possibilité d’une nouvelle Vie qui s’offre à nous pour peu qu’on ait le courage de clôturer dignement l’ancienne. Faire le choix de vivre sa Vie, d’en être enfin le Maître, et de vivre la Vie, d’en être l’élève. Elle a tellement à nous apprendre, à nous faire découvrir, elle est un miracle et un émerveillement de chaque jour. Il est grand temps de prendre conscience de cette chance qui nous est accordée, en étant dans l’humilité, la sincérité et la gratitude, c’est-à-dire dans le respect de notre Vérité d’Amour.

 

25/12/2022 - Joyeux Noël 🎄🎄🎄🎁

« Vivre c’est te lever pour voir le jour et c’est t'aimer pour le faire tien et bon. » - Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimelavie

 

Illustrations de Lioba Brückner

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