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Le blog de @melcreativegirl

J'aime la vie - J'aime vivre - 29/04/2020

29 Avril 2020 , Rédigé par Mel Publié dans #J'aime la vie, #J'aime toi, #J'aime vivre

 

Vivre, j’aime vivre… je parle bien de vivre et non de se contenter d’exister passivement ou de subir sa vie à travers les personnes et les évènements qui nous arrivent. Car la plupart des gens se complaisent dans leurs entraves, dans leur zone de confort ou même dans leurs malheurs. Pour vivre sa vie pleinement, il faut d’abord être libre. Et cette liberté se gagne, parfois chèrement, mais c’est la clé de l’épanouissement personnel et du bonheur.

« Gagner sa liberté c’est se défaire de ses dépendances aux autres, afin de vivre sa vie comme bon nous semble. »

J’ai fait le choix de vivre ma vie et donc d’arrêter de la subir quand j’ai réalisé que je m’empêchais moi-même de la vivre… Par culpabilité ou par sens des responsabilités et du devoir, dictés par l’ego, nous posons souvent tout seuls les fers à nos poignets. Je savais que je n’étais pas libre d’exprimer celle que je suis aujourd’hui, ni de faire ce que je voulais de mon temps et de mon amour sans passer par l’égoïsme. Je savais ce que je ne voulais plus et ce qui était bon pour moi mais je ne me l’accordais pas. Quand la liberté pointe à nouveau son nez, après des années d’enfermement et de sacrifice, on a appris à savoir ce que l’on veut, à connaître les qualités recherchées chez les autres et ce que l’on ne veut pas, pour ne plus avoir à souffrir de la sorte. On est une autre personne, on en ressort grandi et meilleur, bien que marqué à jamais. Je réalisais que j’allais gagner ma liberté et ma nouvelle vie en me délivrant de l’engagement qui me liait à mon conjoint.

« Tu ne souffriras plus lorsque tu te seras enfin libéré/e de tes dépendances aux autres pour t’aimer toi. »

En effet, en consacrant totalement sa personne et son temps à d’autres plutôt qu’à soi-même, peu importe les raisons, on se sacrifie. Cette sorte d’attachement toxique à l’autre est source de souffrances. Ce sacrifice nous rend prisonnier d’une existence malheureuse. Nous n’avons pas à faire cela, notre vie nous est propre, nous n’avons pas à donner ce que nous sommes, notre amour ou notre temps, pour rendre heureux autre que soi-même. En effet, nous devons d’abord l’amour à nous-même et trouver notre bonheur de vivre, tout seuls. Oui, nous devons nous pardonner et nous accorder le droit de nous aimer.

 

Vivre seul, voilà qui fait peur à beaucoup de gens. Se retrouver seul face à soi-même fait peur. Et cette peur a souvent et longtemps le dessus sur tout le reste, on ne peut s’imaginer la vie autrement qu’avec cette personne qui partage notre quotidien, on y est tellement attaché, ou elle est tellement attachée à nous, puis il y a les enfants, la maison et ce que vont penser les gens (déceptions, jugement…). Toutes ces contrariétés s’accumulent et notre volonté de sortir de cette vie s’amenuise. Néanmoins, on n’est pas heureux, on se sent piégé, enfermé dans une relation qui ne nous convient plus, un engagement qui ne nous laisse aucune liberté, on pense devoir son temps et son amour à notre compagne/on. On a l’impression que tout nous échappe, qu’on ne contrôle plus rien, qu’on est perdu. Mais il y a toujours pire, comme faire beaucoup d’efforts, de compromis, de sacrifices… alors que l’autre ne donne rien ou si peu en retour, ou comme souffrir psychologiquement, physiquement de ses comportements malsains motivés par ses peurs d’aimer.

« Les gens forcés de rester quelque part, d’être et de faire ce qu’ils ne sont pas, sont malheureux et dépressifs. »

Alors on résiste, on persiste dans cette vie ; de toute façon, on ne mérite pas mieux que ce qui nous arrive, n’est-ce pas ? Notre estime de nous-même est au plus bas, on se dévalorise, on ne s’aime pas. On préfère se lancer à corps perdu dans le boulot pour ne pas avoir à se confronter à cette triste réalité et se poser les vraies questions, ainsi que prendre ses responsabilités. Et on s’enlise dans cette douleur, en acceptant que la vie soit souffrance, en subissant contraintes et asservissement. On a le temps de rien, et surtout plus le temps d’y penser - Tant mieux ! - on reporte à demain – Allez, oublions !

« Les personnes malheureuses ont des raisons de l’être car elles savent ce qui est bon pour elles mais ne se l’accordent pas. »

Oui, ces gens ne sont pas heureux, soit ils le montrent, soit ils le cachent derrière un masque. Ils te diront qu’ils n’ont le temps de rien. Pas le temps de prendre soin d’eux, de s’accorder une alimentation saine ou une activité physique régulière par exemple, ou tout simplement de te parler. Ils expriment beaucoup de négativité, il leur est arrivé ceci ou cela - pauvres victimes ! - tout est moyen pour se plaindre. Ils sont envieux et jaloux de la vie des autres, de leur argent, de leur situation, de leur conjoint. Ils ne savent pas apprécier ce qu’ils ont et encore moins ce qu’ils sont. Ils s’apitoient sur leur sort, ils jugent facilement, ils médisent. D’autres affichent une superbe incroyable, ils sont posés, à les entendre tout leur réussit, ils sont adorables et souriants… mais tout seuls face à eux-mêmes, le masque tombe. Ils y dissimulent tout ce qu’ils n’aiment pas et n’acceptent pas de leur personne, et pour certains, il y a beaucoup à porter. Ce sont des peurs, des culpabilités, des doutes, des complexes, des défauts, des mauvais comportements, des douleurs passées (échecs, séquelles, traumatismes…) subies ou commises. Il sera très difficile à retirer et même de toute leur vie, certains n’y arriveront pas. En somme, oui n’ayons pas peur des mots, ils sont faibles et lâches, par absence de volonté pour se sortir de ces situations qui les font souffrir.

« Si les gens ne s’aiment pas, eux seuls en connaissent les raisons. Donc à eux d’avoir la volonté de les identifier, de les accepter et les dépasser pour ne plus en souffrir. »

Effectivement, tu ne peux rien pour eux car eux seuls le peuvent. Ils se sauveront et gagneront leur liberté tout seuls, s’ils le veulent vraiment et ne résistent pas au changement salvateur. Comment ? Il suffit d’accepter ce que l’on est, de s’aimer, c’est-à-dire exprimer ses sentiments et surtout l’Amour de soi ; savoir ce qui est bon et ce qui nous rend heureux puis se l’accorder. C’est aussi se pardonner et arrêter de réprimer ses émotions ou de se donner aux autres en s’oubliant, pouvoir se dire : Aujourd’hui je n’ai fait que des choses que j’aime, j’ai pris soin de moi et j’aime cette personne que je suis ! C’est en quelque sorte, retrouver l’enfant que nous étions et les rêves de vie que nous avions. Assurément,

« Vivre c’est s’accorder du temps pour s’aimer. »

Seulement, il faut du courage, de la volonté et de la détermination, bon d’accord, des couilles, pour lutter contre ses peurs, quitter la vie que l’on ne veut plus pour en aborder une nouvelle, s’en donner la chance. Savoir se pardonner et pardonner aux autres, notamment à ceux qui nous ont fait souffrir. Et aimer le goût du risque, ne pas avoir peur de l’inconnu.

 

Sa deuxième vie, c’est le bonheur assuré, on a tellement souffert pour gagner sa liberté, qu’on la chérit de toutes ses forces. On sait ce qu’il faut faire pour accéder au bonheur et rien ni personne ne nous empêchera de l’atteindre. On laisse venir et on prend ce qui vient, on laisse partir ce qui s’éloigne de nous, on ne force pas les choses. On est fort de ce que l’on est, on a connaissance de notre valeur et on aime notre vie. On décide pour nous, on ne ressent pas le besoin de se justifier quand on dit non, et ceux qui nous veulent du mal ou nous diriger s’écartent tout seul de notre chemin, car

« S’aimer est un pouvoir, celui d’être maître de sa vie. »

29 avril 2020

S’ = Vivre, Mel

 

Page complète : J'aime la vie #Jaimevivre

 

Illustrations de Liang Xing

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